Port de pêche matinée d’hivers

glaciale , humide , interminable

travailleurs de la mer , débardeurs , ouvriers

marins pêcheurs débarquent la pêche

poissons , crabes , araignées , langoustines , étrilles

criée couverte de caisses , animée d’une multitudes d’activités

déjà le jour se lève , enveloppant de lumière hivernale

les quais qui bordent la mer

ouvrants , dur à la tâche , dur au mal

recommençant les mêmes gestes , inlassablement

courbés sous la longueur , la lenteur de la nuit qui s’achève

comme écrasés par la fatigue , par le poids des marées

ne souriant pas , visages burinés , meurtris par les saisons

tous retournent en mer , sur le champs des vagues

c’est leurs vies , leurs passions , ils l’ont dans la peau

passe après leurs vies de famille , leurs vies tout court

ils n’ont pas le choix , c’est leurs sacrifices , leur seul horizon

dans le seul univers qui leurs offre un peu de liberté

beaucoup de solitude , de peines , de souffrances

mais aucuns regrets , aucunes amertumes

et si s’était à la refaire , cette vie de bohémiens de la mer

ils repartiraient sans hésiter , à l’aventure

du dernier continent à conquérir et à vivre en liberté
Marc

http://invitationalapoesie.blogspot.fr/

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