Les documentaires d’Alain Pichon sur l’histoire de la pêche

Le réalisateur lorientais Alain Pichon est de retour au festival international de films Pêcheurs du monde avec le film L’aventure de la langouste diffusé samedi 23 mars à 14h (plus d’infos).

Cet universitaire à la retraite, ancien « animateur tourisme » du centre social Léo Lagrange au Polygone et professeur en lycée professionnel, s’épanouit maintenant comme réalisateur où il valorise le patrimoine grâce à la Cinémathèque de Bretagne. Avec l’association du festival de films Pêcheurs du monde, le président Jacques Chérel lui propose de  créer une série Image du pêcheur à travers le cinéma documentaire, ils produisent un film par an…

Il avait été lauréat en 2021 avec SEPTEMBRE 1930 – THONIERS DANS LA TEMPÊTE, docu-fiction réalisé pour commémorer la tempête de 17 au 20 septembre 1930, tempête qui a provoqué la perte de 27 dundees (bateaux à voile de travail engagés dans la pêche aux thons) et la mort de 207 marins.

« Archiviste, historiens amateurs et confirmés, ingénieurs et universitaires, marins, artistes peintres, illustrateurs, musiciens ont mutualisé leurs ressources et leur talents pour réaliser un film sur l’évènement. »

Film diffusé sur https://www.kubweb.media/page/septembre-1930-thoniers-dans-tempete-alain-pichon/

En 2023, il présentait au festival Conserveries de poissons. De l’atelier à l’usine.  ce film montre l’atelier, le processus de fabrication, les conditions de travail, les techniques qui se diffusent et, finalement, les évolutions qui mènent à l’industrialisation des conserveries et à l’enfer des usines.

En 2024, il revient avec VOILIERS EN PÊCHE, années 1930-1940 qui plonger au temps de la marine à voile :

« Le film d’Alain Pichon détaille les techniques de pêche saisies par des cinéastes des années 1930. Ce montage  nous renvoie avant l’arrivée des propulseurs mécaniques qui vont révolutionner le monde de la pêche et le monde tout court, entrée dans le siècle du moteur à explosion dont nous essayons aujourd’hui de nous extraire à grand peine. »

Film diffusé sur https://www.kubweb.media/page/voiliers-en-peche-1930-1940-archives-alain-pichon/

Plus d’infos sur les films de Alain Pichon en cliquant ici

A la découverte de l’histoire de Port-Louis

Comme chaques vacances, les adhérent.es de l’espace multimédia vont prendre l’air dans le pays de Lorient…Direction la cité corsaire en compagnie de Frédéric, guide touristique, pour une balade à travers son histoire. Merci aux photographes pour la visite virtuelle et à Isabelle pour son récit

Découvrez les différents circuits de Frédéric sur https://www.fautqucamarche.fr et sur sa chaîne Youtube !

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Rendez-vous à l’embarcadère au Port de pêche pour rejoindre Port-Louis où notre guide a commencé à nous parler de la l’histoire du village de « Blavet » depuis ses origines antiques comme celle de l’île Saint-Michel dans la rade de Lorient.

Au fil des rues, nous avons pu découvrir les principales étapes de l’histoire du village qui a changé de noms au cours des siècles: Blavet, Port-Louis, Port de l’Égalité, Port-Liberté…

Nous avons pu ainsi constaté dans la bonne humeur que le site, aussi petit soit-il a connu les aléas de la grande Histoire avec notamment les celtes, les guerres de la Ligue, la période des compagnies des Indes ou la Révolution, à travers de nombreuses évocations passionnantes d’événements locaux.

Et comme, la Bretagne est une terre de légendes, nous avons même appris pourquoi l’eau de mer est salée…

Un grand merci à notre guide pour cette visite passionnante !

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René

Loic

Isabelle

Nicolas

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Un documentaire historique, fruit d’une rencontre entre Gérard Dieul et Alain Pichon :

Les mystères de la mer avec Graine d’océan

Rencontre avec Pierre et Lysiane de l’association Graine d’Océan qui fête cette année ses 10 ans. Elle est reconnue d’Intérêt Général et est agréée Éducation Nationale

L’association réunit des personnes passionnées par la découverte des petits habitants du bord de Mer, fascinées par les mystères de l’océan…En 2013, Graine d’océan a commencé par s’intéresser aux coquillages, à les trier, classer et répertorier, mais aussi à récolter des déchets et recycler le tout pour créer des figurines artistiques et des
jeux.

En 2023, les naturalistes de Graine d’océan ont organisé une centaine de sorties et sensibilise par le beau, par l’émerveillement pour ce qu’il faut protéger… »Nous partons, non pas en conquérants avides de rafler les ressources marines, mais juste avec nos yeux pour contempler des trésors de biodiversité. A différentes marées basses et à chaque saison, nos observations nous conduisent à rencontrer des milliers de Vies étonnantes et méconnues qui vivent sur cette frange littorale. » précise Pierre et Lysiane.

Pour communiquer leur passion et sensibiliser petits et grands à la préservation de notre environnement naturel, l’association propose différentes activités pour  apprendre à observer et comprendre ce qu’il faut protéger :

Sorties nature sur l’estran pour aller à la rencontre du vivant : lors d’une marée basse, enfants et adultes vont découvrir le milieu marin (faune, algues, laisse de mer, le haut de plage et les plantes des dunes). Acteurs de leurs découvertes , le public  apprend les bons gestes pour observer et préserver leur environnement.

Animation ludo-pédagogique : La plupart des outils sensoriels et d’éveil à la nature sont réalisés à base de coquillages et autres éléments de la plage. Nous avons des jeux d’observation et de manipulation, pour apprendre à les reconnaître (puzzle, mémory, dominos, cherchez le crabe, seaux aveugles, nettoyage de plage, etc.).

Visite de la goutte d’eau, pour passer du monde du visible à l’invisible : le plancton vivant dans l’eau de l’aquarium éphémère. Une goutte de cette eau est placé sous un microscope et l’image est projetée sur écran. On y trouve des animaux et des algues microscopiques. Ils constituent la base de la chaîne alimentaire et de la production d’oxygène, et donc de la vie sur Terre.

L’impact de la pollution en mer : Un tableau avec de vrais déchets de plage, récupérés dans la laisse de mer, présente leurs temps de dégradation, allant de quelques semaines à plusieurs centaines d’années. Il nous amène à réfléchir sur les divers polluants et leur impact sur le milieu marin.

De courtes vidéos permettent une autre approche et un focus sur quelques espèces observées dans l’aquarium.Elles montrent aussi la biodiversité de la frange littorale et la rareté de certaines espèces et l’impact de la pollution sur la vie de l’océan. Voir la chaîne Youtube

Expo photos sur la biodiversité marine locale : Les photos sont prises localement au cours des sorties et présentées sur des panneaux. L’expo permet d’avoir un aperçu de toute la diversité des espèces visibles à marée basse.

L’association Graine d’océan intervient avec des animations éducatives dans les établissements scolaires de la maternelle au lycée, les centres de loisirs, les centre sociaux…Des outils pédagogiques sont conçus et fabriqués par l’association, pour apprendre à reconnaître les différentes espèces marines de l’estran et comprendre leurs modes de vies.

Ces sorties et animations leur permettent de mettre en valeur l’immense richesse écologique des côtes bretonnes, de faire comprendre les interactions et le précieux équilibre existant entre les espèces marines, d’éduquer au respect et à la protection de la Nature et d’amener à découvrir le littoral en tant qu’acteur de sa préservation !

Des sorties sont programmées les 23, 24 et 25 février, plus d’information sur leur agenda en cliquant ici

Contact :

contact@grainedocean.com

06-50-79-47-29 /06-64-79-49-88

Plus d’informations sur https://grainedocean.com

Le Polygone au temps des baraques

Le temps des baraques a profondément marqué l’histoire de la ville de Lorient, symbole de la reconstruction.

C’est la découverte d’une vie solidaire, d’attention à l’autre et le vécu d’une vie dure. L’habitation est précaire, c’est l’époque du baby boom, de génération du « baraque boom ». La baraque provoque la nostalgie.

Le 2 septembre 1940, Lorient subit les premiers bombardements. Entre le 14 janvier et le 16 février 1943, Lorient est littéralement arrosée de bombes incendiaires avec 60000 projectiles. La Libération de Lorient est le 10 mai 1945.

Grâce au plan Marshall, au sortir de la seconde guerre mondiale, mis en place durant 4 ans pour payer les réparations des villes et des structures des pays endommagés par l’Allemagne, des baraques ont surgit pour héberger les familles, ouvriers, cadres…qui doivent reconstruire la ville de Lorient.

Illustration issue de l’exposition Lorient en Baraque disponible sur le web en cliquant ici

C’était des hébergements avec un loyer fixé en fonction du montant du salaire.Une Baraque comptait les parents et enfants quelque soit leurs nombres.

Il y avait 48 cités de baraques à Lorient notamment celui du Polygone, quartier construit en 1782 (Plus d’infos sur Wikipédia). En, 1946, il est construit 180 baraques (dont 100 américaines), écoles primaires pour filles et garçons, un commissariat de police et un centre d’apprentissage féminin Marie Le Franc.

En ce qui concerne, la vie du quotidien au Polygone, les baraques américaines avaient l’eau courante (elles avaient des salles de bain, ce qui était un vrai luxe, à la différence des autres modèles). Chaque baraque avait un jardin avec un potager et il y avait des commerçants comme un boulanger, une boucherie, une coop …

Sources :

Dominique Richard : Au Petit Bonheur Des Baraques, Liv’Editions, 2006.

Gaby Diard de l’association Baraques An Oriant, Mickael Sendra de l’association Mémoire de Soye

Archives de Lorient, pour l’iconographie.

Pour voir « Tous en Baraque », le film documentaire réalisé par Christophe Hoyet qui explique l’implantation d’un habitat provisoire dans le Lorient d’après-guerre cliquez ici

Les Lavoirs, avec Salomé, de la compagnie « Les Hostilités »

Jeudi 18 janvier 2024

Le groupe Loisirs-Seniors du centre polygone P.L.L. effectue une sortie « Lavoirs » en compagnie de Salomé Rousseau de la Compagnie « Les Hostilités » (lire un article de présentation)

A Merville, le lavoir Sainte-Brigitte célébrait une Brigitte, il y a une « niche », dans la pierre, pour une petite statue, mais elle n’y est plus. Un culte était rendu à Sainte-Brigitte, des prières publiques étaient faites à cet endroit. C’est devenu un parc pour enfants.Une épidémie de choléra a été l’occasion de constater en 1892 que ce lieu pouvait véhiculer la maladie. Il a donc été fermé, à cette époque.

Toujours à Merville, nous nous rendons à pied ensuite au lavoir de Kerlin. Il est constitué d’un bloc de béton, On l’a refait : les pierres se sont descellées. Les gens du voyage venaient laver leur linge, ici, récemment encore. Toutefois, la mairie a décidé d’installer une vanne, pour limiter la mise en eau du lavoir. C’est pour une meilleure sécurité, pendant le festival des Cornemuses ! Des fêtards se baignaient dedans, par exemple. On peut remettre en eau, en utilisant la vanne. Celle-ci se trouve en un endroit entouré de briques rouges. Elle est recouverte d’une plaque de fer. Le lavoir a un toit en tôle ondulée, et des piliers en bois. Les femmes y étaient présentes la plupart du temps. Mais, les hommes intervenaient périodiquement pour le vider et le nettoyer. On le curait, comme on disait.

Le lavoir d’argent, à Keryado (quartier de Lorient)

Jeudi 01 février 2024

Après une brève visite au lavoir d’argent (en breton « Poul Argand » d’après le commentaire sur une pancarte), où nous avons vu le lavoir en train de servir comme avant pour une grande lessive, le groupe Loisirs-seniors du PLL retrouve Salomé et un bénévole, Gabi Diard, coprésident de l’association « Baraques An Oriant », sur le site du Rouho (il est appelé aussi La Grande Baraque). Après une visite des lieux, on rejoint la grande baraque, où un échange verbal a lieu, assis en rond sur des chaises. Il est riche en informations, mais aussi chaleureux.

Salomé :  » le site est la propriété de la ville, il est ouvert exceptionnellement pour des journées Patrimoine. Il a déjà été réparé, en particulier les bacs pour laver. La grande pièce d’eau au milieu, c’est pour rincer.

Gabi Diard : A une certaine époque, des lavoirs ont été supprimés, comme à Merville, et au Moustoir. Maintenant, ce n’est plus le cas. On a protégé les lavoirs, ils sont classés.

Le lavoir du Rouho (à Lorient)

Salomé : vous avez remarqué la pancarte «  Défense de couper les fils de fer », à l’entrée du site. L’association a tenu à la garder bien en évidence, à cet endroit. Elle est symptomatique d’une époque. Certaines personnes ont mis des fils de fer pour étendre le linge, et le sécher. Certaines utilisatrices du lavoir disaient que linge n’était pas aussi propre, qu’il y avait des traces de rouille. Elles préféraient l’étendre par terre. C’est comme ça que des personnes acquises à cette cause ont commencé à couper les fils de fer.

Gabi Diard : on a le plan des quarante-six cités de baraques d’après- deuxième guerre mondiale, de Lorient. Parmi celles-ci, les plus grandes avaient leurs fêtes spécifiques, leur épicerie. Il y avait une rivalité entre elles, celle de Kermélo était la plus grande. Elles avaient toutes des lavoirs.

Salomé : certaines personnes ont continué à utiliser les lavoirs, après avoir fait l’acquisition d’une machine à laver. Elles disaient que le linge était plus doux, et que c’était l’occasion de retrouver leur cercle d’amies. »

Là où nous nous trouvons, ça s’appelle La Grande Baraque. Il y a un comptoir ancien de bar, une vieille machine à coudre de marque allemande (Singer), des récipients en zinc pour faire bouillir le linge. On a recréé l’ambiance d’avant, des années cinquante-soixante, avec aussi des vieux postes de radio, des boules en verre pour apposer sur le dos des malades (un vieux truc pour guérir de certaines maladies). Mais on y a ajouté un système moderne de projection, capable aussi de faire des recherches sur internet.

Ce lieu a servi aussi pour les offices de la religion protestante, avant l’installation du temple actuel, boulevard de l’eau courante.

Josiane, Delphine et Jeanne, devant la grande baraque, on dirait que leurs écharpes sont bien assorties, pour un effet tricolore.
Pascal Le Gallo

Portes ouvertes du CFA de Lorient

Le CFA de Lorient ouvre ses portes  en ce début d’année 2024.

Trois dates sont proposées :

  • Vendredi 16 février de 16h30 à 19h
  • Samedi 17 février de 9h à 17h
  • Mercredi 21 février de 13h30 à 17h

 

Le centre de formation des apprentis municipal forme chaque année plusieurs centaines de jeunes à des diplômes de l’Éducation nationale dans différents secteurs .
L’apprentissage, c’est une formation gratuite et rémunérée.

Pour plus de renseignements :

CFA – Rue Saint Marcel à Lorient – 02 97 35 31 80

 Centre de formation des apprentis (CFA)

Agora des jeunes : 1er atelier

À la suite de la soirée de lancement du 19 octobre 2023, des acteurs ont été choisis par rapport aux demandes des jeunes et  des conclusions tirées :   une  méconnaissance des projets de la ville et des différents acteurs de la sensibilisation à la préservation de l’environnement.

Depuis le mois d’avril, plus de quatre cents jeunes se sont exprimés dans l’Agora.

Un premier atelier sera organisé dans le cadre de l’Agora des jeunes 2023/2024, sur le thème de l’environnement à Lorient aura lieu le

Jeudi 25 janvier 2024à partir de 18h30à la mairie en salle de Conseil Municipal

Il s’agit d’une rencontre avec les différents acteurs œuvrant pour l’avenir de l’environnement à Lorient.


Rendez-vous pour un premier atelier de l’Agora des Jeunes, ouvert aux 14-25 ans, le jeudi 25 janvier à 18h30, salle du Conseil municipal (Hôtel de ville)

Au programme

  • Présentation et planification des actions
  • Échanges avec les porteurs de projets
  • Les thématiques des projets  :
    • Construction bois, charpenterie, bricolage
    • Végétalisation, semis plantes/légumes, préservation des sols
    • Sensibilisation à la préservation de l’environnement, littoral, adaptation aux changements climatiques
    • Mobilité, école du vélo, charte, sécurité routière

Les jeunes auront l’opportunité de rencontre ALOEN, La maison de la mer et Les petits débrouillards pour découvrir un peu plus sur les actions menées sur le territoire et comment  s’investir pour ceux qui le souhaitent.

Pour les projets de la Ville, le service nature en ville abordera la végétalisation des sols, le service environnement envisage un chantier participatif de plantation d’arbres à Bois du Château en février, et le service mobilité a besoin d’un coup de pouce en rédaction en lien avec la vélo-école, entre autres.

Voici le lien de l’évènement sur le site du BIJ, ainsi que sur le site internet de la Ville.

 

 

 

Tous en Baraque à Lorient

Tous en Baraque est un film documentaire réalisé par Christophe Hoyet qui explique l’implantation d’un habitat provisoire dans le Lorient d’après-guerre.

C’est la fin de la guerre, la ville de Lorient est à terre et ne peux accueillir ses habitants. Pour palier les retards de la reconstruction, une véritable ville de planches et de cartons goudronnés s’installe parmi les ruines et les chantiers. Lorient en baraque constitue une page provisoire mais décisive de son acte de renaissance.

Aujourd’hui, on peine à imaginer à quel point la baraque s’était invitée dans le quotidien des Lorientais. On y travaillait, on s’y ravitaillait, on y habitait. Quelle soit stricte comme la « française » ou moderne comme « l’américaine », les conditions de vie y sont précaires et difficiles pour les 15 à 20 000 personnes qui y séjournent. Si ce temps « des baraques » ne durent que quelques années pour certains, il atteint les vingt ans pour bien d’autres, parfois même plus.

Pourtant, contre toute attente, la mémoire de ses habitants du provisoire ne semble retenir que des moments de plaisir, le souvenir partagé de cette solidarité qui régnait dans la plupart des cités. Si les premières implantations de baraques datent de plus de 70 ans, elles ont depuis pratiquement toutes disparu.

Mêlant la parole de ceux qui l’ont vécue aux documents filmés et photographiques, ce film retrace dans le détail une histoire dont il reste peu de traces visibles. Pour les nouvelles générations, il constitue ainsi un véritable parcours de découverte d’un vécu urbain qui dépasse les limites locales. Enfin, pour tous ceux qui en gardent le souvenir, l’occasion leur est donnée de retrouver tous ces ingrédients d’un passé commun.

© Trigone Production & Ville de Lorient – Septembre 2006

Magie des lumières à la nuit tombée

Vendredi 22 et samedi 23 décembre, de 18h à 20h

Des jeux de lumières s’invitent à l’occasion des animations de Noël à Lorient.

Durant deux soirs, des propositions artistiques à l’ère des nouvelles technologies investissent les quartiers de Keryado et Kervénanec ; une immersion dans des univers ludiques et participatifs.

Des stands gourmands, avec la complicité des habitants et des centres sociaux, viendront également ponctuer ces soirées : le centre social et culturel de Keryado, la Maison pour tous de Kervénanec, les L solidaires, et sur proposition de la Maison de quartier de Bois-du-Château, les associations Mayotte Breizh et Passerelle Solidarité Internationale.

Animations tout public et gratuites, proposées par la Ville de Lorient.

Plus d’informations sur le site web :

https://www.lorient.bzh/noel2023/magie-de-lumiere-2023

Rencontre avec Jean-Yves Le Lan

Jean-Yves Le Lan s’intéresse tout particulièrement au passé de Lorient, sa ville natale. Il est l’auteur de nombreux ouvrages d’histoire locale, sa dernière parution s’intitule Lorient, Histoire et Patrimoine.

Très impliqué dans le Comité d’histoire du Pays de Ploemeur dont il est président, il participe par l’écriture d’articles à plusieurs associations : la Société polymathique du Morbihan, la Société d’archéologie et d’histoire du Pays de Lorient (SAHPL). Il écrit aussi pour le site Internet : Histoire-Généalogie.com

Quelles sont motivations pour vos recherches ?

J’ai toujours eu la passion de l’histoire et quand les éditions Sutton m’ont sollicité pour écrire des livres à caractère historique, j’ai tout de suite accepté. Étant Lorientais de naissance, je me suis bien sûr tout d’abord intéressé à l’histoire de Lorient à travers les cartes postales, les photos anciennes. Par ailleurs, dans mon métier d’ingénieur, j’écrivais des instructions techniques pour guider les ouvriers et techniciens à réaliser leurs tâches et donc écrire des livres d’histoire étaient pour moi, une fois en retraite, un plaisir et aussi une façon d’occuper mon temps libre. J’ai pu aussi découvrir en écrivant ces livres des lieux et des faits que je ne connaissais par sur Lorient.

Avez-vous des retours positifs sur votre travail ?

En général, les lecteurs sont très contents des ouvrages que je publie sur Lorient. Ils me disent que ces livres leur permettent d’une façon agréable de découvrir ou de redécouvrir la ville de Lorient. Pour le Lorient en noir et blanc, les lecteurs étaient surpris par la grande qualité des photos anciennes et de leur bonne reproduction.

Quelles sont vos sources ?

Les illustrations anciennes sont issues pour la plupart des institutions comme les archives municipales de Lorient et les archives départementales du Morbihan. Mais j’utilise aussi les cartes postales et les photos appartenant à des particuliers. Pour les textes, je consulte des sources écrites sérieuses détenues aux archives comme l’état-civil, les délibérations du conseil municipal, les archives notariales, la presse en ancienne, etc. mais aussi des livres anciens sur l’histoire de Lorient. Dans tous les cas, j’indique à la fin du livre mes sources dans une bibliographie.

Quels consignes avez-vous de vos éditeurs ?

Quand j’écris pour les éditions Sutton, ces dernières me fixent en général un cadre : le thème du livre, le nombre de pages, le nombre de mots pour le texte, le nombre de photos et leur qualité de numérisation. Souvent les livres rentrent dans une collection et sont déclinés par ville, par département ou par région. Pour les livres qui sont composés avec des photos récentes, je me déplace et je prends les photos avec mon appareil numérique et parfois, j’utilise des photos issues de bases de données images comme shutterstock. Je m’occupe aussi d’obtenir les droits de publication et de reproduction quand cela est nécessaire.

Ses livres sont disponibles sur  les éditions Sutton / Groix édition, à la Coop Breizh et dans les médiathèques..

Ecouter un entretien sur Radio Balises où l’auteur présente son livre « Le Morbihan, lieux d’histoire »