Les chants d’oiseaux dans la musique

Hommage à Danielle Philippon aussi connue sous le nom de Yvonne Meunier dont nous n’aurons plus le plaisir de lire de nouveaux poèmes…Retrouvez ses haïkus sur sa page Champs urbains. Un dernier texte de notre poétesse que nous attendions de revoir pour le publier. Repose en paix Yvonne.

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Bonjour à tous !

Aujourd’hui, en prolongation de la Fête de la Musique, voici neuf références musicales sur les chants d’oiseaux dans la musique ancienne : Le plus ancien canon vocal d’Europe est anglais : « Sing coockoo ». Il faut certes faire un effort pour y reconnaîre le chant du coucou.

Passons maintenant à la musique baroque avec Vivaldi : Dans Les Quatre Saisons, certains de ces douze mouvements peuvent être chantés en même temps que les violons sur « Cui cui cui cui» ou, mieux, sifflés, tant on y reconnaît des chants d’oiseaux !

Toujours dans le baroque, le célèbre morceau « Le coucou » de Daquin a été maintes fois interprété par des clavecinistes et pianistes. On en trouve de nombreux enregistrements. Beaucoup d’élèves pianistes l’ont appris : Je le jouais dans mon jeune temps, mais j’en suis devenue incapable…

Passons au 19ème siècle : La symphonie Pastorale de Beethoven commence par un joyeux mouvement qui rapidement donne denvie de chanter « Cui cui cui cui » en même temps que les violons, ou de siffler comme un oiseau !

Au 19ème siècle aussi, la célèbre « Alouette » d’Europe centrale est enthousiasmante, surtout interprétée par les Cent violons de Budapest et leurs six cybaléums !

Au début du 20ème siècle, voici Carl Orff et ses « Carmina Burana » dans lequel un morceau pour grand choeur et choeur d’enfants se termine par un « Quo péréo, quo péréo, quo péréo !» pouvant être chanté à la manière d’une poule qui glousse ! On peut même chanter seul tout le morceau en remplaçant les paroles par des gloussements.

Au 20ème siècle également, le chant soviétique traduit en Français par « Les bateliers de la Volga » s’appelle en réalité « El alamein » et commence par le chant d’un oiseau qu’on entend également à Lorient, depuis des années ! Il est chanté, entre autres interprétations, par les choeurs de l’Armée rouge.

Pour terminer, le génial morceau «Amzer nevez » du bagad de Kemper, a été composé entièrement d’après des chants d’oiseaux bretons. Il en existe deux enregistrements, l’un de trois minutes en live (concours de bagadoù) et l’autre de cinq minutes en version de concert, ma préférée avec guitare électrique !

Des enregistrements sur CD de presque tous ces morceaux sont en prêt dans les médiathèques municipales lorientaises. Demandez-les, et tant que vous y serez, fouillez un peu dans l’espace des CD ! Ma liste n’est pas exhaustive…

3 réponses
  1. isabelle
    isabelle dit :

    Ciel très sombre,
    Très forts torrents de larmes
    Tous, tu nous quittes.

    Lumière, soleil
    Dans nos cieux, tu brilles
    Dans nos cœurs, toujours

    Soleil de nos jours
    Étoile de nos soirées
    En nous, tu restes

    Astre brillant
    Par ton talent, ta bonté
    Modèle à suivre

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  2. Even -Perrichot
    Even -Perrichot dit :

    Je t’ai demandé pourquoi Yvonne meunier
    C’était en souvenir de tes deux grand mère
    J’ai pour toi cette musique en mon oreille, celle des quatre saisons…
    Une île …
    Attristé par ton décès et prévenu par une cousine .
    Tu étais une belle personne et plus car j’ai tout tes nouvelles… une vraie poétesse.
    Merci !
    Ton écriture va me manquer

    Ta cousine

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