L’économie sociale et solidaire

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Le concept d’économie sociale et solidaire (ESS) désigne un ensemble d’entreprises organisées sous forme de coopératives, mutuelles, associations ou fondations, dont le fonctionnement interne et les activités sont fondés sur un principe de solidarité et d’utilité sociale.

Ces entreprises adoptent des modes de gestion démocratiques et participatifs, elles encadrent strictement l’utilisation des bénéfices qu’elles réalisent. Le profit individuel est proscrit et les résultats sont réinvestis, leurs ressources financières sont généralement en partie publiques, elles bénéficient d’un cadre juridique renforcé par la loi.

L’ESS emploie 2,39 millions de salariés en France, soit 12,7 pour cent de l’emploi privé, selon le bilan de l’emploi en 2015 publié par recherche et solidarité en juin 2016.

Les effectifs les plus importants interviennent dans les domaines de l’action sociale, des activités financières et d’assurances, de l’enseignement et de la santé.

Les acteurs de l’ESS en France ont rédigé en 1980 une charte de l’économie sociale, dans laquelle ils tracent les contours et les ambitions de leurs actions. Dès l’année suivante, l’économie sociale et solidaire était officiellement reconnue par le décret du 15 décembre 1981, créant une délégation dédiée auprès du premier Ministre.

Depuis le mois de mai 2012, l’ESS est représenté au sein du gouvernement Français, à cette date, un ministère délégué a été rattaché au ministre de l’économie, devenu secrétariat d’état en avril 2014.

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En France

600 000 recrutements d’ici 2020, 10 % du PIB, 2 380 000 salariés.L’ESS rassemble des entreprises qui cherchent à concilier solidarité, performances économiques et utilité sociale. Acteur économique de poids, L’ESS représente 10 %du PIB et près de 12,7 pour cent des emplois privés en France, Ce secteur compte environ 200 000 entreprises et structures et 2,38 millions de salariés.

Annuaires des acteurs de l’ESS en France :

http://liste-entreprises.cncres.org

En Bretagne

Repères sur les emplois et les entreprises de l’ESS en Bretagne Edition 2016 :

http://www.oress-bretagne.fr/documents/data-ess-bretagne.html

La CRESS Bretagne, Chambre régionale de l’économie sociale et solidaire de Bretagne:

http://www.ess-bretagne.org

http://www.oress-bretagne.fr/

Annuaires des acteurs de l’ESS en Bretagne:

http://liste-entreprises.cncres.org/bretagne

http://bretagne.quiess.fr

A Lorient

L’ESS, ferment du développement local, représente 12,4 % des emplois sur le pays de Lorient : micro-finance, insertion, coopératives, associations, mutuelles, AMAP etc… soit 800 établissements et 8000 salariés.

Collectif d’Acteurs pour le developpement et la promotion de l’Economie Sociale et Solidaire sur le Pays de Lorient

http://www.c2sol.org/web/

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Vous avez un projet ? Vous cherchez du soutien, des conseils ? Vous souhaitez vous appuyer sur un réseau de partenaires dédié à la réussite de votre projet ?

Contactez le Pôle de Développement de l’Economie Sociale et Solidaire du Pays de lorient :

09.81.36.31.35 / 07.60.84.12.10

Marc (6/12/16)

Le haïku

Le haïku se développe dans le Japon du XVIIe siècle. Celui qui fixe les règles de cette forme poétique brève est Matsuo Bashô. Il transforme un poème comique appelé le haïkarenga, n’en gardant alors que la première partie et crée le haïku. Il s’agit avec cette forme minimaliste, de saisir des instants de la vie. Bien que s’imposant comme un genre noble du japon , le haïku laisse une place importante à l’humour, en particulier dans sa chute. Source

 

Pascal

L’éphémère est éternel
et la vie est là
question réponse…à tout ?

Jamais toujours,
toujours ainsi
réponse à tout? silence…

Héros sadique,
hédoniste burlesque
ou simple piéton…

Écho du bidet,
micro branché,
passe à la télé…

Tangoter de peur,
grelotter de joie,
boire de soif…

Continent de l’enfer
ou île du paradis,
quel est le plus petit ?

Les coups du fou,
haiku sans le sou,
ah…la bonne soupe !

Courbe fallacieuse,
facture audacieuse
repars et viens !

Guirlandes de gui,
gland qui languit,
l’heure du conte…

 

Hokusai Katsushika (1760-1849). Paris, musée Guimet - musée national des Arts asiatiques. EO174.

Sortie à Saint Niau – Les enfants racontent…

« Le 17 octobre dernier, nous avons visité la ferme de Saint Niau. J’ai bien aimé, courir, voir les abeilles, les lapins. » (Ayume)
Izack : « Le cochon m’a fait peur, avec plein d’odeurs, on a vu les ânes, on a couru comme des fous. Ayume était le vainqueur.
Les adultes étaient contents, la balade était très agréable. »

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L’économie vernaculaire

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Dans ce sujet , je parlerai de l’économie vernaculaire, suite à un article que j’ai lu dans un livre de Ivan Illitch.

Je définirai et expliquerai l’économie vernaculaire par tout ce qui est produit, travaillé par les gens eux mêmes, les personnes habitant dans le même village : L’artisan, le producteur, l’agriculteur, le commerçant, la ménagère, le jardinier, le bricoleur, ainsi que toutes les activités liées à la production artisanale, faites sur place par et pour la population dans un aspect de convivialité et de services rendus aux personnes dans un intérêt commun de libre échange, ainsi que produire et cultiver pour son propre intérêt.

Nous pouvons comparer l’économie vernaculaire avec la langue vernaculaire qui est une langue qui se transmettait de génération en génération par un parler local, un patois ou une langue régionale, telle la langue bretonne, corse, du pays basque…Ce sont des langues qui ont la particularité d’être très diversifiées et différentes dans chaque département, quelque fois dans chaque ville ou village d’ailleurs en opposition à la langue française qui est une langue institué donc uniformisée.

Il en va de même pour toutes les activités, quelles soient d’ordre sociales, culturelles, économiques ou politiques, ainsi que dans beaucoup d’autres domaines de le vie sociale et de la population dans son ensemble.

Je définirai un autre aspect de cette uniformisation , qui à notre époque est en cour de s’imposer, c’est dans le domaine de la pensée et de la culture par la généralisation et le contrôle de l’information et de l’éducation, ce qui me paraît inquiétant pour les années à venir dans la mesure ou tous les êtres humains écouteront les mêmes informations, auront la même éducation ainsi que la même façon de pensée, ce qui sera l’ère de la non pensée, je dirais même la non pensée tout court, est beaucoup plus grave et surtout beaucoup plus inquiétant pour l’avenir de nos démocraties et de notre humanité.

Un autre domaine me préoccupe, c’est celui des savoirs vivre et des savoirs faire qui ne sont plus transmis de générations en générations, mais par les institutions, et plus grave encore par les réseaux sociaux qui vont certainement s’accaparer ces savoirs dans le pur objectif de monopoliser et de contrôler les populations par le temps des cerveaux disponibles.

Il serait temps que les populations prennent conscience de la perte de tous ces savoirs faire et savoirs vivre, qui sont un patrimoine d’une richesse incalculable qui disparaît comme peau de chagrin tous les jours qui passent et que nous aurons beaucoup de mal à nous réapproprier.

Prendre conscience de la nécessité de redévelopper cette économie vernaculaire ainsi que le parler vernaculaire, les savoirs faire et les savoirs vivre me paraissent d’actualité, j’en dirai tout autant pour beaucoup d’autres domaines dans la vie en société…

Marc

Réflexions de Darci

Samedi après-midi, je pensais me rendre au concert de l’atelier jazz place Paul Bert mais la pluie a annulé le concert…Au premier rayon de soleil après la pluie, j’ai décidé de me promener en vélo à l’étang du Ter. C’est un espace naturel où je respire l’oxygène pur et qui m’inspire pour mes créations musicales et photographiques. Je me sens bien à côté des arbres et de l’eau parce que cela me rappelle mon enfance au Brésil. J’ai grandi à Santiago dans la ferme de mon grand-père où il y avait des cascades, je passais mes journées dans l’eau, à nager, pêcher du poisson, du crabe, des crevettes…

J’ai profité de cette ballade pour demander aux passants de me prendre en photo afin de les poster à mon fils qui vit aux Etats-Unis. Il doit être content de me voir avec le vélo qu’il m’a offert avant son départ.

Dès qu’il fait beau, j’en profite pour sortir du quartier Frébault, je me change les idées. Je cherche du travail comme femme de ménage, mais cela fait longtemps que je n’ai pas travaillé. Ma vie n’est pas facile tous les jours, les factures s’accumulent…Sinon, je chante et je joue de la guitare, je prépare un petit spectacle mais il me manque du matériel : un micro et un ampli. Si vous recherchez une personne pour l’entretien de votre maison ou bureau, faire les courses, vous pouvez me contacter à cette adresse : daisymundial@gmail.com

J’ai fait des belles rencontres à Lorient :

l’atelier de Jazz : http://ateliers-jazz-lorient.fr

la Capoeira Manteiga Salgada : https://manteigacapoeira.wordpress.com

le Centre social Polygone : http://www.pllorient.com/web/centre-social-du-polygone/actualites

les Studios MAPL : http://mapl.fr/

Pour garder espoir, je pratique le yoga à la maison, je reste zen et j’écoute beaucoup de musique !

Je vous conseille d’écouter ces artistes brésiliens : Tania Maria, Chico Buarque, Caetano Veloso, Gal Costa, Maria Betania, Gilberto Gil, Maria Rita, Ivety Sangalo, Cladinha Leite, Adriana Calcanhoto, Djavan, Paulinho da Viola, Ermeto Pascal, Zeca Pagodinho, Acione, Claudinha Leite, Daniela Mercury, Sandra De Sa, Margaurety Meneze, Salô, Martinho da Vila…

J’écoute aussi la chanson française : Christophe Maé, Jean Jacques Goldman, Céline Dion, Patricia Kass, Garou, Francis Cabrel et beaucoup d’autres !

La musique c’est du bonheur pour moi et pour le monde, c’est la meilleure chose qui existe !

Darci

Auto-portrait

J’avais aux alentours de 18 ans lorsque après un départ de chez mes parents je m’aventurai sur la route en stop en direction de Moustier Sainte Marie.Pourquoi ce choix ? Parce que j’étais convaincu que l’expression la plus authentique de ma personnalité était le dessin !

Inexpérimenté j’invitais avec mon doigt en évidence les conducteurs à me déposer dans cette ville. Mon aspiration était de trouver une activité épousant mon ressenti le plus profond, à savoir l’expression graphique.A l’époque, jeunesse oblige, j’étais insouciant mais convaincu de mon chemin

Rien ne pouvait m’en détourner. Arrivé sur place tel un vagabond aux cheveux longs et bouclés je frappais aux portes ! Il y avait des tas d’opportunités et l’on me prit à l’essai dans un atelier-magasin. Je dormais dans un studio qu’une jeune fille m’avait dégotée…

Dans ce studio, seulement l’essentiel pour vivre : Une pièce avec un coin cuisine, un espace pour dormir, un autre pour se soulager et pour se laver ! Je ne me souviens plus s’il y avait un coin de table dans ce lieu de vie exigu pour lire, quoi qu’il en était quand je me présentais face à la responsable, je devais exprimer mes talents artistiques. Naturellement j’exprimais le ressenti émotionnel qui perdurait au plus profond de moi-même, à savoir un état de quiétude. Je doute que cela correspondait aux attentes mercantiles de la maison. En moi-même, un moment de dualité comme toujours, mais bien vite ce qui constitue mon essentiel prit le dessus, à savoir mon aspiration naturelle libérée de tout contenu égocentrique.

Ce studio jouait plusieurs fonctions :
La première et la plus raisonnable était d’avoir un espace pour me loger le temps que la prise à l’essai soit concluante ou pas.
La seconde plus intime était l’occasion de me retrouver avec moi-même, vaste programme !

Donc apprendre à me connaître … Ce chemin à l’intérieur de moi devait être révélateur et essentiel pour me comprendre.A partir de ce moment-là j’ai pris conscience de mes freins et de mes potentialités ! A savoir qu’il faut que je sois authentique et pour cela il faut que je puisse déverrouiller mes freins.

Alors lorsque mon attention s’orientait vers l’intérieur de moi-même je découvrais avec étonnement que nombre de mes émotions étaient coincées ! Elles ne fournissaient donc plus le travail nécessaire à leur intégration dans l’organisme. Insouciant comme à l’habitude je ne m’interrogeais pas ! A tort car seule une prise de conscience m’aurait permit de domestiquer cet état tumultueux, état émotionnel qui une fois apprivoisée tel une créature obéissant à son maître devient compréhensive…

C’est un contenu personnel affranchit de toutes tensions familiales ! Ce qui demande d’être dans un exercice de détachement, autrement dit c’est se distancier peu à peu du cocon protecteur qui assure la protection de la larve humaine que nous sommes tous potentiellement. Comme personne ne me l’avait dit se fût une découverte quelque peu sauvage. Tel un enfant perdu dans la forêt tumultueuse de son intériorité, je m’aventurais parmi mes fantasmes en voie d’éclosion. Illisibles qu’ils étaient pourtant, ils devaient s’envoler pour s’émanciper ! Selon le temps passé dans cette prison doré les barreaux se durcirent…

Le cocon familial, c’est un foyer chaleureux dans lequel on voudrait vivre tout le temps. Mais l’appel de l’inconnu réveille les âmes sensibles. Alors pour s’émanciper et grandir intérieurement un envol est nécessaire. D’abord pour essayer ses ailes et voir comment on se situe par rapport à l’inconnu. Et c’est alors que le doute s’installe. Déjà au niveau température il fait froid. Mais il y a la chaleur humaine des rencontres secourables. Dans la vie il n’y a pas de hasard. Il y a un phénomène de résonance affective qui entre ligne de compte. Mais chaque rencontre n’est pas du hasard. Il y a une correspondance très étroite entre nous et les autres…

L’émancipation affective : A la sortie de l’adorable cocon familial qui sert de modèle à son épanouissement émotionnel, mental et spirituel, j’ai découvert le néant ! Le vide quoi ! Mes parents et leur secours indispensables m’invitaient à regretter mon enfance doré . C’est à ce moment que les façons de penser parentales s’ancrent durablement dans le for intérieur de tous individus. Telle une chenille nous avons tous besoin de devenir papillon ! C’est alors qu’apparaît la peur de cet inconnu indispensable à nôtre évolution, des rencontres incontournables…

Devant l’inconnu plusieurs solutions s’offraient à moi ! La première, la plus simple et la plus directe, était d’être pragmatique. La seconde, être rationnel, plus confortable car le mental s’immerge dans nôtre désordre émotionnel. La troisième, être spirituel parce qu’elle propose l’inversement de toutes nos valeurs. Et pour finir celle qui demande le plus d’investissement affectif parce qu’il faut être entier, ce qui veut dire être dans l’instant présent. Cette dernière est la plus exigeante mais nécessaire à la compréhension de soi-même,  autrement dit être authentique !

Louis Manrique

http://louismanrique.weebly.com

Marins pêcheurs

Travailleurs de la mer
Cultivateurs de l’océan , laboureurs
Visages burinés ,de cicatrices ,de rides
Marqués par le poids des marées
Des coups de vents , des tempêtes
Des années à trimer, à souffrir en silence
Caractères durs, dos courbés par la tâche
Mains calleuses, par les cordages, les corvées
Pour seul horizon , la mer
Leur seul amour ,leur seule passion
Cette chienne qui vous prends dès l’enfance
Qu’ils ont dans la peau
Qui s’accapare toute leurs vies
Et quelquefois leurs vies
ils continuent et retournent en pêche
à cœurs vaillants, rien d’impossible
Ce sont les chevaliers de la mer

Marc

http://invitationalapoesie.blogspot.fr/

La nature et la vie

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Toute la nature suit son rythme, son cours
Comme les rivières, les nuages, les saisons
Le printemps, l’été, l’automne, l’hiver
Ne sont que des changements d’apparences
De cette nature en constante évolution
Toujours présente, éphémère, incertaine
Furtive, insaisissable, incompréhensible
Lunatique, caractérielle
Et pourtant tellement attachante
plaisant à vivre, douce et fragile
Où l’instant et l’endroit se rejoignent
Dans le courant du temps
Ne faisant qu’un, une éternité
Dans un silence au-dessus de tous conflits
Un horizon sans limite ni frontière
Une communion universelle ou tous les êtres
Dans le désir de l’un et de l’autre
N’existent que pour la seule espérance
De leurs esprits et de leurs cœurs
N’ayant pour seule inspiration
Que de se fondre, de s’estomper
Dans la couleur de l’aimé

Marc

http://invitationalapoesie.blogspot.fr/