La journée mondiale des câlins

La journée internationale des câlins est célébrée le 21 janvier de chaque année, et ce depuis les années 70.
A l’approche de cette date il est intéressant de rappeler les multiples bienfaits associés à ce geste si simple et finalement si important. En effet, la sensation de bien être général que procurent les câlins s’explique par la multitude d’effets positifs qu’ils entraînent
Cette manifestation d’affection est bonne pour la santé et le moral, en favorisant la sécrétion d’ocytocine, hormone  associée au bonheur et à l’amour.

Le choix de cette date hivernale fut motivé par la dépression générale ambiante plus forte à cette période de l’année.

Le saviez-vous ?
– Il nous faut sept minutes de câlins par jour pour se sentir heureux .
– Un câlin géant réunissant 462 personnes a été réalisé à Winnipeg en 1998

D’où vient la journée des câlins ?

C’est en 1986 à Caro dans le Michigan que le révérend Kevin Zaborney a créé la première « Journée des câlins ». Il avait constaté que ses paroissiens manquaient d’entrain et de joie de vivre durant la période qui se situe entre le début de l’année et la Saint-Valentin. En effet, après le temps des fêtes où les rencontres entre parents et amis sont nombreuses, plusieurs personnes avaient de la difficulté à revenir dans leur quotidien parfois terne et monotone, et pouvaient alors se sentir déprimées par manque de contact humain. Il a donc eu l’idée d’encourager les gens à libérer leur affectivité, et ce, sans attendre de recevoir des marques d’amour en retour.

 

Le mouvement « câlins gratuits » ou « Free Hugs »

Au début des années 2000, parallèlement à la Journée des câlins, le mouvement «Câlins gratuits» ou « Free Hugs » a vu le jour.

L’objectif du “hugday” est d’encourager les gens à se prendre dans les bras quelques secondes et de se faire un câlin.

Le principe : une personne propose par une petite pancarte sur laquelle est inscrit : « Free Hugs » ou « Câlins gratuits » dans un lieu public, une accolade sans contrepartie . Ce mouvement a été inventé à Sydney en Australie par Juan Mann. Ce dernier, de retour dans sa ville natale, la trouvait triste et sans chaleur humaine. Il eut alors l’idée de réchauffer l’atmosphère en brandissant une pancarte qui réclamait des câlins. Le succès fut au rendez vous. Depuis sa création, ce mouvement a rencontré une grande popularité à travers le monde.

 

L’importance des câlins: Pourquoi les câlins sont-ils nécessaire à notre équilibre ?

Le câlin ne nécessite aucun enseignement ni apprentissage. Tout le monde vient au monde avec une capacité naturelle à donner et recevoir des câlins.

La Journée internationale des câlins est une bonne occasion pour encourager les membres d’une même famille, les collègues de travail ou les amis à se prendre dans leurs bras quelques secondes et se démontrer combien on s’apprécie mutuellement. C’est bon pour le moral et la santé !

C’est un acte de bienveillance. Avec un câlin, on se sent moins seul et connecté à une autre personne. C’est un antidépresseur naturel.

C’est souvent dans les moments heureux ou particulièrement difficiles que nous sommes le plus souvent amenés à prendre nos proches dans nos bras.

Et pour cause, les câlins nous mettent de bonne humeur et augmentent notre estime de nous-même grâce à la libération de sérotonine et d’endorphine. Selon les cas, ces hormones peuvent donc nous aider à être encore plus heureux ou à faire face à la tristesse et à la dépression dans les moments difficiles.

D’autres effets positifs ont été constatés par diverses études scientifique : baisse du rythme cardiaque, renforcement du système immunitaire, diminution du stress et équilibre du système nerveux.

Le câlin est tout simplement une façon naturelle qu’un être humain utilise lorsqu’il veut montrer son affection.

Un câlin libère une hormone : l’ocytocine aussi appelée « l’hormone de l’attachement » ou « hormone du bonheur ». Dès que l’on prend quelqu’un dans nos bras pendant au moins vingt secondes, l’ocytocine est produite par le cerveau et procure un effet apaisant et une sensation de bien-être.

Mais les bienfaits des câlins ne sont pas seulement d’ordre hormonal. En fait, les câlins nous rappellent notre enfance. Lorsqu’on était bébé, on nous câlinait et on se sentait alors en sécurité. C’est un rappel au sentiment de bien-être que l’on pouvait ressentir durant notre enfance. Le câlin inspire confiance et bienveillance. C’est un moment de partage, d’échange. On donne et on reçoit.

D’ailleurs, on dit que les enfants prennent plus de poids lorsqu’ils sont touchés. Voilà pourquoi on met rapidement un bébé qui vient de naître sur le ventre de sa mère, permettant ainsi un contact chaleureux et humain.

Dans un autre ordre d’idée, une étude dirigée par une équipe de chercheurs américains de l’Université Carnegie Mellon à Pittsburgh a fait un lien étonnant entre une bonne immunité et les câlins. En effet, selon cette étude, les gens qui sont touchés et câlinés sont moins enrhumés et moins affectés par la grippe et les autres virus.

 

Et cette année … avec le contexte de la crise sanitaire

Le contexte est particulier cette année et cette journée des câlins sera bien différente des précédentes.

– On peut trouver des alternatives :

En raison de la crise sanitaire, il va être impossible de proposer des câlins, mais vous pouvez tout simplement enlever votre masque quelques secondes pour distribuer des sourires tout le long de la journée.
Les sourires sont gratuits, n’engagent à rien et peuvent mettre un rayon de soleil dans la journée d’une personne triste et seule.

 

Les résidents des maisons de retraite d’une province italienne se voient proposer une solution originale: une « pièce à câlins » gonflable et mobile où ils peuvent étreindre leurs proches en toute sécurité.

Cette initiative a vu le jour non loin de Naples depuis Noël, la « pièce à câlins » voyage à travers la province avec des étapes de quelques jours dans chaque maison de retraite.

Pour avoir accès à cette structure en plastique a, chaque visiteur doit réserver son créneau horaire, puis enfiler tunique, gants, et masque avant d’entrer pour revoir son être cher à travers un film en plastique transparent équipé de fentes pour pouvoir y insérer les bras et étreindre ses proches.

Le temps de visite est limité à environ dix minutes par pensionnaire. Pour éviter tout risque de contagion, les deux espaces séparés par la paroi de plastique sont désinfectés entre chaque passage.

 

– Sur le web :

Sur les réseaux sociaux, utilisez les hashtags #hugday #JournéeMondialedesCâlins pour

partager des câlins virtuels.

– Face à la pandémie de covid-19, il a fallu remplacer les embrassades par un coup de coude ou du pied. Toutefois, ce geste “coronavirus-free” n’est pas aussi satisfaisant qu’un câlin ! Cette situation particulière nous empêche de profiter pleinement de ces nombreux bienfaits des câlins. En effet, la COVID-19 peut se contracter par un contact étroit avec une personne infectée ou asymptomatique.

Tous les experts sont ainsi formels : il est préférable d’éviter tout contact physique avec des personnes n’appartenant pas à son foyer.

Toutefois, il est parfois impossible de refuser ce geste de réconfort.

Voici les précautions  à prendre pour pouvoir enlacer vos proches da

ns vos bras en limitant les risques :

  • Même si c’est difficile, ne prenez aucun risque avec une personne vulnérable  (les personnes âgées, immunodéprimées et celles souffrant d’autres problèmes de santé), car elle court un risque plus élevé si elle est infectée par la Covid 19.
  • Toux, fièvre, difficulté respiratoire, perte de goût et/ou d’odorat… Si votre proche ou vous-même présentez des signes de COVID-19, renoncez à vos embrassades et étreintes
  • La spontanéité n’est plus vraiment de mise avec le COVID-19. Pensez ainsi à laver ou désinfecter vos mains avant et après le câlin. Il est primordial de garder son masque. En effet, votre proche ou vous-même êtes peut-être asymptomatiques
  • Retenez votre souffle pendant le câlin, si vous le pouvez. De cette façon, vous éviterez de transmettre ou d’inhaler des micro gouttelettes potentiellement infectieuses pendant l’étreinte.
  • Lorsque vous étreignez une autre personne (en bonne santé), évitez d’appuyer vos joues l’une contre l’autre. Tournez plutôt votre visage dans des directions opposées

 

0 réponses

Répondre

Se joindre à la discussion ?
Vous êtes libre de contribuer !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *