Le nouveau film de Yann Arthus-Bertrand
Le photographe et réalisateur dresse un nouveau constat alarmant sur l’état de notre planète : Un monde où progrès cohabitent avec destructions, richesses avec pauvreté et où la nature est souvent considérée comme un obstacle. Crise climatique, déclin de la biodiversité, pollution plastique, surexploitation des ressources naturelles et des énergies fossiles, agriculture trop intensive…Les problèmes sont connus ! Ce long-métrage, entre témoignage et sensibilisation, a nécessité plus d’un an et demi de travail.
« C’est un film très très personnel, sans doute le plus difficile que j’ai eu à faire. Faire un film sur la fin du monde c’est compliqué. Et je ne voulais pas faire un film sur les catastrophes comme les films habituels qui sont faits sur l’écologie… Je ne voulais pas attaquer les lobbys, les politiques. Les émissions de gaz à effet de serre, la fonte des glaces, la perte de biodiversité… Ces sujets-là sont tous les jours dans les médias. On devient habitués. Les mots n’ont plus de force. Ils ne nous touchent plus aujourd’hui. C’est pour ça que j’ai essayé d’amener de l’émotion pour que l’on voit à nouveau. Ayons le courage de la vérité et regardons nous avec les yeux ouverts. C’est un film compliqué je reconnais. Mais sincèrement, je ne connais pas un écolo qui soit optimiste. Être optimiste aujourd’hui c’est ne pas regarder les chiffres. Il faut imaginer j’ai 74 ans. J’étais écolo quand j’avais 20 ans. Vous avez vu ce qu’il se passe depuis une cinquantaine d’années ? C’est dingue. Jamais je n’aurais pensé il y a 50 ans parler de la fin de l’humanité. Il y a tellement de bla bla autour du changement climatique, de l’écologie alors que dans le fond, les solutions sont simples ». Yann Arthus-Bertrand
Le message se veut porteur d’espoir. A travers son documentaire, le réalisateur a tenu à évoquer aussi les solutions pour agir face à cette situation…
Voir le film en rediffusion sur votre box TV ou sur le site de M6
La chaîne Youtube de Yann Arthus-Bertrand
Nous sommes tous liés les uns les autres et nous dépendons tous du bon équilibre de la planète Terre. Mais l’être l’humain parce qu’il ne répartit pas justement ses richesses laisse mourir une grande partie de l’humanité. Avide de matérialité il en oublie l’essentiel : le partage. Ce manque d’empathie est illustré par la religion de l’argent.
Heureusement il y a la fraternité et la prise de conscience que nous avons de pouvoir de changer de valeur et par voie de conséquence le monde.