Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste

Le 27 janvier commémore l’anniversaire de la libération du camp allemand nazi de concentration et d’extermination d’Auschwitz-Birkenau par les troupes soviétiques en 1945. En 2005, l’Assemblée générale des Nations Unies  proclame officiellement cette date journée internationale du souvenir de l’Holocauste et de prévention des crimes contre l’humanité.

La communauté internationale réaffirme ainsi l’engagement  à lutter contre l’antisémitisme, le racisme et les autres formes d’intolérance qui peuvent conduire à la violence ciblée sur un groupe.

L’Holocauste a non seulement profondément meurtri les pays dans lesquels les crimes nazis ont été perpétrés, mais il a également eu  des conséquences  dans de nombreux autres endroits du monde.

Soixante-dix ans après le génocide, les États membres partagent la responsabilité collective de remédier aux traumatismes résiduels, en maintenant des politiques de mémoire efficaces, en préservant les sites historiques et en encourageant l’enseignement, la documentation et la recherche. Cette responsabilité suppose d’enseigner les causes, les conséquences et la dynamique de ces crimes afin de renforcer la résilience des jeunes face aux idéologies de haine. Alors que des génocides et des atrocités continuent de se produire dans plusieurs régions du monde, cet enseignement n’a jamais été aussi pertinent qu’aujourd’hui.

Quelques extraits de textes qui illustre cette journée de commémoration :

« Le bourreau tue toujours deux fois, la seconde fois par l’oubli » (Elie Wiesel)

« Il est dur pour la langue de prononcer de tels mots, pour l’esprit d’en comprendre le sens, de les écrire sur le papier » Abraham Lewin.

Une mémoire qui reposait principalement sur des témoignages et sur les travaux des historiens.

Mais les survivants disparaissent, au fil des années et ils ont  à cœur, s’ils ne l’ont déjà fait, de transmettre aux générations nouvelles ce que, bien souvent, si longtemps, ils ont eu tant de peine à exprimer.

Les historiens  accèdent à de nouvelles archives, affinent leurs connaissances et s’efforcent d’expliquer ce qui semble parfoissi difficile à comprendre.

Prévention des crimes contre l’humanité en même temps que mémoire de la Shoah, cette journée a également pour but d’intégrer à ce travail de mémoire toutes les victimes des crimes contre l’humanité.

Ce devoir de mémoire, et de prévention est plus que jamais d’actualité. Aujourd’hui comme hier, aujourd’hui comme demain, aucune forme de racisme et d’antisémitisme quelle qu’elle soit ne saurait être tolérée. Et pourtant des faits récents perpétrés nous rappellent qu’il faut rester vigilants.

Une vigilance qui souligne que l’enjeu de la commémoration de la libération du camp d’Auschwitz, camp de concentration et « centre de mise à mort » (Raul Hilberg), ne concerne pas que les bourreaux et leurs victimes. Elle est le lieu de mémoire commun d’une mémoire européenne qui ne cesse de se constituer et l’horizon d’une humanité fondée sur la justice, la paix et la tolérance

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