Atelier d’écriture et partage
Max, étudiant à l’école d’arts, a proposé quelques sujets d’écriture aux personnes présentes à l’accès libre lundi…
Merci et bravo aux participant.es, le début d’un atelier où chacun.e présentera à tour de rôle des idées pour écrire !
Valérie
Souvenir et vie personnelle, je parle d ‘un endroit ou je me sens bien
Vendredi, je suis allée à Pont-Callec.
Le cadre était sublime. La nature était belle, avec ses fleurs
sauvages qui étaient parsemées dans les champs. J’avais le désir de
cueillir des marguerites et autres fleurs.
L’odeur était enivrante.
En arpentant les sentiers, je découvre des champs avec une verdure flamboyante.
Le printemps est bien présent.
Le Scorff s’écoule tranquillement, on entend le murmure de l’eau…
Gisèle
Aujourd’hui,je n’ai rien à dire
je ne sais pas faire des belles phrases , je n’ai pas fait d’études car j’ai quitté l’école à 16 ans. Je suis plus
à l’aise dans le manuel . Je me suis quand même mis à l’informatique que depuis quelques années. Cela
me motive et j’aime progresser dans ce domaine.
Je suis plus dans ce qui peut me servir dans la vie courante.
Ce que je dirais à l’enfant que j’étais
être motivé à l’école pour avoir un meilleur travail dans le futur
être plus ambitieuse dans la vie
Ne pas toujours écouter les adultes qui nous mets dans des cases.

Parle d’un endroit où tu te sens bien
La journée a passé vite. Le soleil se couche lentement sur l’horizon marin du sud de Groix, du littoral qui se trouve entre le phare de la pointe des chats et le village de Locmaria.
C’est agréable de se promener en cet endroit au milieu des cistes marines ou de genêts jaunes au début de l’été. Les champs et la lande s’étendent sur de larges espaces sur un côté du sentier. Là on trouve parfois des grenats qui affleurent dans le sol sableux. On ressent une impression de détente et de relaxation quand on avance doucement sur le chemin alors que la brise marine agite les cheveux. Ce vent vient de l’océan qui s’étend en contrebas du sentier, par delà des criques et de petites plages et des rochers de schistes bleus avec des grenats incrustés.
Tout est calme. Les rares promeneurs respectent le cadre et son harmonie. Il fait bon se promener dans cette atmosphère. L’odeur iodée de l’océan et l’arôme des fleurs sauvages nous chatouillent les narines et nous détend dans cette réserve naturelle.
Parfois, des sons stridents retentissent dans le ciel, on lève les yeux pour voir des vols de Bernaches avec majesté, qui passent au dessus de nos têtes.
Soudain des silhouettes s’agitent en contre bas du sentier. La marée est haute. En regardant bien, on peut repérer une famille de canard col vert, un mâle , une femelle et ses petits qui rentrent dans leur nid..
En revenant peu à peu vers Locmaria, il est possible de méditer sur l’influence de l’homme en ces lieux magiques. La présence d’un dolmen perdu dans la lande qui borde le sentier côtier nous plonge dans une pensée sur les hommes de la préhistoire qui ont fréquenté cet endroit. Tout comme la tombe viking sur les bords du port de Locmaria, nous ramène à l’époque médiéval. La bataille à laquelle participa les hollandais morts sur la plage, nous projettent dans les combats de l’époque moderne.
Ce voyage dans un environnement naturel protégé et semé d’éléments naturels ou historiques, doit finalement prendre fin. Je reviens dans ma location dont les fenêtres donnent sur la baie de Locmaria où les bateaux ont jeté l’ancre.
Je ne me lasse pas de cette promenade effectuée quand l’occasion se présente.
Etienne
Train-train quotidien
Chaque matin c’est toujours la même chose, une fois que je passe le seuil de la porte, je vais forcément rencontrer quelques voisins, comme par exemple madame Piplot qui me dira que son chat Mirza a le coryza; ou bien monsieur Jambart, qui sera comme chaque matin en retard . Comme d’habitude, je ferai semblant de les écouter et ferai un vague sourire. Emergeant enfin dans la rue, j’irai chez Bébert, le marchand de journaux et comme chaque matin je prendrai le quotidien Ouestagramme, ensuite j’irai prendre un café au café des sports, puis je rejoindrai le troupeau des usagers du TER, je serai bien sur à l’heure mais comme chaque matin le TER sera en retard, ce sera forcément un sanglier qui aura percuté un train. Donc comme chaque matin je vais devoir me débrouiller pour rejoindre mon bureau à Plouarmor les Bains. Par chance je serai un de ces rares chanceux qui auront pu prendre un taxi et comme chaque matin le conducteur me dira « encore vous ! C’est vraiment pas de chance ces pannes à répétition des TER, mon pauv’monsieur » et donc chaque matin il me déposera d’abord devant le Crédit maritime pour que je prenne de quoi le payer puis devant l’immeuble de bureaux « le Colisée ». Je lui dirais au revoir puis je rentrerai et dirai bonjour à mes collègues, toujours les mêmes et je leur parlerai toujours sur les mêmes sujets, avant de pouvoir enfin me réfugier dans mon bureau en me disant qu’il faudra encore affronter ces banalités redoutables, encore et toujours.
Léna
Rédiger une carte depuis un lieu imaginaire.
Hello Salomé,
J’espère que cette carte t’arrivera avant mon retour. Comme tu le sais je suis partie en expédition à
Epitaphe au Nord-Est de l’Inde, là où les montagnes commencent à poindre. Les gens sont très
accueillants et mangent facilement végétarien, ce qui me convient. Il y a plein de temples hinous, dont tu
peux voir un exemplaire sur cette carte.
Celui-ci se nomme Pillatée. Nous avons aussi navigué sur le fleuve Ramdam, longé de beaucoup
de dattiers, baobabs et roseaux. Je t’envoie toutes mes pensées et à bientôt devant une bière…
A suivre…
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