Du dessin à l’art numérique…

Peut être avez-vous déjà croisé ces oeuvres de Sabrina Lécuyer qu’elle exposait en mars autour du thème du mouvement à la médiathèque en compagnie d’étudiant.e.s de l’école d’art de Lorient ? Sinon séance de rattrapage…L’artiste viendra en mai à l’espace multimédia nous expliquer comment elle a réalisé ses images avec un logiciel d’animation…Suivez Sabrina sur Instagram. Merci de laisser vos commentaires en bas de page !

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Mes rêves et le dessin automatique ont été les éléments déclencheurs de ma pratique du dessin.Une sorte de relation s’est installée entre ces deux notions. Au début, certains rêves ont engendré des premiers dessins, puis l’accumulation et la constante production de ceux-ci ont rendu ces formes de plus en plus présentes dans mes rêves. D’une certaine manière ces formes étaient toujours plus présentes dans mon esprit, éveillant un aspect obsessionnel dans mon travail. Je désirai, matériellement, les répandre davantage dans l’espace qui m’entoure, avec des formats toujours plus grands, jusqu’à les projeter sur des murs pour remplir des pièces entières.

À présent, je m’interroge sur ces formes et ce qu’elles représentent. En effet, elles prennent de manières formelles des allures d’organismes cellulaires, microscopiques, de tissus organiques et de végétaux. Ces formes n’apparaissent plus comme de simples dessins mais comme de véritables organismes vivants qui se multiplient et mutent. La découverte d’une banque d’images scientifiques sur le site du CNRS m’a particulièrement fasciné et donné envie de ré-étudier ces formes par le dessin, pour créer quelque chose d’autre, de vivant et d’étrange, qui déstabilise le spectateur.

Je cherche également à rentrer dans une forme d’onirisme, presque de cauchemar. Ici, le dessin prend vie et évolue grâce à l’animation digitale. Ces organismes mutent, se transforment au cours des minutes en plusieurs phases. Dans chaque animation on distingue quatre phases de mutations. Au commencement le grain du dessin se devine, puis les formes s’assombrissent, se dissipent. Un changement troublant et hypnotisant s’opère sans que l’on sache lequel.

Sabrina Lécuyer

 

 

 

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