Le jardin partagé « Les Coccinelles »

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Le jardin partagé a été créé en 2010 sur volonté forte d’un groupe d’habitants du quartier de pouvoir cultiver un bout de terrain a proximité de chez eux.

Le projet est porté par le Centre Social du Polygone / Patronage laïque de Lorient et soutenu par la Caisse d’Allocation Familiales et le Contrat de ville.Le terrain appartient a Lorient habitat. Les travaux d’ aménagement ont été réalisés par le service espaces vert de Lorient qui assure un soutien technique et logistique régulier.

Le jardin se compose de douze parcelles individuelles et quatre bacs. Nous avons trois parcelles pour des associations partenaires (SSESAD du scorff, SAJ de Sauvegarde 56, Multi-accueil Anne Franck)

Une parcelle est dédiée a un projet collectif, chaque année, tous les jardiniers se mettent d’accord sur un thème de culture : cucurbitacées, légumes du monde, pommes de terre et choux, rhubarbes et fraises…Toutes les récoltes sont suivies d’une dégustation : les légumes cuisinés, soupe, tarte confiture, tout se passe dans le jardin.

C’ est un lieu convivial où sont proposés des temps d’ animations, atelier, portes ouvertes, spectacles, musique, théâtre de rue, contes…C est aussi un espace public ouvert à tous dans un esprit de rencontres, de découvertes, de partages et d échanges

Pour plus d’information contactez l’animatrice Morgane Even

PLL/ Centre social du Polygone
80, avenue Général De Gaulle 56100 Lorient
02 97 83 69 64
ludotheque.polygone@orange.fr

Carnaval 2016

Cette année est particulière pour Lorient puisque la ville fête ses 350 ans. Pour le Patronage Laïque de Lorient aussi c’est une année spéciale puisque cela fait 90 ans que l’association a vu le jour. L’atelier habitant du centre social a donc travaillé sur ce thème «  Le Patronage Laïque de Lorient fête ses 90 ans….une belle histoire … »

Le char représentait différentes sections sportives telles que le kayak, la boxe, le foot, le tennis, la danse…les sections nous ont aidé dans la réalisation en nous fournissant du matériel représentatif des différents sports. Les personnes qui défilaient quant à elles étaient habillées en écoliers des années 30, en effet une des premières actions menées par le PLL était de proposer aux petits Lorientais au centre de loisirs de Soye. Les accueils de loisirs quant à eux ont proposé plusieurs thématiques en relation avec l’histoire du PLL : le marché aux légumes, le tramway qui emmenait les enfants en vacances,…Le rendez-vous des ados a proposer une chorégraphie qui a emmener le défilé tout au long du parcours sur un thème charleston.

Merci à tous de votre participation.

Auto-portrait

J’avais aux alentours de 18 ans lorsque après un départ de chez mes parents je m’aventurai sur la route en stop en direction de Moustier Sainte Marie.Pourquoi ce choix ? Parce que j’étais convaincu que l’expression la plus authentique de ma personnalité était le dessin !

Inexpérimenté j’invitais avec mon doigt en évidence les conducteurs à me déposer dans cette ville. Mon aspiration était de trouver une activité épousant mon ressenti le plus profond, à savoir l’expression graphique.A l’époque, jeunesse oblige, j’étais insouciant mais convaincu de mon chemin

Rien ne pouvait m’en détourner. Arrivé sur place tel un vagabond aux cheveux longs et bouclés je frappais aux portes ! Il y avait des tas d’opportunités et l’on me prit à l’essai dans un atelier-magasin. Je dormais dans un studio qu’une jeune fille m’avait dégotée…

Dans ce studio, seulement l’essentiel pour vivre : Une pièce avec un coin cuisine, un espace pour dormir, un autre pour se soulager et pour se laver ! Je ne me souviens plus s’il y avait un coin de table dans ce lieu de vie exigu pour lire, quoi qu’il en était quand je me présentais face à la responsable, je devais exprimer mes talents artistiques. Naturellement j’exprimais le ressenti émotionnel qui perdurait au plus profond de moi-même, à savoir un état de quiétude. Je doute que cela correspondait aux attentes mercantiles de la maison. En moi-même, un moment de dualité comme toujours, mais bien vite ce qui constitue mon essentiel prit le dessus, à savoir mon aspiration naturelle libérée de tout contenu égocentrique.

Ce studio jouait plusieurs fonctions :
La première et la plus raisonnable était d’avoir un espace pour me loger le temps que la prise à l’essai soit concluante ou pas.
La seconde plus intime était l’occasion de me retrouver avec moi-même, vaste programme !

Donc apprendre à me connaître … Ce chemin à l’intérieur de moi devait être révélateur et essentiel pour me comprendre.A partir de ce moment-là j’ai pris conscience de mes freins et de mes potentialités ! A savoir qu’il faut que je sois authentique et pour cela il faut que je puisse déverrouiller mes freins.

Alors lorsque mon attention s’orientait vers l’intérieur de moi-même je découvrais avec étonnement que nombre de mes émotions étaient coincées ! Elles ne fournissaient donc plus le travail nécessaire à leur intégration dans l’organisme. Insouciant comme à l’habitude je ne m’interrogeais pas ! A tort car seule une prise de conscience m’aurait permit de domestiquer cet état tumultueux, état émotionnel qui une fois apprivoisée tel une créature obéissant à son maître devient compréhensive…

C’est un contenu personnel affranchit de toutes tensions familiales ! Ce qui demande d’être dans un exercice de détachement, autrement dit c’est se distancier peu à peu du cocon protecteur qui assure la protection de la larve humaine que nous sommes tous potentiellement. Comme personne ne me l’avait dit se fût une découverte quelque peu sauvage. Tel un enfant perdu dans la forêt tumultueuse de son intériorité, je m’aventurais parmi mes fantasmes en voie d’éclosion. Illisibles qu’ils étaient pourtant, ils devaient s’envoler pour s’émanciper ! Selon le temps passé dans cette prison doré les barreaux se durcirent…

Le cocon familial, c’est un foyer chaleureux dans lequel on voudrait vivre tout le temps. Mais l’appel de l’inconnu réveille les âmes sensibles. Alors pour s’émanciper et grandir intérieurement un envol est nécessaire. D’abord pour essayer ses ailes et voir comment on se situe par rapport à l’inconnu. Et c’est alors que le doute s’installe. Déjà au niveau température il fait froid. Mais il y a la chaleur humaine des rencontres secourables. Dans la vie il n’y a pas de hasard. Il y a un phénomène de résonance affective qui entre ligne de compte. Mais chaque rencontre n’est pas du hasard. Il y a une correspondance très étroite entre nous et les autres…

L’émancipation affective : A la sortie de l’adorable cocon familial qui sert de modèle à son épanouissement émotionnel, mental et spirituel, j’ai découvert le néant ! Le vide quoi ! Mes parents et leur secours indispensables m’invitaient à regretter mon enfance doré . C’est à ce moment que les façons de penser parentales s’ancrent durablement dans le for intérieur de tous individus. Telle une chenille nous avons tous besoin de devenir papillon ! C’est alors qu’apparaît la peur de cet inconnu indispensable à nôtre évolution, des rencontres incontournables…

Devant l’inconnu plusieurs solutions s’offraient à moi ! La première, la plus simple et la plus directe, était d’être pragmatique. La seconde, être rationnel, plus confortable car le mental s’immerge dans nôtre désordre émotionnel. La troisième, être spirituel parce qu’elle propose l’inversement de toutes nos valeurs. Et pour finir celle qui demande le plus d’investissement affectif parce qu’il faut être entier, ce qui veut dire être dans l’instant présent. Cette dernière est la plus exigeante mais nécessaire à la compréhension de soi-même,  autrement dit être authentique !

Louis Manrique

http://louismanrique.weebly.com

Marins pêcheurs

Travailleurs de la mer
Cultivateurs de l’océan , laboureurs
Visages burinés ,de cicatrices ,de rides
Marqués par le poids des marées
Des coups de vents , des tempêtes
Des années à trimer, à souffrir en silence
Caractères durs, dos courbés par la tâche
Mains calleuses, par les cordages, les corvées
Pour seul horizon , la mer
Leur seul amour ,leur seule passion
Cette chienne qui vous prends dès l’enfance
Qu’ils ont dans la peau
Qui s’accapare toute leurs vies
Et quelquefois leurs vies
ils continuent et retournent en pêche
à cœurs vaillants, rien d’impossible
Ce sont les chevaliers de la mer

Marc

http://invitationalapoesie.blogspot.fr/

La nature et la vie

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Toute la nature suit son rythme, son cours
Comme les rivières, les nuages, les saisons
Le printemps, l’été, l’automne, l’hiver
Ne sont que des changements d’apparences
De cette nature en constante évolution
Toujours présente, éphémère, incertaine
Furtive, insaisissable, incompréhensible
Lunatique, caractérielle
Et pourtant tellement attachante
plaisant à vivre, douce et fragile
Où l’instant et l’endroit se rejoignent
Dans le courant du temps
Ne faisant qu’un, une éternité
Dans un silence au-dessus de tous conflits
Un horizon sans limite ni frontière
Une communion universelle ou tous les êtres
Dans le désir de l’un et de l’autre
N’existent que pour la seule espérance
De leurs esprits et de leurs cœurs
N’ayant pour seule inspiration
Que de se fondre, de s’estomper
Dans la couleur de l’aimé

Marc

http://invitationalapoesie.blogspot.fr/

Port de pêche matinée d’hivers

glaciale , humide , interminable

travailleurs de la mer , débardeurs , ouvriers

marins pêcheurs débarquent la pêche

poissons , crabes , araignées , langoustines , étrilles

criée couverte de caisses , animée d’une multitudes d’activités

déjà le jour se lève , enveloppant de lumière hivernale

les quais qui bordent la mer

ouvrants , dur à la tâche , dur au mal

recommençant les mêmes gestes , inlassablement

courbés sous la longueur , la lenteur de la nuit qui s’achève

comme écrasés par la fatigue , par le poids des marées

ne souriant pas , visages burinés , meurtris par les saisons

tous retournent en mer , sur le champs des vagues

c’est leurs vies , leurs passions , ils l’ont dans la peau

passe après leurs vies de famille , leurs vies tout court

ils n’ont pas le choix , c’est leurs sacrifices , leur seul horizon

dans le seul univers qui leurs offre un peu de liberté

beaucoup de solitude , de peines , de souffrances

mais aucuns regrets , aucunes amertumes

et si s’était à la refaire , cette vie de bohémiens de la mer

ils repartiraient sans hésiter , à l’aventure

du dernier continent à conquérir et à vivre en liberté
Marc

http://invitationalapoesie.blogspot.fr/

Le stage de rêve avec un tas d’amis sur un tatami

Le 28 mai, j’ai participé au super stage de karaté à Orléans avec le grand champion Italien Luca Valdesi ! Le matin était consacré aux enfants de tous niveaux et de tous âges qui ont travaillés toute la matinée leurs enchaînements techniques sous le regard bienveillant de leur professeur d’un jour. Entre conseils et éclats de rire les jeunes samouraïs se sont donnés à cœur joie, des étoiles pleins les yeux !

Après une matinée bien chargée vint le temps du salut de fin de cours.La séance d’auto-graphe, de photos et d’échanges avec le professeur qui laissera pleins de beaux souvenirs aux enfants présents et à leurs familles. Après ce moment convivial nous prenons le chemin du restaurant où je profite de cette pause pour prendre des forces car les séances de après-midi vont recommencer…

Après les petits samouraïs, place aux adultes et aux ados de tous niveaux après un long échauffement. Nous commençons par des enchaînements dans le vide sous l’oeil attentif de l’expert.Nous profitons des courts moments de pause pour lui poser nos questions et avancer dans l’exercice. Le temps avance, nous arrivons à la dernière séquence de notre stage. Nous finissons par un dernier enchaînement, le plus dur de tous, mais je me concentrais et laissaient partir les techniques et l’énergie !

Il est temps de se dire au revoir, remise des cadeaux et remerciements, je n’oublierai jamais ce super séjour, la superbe compétition et le super stage !

Un grand merci a toute l’équipe de ASPTT Orléans et son président Mr Michel Gilbert pour la superbe organisation, à Mr Luca Valdesi pour son aide, sa gentillesse et sa disponibilité.Merci à tous les stagiaires pour leur aide et leur sympathie, Madame Anne Goudenove pour son aide et sa superbe action en faveur des femmes du Congo.

Saïko Niida

http://saikoniida.weebly.com/

Les félins

Les félins font les malins pour des câlins ,

Etonnants de ronrons, chatouilleux en tout lieu

Cache-cache dans la maison sans raison.

Hissant leur poil face au danger, ou pour manger,

Allant ,venant à sa guise, libres comme l’ air,

Touchant de gentillesse , jusqu’à la vieillesse
Saïko Niida

http://saikoniida.weebly.com/