Stop à la violence contre les femmes !
S’il y a un sujet de société qui me fait mal jusqu’au bout de mon stylo, c’est la violence faite aux femmes. Cette plaie immonde qui ne guérit que trop lentement dans notre monde actuelle.
Elle existe sous plusieurs formes : verbale, physique, intellectuelle, culturelle.
Dans notre mode de vie où tout va trop vite, où les rapports humains se distendent ; nos emplois qui nous aliènent, nos difficultés financières, l’éducation de nos enfants, la peur raisonnable de ne pas y arriver, les qu’en dira-t’on qui obsèdent la plupart d’entre nous.
Ce monde qui n’a pas encore appris que les conflits armés ne mènent qu’à la misère et à la destruction. Tous ces attentats dans le monde entier qui tuent, blessent, exterminent des familles entières, qui jettent sur les routes des femmes, des enfants et des hommes qui, pour les plus chanceux arriveront dans des camps aux frontières de notre Europe.
Combien de ces femmes seront violées, battues, ou seront obligées de vendre leur corps pour nourrir l’enfant qui est dans leurs bras, pour payer le droit de naviguer sur des bateaux poubelles et peut-être avoir le droit de mourir au milieu d’une mer qui devait les porter vers un avenir meilleur.
Dans notre monde que l’on dit pacifié, la violence faite aux femmes est derrière chaque porte, chaque cri qui résonne, dans la cage d’escalier et le plus souvent derrière une larme cachée qu’elles n’avouent jamais.
Combien de femmes soumises qui vivent le regard au ras du sol tel une bête de somme qui n’a de tache que de contenter son maître, vouées à l’éducation des enfants et la tenue à l’extrême de la maison . La violence machiste est la plus répandue, la plus sournoise, celle qui rabaisse intellectuellement les femmes. Celle qui ne sera jamais punie par la loi, mais qui laissera des impacts invisibles et meurtriers.
Combien de femmes subissent la violence jusque dans leur chair, pour un regard, un repas trop cuit ou pas au bon goût, une suspicion de révolte, de tromperie, la liste serait trop longue pour que je puisse tout citer. Combien de femmes meurent sous les coups de leur conjoint, tous les jours les statistiques de la violence faite aux femmes montent inexorablement sans fin.
Chacun de nous en est un peu responsable, combien de braves gens tournent les yeux devant ce piteux spectacle, qui a le courage de dénoncer aux autorités de tels agissements, qui d’entre nous ose se mêler de la vie d’une inconnue, d’une parente, d’une amie… ?
Notre silence est l’arme dont se servent les hommes violents.
www.stop-violences-femmes.gouv.fr
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