Visite de l’écomusée des Forges
Une belle visite de l’écomusée des Forges, à Inzinzac-Lochrist, mardi 22 octobre 2024
Marion, médiatrice du patrimoine, reçoit très bien les personnes venues grâce à l’entremise du Patronage laïque de Lorient, et de son animatrice et expérimentée conductrice du minibus. Comme entrée en matière, elle nous dit que les écomusées sont toujours implantés sur un territoire particulier. La professeur de français au collège Kerihouais d’Hennebont Gisèle Le Rouzic propose dès 1974 ce projet et récolte les informations pour le réaliser. Les bâtiments étaient délaissés, depuis la fermeture de ce lieu industriel en 1966. Le gouvernement commence à s’y intéresser en 1983. Pour mémoire, François Mitterand avait fait un meeting, en 1981, dans la commune, lors de sa campagne électorale, c’est probable que le contact établi avec la municipalité à cette occasion ait facilité la réalisation de ce projet. D’ailleurs, j’y étais à ce meeting, j’avais fait le déplacement d’Hennebont à Lochrist, pour être présent, j’avais vingt ans.
Depuis 1860, on y imprimait des plaques de métal, on les étamait, c’est-à-dire qu’on les recouvrait d’eau pour leur éviter l’oxydation, et on les plongeait dans des bains d’étain. C’était à cette époque, pour fournir la matière à des conserveries de poissons. Le travail s’effectuait dans le bruit et la poussière. Les Frères Trottier (qui venaient d’Angers) ont impulsé cette activité, et le Blavet pouvait faire tourner les turbines. Donc, c’était un endroit propice. Progressivement, Lochrist grandit et surpasse Inzinzac en habitants. Des commerces fleurissent sur les routes qui vont en direction d’Inzinzac et d’Hennebont.
Il y avait eu des tentatives précédemment à l’Abbaye de la Joie, dans la commune d’Hennebont, pour établir une forge. Sans succès !