Les inspirations d’Isabelle
Tous mes écrits sont issus d’observations et d’inspirations, je les partage de manière plus ou moins poétique suivant les textes…
Parfois, je les transforme en audios.
Agrémentés de mes propres photos, dessins ou peintures.
C’est toujours une invitation à découvrir ce qui est universel en chacun pour développer notre écoute et regard intérieur.
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Bonjour,
cette semaine je vous partage un texte de 2023 mais qui reste intemporel, il parle à nouveau de présence, sujet qui est tellement vaste puisque l’inspiration ne se trouve que dans un état de présence, à soi, à l’environnement et aux autres…
LA GRÂCE D’UN INSTANT AU COEUR DU VIVANT
Il est des instants parfaits d’harmonie,
Sans habitudes,
neufs…
Même les gestes déjà visités, les visages connus, les mains tendues, les sons apparemment déjà entendus sont renouvelés par la profondeur du moment, par la présence à ce qui émerge.
Par le vivant
Depuis la guidance du coeur
Hors d’état de prévision
En transparence
En vulnérabilité totale
Abandon des schémas de peurs, de jugements.
Retrouvailles avec soi et la nature de l’être
L’état tant recherché !
Une grâce vécue est une puissance digne d’une soie et d’un ressenti velours, qui fait fondre les digues des eaux intérieures.
Elle est d’une douceur qui touche et guérit,
Rien ne résiste à sa force de transmutation.
Elle est métamorphose, intensité et s’imprime à jamais en soi .
Ne reste alors qu’une profonde gratitude creusée au terreau du coeur.
Isabelle
Le 27 mai
Bonjour,
Cette semaine, j’ai l’élan de partager avec vous quelques mots qui expriment la présence et les moments vrais que j’ai vécus, des souvenirs de grâce qui surgissent souvent dans la simplicité de l’instant :
Douceur d’un instant Fraîcheur d’un moment
Ici, rien ne ment, Tout est vivant.
Quoi qu’il se passe, Quoi que je fasse,
Ici,
Il y a plus d’espace… de grâce, Plus rien ne se défend, Tout est important, Pas de tourments. Le mouvement s’étend, s’expanse.
Tour à tour, le temps joue avec le vent, Et s’envole dans l’espace-temps.
Ici,
La présence se fait cadeau, De l’évidence apparaît le beau.
Là où tout existe sans pourquoi, Sans question, Sans raison.
Là où l’amour EST,
Sans convoitise, Sans projection, Simple, Naturel.
Ici,
Là où l’amour est substance, Là où l’amour est créativité, Là où l’amour est créateur, Là où l’amour est créature.
Là où l’amour n’est pas ce qu’on imagine, Là où l’imagination crée des mondes, Là où l’essence de la manifestation se contemple.
Là où mes yeux découvrent le vrai don, Celui de voir vraiment, Sans filtre.
L’essentiel…
Le 6 mai
Cette semaine, j’ai tenté un petit parallèle entre l’un de mes dessins et mes mots… Que ce soit le dessin ou les mots, je laisse libre cours à mon écoute intérieure pour laisser émerger ce qui veut se dire en moi ; c’est le même processus. Je vous laisse découvrir.
Tenter de poétiser mes mots et ma pensée
Laisser de côté l’intellect, écouter autre chose
Percevoir, sentir l’instant qui invite
Tirer sur le fil
Se dépouiller, désencombrer la tête
Découvrir
Imaginer l’art du langage
Oublier les règles apprises
Inventer les siennes
Expression simple et vécue
Choisir les mots qui sonnent dans leurs fréquences, leur harmonie
Suivre la résonance, laisser la raison
Lâcher la comparaison qui étouffe l’audace
J’aime la liberté !
Poétiser l’instant
Fragile, fugace
Intense
Douceur en mouvement
Rythme
Espace du vide
Dérouler l’invitation
Activer le feu qui jamais ne consume, mais nourrit
Sensible
Vivant
Vibrant
Exaltant, enthousiasmant
Emprunter au vide l’espace qu’il m’ouvre pour m’y lover
Pour activer le feu déclencheur de joie
N’avoir pour dessein aucune règle qui freine ma créativité et laisser libre le champ des possibles imaginaires
Il y a un charme fou à s’autoriser cela…
Instants funambules
Aucun préambule
Puiser au-delà de l’apparence
Naviguer à vue, par-delà la brume intérieure
Et s’abandonner, faire acte de confiance
Passer les murs de papier, au-delà du visible
Décanter les lourdeurs du passage
Comme un voyage pour la recherche
Incarner des mots
Extraire l’essence du vécu et assembler ces mots
Ne me suis pas, mais viens avec moi…
Et regarde les traces que font tes pas dans le sable mouvant de la vie : aucune empreinte ne se ressemble, toutes ont leur spécificité
Traduis ton incarnation en une expression sensible qui puisse s’offrir en partage
Pour jouer à se donner l’illusion qu’une vie personnelle est particulière et rêver le rassemblement des âmes complémentaires
Dans tes instants fragiles, puise une force qui n’a de cesse de te grandir en humanité et grave dans ta chair cette vulnérabilité, pour en faire un éphémère qui restera à jamais dans le souffle des temps…
Désormais, laisse émaner ce qui doit, détache-toi et ouvre tes couleurs à d’autres harmonies à venir…
Le 29 avril
Cette semaine, pour vous, mes mots convoquent l’intuition, cette forme de sagesse intérieure accessible à tous…
L’intuition… Elle te saisit aux confins de l’inconnu. Elle t’entraîne sur une voie parallèle à celles mille fois empruntées. On dira de toi que tu as de la chance ! Non ! On t’enviera, mais n’écoute pas, car il t’a fallu de l’audace pour la suivre. Tu as simplement osé l’écouter. Toi aussi, tu le peux…
Il t’a fallu du courage pour la suivre, car jamais elle ne t’a donné le carnet de route correspondant. Jamais elle ne t’a offert les moyens matériels d’y parvenir. Non… Elle te les dévoile et les déploie au fur et à mesure que tu oses lui tendre la main et lui laisser les pleins pouvoirs d’action.
Elle ne t’a jamais promis que ce serait facile, mais, avec l’expérience, tu peux désormais affirmer qu’avec elle, tout devient bien plus simple. Elle ne te donne pas les outils pour te libérer des idées étriquées de ton mental apeuré. Tu devras toi-même dire à ton égo, craintif face à l’inconnu : « NON, cela n’est pas vrai ! Je ne te crois plus. Mais tu feras partie de l’aventure, car tu m’es très utile pour l’action directe. »
Elle t’entraîne sur des sentiers déraisonnables, sur le fil de l’aventure. Elle émet des signaux fulgurants, mais aussi parfois très doux. À la limite de l’écoute, tu l’entendras. Ne te fie pas toujours à sa douceur, car elle est toujours puissante ! Elle sait mieux que toi : calque tes pas sur elle, et tu ne seras jamais déçu. Elle s’expérimente comme un diamant que l’on cisèle.
Plus tu expérimenteras, plus tu reconnaîtras ses signaux avant-coureurs. C’est à ce stade que tu façonneras ta patience, car plus tu l’écoutes et la suis, plus ses messages, même diffus, te paraîtront clairs, bien qu’ils soient très en avance sur le temps linéaire. Mais jamais, au grand jamais, elle ne te dévoilera les moyens d’y parvenir à l’avance.
Mystère parmi les mystères, elle révèle et déroule le plan du Grand Plan. Mystère qui active une magie accessible à tous !
Le 22 avril
Cette semaine je vous partage un texte que j’ai mis en audio qui vous parlera si vous aussi n’avez pas été vus ou reconnus, dans votre enfance…
Le thème en est la reconnaissance, un mot que j’entends comme re-co- naissance.N’hésitez pas à mettre un commentaire, je vous répondrai. Belle découverte
Le 8 avril
Je crée, je t’écris et m’écris aussi… J’essaie et j’efface, Mais rien à faire, je continue et garde les traces.
Quelques pensées…
Et souvent, viennent quelques mots d’ici et sûrement d’ailleurs aussi.
Alors,
J’écris l’étincelle, Celle qui allumera le rouge et le jaune qui se reflétera dans les yeux qui lisent. Peut-être le feu qui réchauffe et rallume la flamme et l’audace.
Ode à ceux qui osent !
Petites envolées de jeux de lettres contemporaines, complètement folles de légèreté.
Tellement de désinvolture qu’aucune aspérité ne trouve place.
Éprise de liberté ou emprise à la liberté… Est-ce juste un mot ou une réalité…
Sans réponse, ça continue d’écrire, Sans scrupule. Les lettres se jouent de moi et moi, je joue avec.
Libérer la recherche ou trouver et permettre de vivre, de sentir, de savourer ce qui est déjà présent.
Et toujours tenter de sublimer, Voir l’à-côté. C’est devenu une seconde nature, Ou une première, tiens oui, c’est pas mal ça !
Ça rit tout seul et remplit ma feuille. J’écris vite pour éviter l’écueil. Parfois, je prends le risque et arrive juste au seuil.
Petites envolées avec leurs sonorités libres de notoriété. Puisque ce qui rassasie est le plein qui ne dure pas, pour continuer encore le jeu, Juste pour l’envie et la vie.
Car l’âme est légère et audacieuse, Elle prône la volupté et la joie du sans raison, Sans rythme et cadre imposés. Là est sa maison !
Petites envolées non destinées à retomber dans les affres du monde, mais à accomplir leur rôle de voler aux vents et de se poser là où la place est libre pour la fantaisie essentielle…
Le 1 avril
Parfois, il m’arrive de relire un texte que j’ai écrit il y a longtemps, pour me donner l’audace de faire un pas dans la direction de mon élan, comme pour me rappeler quelque chose que je sais pourtant : un élan véritable est toujours juste et soutenu par plus grand que moi. Voici celui qui m’a inspiré :
À l’instant le plus incertain, le plus trouble, existe simultanément une autre version. Potentiellement et concomitamment, un choix se profile, un vrai choix non-confortable mais vivant et passionnant au plus haut point ! Se dessine alors une ligne droite sans saveur : la sécurité promise, sans résultat garanti ; la voie la plus communément incitée et suivie, ou…
Une extravagance, suivie d’un élan, d’une folie joyeuse, celle de ne rien savoir et pourtant avoir foi en un quelque chose d’impalpable : sentir un invisible familier qui fait sourire et danser, suivre une force qui se révèle seulement aux pas franchis, aux actes accomplis, tel un génie sortant de sa lampe… Être porté par une légèreté qui soutient, être appelé par un souffle nouveau… Être étonné par l’enthousiasme de l’inconnu…
L’UN connu, peut-être !
Sa lumière ayant retrouvé la liberté ne peut plus revenir en arrière, la lampe est devenue une coquille vide, une matrice étroite.
Il lui est indispensable de s’expanser : sa croissance est infinie, ses élans colorés.
RÊVER, ACTER, RÉALISER : processus de matérialisation d’un appel intérieur voulant s’extraire du rêve pour être vécu…
La sagesse est folie du cœur qui chante, qui n’attend pas la fin de l’histoire pour être comme tout le monde, mais se languit de se découvrir ÊTRE le monde !
Incitation à la joie, débauche débordante de parfums enivrants, contagion de santé sans les peurs, alchimie du mage qui se découvre puissant d’amour…
Combattre les facilités d’apparence et d’appartenance, libérer nos valeurs qui dorment dans leurs cages dorées !
Naître pour changer et oser, puis renaître jusqu’à ÊTRE.
Le 25 mars
Le 18 mars
Bonjour à tous !
Cette semaine je vous partage un texte que je viens de retrouver et que j’ai grand plaisir à vous offrir…
Parce qu’une personne m’a récemment posé la question :
C’est quoi la poésie ?
Je n’ai pas su répondre dans l’instant, aussi parce que je ne suis pas poète !
En recherchant un texte, je suis « tombée » sur celui-ci que j’avais écrit il y a quelque temps, sans m’en souvenir vraiment, alors ça n’est qu’un point de vue et non une véritable définition, je vous laisse découvrir.
La poésie, c’est quand tu restes coi, tant sa douceur inonde tes yeux de larmes qui nettoient.
La poésie, c’est en noir et blanc, sublimant l’absence de rien et surtout, la présence du tout.
La poésie, c’est la couleur du don qui s’ignore.
La poésie, c’est l’imperfection qui se donne en spectacle et la transcende.
La poésie, c’est tout proche du quotidien, mais pas trop, pour avoir assez d’espace pour la contempler.
La poésie, c’est ne pas la voir et pourtant en être profondément touché.
La poésie, c’est tout, sauf le poète, qui n’est là qu’à son service pour sa plus grande joie.
La poésie, c’est quand tu ne la cherches pas, car c’est elle qui te trouve.
La poésie, c’est s’écarter d’un millième de centimètre pour qu’elle puisse ôter l’étau de ta tristesse.
La poésie, c’est quand tu pleures, et que même cela, ça fait du bien parce que son aura n’est pas très loin de toi.
La poésie, c’est elle qui te touche sans jamais poser une main dans la tienne.
La poésie, c’est la musique d’une âme qui a faim.
La poésie, c’est quand c’est beau de ne pas l’être.
La poésie, c’est cet indéfinissable qui pourtant me fait écrire des mots…
La poésie, c’est tout ce qui se passe dans un espace totalement éphémère… Et que pourtant tu gardes à jamais !
Le 12 mars
Mise en audio d’un de mes textes…
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