Le don d’organes

Le don d’organes est très important car il permet de sauver de nombreuses vies chaque année. Malgré une légère augmentation en 2019, entre 500 et 800 patients meurent chaque année faute d’avoir pu bénéficier d’une greffe.

Il est possible de donner un organe ou des tissus de son vivant ou après sa mort. 92% des dons d’organes ou de tissus viennent d’une personne décédée et les 8% restant le sont de son vivant et concerne essentiellement l’un des deux reins.

Chaque individu est présumé donneur depuis la loi Caillavet du 22 décembre 1976, plus d’infos en cliquant ICI

Que dit la loi Caillavet du 22 décembre 1976 ?

Elle est construite sur 3 grands principes de la loi de bioéthique (Étude des problèmes moraux que soulèvent la recherche et les techniques biologiques, génétiques).

1 / Le consentement présumé : toute personne peut devenir donneur d’organes à moins qu’elle n’ait exprimé son refus de son vivant.

2 / La gratuité : toute rémunération ou avantage équivalent en contrepartie du don d’organes est interdit et sanctionné

3 / L’anonymat : le nom du donneur ne peut être communiqué au receveur et réciproquement. La famille du donneur peut cependant être informée des organes et tissus prélevés ainsi que du résultat des greffes, si elle le demande à l’équipe médicale qui l’a suivie.

Depuis le 1er janvier 2017 en France, au nom de la solidarité nationale, c’est le principe du consentement présumé qui a été choisi. La loi indique que nous sommes tous donneurs d’organes et de tissus, sauf si nous avons exprimé de notre vivant notre refus d’être prélevé.
Le principal moyen de s’opposer au prélèvement de ses organes et tissus après la mort est de s’inscrire sur le registre national des refus. Et pour plus de simplicité, l’inscription est désormais possible en ligne sur le site registrenationaldesrefus.fr

Sinon, vous pouvez également faire valoir votre refus de prélèvement par écrit et confier ce document daté et signé à un proche.
Enfin, vous pouvez communiquer oralement votre opposition à vos proches qui devront en attester auprès de l’équipe médicale.
De plus, le refus peut désormais être partiel, et ne concerner que certains organes ou tissus.

On peut tous un jour être concerné pour recevoir un don d’organes. Ce peut être pour nous même, ou pour notre entourage. Alors soyons tous solidaires.

Cette solidarité est également importante pour le don du sang le don de moelle osseuse où le corps médical peine à renouveler les stocks.

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