Visite du musée de la presse à Plouay

Avec 4 autres adhérents du Centre Social du Polygone, j’ai participé à la visite du musée de la presse à Plouay, organisée par Nicolas, animateur.

Un musée de la presse fondé et tenu par Claude CHARBONNEAU et constitué de 60.000 pièces d’archives : de journaux, revues, gazettes dont les plus anciens remontent aux premières années post révolution (la première, 1789).

Merci à Claude pour sa disponibilité et son accueil chaleureux dans sa caverne d’Ali Baba.

Merci pour son aide toute bénévole dans la recherche de documents.

Merci à lui de s’être donné la mission de garder une mémoire typographiée des évènements.

Merci à lui de donner à tous ceux qui le sollicitent la possibilité de faire des recherches ou la possibilité de mettre en parallèle les ouvrages historiques avec les éditoriaux des périodes concernées.

Ouvert les lundi, mardi, vendredi et samedi de 14h à 17h, contact : 06.61.92.78.02

Plus d’infos sur www.museepresse.org

 

A la découverte du Carton Voyageur

Le Carton Voyageur est un musée présentant en exposition permanente, une séléction de cartes postales, issues des collections du musée, sur le thème de la Bretagne, que ce soit la vie quotidienne, les croyances, les commerces, les industries, le patrimoine, les sites touristiques, de la Belle Epoque aux années 60. Cette séléction nous fait voir la Bretagne selon plusieurs points de vue, ce qui est très intéréssant. C’est un beau voyage dans le temps, à voir absolument.

Couplée à l’exposition permanente , il y a la très belle exposition temporaire de l’artiste belge Un Faux Graphiste : «  Bons Baisers de Bretagne » où il détourne de façon humouristique des cartes postales de la collection du Musée.

Lien vers le site du Musée : https://www.lecartonvoyageur.fr/le-musee-et-ses-collections/
Lien vers la base de données du Musée, Cartolis, où vous trouverez la collection numérisée du musée : https://www.cartolis.org/

Le Carton Voyageur, 3 avenue Jean Moulin, 56150 Baud, C’est dans le même bâtiment que la Médiathèque.

Photos : Nicolas

Le Lorient d’antan

Une nouvelle carte postale toutes les semaines pour mieux connaître l’histoire de Lorient :

1. La place Alsace-Lorraine dans les années 30

Carte postale, datant de 1935/1939, Gaby éditeur à Nantes, collection personnelle.

Au premier plan, les arbres de la place, et le kiosque à musique, celui-ci étant inauguré le 24 novembre 1933 (en remplacement d’un premier kiosque, datant de 1885 et détruit en janvier 1933) avec sur son toit les armes de la Ville de Lorient et des cartouches avec le nom de compositeurs célèbres. Rescapé des bombardements de 1943, il sera démoli après guerre, lors de la reconstruction de la place.

Au second plan, les immeubles de la place, à gauche, la rue de Turenne (de nos jours on y trouve l’église Notre-Dame de Victoire), à droite, les rues des Fontaines et de La Patrie, avec les magasins Fashion House et Novoprix (de nos jours, les Galeries Lafayette ) et à droite le magasin de vétements Saint Remy (de nos jours le magasin Burton)

Il y avait deux autres kiosques à musique à Lorient, un place d’Armes et un place de La République, dans le quartier de la Nouvelle-Ville.

2 – Le cours des Quais

Le jeu des 7 différences et plus : Sur ces deux cartes postales, nous voici devant le bassin à flot, avec à l’arrière plan, le cours des Quais (notre quai des Indes actuel), dont l’arrière du théâtre du cours de la Bôve, et au premier plan des marins qui réparent une voile de bateau.

Vous vous demandez pourquoi mettre deux fois la même carte postale, la 2012 de la collection Villard ?

Si vous regardez bien, il y a des différences entre les deux cartes postales…

 

3 -La place d’Armes et l’Hôtel Gabriel vers 1905

Au premier plan, des enfants et des marins posent devant la statue de Stanislas Dupuy de Lôme; à droite la Préfecture Maritime de Lorient, avec sa marquise, ses souches de cheminée, et ses sculptures du 18e siècle, et sa grille, notre actuelle galerie Le Lieu . Au fond la tour de La Découverte et les arbres de la colline du Faouëdic.

Carte Postale, collection Villard, Quimper, éditeur.

4 -La rue Beauvais et Hôtel Terminus vers 1920

Sur cette carte postale, nous voici rue Beauvais, à gauche, cachée par les arbres se trouve la gare, à droite, au fond l’école de Kerentrech, le tabac de l’hôtel Saint Christophe, hôtel qui sera a reconstruit dans les années 30, l’hôtel Terminus, avant son agrandissement et une belle villa, qui existe toujours. On notera la publicité pour les vêtements Saint Rémy

J. Nozais, éditeur, Nantes

5 – L’avenue de Merville vers 1905

Nous voici avenue de Merville (de nos jours avenue Jean Jaurès) au niveau du carrefour avec les rues de Kerlin et Claire Droneau, en direction de la Nouvelle-Ville. Notre regard est attiré tout d’abord par la foule qui pose pour le photographe sur la chaussée et le trottoir de droite, avec principalement des enfants, puis par le tramway, avec sa publicité pour le triple-sec Poulain, qui roule en direction de Ploemeur. Sur le trottoir de droite, un kiosque ou une vespasienne, avec une publicité pour le Grand Théâtre Delemarre, « prochainement à Vannes? »

Carte postale, collection Villard, éditeur, Quimper.

6 – Le Quai de Rohan, la rue Carnot et le Pont Tournant vers 1905

Sur cette carte postale, nous voyons au premier plan trois vedettes, reliant Lorient à Port-Louis, ancêtres de nos batobus, à droite le Pont-Tournant, reliant le cours de Quais à la Nouvelle-Ville. Sur le quai côté Nouvelle-Ville, deux bateaux, dont « Le Redoutable » à droite. Enfin, nous voyons quai de Rohan, des entrepôts, dont ceux des Bateaux à Vapeur du Nord et ceux des Messageries de l’Ouest & Union Belliloise et celui du Charbon de Terre, aux angles de la rue Carnot et du quai, un café et un tabac.

H. Laurent, Port-Louis, éditeur

7 – Quartier de Kerentrech,vers 1900, rue de Brest (Pierre-Paul Guieysse)

Nous voici devant l’église Notre Dame de Bonne Nouvelle, avec son porche et son clocher. A gauche, la future place de l’Yser avec ses arbres, le kiosque d’un marchand de journaux et une cheminée d’usine. A droite un banc et une charrette à bras.
Carte postale, H. Laurent, Port-Louis, éditeur

8 – La rue du Maréchal Foch vers 1935

Nous voyons ici la rue Maréchal Foch, par temps ensoleillé, avec une grande animation, automobiles, cyclistes, piétons, dont des marins. Parmi les commerces, on remarque « A l’Ours Polaire », une quincaillerie, un magasin vendant des articles de chasse. Au fond l’église Saint Louis, à droite, à l’angle de la rue Paul Bert, la fontaine monumentale dit aussi fontaine de Neptune, oeuvre du sculpteur Auguste Nayel et de architecte Stephen Gallot.

Carte postale, de la série « Lorient Moderne », Nozais, éditeur, Nantes Bon dimanche

9 – La plage de Port-Maria vers 1910

Voici la plage de Port-Maria à Larmor-Plage, vers 1910, un jour d’été, avec de nombreux promeneurs.
Au premier plan sur les rochers des femmes avec leurs ombrelles, ainsi que des militaires en uniforme.
Au second plan, les promeneurs, mais peu de baigneurs, on remarque des tentes et cabines de plage
Au fond, de droite à gauche, la terrasse d’un café ou d’un glacier, la villa Les Sables qui agrandie deviendra le Celtic Hôtel et la villa Les Hermines, construite en 1910

Collection H Laurent, Port-Louis, éditeur

10  – Vue générale du Port de Commerce vers 1920

Aujourd’hui je vous propose une vue de l’avant port de Lorient, avec des bâtiments qui existent toujours, pour la majorité d’entre-eux
Au premier plan, le quai de Rohan, avec ses bateaux à voile et à vapeur, avec un train de marchandises, chargeant la cargaison d’un bateau.
Le port de Lorient, était desservi par deux lignes ferroviaires à usage de fret, une de la compagnie du P.O. et l’autre de la Compagnie des Chemins de Fer d’Intérêt Local du Morbihan.
Dans l’avant port, une vedette à vapeur vient de quitter Lorient et va en direction de Port-Louis ou de Larmor-Plage. Ce sont les ancêtres de nos bateaux-bus actuels.
Au second plan, le Cours des Quais (Quai des Indes), avec un bateau de pêche, à gauche,les hôtels particuliers du XVIIIe siècle, dont la maison natale de l’écrivain Ernest Hello, à droite, la Cale Ory et l’Hôpital Maritime, les casernes de la Gendarmerie Maritime et au fond, le jardin de l’Hôtel Gabriel, la villa Frégate, et la tour de la Découverte
Carte Postale, faisant partie d’un album souvenir de Lorient, édité vers 1920, J. Nozais, éditeur à Nantes.

Au premier plan, le pont suspendu Saint Christophe, inauguré en 1847, et remplacé par le pont actuel en 1960, avec les voies du tramway, à droite une villa, au fond le Scorff avec le parc à bois Saint Isidore et Lanester.

Collection personnelle, J. Nozais, éditeur à Nantes

11 – Le pont Saint Christophe vers 1920

Au premier plan, le pont suspendu Saint Christophe, inauguré en 1847, et remplacé par le pont actuel en 1960, avec les voies du tramway, à droite une villa, au fond le Scorff avec le parc à bois Saint Isidore et Lanester.

Collection personnelle, J. Nozais, éditeur à Nantes

 

12 – la place Alsace-Lorraine et les rues des Fontaines et de La Patrie, vers 1905

Au premier plan, des enfants posent devant le photographe, à gauche le magasin de chapellerie et chemiserie Fashion House, à droite les Modern Galeries, avec une belle façade en pierres de taille et une marquise, et une calèche qui stationne devant l’entrée du magasin. A noter les enseignes sur le toit, qui étaient peut être lumineuses.

Sur la place on voit un kiosque à journaux, devant Fashion House, et une vespasienne, à l’angle de la place avec les rues de La Patrie et des Fontaines.

Au fond la rue des Fontaines, une des rues les plus commerçante de Lorient, qui va de la place Alsace Lorraine, jusqu’à la place Bisson .

Carte postale, Collection H. Laurent à Port-Louis, collection personnelle.

13 – La gare routière vers 1948

Au premier plan, la gare routière de Lorient, mise en service en 1938, avec ses cars Chausson; à gauche le cours de Chazelles et la place Georges Clémenceau. Au fond, la ville déblayée et non reconstruite, avec la tour de l’église Saint Louis, la colonne Bisson, les immeubles de la rue Poissonnière et celui de la rue des Fontaine, ainsi que la chapelle provisoire en baraque, de la paroisse Notre Dame de Victoire.

14 – Inauguration de la statue de Victor Massé en 1887

Sur cette photo datant du 4 septembre 1887, nous assistons à l’inauguration de la statue du compositeur Victor Massé, cours de La Bôve, en présence de nombreux lorientais.

La statue en marbre, est l’œuvre du sculpteur toulousain Antonin Mercié, et le socle de l’architecte lorientais Stephen Gallot.
Fortement endommagée par les bombardements de 1943, ce qu’il en restait sera détruit en 1953.

Enfin notre attention est attirée par le salon de coiffure à l’angle de la Bôve et de la rue du Port.

Photo : Médiathèque François Mitterrand, fonds Bretagne,

15 – La rue Maréchal Foch , lors de la Cavalcade du 5 mars 1933

La foule de spectateurs regardant passer un char sur le thème de l’aviation, à droite le café du Morbihan, et la fontaine de Neptune, oeuvre conjointe du sculpteur Auguste Nayel et de l’architecte Stephen Gallot. Au fond l’église Saint Louis.

Album photo, conservé à la Médiathèque de Lorient, Fonds Bretagne.

16 – L’Hôtel des Postes

A gauche les arbres du cours des Quais, actuel quai des Indes, au centre l’Hôtel des Postes, à l’angle de la rue Molière, la Poste déménagera en 1909, rue Poissonnière. Enfin à droite, l’arrière du Théâtre.

Carte postale datant d’avant 1907, Médiathèque François Mitterrand, fonds Bretagne

17 – L’intérieur du quartier Frébault vers 1900

Construit entre 1890 et 1896, le quartier Frébault était le casernement des troupes de l’artillerie coloniale, endommagé lors des bombardements de 1943, il sera démoli en 1961, excepté un bâtiment qui a servi de prison jusqu’en 1982.

Carte postale, collection A. Waron, Saint-Brieuc, médiathèque François Mitterrand de Lorient, Fonds Bretagne

18 – Les casernes des équipages de la Flotte, vues de la Tour de la Découverte, vers 1900

Au premier plan les casernes des équipages de la Flotte, qui sont les anciens magasins de la Compagnie des Indes, bâtiments, aussi appelés le Péristyle et oeuvre de l’architecte Jacques V Gabriel.

Le Péristyle sera détruit lors des bombardements de 1943.

Au fond le Scorff et la rade de Lorient

Carte Postale, fonds Bretagne, médiathèque de Lorient

 

19 – Le Pont Tournant et la rue Carnot vers 1910

Au premier plan le Pont-Tournant et l’écluse du bassin à flot. Sur le pont les passants regardent le photographe, au fond le quartier de la Nouvelle-Ville, avec le quai Rohan, et la rue Carnot. A noter à droite la publicité pour le célèbre Chocolat Menier

Carte Postale, Artaud et Nozais, Nantes, éditeur, collection personnelle.

20 – Port-Louis, la rue de la Pointe vue du quai de la Pointe, vers 1900

Au premier plan, le quai de la Pointe, avec des bâtiments en bois , des charettes à bras et un attelage, se trouvant devant un petit édifice, qui pourrait être un octroi. Au fond les maisons de la rue de la Pointe, avec de gauche à droite, une épicerie, le débit (de tabac ?) de V. le Quer ou le Guen, l’Hôtel Belle Vue et la Buvette du Port.

Carte Postale, collection H. Laurent, Port-Louis, éditeur, collection personnelle

21 – Le Pont-Tournant et l’écluse du bassin à flot

Sur le pont les passants regardent le photographe, au fond le quartier de la Nouvelle-Ville, avec le quai Rohan, et la rue Carnot. A noter à droite la publicité pour le célèbre Chocolat Menier

Carte Postale, Artaud et Nozais, Nantes, éditeur, collection personnelle.

22 – Le Bassin de Commerce vers 1905

Au premier plan, le bassin de Commerce (le bassin à flot) avec un bateau à vapeur et un bateau à voile, au second plan, le Cours des Quais (actuellement place Jules Ferry), avec la Salle des Fêtes, inaugurée en 1905, et l’École Primaire Supérieure. Au fond, les remparts de la Ville.

Carte Postale, H. L. éditeur

 

23 – Revue sur la Place d’Armes : défilé d’un bataillon, vers 1900

Au centre , un bataillon qui défile, à droite le kiosque à musique, qui était au centre de la place. Au fond, le mur, avec sa balustrade, datant de 1742, qui se trouve face à l’Hôtel Gabriel.

Carte postale, Collection H. Laurent , Port-Louis, collection de la Médiathèque de Lorient, fonds Bretagne.

24 – La statue de Jules Simon et les remparts de Lorient vers 1910

Érigée, près de la Porte du Morbihan, face tournée vers le Cours de Chazelles, la statue en bronze de Jules Simon, est inaugurée en 1905, elle est l’œuvre du sculpteur Denys Puech. La statue sera fondue par les allemands pendant la guerre, mais on peut voir à Paris, place du Guatemala, la même statue en pierre.

Carte Postale, Lefeuvre, éditeur, Lorient, collection personnelle

Derrière la statue , on voit derrière les remparts de Lorient, les maisons de la place du Morbihan

25 – Les Nouvelles Galeries, vers 1900

A droite la rue des Fontaines, à gauche , l’immeuble du magasin Fashion House, à l’angle de la place Alsace-Lorraine . Tous ces immeubles disparaîtront lors des bombardements de 1943.

Carte postale, Fonds Bretagne, Médiathèque François Mitterrand

26 – Le Cours de La Bôve vers 1955

Au premier plan, le Cours de La Bôve, avec ses bancs et ses arbres qui viennent d’être replantés, à gauche, on aperçoit la terrasse d’un café, à droite des immeubles reconstruits avec divers commerces , dont une charcuterie, le photographe Crolard, et un électricien.

Au fond on voit le clocher de l’ancienne église Saint Louis, qui sera démoli entre le 5 et le 31 octobre 1957. On notera que les immeubles de la rue Clairambault ne sont pas encore construits.

Carte Postale, Gaby, éditeur à Nantes

27 – Le Pont Tournant et le Quai des Indes vers 1950

Sur cette photo, prise du Quai de Rohan, on voit à gauche, le Pont-Tournant avec ses deux maisonnettes, l’écluse de l’entrée du Bassin-à-Flot , et à droite, une vedette de La Rade, à quai, qui partira à destination soit de Port-Louis ou de Locmiquélic.

Sur le Quai des Indes, on voit à gauche, des baraques, et à droite, un blockhaus, ainsi que le bureau de la Compagnie des Vedettes de la Rade.

Au fond, la Chambre de Commerce, avec son fronton orné de la sculpture d’un Caducée, symbole du dieu Mercure, qui est le dieu romain du commerce. La rue Pasteur, avec le pignon d’un immeuble qui a des publicités pour le cirage Lion Noir et pour l’apéritif Byrrh et deux immeubles de la fin du XVIIIe siècle, qui ont survécu aux bombardements de 1943.

Carte Postale, Artaud, père et fils, éditeurs à Nantes

 

28 – Un Coin de Place Bisson, vers 1930

Au premier plan, le terre plein de la Place Bisson avec la Colonne Bisson à gauche et des marchands ambulants dont un qui s’appelle « A la renommée », à droite , le Cours de La Bôve, au fond , la rue de Pontcarré et dans le lointain la rue de La Marine. Derrière la Colonne Bisson, l’église Saint Louis, les Halles et l’immeuble du journal , « Le Nouvelliste du Morbihan »

Carte Postale, Cie des Arts Photomécaniques, Paris, éditeur, collection personnelle.

 

29 – La Place Alsace-Lorraine, vers 1930

Au premier plan, le terre-plein de la place, avec son kiosque à musique, des bancs, et des automobiles en stationnement. A droite la rue Victor Massé, avec, à l’angle, le « Grand Café », la rue de Clisson, avec l’Hôtel Beauséjour, la rue Hoche, avec à l’angle, un chirurgien dentiste.

Carte Postale, Cie des Arts Photomécaniques, Paris, éditeur, collection personnelle

 

30 – La rue Beauvais vers 1938

Nous voici, rue Beauvais, peu de temps avant la Seconde Guerre Mondiale. Nous sommes devant l’Hôtel Saint Christophe et l’Hôtel Terminus.
L’Hôtel Saint Christophe a été reconstruit par l’architecte Louis Dutartre, et comme de nos jours, il y a un café, qtabac. L’Hôtel Terminus, agrandi au fil du temps, possédait aussi un café et un restaurant. Au fond le Cours de Chazelles et à droite la cour de la gare SNCF.
Carte Postale, Gaby, Artaud père et fils, éditeurs à Nantes, collection personnelle.

31 – La statue de Jules Simon et la Porte du Morbihan , le 25 juin 1905

La statue en bronze, du philosophe et homme politique, Jules Simon, est l’oeuvre du sculpteur Denys Puech. Elle est inaugurée le 25 juin 1905, ce qui explique la foule et les drapeaux sur la Porte du Morbihan, et la couronne de fleurs sur le socle en granit.

La Porte du Morbihan a été démolie à partir du 6 mars 1907. La statue sera fondue pendant la seconde guerre mondiale.

Carte postale, collection H Laurent, Port-Louis, collection personnelle.

32 – La Gare et la Passerelle, vers 1905

Au premier plan, les voies de la ligne de Savenay à Landerneau, avec le passage à niveau fermé du Cours de Chazelles. Une locomotive à vapeur se dirige vers le photographe et passe sous la Passerelle, qui permet aux piétons de pouvoir franchir la voie ferrée. Celle-ci est en ciment armé, a une hauteur de 7 mètres, elle est mise en service le 13 octobre 1900.

Au fond à droite, la Gare de Lorient avec sa marquise.

Carte Postale, Phototype Vasselier, Nantes, collection personnelle

 

33- La Place Bisson, en été, vers 1938

A droite, l’église Saint Louis, avec un autobus de la Compagnie des Tramways, et la Place Saint-Louis.

A gauche, la rue des Fontaines, avec une automobile au premier plan, et un autre autobus de la Compagnie des Tramways.

Au centre la Colonne Bisson, et les immeubles de la place dont le cinéma Select Palace, inauguré en 1920.

Carte Postale, Loïc, éditeur, collection personnelle

Lorient en 3 temps, le documentaire

L’association des Merlus Ultras 1995 (MU95) a créée des animations sur l’histoire de la ville lors des matchs contre Nantes, Lyon et Brest cette saison. Trois tifos qui racontaient l’histoire de Lorient sur les 1 600 m² de la tribune sud (80 m de long sur 24 m de haut),  une expo photos sur l’histoire de Lorient et des vidéos diffusées dans le stade !

Florian Le Bihan, le président des Ultras raconte ce projet  : « Avec ce challenge, c’est la première fois qu’on se diversifie autant, qu’on utilise plusieurs supports autour d’une animation. C’est important de ne pas rester dans notre zone de confort . Retour sur neuf mois de travail acharné, de la genèse du projet à son aboutissement au Moustoir ! Quelques membres sont vraiment fans de l’histoire de Lorient. Ils ont fait des recherches dans les archives. On a aussi fait le montage vidéo, posé la voix. De A à Z, c’est notre projet. Notre association l’a autofinancé à 100 %. »

 

Lorient Océans 2024

Pour sa 3ème édition, Lorient Océans s‘étend dans toutes les communes de la rade de Lorient. Au programme, du 27 au 30 juin, visites de bateaux, de sorties en mer, découvertes culturelles, conférences, expositions, animations ludiques, et des concerts !

Ça se passe où ?

Le jeudi 27 juin, avenue de la Perrière, dans le port de Lorient centre-ville et à Hennebont.

Du vendredi 28 au dimanche 30 juin, à La Base – Lorient & dans les communes de la rade.

Le dimanche 30, le spectacle se déroule sur les eaux de la rade pendant la Grande Parade !

Ça coûte combien ?

Villages et animations gratuites pour toutes et tous (villages thématiques, concerts (hors concert de Louane), espace enfants).
Animations spécifiques accessibles uniquement avec le Sloop (8 €, gratuit pour les -12 ans), pour vous le procurer dans les différentes billetteries du festival et sur le site internet.

On mange quoi ?

Moules au cidre, Curry de merlu, effiloché de porc en sandwiche et Tajine végétarien à la Brasserie Océans.
Huîtres, crêpes et galettes, burgers, fish and chips, gaufres, glaces et bien d’autres!

Plus d’infos sur leur site internet lorientoceans.fr et sur facebook

Du vendredi 28 au dimanche 30 juin, profitez des concerts gratuits sur la scène Village et dans les allées du festival !

Dimanche 30 juin :

12h15 – Premiers de Bordée. Sémillant « trio à quatre», qui navigue dans un répertoire folk de chants marins traditionnels et contemporains.
14h30 – Fanfare Reuz Bonbon. Créée à Douarnenez, cette fanfare 100 % féminine saura vous faire bouger avec des reprises de Brassens, des Brigitte, ou de Stromae….
18h – Arvest. Un son unique, parfaite alliance entre le kan ha diskan et le pop-rock électro. Incontournable de la scène bretonne actuelle.

Samedi 29 juin :

12h – Les Types à pied. Un quatuor adepte du mélange des genres, de la musique traditionnelle aux sons cajuns ou rock.
14h30 – Usine à canards. Un subtil mélange d’une quinzaine de cuivres, qui tire ses influences musicales du monde entier.
15h – Big Band – Marine Nationale. 18 musiciens réunis dans une formation exceptionnelle, inspirée des orchestres de jazz américains!
18h – Koantig. Cinq jeunes musiciens, qui reprennent des sons pop-rock énergiques et jouent leurs propres compos.
19h30 – Cecile A. Chanteuse de jazz et de gospel, cheffe de chœur de « Sounds of Freedom », Cecile A. Jouera un concert soul pop pour le public de Lorient Océans.
21h – Recouvrance. Recouvrance, c’est un parpaing Made in Brest en plein dans le foie, un savant mélange entre rock sous amphètes et plume délicate.
23h – DJ Katherine Pur Breton Lorientais, Dj avant-gardiste, intemporel & cultivant un brin de folie.

Vendredi 28 juin :

12h15 – Muzikat. Un duo atypique, guitare, harpe, rythmique & chant, avec des reprises variées, des années 60 à nos jours, intemporelles et festives.
17h-19h – Bagad de Ploemeur. Une formation qui date de 1997, fait la part belle au riche répertoire musical breton et forme les futurs musiciens.
19h30 – Stërnn. Un trio rennais amateur de compositions pop soignées et de trip hop hypnotique.
21h15 – Les Argonautes. Avec des influences puisées dans le reggae, le hip-hop, le dub, le jazz, l’afrobeat et le funk, ce groupe breton cultive une identité de pirates-musiciens.
22h45 – Submarine Project. Représentée par The Butcher et Nixon, 2 Lorientais aux sélections énergiques, habitués des clubs et des festivals.

La rade de Lorient avec la maison de la mer

Le mardi 11 Juin, nous étions trois du Kiosque à nous rendre, à l’embouchure du Ter pour une animation de la Maison de la mer,

Carole Boussion, animatrice à la maison de la mer et deux stagiaires nous ont accueilli ainsi qu’une journaliste du Télégramme pour un parcours sur la biodiversité de la rade de Lorient .

Ce dernier s’est déroulé en deux temps :

– Des ateliers ludiques animés par des CM1/CM2 de l’école Bois Buissonnet au sujet d’un projet d’Aire Marine Éducative (AME) porté avec leur enseignante Isabelle Jolly. Ils nous ont donc présenté la rade, ses fleuves et ses villes. Ils nous ont aussi fait connaître les oiseaux de l’embouchure du Ter (tadorne du belon, aigrette garzette…) et les poissons (comme la roussette, le tacaud et la sole).

https://www.maisondelamer.org/enseignants/autres-programmes-pedagogiques/les-aires-marines-educatives/aire-marine-educative-a-lorient/

– L’intervention d’un chercheur de l’UBS, Fabrice Azemar, chercheur au Laboratoire de Biotechnologies et Chimie Marines pour présenter ses projets de recherches notamment sur les peintures des coques des navires et aussi la création du futur laboratoire flottant consacré à l’étude du l’environnement des ports et de la rade. Ce dernier sera construit sur un an sur les pontons près de la cité de la voile.

https://www-actus.univ-ubs.fr/fr/index/articles-chroniques/mer-littoraux-1/port-lab-une-nouvelle-plateforme-de-recherche-maritime-a-lorient.html

Visites guidées avec le service du Patrimoine

En juin, le service des Archives et du Patrimoine de Lorient, organise des visites guidées de deux monuments de Lorient.

La première de ces visites payantes (4 euros), concerne l’abri souterrain de la Place Alsace Lorraine, les 15 et 29 juin. Toutes les infos en cliquant ici

La seconde est consacrée à la Tour de La Découverte, les 5 et 19 juin,  en savoir plus en cliquant ici

 

Un mois pour profiter des bienfaits de la nature

44 associations locales, sont soutenues par Lorient Agglomération pour animer la 6e édition du mois de la biodiversité et du développement durable, centrée sur la préservation de la santé humaine et des écosystèmes.

Plus de 100 rendez-vous sont proposés, du 22 mai au 23 juin. Banquets festifs, Art et biodiversité, jeu concours, sorties nature, ateliers, conférences… il y en a pour absolument tous les goûts et tous les âges !

Parmi les nouvelles animations, certaines se montrent très originales. C’est le cas avec les « Mystères et écosystèmes », proposés par Mémoire de Soye pour découvrir un lieu fermé au public (les souterrains de la 2e guerre mondiale creusés sous la colline de Soye) et la vie du petit mammifère noctambule qui s’y est installé, ou avec Althaga Production, qui organise des ateliers de « surcyclage textile » pour donner une 2e chance à nos vêtements tout en nous initiant à la couture, ou encore lors des « Festins du Futur », proposés par Mady & Co, pour explorer ce que nous pourrons manger en 2050, sur notre territoire !

Consulter le programme en cliquant ici

Atelier Histoire du Pays de Lorient

Rencontre avec Monique Toulminet, Denyse Le Berrigaud et Pierre Mayol de l’Atelier Histoire du pays de Lorient de l’Université du Temps Libre créé en 1989.

Cet atelier a pour but de permettre aux amateurs d’histoire locale de s’investir dans des recherches historiques portant sur des événements ou des personnes en lien avec le pays de Lorient.L’atelier se réunit le troisième mardi du mois de 14h30 à 16h30, dans la salle 3 (Amphithéâtre) au rez de chaussé de la Maison des Associations Le Coutaller à Lorient.

Y sont organisées des conférences sur des sujets variés ou la présentation des travaux des membres du groupe, le tout suivi d’échanges entre les participants. Des visites de sites historiques du Pays de Lorient, ou de lieux en rapport avec l’activité de l’atelier (archives, musées, …) sont organisées en cours d’année.

Les ouvrages « Au-delà des remparts » et « Les cahiers du Faouëdic » sont disponibles lors des permanences de l’UTL-PL les lundis et mercredis après-midi de 14h 30 à 16h 30

Le sommaire du numéro 20 :

Patrimoine archéologique de Pont-Scorff

Sortie découverte du patrimoine archéologique du 30 avril 2024, à Pont-Scorff, avec Jean Ostos et Michel Pothier

Jean Ostos : « A Saint-Séverin, dans la commune de Caudan, on est le long de la route initiale qui relie les petits fleuves côtiers du Scorff et du Blavet. Il y a un tronçon qui passe ici. On va voir une borne datée du dix-huitième siècle ( en 1 777), mais qui est sur le lieu d’une borne antique. C’est écrit : « Cléguer1863 toise. » Elle indique la distance entre Inzinzac et Cléguer. Elle ressemble à une borne romaine recyclée, au vu de sa taille, du volume. Dans les abords, on trouve de la menthe odorante, une plante dont les écrivains de l’antiquité parlaient déjà. »

Michel Pothier : « La voie romaine impériale partait vers Quimper, une voie adjacente allait vers le nord, un triangle isocèle délimitait l’embranchement, là où se trouve la place aux Princes de Pont-Scorff. Le manoir de Saint-Urchaut était le port de Pont-Scorff. Maurice Le Gall (seigneur de Kerguévalant) a fait construire les bâtiments (d’après les textes de 1 650 à 1 666) pour qu’on s’y consacre à la construction de bateaux. Des négociants et des artisans louaient les bâtiments et ils se sont chargés de le faire. Job Faurand a commandé un bateau-corsaire, c’était un homme qui avait servi dans les marines vénitiennes, hollandaises, notamment. Il effectue des requêtes précises pour la construction de celui-ci. C’est un navire qi s’apparente à un modèle hollandais (le Fly-Boat, Flibo pour ceux qui déforment le nom en français). Il s’agit d’un bateau très rapide. Ce capitaine n’a pas réussi à obtenir une lettre de marque du Roi-Soleil, ni du roi d’Angleterre. Il en obtient une du roi de Hollande. J’ai réussi à en avoir une photocopie par l’intermédiaire de son possesseur, au Texas. »

Crédit photo : Jean Ostos