Cécile Andrault, chanteuse-pédagogue

 

Rencontre avec Cécile Andrault, une nouvelle habitante du quartier venue nous présenter ses projets artistiques ! Après avoir créé une école de musique à Brest (La Luciole, écoles des musiques actuelles), elle espère bien développer de beaux projets à Lorient !

Cécile est chanteuse et pédagogue (professeure de chant, elle est diplômée du conservatoire). Elle organise un stage le 9 juin à Port-Louis, pour « libérer votre voix », de 10h à 17h30 (45€). Coach professionnel depuis peu, elle propose de l’aide pour le développement personnel (Confiance en soi / connaissance de soi / coaching de vie / prise de parole en public /Communication efficace / Gestion du stress…). Plus d’informations : https://www.cecileandraultphenix.com

Elle a la direction d’un chœur gospel à Hennebont et va créer à la rentrée prochaine une chorale à Lorient, dans une dynamique gospel – soul – jazz…Chanter est pour Cécile un acte spirituel qui la relie aux autres et à elle même…Elle adore les musiques qui groovent et qui viennent du cœur…Son nouveau groupe Oulala Jazz band joue un jazz populaire et nul doute qu’avec ses musiciens expérimentés, biens connus à Lorient (Eric Nédélec, Stéphane Marrec, Benoît Guillemot),  ils allumeront le feu ! https://www.oulalajazzband.com

Par Nicolas

Un carnaval 2018 avec Happy Syklett

(à Bicyclette) Happy Syklett

Dans le cadre de son initiative Happy Syklett, Le collectif Syklett a offert à des habitantes du quartier Polygone-Frébault un défilé Carnaval en triporteurs.

Nos carnavalières étaient ravies… Un grand merci aux pilotes !

Happy Syklett propose des balades en triporteurs à assistance électrique à destination des personnes à mobilité réduite, âgées ou handicapées.

Pour plus d’infos sur le collectif, cliquer ici.

Reportage photos au carnaval

Écoliers, associations et centres sociaux ont fait leur carnaval sous une météo clémente samedi 24 mars. La ville de Lorient en a vu de toutes les couleurs pour le grand plaisir du public venu nombreux saluer les carnavaliers qui ont préparé cette parade depuis plusieurs semaines…Le PLL a eu la chance d’inaugurer les triporteurs du collectif Syklett qui lançait samedi son projet Happy Syklett !

Le thème de cette édition 2018 était « Des goûts et des couleurs »

« On met les petits plats dans les grands, pour décliner un goût, une couleur…ou les deux à la fois ! Les goûts et les couleurs sont propres à chaque individu, et il faut accepter, voire cultiver, ces différences. Sucré, salé ou coloré, affichez vos goûts pour un Carnaval savoureux ! »

Par Nicolas

Rémi, vélorutionnaire

C’est avec un regard décalé et le sourire aux lèvres que Rémi, militant pour les déplacements doux, argumentait face aux dissonances cognitives des automobilistes : « Organisons une vélorution* dans la ville avec banderoles et slogans réclamant des pistes pour les automobilistes ! »

Non sans humour mais convaincu, Rémi savait recentrer le débat sur la mobilité des plus fragiles – piétons, cyclistes – pour faire admettre le droit à tous de circuler en toute liberté, et surtout en sécurité, face aux lobbies empiriques des automobiles! D’ailleurs, ce coach en sevrage automobile comme il se nommait lui même n’hésitait pas à enfourcher son vélo girafe, partant de Lorient pour rejoindre la vélorution* universelle de Nancy 2017, afin de faire avancer ses idées.

Il a fondé le CRADE* à Concarneau et a soutenu et accompagné la création d’autres ateliers vélo participatifs : En Roue Libre à Quimper, Penn Rustin à Douarnenez. En arrivant à Lorient, en 2015, il a rejoint le jeune atelier vélo Syklett. Puis ce membre de l’amicale internationale des sans voiture créa un atelier nomade et gratuit, avec quelques copains-copines, ici sur un rond point, là sous un arbre dans la rue ou encore sur le marché de Lorient, et s’impliqua activement dans l’atelier vélo Rustine Peace sur le marché de Port-Louis. Deux fois par mois , il animait un atelier au lycéee Dupuy Delhomme afin d’initier les jeunes gens à l’entretien de leurs vélos.

Egalement en résidence à l’auberge de jeunesse du Ter, où étaient hébergés des exilés, puis aux containers du Lieu jaune Lieu noir sur le port de pêche, ce fut la rencontre fantastique avec des personnes de tous pays se retrouvant autour de l’objet commun et international qu’est la bicyclette, l’ayalla*. Ce sont ainsi près de 200 vélos issus de récupération et de dons qui ont étés démontés, remontés ensemble et redistribués, dans un atelier sans nom, sans  structure , sans publicité, sans subvention, non autoritaire en expérimentant la gratuité dans la joie, et un slogan : «  Si, si, c’est possible ! ».

Sans pub car Rémi était dans la recherche et dans le partage du faire et du savoir-faire, pas dans le faire-savoir. Il ne craignait pas d’aller deux pas « en arrière » dans le bon sens plutôt qu’un pas « en avant » dans le mauvais. Une personne que la remise en question n’effrayait pas : c’était un outil pour aller vers plus de justesse dans les actes et dans les mots.

Le fréquenter, simplement penché avec lui sur un vélo, outils en main et bonne humeur au visage, vous confortait dans le fait que « si, si, c’est possible ! », qu’il faut simplement agir, et à sa mesure, dans l’envie plutôt que la peur. La baguette magique pour quitter la croissance pour l’équilibre.

Cet atelier vélo était un modèle de « démarche de projet » réussie, où les mots « expérimentation », « droit à l’erreur », « participatif », « intergénérationnel », « paritaire », « mixité sociale » etc étaient une réalité.

Rémi, au-delà d’un militant pour les déplacements écologiques, était un citoyen, humblement et pleinement, cherchant en permanence à assumer, par des actes et toujours avec une touche de dérision, voire d’autodérision, sa petite part de responsabilité dans la société. Ses deux derniers projets en tête ? Ecrire un témoignage sur la réalité de l’assistance à domicile aux personnes handicapées – son emploi -, et trouver une pelle et une brouette pour dégager, symboliquement, un des tas de terre récemment versés sur une zone du port de pêche fréquentée par des routards et des gens du voyage.

Peut-être avez-vous remarqué ce vélo blanc accroché dans un arbre avenue Jean Jaurès. C’est un ghost bike. On en trouve sur les lieux où les cyclistes ont trouvé la mort. Le premier fut érigé à St Louis (Missouri) avec un panneau « ici cycliste percuté ». D’autres suivirent, à Londres, New-York, Paris. C’est devenu un symbole, une invitation à la bienveillance et à la responsabilité nécessaires chez tous – bus, voitures, vélos, piétons, collectivités chargées des voies – pour que se développent réellement les déplacements doux.

Celui-ci, à Lorient, est le mémorial dédié à Rémi, décédé contre un véhicule à moteur le vendredi 1er décembre 2017.

*ghost bike : vélo fantome

Velorution : ce mot valise désigne le nom d’un mouvement international encourageant les déplacements non polluants comme le vélo.

CRADE, Centre de Recherche sur l’Avenir des Déplacements Ecologiques : http://lecrade.blogspot.fr

Ayalla : bicyclette en Soudanais.

Par Mona et Martine

 

Le Panier de la Mer 56

L’association Le Panier de la Mer 56 a été créée en 2003, à l’initiative de l’association Elan. Elle s’inscrit dans les valeurs de l’Economie Sociale et Solidaire.

Il s’agit d’une structure de l’Insertion par l’Activité Economique.

PLM 56 est un chantier d’insertion qui s’appuie sur l’activité de valorisation des produits de la mer invendus en criée à 2 fins:

* l’insertion sociale et professionnelle des salariés « en parcours ». (personnes C.L.D – allocataires des minimas sociaux …etc))

* la mise à disposition des produits transformés aux associations d’aide alimentaire.

Comment ça se passe ?

Les salariés « en parcours » bénéficient d’un Contrat à Durée Déterminée d’Insertion (CDDI) de 6 mois. A travers l’activité de transformation de poisson, les salariés reprennent un rythme de travail, acquièrent une expérience dans le filetage et le conditionnement, avec le suivi d’un encadrant technique.
En parallèle, les salariés bénéficient d’un accompagnement avec une Conseillère en Insertion Socio-professionnelle. Celui-ci s’effectue sous deux formes : en collectif et en individuel.

En collectif, nous abordons les Techniques de Recherche d’Emploi (TRE) et nous développons aussi des projets collectifs autour de la culture, de l’emploi, …
En individuel, des entretiens réguliers sont prévus pour aborder la situation du salarié « en parcours » dans sa globalité. Il s’agit à la fois d’échanger sur le projet professionnel et de trouver des solutions aux difficultés rencontrées (mobilité, logement, santé,…).

Les financements ?

Comme tout chantier d’insertion, nous percevons des subventions via la Direccte 56 et le département du Morbihan pour 80% du budget global. Les 20% restants sont assurés par l’autofinancement :

Participation financière des structures d’aide alimentaire (contribution solidaire à hauteur de 2euros du kg).

Prestations de service pour le compte des mareyeurs.

Vente de soupe de poissons.

En atelier…

Comme tous les magasins de marée nous sommes soumis à une réglementation stricte en matière d’hygiène, de sécurité et de traçabilité.

Nous transformons le poisson en filets en darnes, en PAC (Prêt A Cuire),…

Ensuite nous surgelons le poisson puis nous le conditionnons en sachet de 1 kg, cartons de 10 kg et palettes de 480 kgs qui sont livrées aux associations d’aide alimentaire sur le territoire national (à ce jour, 48 départements desservis).

Plus d’infos : www.panierdelamer.fr

Par Le panier de la mer 56

Fête du court métrage 2018

La Fête du court métrage expose la magie du court au plus grand nombre. Cinéphiles ou néophytes, jeunes publics, familles et passionnés : elle permet à tous de découvrir le court métrage au travers de projections partout en France et aussi à l’international. Nous vous proposons de visiter le webmédia culturel KuB, pour visionner des films courts :

https://www.kubweb.media/theme/collections/films-courts/

Bonnes projections !

 

Atelier Crowdfunding au Polygone

Jeudi 29 mars à 15 h, au centre social du Polygone 

(80 av. Général De Gaulle – 56100 Lorient)

Si vous souhaitez participer, rien de plus simple,

un appel au 06 66 66 42 11 ou bien un mail à myana@bge-morbihan.com

C’est un atelier ouvert à tous et gratuit !

La création d’un projet nécessite de mobiliser certains fonds et cette phase indispensable n’est pas facile ! Après l’étude de marché et le positionnement par rapport à la concurrence, vient le prévisionnel.

La partie financière est celle qui va attirer l’œil de vos interlocuteurs, c’est à dire les banques, les conseillers de la création, les conseillers pôle emploi, bref toutes les personnes qui pourront vous donner des conseils dans votre projet.

Il est important d’estimer une fourchette de votre besoin de départ, et une fois la somme estimée, de comptabiliser combien vous pouvez apporter personnellement ? et de combien vous pouvez emprunter auprès d’une banque ? La soustraction après avoir fait le tour des possibilités (aides éventuelles, prêt d’honneur, …) est de savoir si vous avez le budget pour démarrer.

Le crowdfunding devient de plus en plus répandu mais, qu’est-ce que c’est ?

Tout d’abord, en français, il est traduit par budget participatif. C’est un appel à un grand nombre de personnes pour aider au financement de son projet. Il existe différentes plateformes spécialisées dans cette démarche.

En théorie il faut communiquer son projet via la plateforme choisie mais cela serait trop facile de déposer une annonce et recevoir une somme demandée. La question est d’apprendre la pratique, la méthodologie, comment cela fonctionne ? Comment des personnes vont investir sur notre projet ? Avons-nous des obligations ? Avons-nous une aide pour la communication ?

Bref, une question en amène une autre, et pour satisfaire à cela, CitésLab a invité la plateforme GwenneG : www.gwenneg.bzh/fr

GwenneG est une plateforme participative bretonne et l’un de ses représentants fait le déplacement de Rennes jusqu’à Lorient pour nous éclairer sur cette forme de financement.

http://www.citeslab.fr

https://www.facebook.com/citeslabLLH/

                                               

Le Judo, par Aloïs …

Le judo et un sport de combat qui se pratique sur un tatami.

Un tatami ce sont plusieurs tapis rassemblés ; ça serre à nous faire moins mal quand on tombe.

Je vais vous expliquer un peu les règles :

Elles sont simples, il faut faire tomber son adversaire sur le dos, pendants 3 secondes.

Pour cela, on peut enchaîner une liaison debout sol.

 

 

La liaison debout sol c’est quand on fait une prise debout et qu’on se jette au sol pour maîtriser son adversaire.

La tenue de judo c’est le kimono, le pantalon et la ceinture.

Les codes de ceinture : blanc, blanc-jaune, jaune, jaune-orange, orange, orange-vert, vert, vert-bleu, bleu, bleu, marron, noir 1er dan, 2ème dan, 3ème dan …

A partir de la ceinture orange on peut faire des compétitions mais avant on peut faire des tournois dès la ceinture jaune.

Moi je pratique le judo depuis 5 ans. Ça me fait décompresser.

Aloïs (10 ans) – Atelier écriture NTL – école élémentaire de Keroman

Oscar Yana au Faouëdic

Le 23 mars à 18h30, Oscar Yana, vous invite au vernissage de son exposition « Sueños y Paso a paso » (Rêves pas à pas) à la galerie du Faouëdic à Lorient.

Découvrez son travail sur le site, encore en construction, réalisé à l’espace multimédia : https://oscaryana.weebly.com

Oscar est un habitant du quartier et a en projet, avec le collectif habitants, de réaliser une fresque sur le blockhaus près de la boulangerie…Deux visites guidées privées de son exposition seront organisées les mercredi 11 et jeudi 12 avril, renseignement au centre social du Polygone.

Un reportage photo de Mikhael Brun à l’Atelier du Bout du Monde où travaille Oscar Yana :

Plus de photos sur le site de Mikhael Brun

« Artiste plasticien et musicien, Oscar Yana a vécu jusqu’à ses 22 ans entre la Bolivie et le Pérou, sur les hauts plateaux andins. Il part ensuite en Espagne et vit désormais en France.
A travers ses créations, Oscar Yana nous parle d’histoire et de son histoire. Son œuvre tout entière s’inscrit dans un va-et-vient entre modernité et tradition. Puisant son inspiration dans les figurines et motifs picturaux des cultures andines méconnues de Nazca (IIIe- VIe siècle) et de Tiahuanaco (IIIe – Xe siècle) il les transfigure par des techniques artistiques occidentales, tout en préservant l’absence de perspective caractéristique des œuvres ancestrales.
Curieux, ouvert au monde, à tous les mondes, Oscar Yana nous renvoie à travers son œuvre foisonnante à la question de nos origines, de notre identité.

Au fil du temps il affirme une écriture très personnelle, brouillant subtilement les codes d’une lecture purement exotique de son œuvre. L’accueil de cet artiste singulier à la galerie du Faouëdic est une belle opportunité pour mettre en lumière toutes les facettes de son travail : peinture en grand format, art postal, sculpture, gravure…
Dans une scénographie spécialement conçue pour le lieu seront présentées aux côtés des œuvres de l’artiste des productions d’élèves de 4ème du collège Jean Le Coutaller à Lorient, fruit d’une résidence d’Oscar Yana dans l’établissement de novembre à décembre 2017. » Source

Peinture, gravure, volume, installation Scénographie : Matthieu Bouland