Mai, mois des Mémoires de l’esclavage

En ce 23 mai, journée nationale d’hommage aux victimes de l’esclavage, profitons-en pour mieux comprendre notre présent et notre avenir en n’oubliant pas cette histoire. Le développement de la ville de Lorient au 17ème siècle repose sur une dynamique entre commerce, colonies, traite et esclavage.

Plus d’informations sur le site du Patrimoine de la Ville de Lorient :

Lorient, les Compagnies des Indes et l’esclavage

Borne interactive concernant la traite et l’esclavage

Mai est le Mois des Mémoires de l’esclavage et de ses héritages, avec plusieurs dates clés :

10 mai : journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leur abolition
21 mai : célébration du 20e anniversaire de la loi Taubira grâce à laquelle l’esclavage a été reconnu « crime contre l’humanité »
23 mai : journée nationale d’hommage aux victimes de l’esclavage

Des événements pour commémorer la loi Taubira et la mémoire de l’esclavage sont organisés par la ville de Lorient :

Une exposition de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage  du 20 au 31 mai à l’hôtel de ville.

#C’est notre histoire est une exposition itinérante retraçant l’histoire de l’esclavage et de ses héritages du XVe au XXe siècle dans l’espace français. Elle donne des clés pour mieux comprendre comment l’histoire de l’esclavage, s’inscrit dans le récit national, et explique en quoi les combats pour l’abolition ont nourri la construction des valeurs de la République. Pédagogique, l’exposition comprend des animations numériques. Elle est accueillie du 20 au 31 mai, dans le hall d’entrée de l’Hôtel de ville, côté parvis. Du lundi au vendredi de 10h30 à 17h (sauf le lundi 24 mai),  le samedi de 9h à 12h Entrée libre

Une Création musicale inspirée de l’histoire de l‘esclave Furcy

Le compositeur et musicien Guillaume Chartin, créateur d’un travail musical intitulé OJÛN, inspiré de l’histoire de l‘esclave Furcy. Ce dernier a intenté un procès à ses maîtres sur l’île de la Réunion, à partir de 1817, pour obtenir son affranchissement. Il l’obtient finalement auprès de la Cour royale de Paris en 1843, après avoir été emprisonné et banni de l’île, soit cinq années avant l’abolition définitive de l’esclavage en 1848. Composée et créée lors d’une immersion de deux mois dans la culture et l’histoire de l’île de la Réunion, OJÛN mixe la musique électronique aux sons de la nature de l’île et aux instruments traditionnels réunionnais. OJÛN, est une création musicale portée par le Musée de la Compagnie des Indes, en partenariat avec l’association Musiques d’Aujourd’hui au Pays de Lorient (MAPL) et Hydrophone.

Pour aller plus loin : le site de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage

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