Le Sonotone

Par Marcel Le Guilloux

https://theatredeloeuf.weebly.com

 

Le  Sonotone…urgence

( le vert est dans le fruit et regarde Caïn )

Des instituts de sondages dit autorisés annoncent

– La résistible montée de Zémour Eric

– de Le Pen Marine

fort heureusement  compensée

– par la bonne résistance de Lasalle Jean

Le Sonotone et d’autres grands groupes de presse dont Libation, Carambar,  BIP (bulletins inter-paroissiaux)  ont décidé l’organisation d’un

Grand  rassemblement  citoyen

Grc

– avec les coiffeurs, les chômeurs, les alcooliques, les abstinents, les repentis, les artistes, les pacifistes, les retraités, les actifs, les handicapés,les sceptiques de tous sexes et Vous et souvenons-nous

……………….qu’un sondage est un instantané sur un trottoir crotté destiné à nous faire penser comme les commanditaires du dit sondage pensent

………………..que  nous avons un Pass ‘ Salutaire dit aussi carte vitale dit aussi carte d’électeur

 Le Vote

La convention sera suivie d’un  grand apéro festif,  nez de clowns, langues de belle-mères, confétits bien venus pour que vive

La  Démocratie

 

Le 1/04/22

Le Sonotone N° spécial

… et nous sommes déjà fin janvier,  voici l’heure de se pencher sur le cimetière de nos « bonnes résolutions »

– en janvier, pas d’alcool,comme vous n’y avez jamais cru, est-ce une surprise cet apéro ?
– cette année, sport, oui mais il fait trop froid, trop gris pour un footing… vrai, et cet été il fera trop chaud
– cinq fruits et légumes par jour : si pour les fruits ce n’est pas terrible, pour les légumes par contre vous êtes même bien largement au-dessus … cinq pommes de terre par jour ne vous font pas peur

– et combien d’autres petites auto-trahisons à votre actif
J’en parlais l’autre jour avec Brice Le Teinturier qui comme moi analyse la population française dans les bistrots
– L’homme ne croit plus en lui-même, m’affirmait-il, et se méfie des autres !!!

Il a sûrement raison…
Et je me suis pris à analyser le comportement de ceux que je considère comme plus ou moins proches, il en résulte que sur 376 vœux que je vous ai adressés par mails, sms ou courrier, je n’ai reçu que 21 retours exprimés, les blancs, les nuls ne sont pas comptabilisés.

– 2 personnes me souhaitent le pire
– 18 regrettent de m’avoir rencontré
– et 3 autres espèrent que je change
… j’en passe et des pires

Vous ne croyez plus aux vœux exprimés avec sincérité, dommage ! J’espère juste que vous n’irez pas jusqu’à écouter les sirènes du pire qui enfleront jusqu’au printemps… et bien plus hélas si affinités

Le Sonotone qui comme vous le savez est un journal apolitique de gauche vous présente ses meilleurs vœux avec sincérité et angoisse

Marcel, réac en chef

PS : comme vous le savez , Le Sonotone appartient à ses lecteurs mais à qui appartiennent les autres médias ?
Pour vous délivrer d’un doute, voici un lien : https://www.monde-diplomatique.fr/cartes/PPA

Le 31/01/2022

Le Sonotone n° d’avril

Devient ce mois-çi le Sonne Au thon

(en l’honneur de tous ces pêcheurs de perles qui nous font la vie plus légère)

En ces temps troublés ,nous nous devions, nous aussi, d’être les joyeux sapeurs de la joie de vivre, c’est pourquoi cette année nous vous offrons un florilège de quelques saillies qui ont marqué ces millénaires
Et commençons par le fondateur :

– Et la lumière fut

Il faudra 15 millions d’années à Cromignon pour « inventer » le feu, 15 autres pour découvrir l’écriture, et la lecture .

5 millions d’années plus tard ils comprirent enfin la plaisanterie….
Mais revenons en ce millénaire :

– Il sortit de la vie comme un vieillard en sort (Victor Hugo dans Les Châtiments)

Humour poétique

 

Plus prés de nous :

-N’oubliez pas les enfants, Jésus n’a jamais baissé les bras
-forcément, y’ pouvait pas !
(La guerre des boutons, Humour cinématographique)

 

Plus proche encore :

-Blanc, je vois, Gris, je vois….mais plus banc que blanc, je vois pas (Coluche, humour scientifique)

Et maintenant, celui qui enfouit dans les poubelles de l’histoire toutes ces joyeusetés.

Celui qui décide d’un cap pour nos vies, j’appelle pour le Carambar de Platine, Mr Macron, président de la république française

Pooooouuuuuur ………….( marseillaise)  Le confinement déconfiné

Humour politique

 

Bravo

 

Merci, et au prochain quinquennat  si nous ne perdons pas le sens de l’humour

Notre livre du mois : « Le rire  » de Bergson

Ps : Certains de nos lecteurs, les plus attentifs, sont étonnés de ne plus croiser Mr Willem dans nos colonnes, ni celles  de  Libé.

Nos groupes ayant  décidé à sa demande, d’offrir un joyeuse retraite à ce dessinateur hors pair nous la lui accordons et la souhaitons belle et bien bonne…

 

Marcel, réac en chef

04/2021

 

Le Sonotone – n° d’hiver

à Lucien Gourong, conteur épicurien et groisillon

(Photo: Yvon Kervinio)

Comme je dors peu, je me réveille souvent endormi. Je somnambulise jusqu’à la fenêtre que j’ouvre avec gourmandise. Je me remplis les éponges d’un air que personne encore n’a respiré, je vis.

Ce matin-là, c’est différent,  une odeur que j’attends depuis des années, un cadeau, un fantasme. J’ouvre les yeux doucettement, il a neigé, il neige, ça sent le neuf, l’origine, le beau.

8 heures, je petit-déjeune, jambon, œuf, fromage, un bon verre de bon vin…. et hop, je m’habille et hop, je saute dans le fidèle Pimpom et hop, en route.

Dans un verger, entre les pommiers, j’aperçois un petit ours blanc. Déjà là! Fantastique nature.

Enfin la mer, je me glisse à l’arrière, me change. Mince, j’ai oublié mon maillot. Qu’importe, à cette heure-ci, par ce froid, il n’y aura personne sur la gréve n’est-ce-pas ? Quelques mouettes peut-être, quelques gravelots sans doute. J’ai un bonnet de laine, un bonnet de bain, se protéger la tête est le geste animal des nageurs de hauts fonds. Je m’emmitoufle dans mon peignoir, mon sac isotherme et vite, la plage, et vite la mer.

C’est éblouissant, doux, mes pieds nus sont caressés par la neige, réchauffés par le sable. Les vaguelettes se frottent le ventre au continent. Personne, seul témoin de ces nouvelles amours, je vois, je vis.

Au plus prés de l’océan, je m’extrais  de ma carapace d’éponge … un papillon sort de sa chrysalide .

Dans ce balbutiement, j’entre, l’air est à -2° , l’eau à 7°. Mi cuisses, mi fesses, nombril, je me rince la bouche à cette eau délicieusement iodée – technique utilisée par nous autres, nageurs de hauts fonds – mettre son corps au diapason de l’unité. Le bonheur.

Au large…

Je dépasse les 3 Pierres. En quelques brasses bien senties, me voici dans les coureaux entre Larmor et Groix. Enfin, le vapeur, liaison maritime entre l’île et le continent.

Je l’attends, j’adore nager le papillon dans le sillage de ce monstre. Ses hélices voraces pourraient m’avaler, m’engloutir, je ne lutte pas, je survole l’eau bouillonnante.

Je choisis ma pêche patiemment. Celui-ci, trop vieux, celui-là, trop jeune, celui-ci, magnifique.

Grâce au réchauffement climatique, les icebergs dérivent. Dérivant, ils assomment des poissons qui nous arrivent congelés. Après une récolte juste, équitable et raisonnée, ma besace est pleine à craquer.

Petite pause. Quelques minutes de planche pour récupérer. Comme c’est bon ! Je respire calmement, profondément, je me remplis d’eau et souffle tel un cétacé, je recommence et recommence encore…

Demain, les journaux titreront :

– un troupeau de baleines aperçues entre Larmor et Groix –

Une année, je me souviens, une St Valentin, en faisant la planche, je pensais à ma fiancée. Le lendemain dans la presse :

– un sous-marin, sans doute soviétique, aurait longé nos côtes pendant plusieurs minutes De nombreux témoins, dignes de foi, ont certifié avoir aperçu son arrogant périscope – Je ne démens pas, la déraison pimente la poésie.

Le cœur léger, le corps lavé, le sac bourré, je regagne le rivage. Je ne vois plus mon peignoir. A-t-il été avalé par la marée montante, fauché par une admiratrice, par un admirateur ?

La vie reprend sur la promenade. Je suis nu. Qu’importe, avec la bandoulière du sac, le roi du nœud s’invente une ceinture. J’y accroche ma pêche. Je me confectionne un pagne et pudique, sans me presser, je rejoins Pimpom. Je suis léger, heureux, ravi. Quelle belle journée !

Au loin, deux uniformes verbalisent. J’allonge le pas.

– Messieurs, messieurs, excusez, j’arrive, je me suis baigné, je n’ai pas vu le temps passer, c’est bête mais…

– Pas de problèmes jeune-homme, allez vite vous couvrir. Dîtes, vous n’auriez pas vu une baleine au large ?

– C’était un cachalot messieurs. Messieurs, juste pour vous remercier, prenez je vous prie ……. Je leur tends deux jolies bonites.
-Merci mais vite, couvrez-vous, au revoir.

Je rentre au chaud dans Pimpom, me change, et m’apprête à repartir quand j’aperçois sur le pare-brise un avis de contravention pour…

Exhibitionnisme.

Mince, mais c’est bien sûr, j’ai décroché les poissons qui couvraient mon intimité.

Je souris, les gabelous ont bien fait leur métier, je suis heureux, je n’ai pas vu de baleine mais j’ai vu des fonctionnaires intègres.

Sur la route je croise celle que j’ai pris pour un ours, une jeune femme, mignonne d’ailleurs, avec sur la tête un bonnet à 2 pompons. Fantastique nature !

Elle fait du stop, que voulez -vous, j’adore les ours.

 

Mon congélateur est plein, il ne neige plus, les journaux titrent

– Ouest-France : un cachalot dans les coureaux –

– Le Télégramme : un orque entre Groix et le continent –

 

Il me tarde d’y retourner, l’hiver est court, la vie aussi.

Marcel, réac en chef

Le 24/02/21

Mes Jeunes Vœux……………..disent 9

Comme ce sont les mêmes qu’aujourd’hui

J’ai mis tous mes vieux vœux dans le même panier
« Ça s’écrit en noir, en rouge, en jaune ou bien en blanc
quand ça ne s’écrit pas , ça se dessine »
Picorez, picorez
chacun, chacune en aura sa part

tous, toutes les auront entiers
Ce ne sont pas des vœux recyclés
Ni bios, ni raisonnés

Cette année enfin,

Nous serons des Utopistes debout
Affamés de liberté

Le 13/01/19

avec la complicité involontaire et approximative
de Johnny,  Hugo et Paris Clavel

 

n° Spécial Noël

(tirée d’une histoire presque vraie et légèrement romancée)

Chouette, chouette, chouette, ce soir je suis invité, gracieusement, à assister à un concert donné au grand théâtre
Au grand théâtre de Lorient
Le quatuor Bella s’y produit
J’y suis invité gracieusement,
Mais comme je suis toujours gracieux et élégant,
Cela  sous-entend, sans doute que je fait partie des  » VIP « ,
Que ma tenue se doit d’être particulièrement soignée.
J’ai la chance de voir la cour de l’école maternelle de la fenêtre de mon « home sweet home »
Rien au monde ne me déride plus que la vue des ces petits bouts de choux  hurlant, courant, tombant sous l’oeil attendri de leur jolie maîtresse qui louche de son autre bel oeil sur le chronomètre qui bientôt guillotinera la récréation
Je m’éclipse bien avant le couperet  dans la salle de bain
Le « lifting » a fonctionné, je suis lisse, souriant et très élégant dans le costume de mon
2 ème mariage, celui qui avait servi au 1er
Il est temps que j’y aille.
Je démarre mon joyeux et fringant Pimpom, je traverse la ville si joyeusement éclairée
Je vais écouter le Quatuor et je serai à l’heure
Je me gare près de chez Maître Brisset, j’ai 7 mn pour atteindre le Grand théâtre
Il pleuviotte, les arcades Jules Ferry m’offrent leur abri
A la terrasse des cafés, nombreuses sont celles qui d’un sourire m’invitent à partager un verre.
Je n’ai hélas pas le temps , je suis invité au concert, au récital
Récital, ça fait mieux, c’est plus chic
Je traverse La Place Rouge, ancien nom donné à la place de la mairie quand la mairie était de gauche.
Je m’y sens bien seul
Personne n’afflue vers le somptueux édifice blanc qui accueille les spectacles
Je cours, me serais-je trompé de salle
En quelques jolies foulées, je suis devant les portes vitrées d’un hall désert.
Bon sang mais c’est bien sûr, pas de temps à perdre, c’est sûrement au Studio Merville,
Il me reste 3 mn, c’est jouable
Déjà je cours, double la piscine, négocie joliment le virage des Halles Centrales
Je suis large sur les trottoirs de l’avenue
Je traverse, une voiture, une C3 pile et me klaxonne….. un ami peut-être, je fais un petit salut et me fais klaxonner par un autre ami venant dans l’autre sens et qui me fait la fête
– Abruti!!!!!
Pas le temps camarade, je vais au récital de euh, je suis un peu essoufflé mais je commande des fleurs
elle est jolie la fleuriste, je repars en courant…. avec mon joli bouquet
Elle hurle sur le pas de porte « Au Voleur »….. je n’ai rien volé, Mlle, c’est pour  offrir
Un dernier virage à négocier, ça passe, ouf!!!!!
Je reprends mon souffle
Ça va aller, pile à l’heure, Super Marcel n’a vraiment pas volé son nom
Je pousse la porte, tous les regards se tournent vers moi
Dans le silence on entend les bulles de Champagne (depuis Higelin, Champagne est majuscule)
Dans le silence je vois ma silhouette dans les vitres,
Le costume de mon second mariage me colle à la peau, je dégoulle de pluie et de sueur
– C’est pourquoi me demande un homme tatoué, un  régisseur sans doute (jean’s tee shirt, ce ne peut-être qu’un régisseur)
– je suis invité au récital de euh euh
– Y’a pas de récital ici, c’est L’Arbre de Noël de la boîte
Une très jolie et gracieuse jeune femme s’approche, me chuchote
– C’est la semaine prochaine monsieur et c’est à l’autre salle, mais partez je vous prie, vous faîtes peur aux enfants, s’il vous plaît, s’il vous plaît,
je lui tends les fleurs, des pivoines, j’adore les pivoines
…. et je rentre chez moi…. sous la pluie…I ‘m singing in the rain
… je ne sais plus où est Pimpom.
je vais regarder  » Le père Noël est une ordure » …..à la télé…  c’est pas drôle, j’aime bien rire

Le 17/12/18

Mamie Chipie

En préambule de  mon dernier opus,  « Au bout du comptoir,  la mer »,  je cite Voltaire affirmant : « Le café est le parlement du Peuple »
Alors, par décision de justice,  un parlement, une chambre démocratique vient de fermer ses portes dans notre quartier.
Sur la vitrine de Mamie Chipie, quelques mots de soutient ou d’estime. Trop peu à mon avis…pourtant cette dame, figure tutélaire, emblématique  a coloré l’âme de notre quartier,  a témoigné du commerce à l’ancienne où chacun serre la main de tous en arrivant et s’installe là où il peut,  là où la conversation est en construction, en roue libre.
Allons-nous prendre l’habitude de ses caisses automatiques où il n’est pas utile de sourire à la machine enregistreuse ?
J’ai besoin d’un bon jour, de chaleur, de vie… je vous engage dans un superbe sursaut de témoigner de votre attachement à cet estaminet qui a pansé bien des solitudes.
Un mot pour elle est pour un moindre mal…
Chaleureusement à tous

Le 21/09/18

N° 9 de Pâques

Surprise dans l’édition !
Les rotatives tournent à plein,
Pas de week-end de Pâques pour les imprimeurs……
Pourquoi?
Dès mardi, dans votre librairie et non chez Amazone
Une nouvelle présentation de
– De l’amour –  de Stendhal
Augmentée d’une préface de Yodelice
Qui est Yodelice ?
Tout simplement l’auteur-compositeur du dernier opus
– De l’Amour – de Johnny
Mr Sarkozy en citant Mme de Lafayette affole les ventes de – La Princesse de Clèves -,
Johnny en chantant – De l’Amour – ressuscite Georges Stendhal, l’oublié (Georges, je crois)
La petitesse ou le talent booste les ventes, il faut refaire les stocks !!!
Elsa Triolet déclarait le 14 février 1964 être une fan de Johnny (et de Bardot),
sans doute aurait-elle aimé être chantée par l’idole des jeunes!
Johnny, après avoir sublimé Lautréamont, Shakespeare, Labro, Jan et Jill et tant d’autres,
aurait pu graver dans la cire plutôt que dans le marbre
– Le rossignol se tait à l’aube –  Elsa T chez Folio (1970)

Marcel, réac en chef…….encore sonné

Le 1/04/18

N° pair !

(Librement inspiré par Mr Le Soux)

Il fait beau,
Il fait froid,
Nous sommes des centaines
Nous sommes des milliers
Nous sommes des centaines de milliers  sur les Champs
Au loin, le bruit des motos peut-être
Mille fois  sur la pointe des pieds
Mille fois je ne vois rien d’autre que des milliers de gens sur la pointe des pieds
Des gens qui sourient une larme au bord des  yeux
Des gens qui disent- Merci
Qui chantent- Que je t’aime
Qui braillent Gabrielle
L’histoire ne s’arrête pas à La Madeleine
Elle continue dans le coeur de ceux qui savent aimer
Nous n’aimons pas écouter aux portes
L’histoire continue
Nous sommes les héritiers

Marcel, réac en chef

Le 22/03/18

1 réponse
  1. isabelle
    isabelle dit :

    Bravo et merci pour vos textes,
    Ils sont extraordinaires !
    C’est pour moi le prétexte
    de vous souhaiter une nouvelle ère.

    Dans la continuité de votre formidable page,
    Je continuerai à vous lire avec bonheur,
    Car vos réflexions sont très belles et sages,
    Elles sont géniales et on ne s’en passe pas j’en ai peur.

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