Journée internationale pour un internet plus sûr

Face à un discours anxiogène et parfois culpabilisant, beaucoup de parents se sentent démunis, parfois dépassés pour bien accompagner leurs enfants dans leur vie numérique.

Les organisateurs de la 19ème édition de la Journée internationale pour un internet voulaient montrer que cette parentalité numérique est à votre portée, qu’il n’y a pas besoin d’être experts.
Pour cela, ils ont  rassemblé des spécialistes de la famille, de l’enfance, de l’adolescence et de la protection des mineurs, mais aussi des fabricants de matériels et des réseaux sociaux, pour vous présenter des outils et solutions concrètes pour vous aider dans votre parentalité numérique et répondre sans tabous à vos questions de parents sur l’éducation au numérique de vos enfants.

Rediffusion des conférence en cliquant ICI (Entrer votre prénom et un courriel)

CONFÉRENCE 1  – PRÉPARER LA VIE NUMÉRIQUE DE SON ENFANT

  • Animé par Deborah Elalouf, présidente de Tralalere, opérateur du Safer Internet France.
  • Quels sont les enjeux de la parentalité numérique ? Comment aider les parents à poser un cadre serein d’utilisation des écrans et du numérique à la maison ?
    Intervenante : Axelle Desaint, directrice d’Internet Sans Crainte
  • Comment les fabricants d’équipements numériques accompagnent leurs jeunes utilisateurs ? L’exemple de Samsung.
    Intervenant : Olivier Oger, vice-président de Samsung Electronics France
  • Protéger les enfants des contenus à risque :  le ministère des Solidarités et de la Santé accompagnent les familles pour un usage sécurisé des écrans
    Intervenant : Adrien Taquet, secrétaire d’État en charge de l’enfance et des familles 

CONFÉRENCE 2  – ACCOMPAGNER LA VIE NUMÉRIQUE DE SON ADO

  • Quelle place prennent les réseaux sociaux dans la vie des adolescents aujourd’hui ? Comment accompagner ses ados dans leur vie connectée et les aider à prendre « une bonne distance » face aux écrans ?
    Intervenant : Jocelyn Lachancemaitre de conférence HDR en sociologie à l’Université de Pau et membre du laboratoire CNRS TREE, docteur en sociologie de l’Université de Strasbourg et en sciences de l’éducation de l’Université Laval. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont L’adolescence hypermoderne (PUL, 2011), Socio-anthropologie de l’adolescence (PUL, 2013), Photos d’ados à l’ère du numérique (PUL et Hermann, 2013), La famille connectée (Eres, 2019) et Les tentatives de reconnaissance (PUL, 2021)
  • Comment les réseaux sociaux accompagnent les adolescents pour leur offrir une expérience positive et les aider à gérer leurs usages des écrans ? 
    Intervenant : Capucine Tuffier, Responsable Affaires Publiques, Meta France​ (Facebook, Instagram, WhatsApp)
  • Comment les associations de protection de l’enfance travaillent-elles avec les réseaux sociaux pour protéger les mineurs ?
    Intervenant : Samuel Comblez, psychologue et directeur des opérations du 3018, le numéro national pour les jeunes victimes de violences numériques et l’aide à la parentalité numérique

Programmation du Théâtre de Lorient

Mardi 8 février à 17h, Brune, chargée des relations avec le public, viendra au centre social du Polygone présenter les spectacles programmés jusqu’à fin mars au Théâtre de Lorient. Rendez-vous à l’espace multimédia.

 

Pour ceux qui ne sont pas disponibles, n’hésitez pas à consulter le Souffleur, le magazine du Théâtre autour de la programmation, en cliquant ICI

 

Stages de couture enfants/ados

🌟🌟🌟SCOOP VACANCES DE FEVRIER✨✨✨

Des stages de couture pour enfants et ados, à partir du CM1.
Pour apprendre à se servir de sa machine ou tout simplement pout découvrir la couture. Machines à coudre à disposition pour celles qui n’en ont pas.
La liste des fournitures sera fournie à l’inscription.✂️

La Compagnie du Rouho
93 rue de Larmor
56100 Lorient

Renseignements et inscriptions : 06 21 41 66 10
www.compagnie-du-rouho.fr

Braderie de livres & Co

A vos agendas !
Book Hémisphères organise sa première braderie de l’année 2022, ce dimanche 30 janvier de 9h à 18h30, en continu* !
-35% ! Sur plus de 25 000 livres et produits culturels d’occasion.
(offre valable sur les prix Book’ique, uniquement le jour de la braderie du 30/01)
*L’entrée est gratuite

Quel avenir pour les intermittents du spectacle vivant

Madame Mireille Kergoat Lanester le 9 janvier 2022
Trésorière d’un collectif de musiciens

Objet : la situation des intermittents du spectacle

à Madame Roselyne Bachelot, Ministre de la Culture

Madame la Ministre

Vous avez manifesté, en prenant votre fonction de ministre de la culture, une volonté très nette de défendre non seulement les structures, mais aussi les artistes qui les font vivre. Je souhaite vous faire part de mes inquiétudes au sujet de ces femmes et de ces hommes. J’ai une certaine connaissance de leurs problèmes car je suis trésorière du Collectif Mosaïque, composé de huit groupes de musiciens professionnels du Pays de Lorient, intermittents du spectacle vivant.

Certes ils bénéficient en France d’un régime privilégié par rapport à la plupart des autres pays. Ils perçoivent ainsi une indemnité mensuelle s’ils ont donné au moins 43 spectacles dans l’année. Mais :

-la pandémie les a mis à terre depuis 22 mois puisque les concerts ont d’abord été interdits, puis ils ont repris l’été dernier, mais avec des jauges limitées, surtout pour les concerts debout. Les intermittents ont pu survivre grâce à l’année blanche et à la prolongation de leurs droits jusqu’au 31 décembre 2021. Et dans le contexte de restrictions dues à la pandémie, il n’y a presque pas eu de contrats signés depuis bientôt deux ans, ce qui les a tous mis en grandes difficultés financières. Certains ont même perdu leur droit à l’intermittence.
-on pouvait espérer une reprise d’activité progressive cette année. Or, de nouveau, les dernières mesures gouvernementales pour contenir la propagation du variant Omicron réduisent les jauges et interdisent les concerts debout. De nouveau, les contrats qui devaient être signés sont annulés ou suspendus jusqu’à une date indéterminée.
-moins ils travaillent plus leur indemnité est faible, plus leur avenir est incertain, et la rareté de leurs cachets les replonge dans la précarité. De nouveau, ils risquent d’être privés du droit d’exercer leur métier et d’en vivre décemment comme il convient à leur talent , et à leur investissement total dans la pratique de leur art. Or on n’envisage pas une nouvelle année blanche.

Vous venez de déclarer le 7 janvier à Villeurbanne, lors de la cérémonie qui marque le label de « Capitale française de la culture 2022 » décerné à cette ville, que « la culture est le moyen par lequel nous donnons du sens au monde et à la vie. » Je partage cette idée. Alors pouvons-nous accepter de voir sacrifiés ces artistes intermittents qui nous sortent de notre quotidien pour nous élever et nous transporter dans le monde merveilleux de la beauté et des arts sans lesquels il n’y aurait pas de civilisation ? Quel gâchis et quelle catastrophe annoncée si ces messagers de la culture disparaissent !

Je vous demande, Madame la Ministre :

-pouvez-vous utiliser toute votre force de persuasion et tous les moyens dont vous disposez pour que les intermittents du spectacle vivant retrouvent rapidement le droit d’exercer librement leur métier et les conditions de vie qu’ils méritent et qui correspondent à leurs talents, aux innombrables heures qu’ils y consacrent avec enthousiasme et générosité ?
-on parle beaucoup du soutien aux structures du spectacle, mais à quoi ce soutien servira-t-il si nos artistes se voient contraints d’abandonner un métier exaltant mais qui les conduit actuellement vers la misère ? Quel soutien financier décent envisage-t-on pour les intermittents ? Quelles décisions administratives urgentes pour qu’ils puissent avoir au moins leurs 43 dates indispensables dans l’année pour conserver leur statut ?
-quelles mesures rapides pour que les organisateurs de spectacles reprennent confiance et signent des contrats sans lesquels ce sera la faillite de la culture car il n’y aura bientôt plus d’artistes ?

Ils sont discrets, on ne les entend pas, ils ne manifestent pas : ce n’est pas dans leurs habitudes. Par pudeur, ils ne font pas connaître la gravité de la crise qu’ils traversent. C’est à nous, leur public, de faire connaître leur situation de précarité inimaginable, de chercher et de trouver comment y mettre fin rapidement. J’espère que vous emploierez toute votre combativité pour défendre leur cause car je sais qu’elle vous est chère.

Je vous prie de croire, Madame la Ministre, en l’assurance de ma considération distinguée.

Le Street Art s’engage pour le handicap

Maxime est venu nous présenter un projet solidaire au profit des personnes en situation de handicap :

Collection Street Art, dont l’objectif est de promouvoir le Street Art, s’associe à l’Association APF France handicap*, pour lancer une collection de vêtements en collaboration avec 40 Street Artistes, mobilisés en faveur de l’inclusion.

Chaque artiste engagé dans cette action solidaire a conçu, pour Collection Street Art, une œuvre destinée à être imprimée en série limitée à 100 exemplaires par modèle. Un certificat d’authenticité numéroté sera délivré pour chaque vêtement commandé. Vous retrouvez une biographie de chaque artiste et chaque création est expliquée, commentée et justifiée par l’artiste sur le site : www.collection-streetart.fr

 

Maxime arbore fièrement le numéro 1/100 du Dragon style de l’artiste lorientais Kaz !

Collection Street Art a confié toute la chaîne de fabrication des T-shirts et Sweat- shirts aux ateliers de confection des APF France handicap de Noisy-le-Sec (93) et de Briec (29), jusqu’à la logistique d’envoi des commandes. 5€ sur chaque vêtement vendu sera par ailleurs reversé à l’Association APF France handicap pour développer un projet pédagogique spécifique d’accompagnement des personnes en situation de handicap au travers d’Ateliers Street Art.

Retrouvez Collection Street Art sur son site internet, Facebook et Instagram

* APF France handicap est une importante association française, reconnue d’utilité publique, de défense et de représentation des personnes en situation de handicap et de leurs proches. Elle porte des valeurs humanistes, militantes et sociales et un projet d’intérêt général, celui d’une société inclusive et solidaire. Rassemblant 85 000 acteurs, dont près de 15 000 salariés, elle intervient dans tous les domaines de la vie quotidienne grâce à son réseau national de proximité de plus de 550 structures (délégations, services et établissements médico-sociaux et entreprises adaptées). L’association agit pour l’égalité des droits, la citoyenneté, la participation sociale et le libre choix de vie des personnes en situation de handicap et de leur famille. Plus d’infos : www.apf-francehandicap.org

 

Fondation pour les arts en pays de Lorient

Le Pays de Lorient est composé de 3 communautés de communes : Blavet-Bellevue-Océan, Lorient agglomération, Quimperlé Communauté. Il rassemble plus de 275 000 habitants. Le territoire est riche de talents à découvrir et attire aussi des artistes venus d’ailleurs.

Pourquoi Fondalor ?

Artistes, vous êtes peintre, écrivain, plasticien, musicien, comédien, chorégraphe ou de toute autre discipline : Fondalor vient de se créer pour accompagner vos projets en relation avec les citoyens du Pays de Lorient. C’est avec passion que Fondalor, fonds de dotation citoyen, rentre dans la cour déjà bien occupée par ceux qui soutiennent la vie culturelle locale, car nous avons la conviction que notre initiative privée portera un regard original sur la production d’un art participatif.

Fondalor va continuer à grandir pour contribuer de faire du pays de Lorient, en Bretagne sud, une terre d’excellence de l’expression artistique l’art partagée entre artistes et citoyens.

Merci à tous ceux qui sont déjà engagés dans cette belle aventure et à tous ceux qui vont maintenant nous rejoindre.

Artistes, vous développez une idée ou un projet qui vous tient à cœur !
Vous souhaitez participer à l’évocation du Pays de Lorient et mobiliser le public pour participer au projet ?
Vous voulez contribuer à l’émergence de l’expression culturelle territoriale et la partager ?

Fondalor vous soutient, rejoignez-nous en participant à l’appel à projets !

https://fondalor.org/fr/projets/appels-a-projets

 

L’art du jeu vidéo avec Peter Februar

Rencontre avec Peter Februar, un passionné qui sait rendre le jeu vidéo poétique.

Après des études à l’EESAB Lorient, l’artiste multimédia se lance dans la création de jeux vidéo, fasciné par le site Oujevipo, inspiré du mouvement littéraire Oulipo (Ouvroir de Litterature Potentielle),  où la créativité est stimulée par des contraintes…

Le voici Game designer, concepteur de jeux où il scénarise, créé le graphisme et met en musique, le tout orchestré par du « no code », une technique qui lui permet de programmer des jeux sans une seule ligne de code informatique !

L’artiste s’amuse avec Bitsy et propose un nouveau jeu vidéo tous les mois environ…Bitsy est un moteur de jeu en ligne créé par Adam Ledoux. Très facile à prendre en main, le logiciel permet de créer de courts jeux narratifs en pixel-art se focalisant sur la construction de mondes et d’atmosphères dans lesquels on peut se promener, quelques secondes ou plusieurs minutes.

Le coup de coeur des adhérents de l’espace multimédia est le jeu Une histoire de caverne.Utiliser les flèches du clavier, interagir avec les objets, les murs et les gens en allant vers eux. Ce jeu est un bref récapitulatif de ce qui a bien pu se passer dans la caverne supérieure de Mayrières à travers les âges.

Le Pang Pang Club a invité Peter Februar pour une session de créations sous contraintes communément appelées GameJams. Autour du haïku, poème d’origine japonaise très codifié. Ce projet artistique visant à développer une pratique créative collaborative autour du jeu vidéo est à découvrir sur Bitsy-Haiku Jam

Vous y trouverez aussi des jeux en français en bas de page, amusez-vous bien sur le site de l’artiste :

https://peter-februar.itch.io