L’origami ou l’art du pliage du papier

Le centre social du Polygone PLL organise tous les mardi et vendredi à la ludothèque des ateliers pliage afin de fabriquer des origamis pour contribuer à la construction du bonhomme carnaval. Plus d’infos en cliquant ici

C’est l’occasion pour moi, à l’espace multimédia, de faire quelques recherches pour mieux connaître cet art du pliage de papier :

L’origami est une forme d’art visuel concernant le pliage en papier dont le mot d’origine japonaise (oru : plié et kami (gami) papier) est emprunté au chinois (pinyin zhézhi : plier du paier) où il est né et qui consiste à créer des objets uniquement en papier représentant un animal, une plante, un objet ou une forme géométrique.

La tradition japonaise de l’origami a fortement influencé son histoire en Occident où il est l’un des plus anciens arts du papier datant du VIe siècle (de -202 à -9) en Chine (dynastie des Han de l’Ouest) d’où il a été apporté au Japon en passant par Koguryo (actuelle Corée du Nord) par des moines bouddhistes qui comprend le «  jianzhi « (papier découpé) ainsi que les techniques de papier, papier découpé et découpage.

Rapidement développé vers 1200 au sein de rituels bouddhistes lors de cérémonies religieuses où le papier plié décoraient les tables, l’art du bushi (motif en écriture japonaise) a développé la découpe et la création de fleurs en origami mais la technique japonaise date de l’ère Edo (1603 – 1867) où le Japon se referme en coupant tout commerce avec l’extérieur.

Dans la culture japonaise, différents arts du pliage sont regroupés sous l’appellation « chiyogami » (papier de 1000 ans) où a été récemment ajouté le « pepakura » (artisanat du papier) car l’art des volumes fixes ou animés en papier peut être découpé et collé.

La méthode de l’origami consiste à utiliser des feuilles de papier de couleur rondes pliées selon des spirales et des courbes avec une forme générale de carré tout en suivant un diagramme détaillé (dont l’élaboration est longue et laborieuse) par une succession de plis à exécuter pour parvenir au résultat final qui peut prendre des formes simples (avion en papier) ou des formes complexes (tour Eiffel).

Vous recherchez un tutoriel d’origami en particulier ? Connectez-vous à https://tuto-origami.fr

Plus d’informations sur Wikipédia

 

Warp-Zone au Bois du Château

Une Warp-Zone sera organisée à la maison du quartier du Bois du Château pendant la semaine du numérique du 19 au 24 février 2024.

Au programme: E-sport, rétrogaming et cosplay.

Restauration avec la Commune O’Thé : restauration, salon de thé, manga, situé au 20, Rue Victor Massé à Lorient.

Déroulement :

13h : Ouverture des portes
13h-16h : Rétrogaming sur bornes d’arcade d’époque ( Double Dragon, Track’n Field, Pac Man, Opération Wolf) et d’anciennes consoles de jeux ( PS1, NES)
16h-17h : Interventions des joueurs E-sport, échange avec le public.
17h-18h30 : Défilé et concours de cosplay. Si vous voulez vous inscrire au concours ou au défilé, cliquez ici

Qu’est-ce que le E-sport ?

Sport électronique, compétitions de jeux vidéo où les joueurs affrontent seuls ou en équipe d’autres joueurs, depuis un ordinateur ou une console.

Qu’est ce que c’est le rétrogaming ?

Le rétrogaming consiste à jouer à des jeux vidéos anciens ou à les collectionner. Il concerne les jeux sortis sur consoles, micro ordinateur, borne d’arcade ou les jeux dits «électroniques».

Les rétrogaming est une activité très récente, les jeux vidéos dits «anciens» sont des jeux sortis entre les années 1970 et le milieu des années 1990, période où les productions étaient généralement en 2D.

Le rétrogaming englobe la pratique des anciens jeux vidéos mais aussi la collection, l’entretien des premières générations, d’ordinateurs personnels ou familiaux, des consoles et de bornes d’arcade.

Exemples de console rétro :
Sony PS1
Sega Dreamcast,
Nintendo Game Boy

Qu’est ce que c’est le cosplay ?

Le cosplay est un loisir qui consiste à jouer le rôle d’un personnage de fiction, en imitant son costume, sa coiffure (couleurs, accessoires..) et son maquillage.
En France, on appelle les pratiquants : les cosplayeurs et cosplayeuses.

Les thèmes sont souvent les personnages de manga, jeux vidéos, bande dessinée, animation japonaise…

Le cosplay est né aux États-Unis, crée par les fans de Star Trek puis de Star Wars qui se costumaient en personnages pour la sortie des films, mais qui depuis a connu une très grande expansion au Japon, pays qui organise désormais un évènement international, le World Cosplay Summit.

Exemples de Cosplay : En Bretagne, il y a des conventions geek, où il y a des ventes d’accessoires, du cosplay, du rétrogaming et tout ce qui touche à la culture geek.

Geek Days :

Rennes : les 17&18 Février 2024
Brest : 28&29 septembre 2024

www.geek-days.com

Jap And Co

Pontivy : les 25&26 mai 2024.

www.japandco.com

Entrée libre et gratuite de 13h à 19h.

Maison du quartier du Bois Du Château : 9, rue Jules Massenet, 56100 Lorient

La rade de Lorient durant l’antiquité

Voilà quelques anecdotes parmi d’autres que je vous invite à découvrir lors des conférences que nous animons ou bien à travers notre livre «La rade de Lorient durant l’antiquité» disponible par correspondance : jean.ostos@lilo.org

Lorsqu’en 2022 avec mon fils, nous découvrîmes les premiers morceaux d’amphores et de poteries sur le littoral de Lanester, nous étions loin d’imaginer où cela nous mènerait.

Cette découverte, bien relayée ici même et dans la presse, posait plus de questions à l’époque qu’elle n’apportait de réponse.

Un second pan du voile fut levé lorsque le site que nous avions mis à jour – et déclaré – s’avéra relié à un très antique tronçon de voie romaine qui lui ouvrait les portes de l’empire.

L’empire romain, bien sûr. 400 ans d’histoire de la rade de Lorient coincé entre l’âge de fer et les premiers royaumes de Bretagne. Onze générations de nos prédécesseurs, dont l’histoire est largement méconnue. Nous étions les premiers demandeurs du récit de cette histoire locale et il s’avère que jamais il n’avait été couché sur le papier.

Une première voie romaine se déroulait sous les yeux de mon fils et de moi-même, un empierrement ordonné, bien rectiligne dont la direction nous laissait dubitatif. Finalement, un ami nous confiait une thèse inédite, celle de Stéphane Le Pennec en l’occurrence et nous constations que cette voie avait bien été étudiée par le passé.

Il en fut ainsi de tous les indices que nous récoltions auprès de ceux qui acceptèrent de partager leur découvertes. Les morceaux du puzzle se mettaient en place. Des archives furent consultées, bien sûr, nombre de déplacements à Vannes au Centre d’Etude et de Recherche Archéologiques du Morbihan (Céram) qui nous ouvrit les portes de sa bibliothèque, riche des anecdotes d’érudits, promeneurs, ouvriers de la voirie, du bâtiment dont les découvertes depuis le XVIIème siècle alimentent l’inventaire de la rade de Lorient.

Parmi ces découvertes passées, 8 monnaies d’or à Locmiquélic, à proximité d’anciennes murailles aujourd’hui disparues. Une monnaie d’or aussi sur l’îlot Saint Michel, bien conservée celle-ci, à la BNF. Il s’agit d’un trémissis tardif.
Les monnaies d’or de l’antiquité tardive matérialisent souvent la présence de militaires dont elles constituent la solde.
Leur présence sur la rive droite de la rade est logique. À cette époque le danger vient de la mer par l’ouest. Les vestiges d’un autre établissement défensif ont été découvert sur la rive gauche de l’embouchure de la ria d’Etel. Peut-être la même chose sur la rive gauche de la Laïta, avec un énigmatique établissement à Guidel, qui n’a jamais été fouillé.

Entre le IVème et le Vème siècle, la rade a cessé d’être un endroit sûr, les habitants semblent s’être recroquevillés autour des deux îlots de Pont-Scorff et d’Hennebont, sur la grande voie romaine Nantes-Quimper qui n’était plus entretenue.

Mais avant d’en arriver là, notre région a connu sa période faste. Une première phase au premier siècle, nous révèle un monde où le syncrétisme gallo-romain est plus gallique que romain. Grâce à un cliché de Claude Le Colleter, j’ai pu identifier une divinité masculine découverte à Riantec, inédite, un incroyable personnage en
terre cuite, daté du premier siècle dont le style, les symboles renvoient à l’âge du fer.

Une autre divinité, féminine cette fois, se révèle à travers le chapelet de toponymes le long du Blavet commençant par la racine SUL. («Bon» en gaulois – «Su-avelos »= «bonjour»).

Certains sont des sites hydriques incarnant le culte de l’eau, des fontaines miraculeuses. La Bretagne est la première région de France en nombre de fontaines de dévotion. Nous savons que leur origine est païenne et que le clergé, faute d’avoir pu éradiquer les pratiques, les a relié à un Saint.

Cette fois-ci nous proposons de mettre un nom sur une de ces divinités païenne: Sulevia, dont le nymphée serait à Silfiac ancienne Selefia, le pélerinage à Castenec ancienne Sulim où l’on a découvert la Vénus de Quinipilly et une de ces fontaines de dévotion à Caudan.

Ce culte de l’eau participait au protocole de guérison de nombre de maladies et nous avons découvert un mot magique gaulois dans un texte latin – jamais traduit- de Marcellus: «Admart! Ôtes ce mal de moi». À rapprocher des mots Bretons «Arz-mad» et avec la même fonction qu’une comptine: «1,2,3, et le mal s’en va!».

La croyance, la vie, le travail, la maladie, la mort, le partage aussi: Comment interpréter le site de Grand Pré à Ploemeur ? Un sanctuaire ou des banquets auraient eu lieu. On y a découvert une dizaine d’amphores à vin.
Du vin de Bétique parfois: l’Andalousie antique. On y a découvert encore une dérivation de voie romaine et lorsque l’on voit le chapelet de vestiges entre Kerguelen et Pont-Scorff, alors telle une guirlande dans la nuit, une voie romaine Larmor – Pont-Scorff se dévoile à notre regard. Kerguelen est la plus ancienne mention d’un site antique – dans le Cartulaire de Redon – un site qui devait recevoir ce vin andalou via un voyage hauturier reliant la Galice à notre rade. Entre Cadix et Vigo, le trajet se faisant par cabotage bien sûr.

Finalement à partir des années 180, on ne trouve plus d’amphores à vin importée. Par contre nous commençons à produire localement un autre type d’amphore, celles que mon fils a trouvé.
De belle amphores ovoïdes recouvertes d’un grésage blanc. Certaines sont poissées, de là à dire qu’il y avait de la vigne dans la rade, il reste un pas à franchir. Mais il a été découvert un pressoir à vin à Piriac-sur-mer (entre Vannes et Guérande) et le type d’amphore de Lanester est typique – voire exclusif- du transport de vin…

Du vin à Lanester, peut-être. En tout cas, ce qui est sûr c’est la réalisations de salaisons sur le fameux site du Resto. Un site bien étudié avec une question qui restait en suspens, d’où venait le sel indispensable à la production ?
Grâce à Daniel Sorin, prospecteur de la région de Gâvres, nous avons découvert des marais salants avec des tessons gallo-romains à Kersahu. Des indices passionnants, nous serions en face des salines antiques les plus septentrionales. C’est possible, il a été découvert des marais salants antique à Vigo, ville où la pluviométrie est supérieure à Lorient…

Jean Ostos

N-B : Prochaine conférence du groupe de recherches archéologiques et historiques maritimes de Bretagne sud avec Claude Le Colloter et Eric Le Gal, le 17 mars à Port-Louis

Le Golden record de Lorient

S’il ne devait rester qu’une image ou un son de Lorient, que choisiriez-vous? Le Golden record de Lorient Un projet participatif imaginé par le metteur en scène Emmanuel Meirieu avec le Théâtre de Lorient

Participez jusqu’au 15 avril en envoyant :

  • soit un enregistrement sonore ou un selfie vidéo (30 secondes maximum)
  • soit une photographie ou une très courte vidéo d’un lieu ou d’un être de votre ville vraiment important pour vous

Racontez-nous ce choix en quelques mots écrits.

>>> www.theatredelorient.fr/golden-record/

Golden Record

En 1977, la NASA lance dans l’espace un disque en or (le Golden Record). Sur ce disque, des images, de la musique et des sons de la Terre… Emmanuel Meirieu, metteur en scène, s’est saisi de cette histoire pour créer le spectacle Dark was the night, présenté au Théâtre de Lorient les 13 et 14 mars 2024. En écho à ce spectacle, il convie les habitants à créer leur propre disque d’or qui sera restitué à la Ville de Lorient dans le cadre du temps fort Litt’Oral le 19 mai 2024.

Autour du spectacle Dark was the night  le 13 et 14 mars

Les murmures d’un paysage qui s’éteint

L’Atelier d’Estienne fête ses 30 ans d’existence…
et invite la jeune création contemporaine émergente avec le Collectif INFUZ (Maxime Voidy, Guillaume le borgne et Sylvain Lorain).
Plus d’infos sur le collectif en cliquant ici et sur l’exposition en cliquant là
 « Les murmures d’un paysage qui s’éteint », Atelier d’Estienne, Pont-Scorff
Jusqu’au 17 mars. Du mardi au dimanche. De 14h à 18h. Gratuit.

Des ateliers d’art urbain avec Filsan et K.liopé

Ilell studio est un nouveau lieu artistique à Lorient, créé par Filsan et K.liopé, artistes bien connues à Lorient !

Déjà en 2019, Karina, aussi connue sous le nom de Kar et K.liopé nous présentait ses projets (lire l’article). Nous voulions vous parler de Filsan après son titre de championne de Bretagne de danse hip-hop…Un article quand même sur ses cours de danses 😉

Au programme du studio, des ateliers créatifs et artistiques, des évènements artistiques et culturels, un espace de création, une boutique, autant de raison de rencontrer ces artistes ! Plus d’infos : www.ilellstudio.com

Leurs chemins se croisent autour du Street Art et du Tufting avec le projet Maille Street qu’elles sont venues nous présenter à l’espace multimédia PLL :

Leur boutique en ligne est ouverte, n’hésitez pas à la visiter : https://www.ilellstudio.com/shop

Contact : ilell.studio@gmail.com

Un aperçu de leur première collaboration artistique, espérons bientôt en voir fleurir dans le pays de Lorient…

J’ai vu documentaire, 1er trimestre 2024

Le programme du premier trimestre de la saison 2023-2024 de l’association J’ai vu un documentaire* est disponible en version papier à l’espace multimédia du Polygone PLL ou en version numérique en cliquant ici

*Projections nomades de films documentaires et d’ateliers d’éducation aux images dans le Pays de Lorient

 

Et la planète dans tout ça ?

L’association J’ai vu un documentaire et l’Université Populaire du Pays de Lorient vous invitent à une projection de deux films sur l’environnement :

CHRONIQUE DE BERCÉ – Armand Chartier (FR – 1976 – 44 min) : L’argument de ce film est constitué par le registre, lu en voix-off, du garde forestier, chef de secteur de la forêt de Bercé, décrivant le travail quotidien pendant un an : martelage, griffage, débroussaillage, inventaire, émondage, constitution d’une pépinière, balisage de sentiers pédestres et construction d’abris pour touristes. Parallèlement dans le registre, sont évoqués des éléments de la vie locale à travers des cérémonies diverses. On suit aussi des fragments de la vie d’Édouard l’émondeur dont le métier est en voie de disparition : vie de famille, travaux pour la forêt privée pendant la saison creuse.

ÉLOGE DE L’ARBRE – Éric Watt (FR – 2012 – 33 min) : Manifeste poétique et écologique, d’après le texte paru dans « Les Carnets du paysage » de Gilles Clément. Deux hommes, Francis Hallé et Gilles Clément, amis de longue date, discutent à une table, tandis que le soir tombe. Ils évoquent la singularité des arbres et des hommes, le jardin planétaire, le nécessaire espoir, l’alternative possible à ce monde. Tandis qu’un arbre change au gré des quatre saisons, qu’une femme devient plante et s’immerge dans un jardin avec les autres végétaux, tandis que des marcheurs par centaines se mettent en route sur un nouveau chemin… les deux hommes inventent un autre monde.

Jeudi 8 février à 20h, La Balise, Kervénanec

Ouvert à tous.tes ! Tarifs : de 3 à 6€

Objets transmis, objets trouvés

Pourquoi nous entourons-nous d’objets, jusqu’à entretenir des liens d’affection avec eux ? Pourquoi les conservons-nous ? Comment nous les réparons, reprisons, bricolons, recyclons ? Pourquoi en transmettons nous certains, à qui, dans quelles circonstances ?
Dans le cadre de la prochaine exposition/résidence à l’Ooooh, l’Atelier Catpied fait appel à votre participation. Il s’agit ici de recueillir la mémoire de vos objets du quotidien : la canne de votre grand-père, un objet trouvé dans la rue, une veste usée dont vous ne pouvez vous séparer, une tasse ébréchée dont vous ne vous servez même plus, un truc acheté dans une brocante … Pour approcher d’une manière intuitive plus que rationnelle ce qui nourrit nos histoires personnelles et notre mémoire collective, ce qui nous construit et nous fait tenir debout.
Chaque objet donnera lieu à une rencontre entre vous et l’artiste autour d’une conversation et à une mise en perspective par le biais du dessin, de la photographie, de la création textile …
L’ensemble de ce matériel ainsi collecté fera l’objet d’une restitution.
Du 03 au 24 février 2024
19 rue Joseph Talvas – Lorient
jeu-sam : 14h00-18h30