Nzango, sport au féminin

 

Par Association Solidarité Plus

Dans le cadre du renforcement de la solidarité à travers les échanges sportifs l’association SOLIDARITE PLUS a initié un programme « NZANGO SPORT » exclusivement féminin sans distinction de religion, d’origine ethnique ou d’orientation sexuelle.
Partant du constat fait sur la faible participation des fille africaines aux activités physiques et sportives, il est important de changer le regard que les femmes du monde en général portent sur le sport, pour cela, il faut d’une part, médiatiser et mettre en valeur les sportives d’origine africaine qui ont réussi dans le sport en France afin qu’elles servent d’exemple.

D’autre part, il est nécessaire de créer des clubs NZANGO SPORT dans les quartiers afin de permettre aux filles de ne pas faire de longs déplacements avant de pratiquer ce sport.

Ce programme se veut une passerelle par laquelle passent les jeunes filles qui ne peuvent pas faire face aux dépenses qu’exige la pratique des sports classiques.et qui ne sont pas non plus intéressées à faire le sport compétitif.

Le manque d’argent crée le manque d’intérêt pour le sport et le plonge donc dans l’inactivité de pratiquer le sport de loisir et de prévention des maladies. Nous voulons qu’à travers le jeu NZANGO SPORT, que les bénéficiaires deviennent actives, ce qui est un objectif du programme.
En pratiquant ce sport, les participantes développent des habilités motrices fondamentales qui leur permettront de se maintenir en forme et de prévenir les maladies chroniques tel que le diabète du type 2, la tension artérielle, les maladies du coeur, etc…

 

HISTORIQUE 

Le Nzango traditionnel était un jeu loisir pratiqué par les jeunes filles dans les cours des écoles pendant la recréation, aux villages et dans les rues. Il tire son origine de Sango, langue vernaculaire de la République Centrafricaine, est apparu au Congo Brazzaville vers les années 1932, pendant la construction du chemin de fer Brazzaville – Pointe-Noire. La construction de cette infrastructure nécessitait une main d’œuvre et les exploitants expatriés avaient eu recours à des ouvriers de la sous région Afrique Centrale, notamment des pays tels que le Congo, le Cameroun, la Centrafrique, le Gabon et le Tchad.

Le soir après un travail de dur labeur les femmes centrafricaines qui habitaient le village «Sahara» dans le Mayombe, pour se divertir prenaient plaisir à jouer à ce jeu, dont bon nombre de personnes ignorait le nom. Ainsi, un jour quand un européen posa la question à d’autres communautés, qui ignoraient le nom du jeu, elles répondaient qu’elles jouent au jeu de Sango en rapport avec la langue des Centrafricaines qui jouaient à ce jeu. Et par défaut de prononciation des expatriés blanc prononçaient «N’zango» c’est ainsi que le nom de Nzango a pris son fondement.


 

EVOLUTION DE NZANGO TRADITIONNEL EN NZANGO MODERNE 

Ce jeu qui était autrefois la panache des adolescentes africaines dans la cours des écoles fait maintenant parti des disciplines sportifs officiels dans quelques pays d’Afrique notamment le Congo, le Cameroun, le Congo Démocratique, la Centrafrique, le Gabon et le Tchad.

Depuis 2005, il est devenu une discipline à part entière qui intéresse de plus en plus les adultes. Plus de 190 équipes sont aujourd’hui enregistrées au Congo Brazzaville et participent à des différentes compétitions sous l’impulsion de l’Association Sportive Innovatrice du Nzango Moderne.

 

DEFINITION 

Le Nzango est un jeu essentiellement féminin qui se traduit en la confrontation de deux équipes à effectif restreint et identique. L’objectif de chaque équipe est de marquer des points en se servant de la technique des pieds pour tromper l’adversaire. Chaque équipe est basé sur son espace de jeu limité et pose des actions réglementées, accompagnées des chants.

 

COMMENT SE PRATIQUE LE NZANGO 

Une partie de NZANGO oppose deux équipes dont les joueuses s’affrontent individuellement à tour de rôle sous le contrôle d’arbitres sur un terrain de 16 mètres sur 8 délimité par une bande rouge au niveau central et deux bandes bleues de part et d’autre.

Les équipes (onze joueuses et six réservistes) se font face de part et attaquent ou défendent alternativement au rythme de chansons chantées en cœur par toutes les participantes et rythmées par des battements de mains. Le rythme de celle-ci va d’ailleurs de pair avec la chanson entonnée. Si la chanson est rapide, le jeu l’est aussi; et inversement, si la chanson est lente, le jeu le devient également.

Les joueuses marquent des points, aussi appelés « pieds », en fonction de la position de leurs pieds par rapport à ceux de leur adversaire. L’équipe gagnante est celle qui a marqué le plus de points à l’issue des 50 minutes que dure la partie, divisée en deux mi-temps de 25.
Au début de la partie, chaque camp choisit un pied d’attaque, le droit ou le gauche, étant entendu que ce ne peut être le même pour les deux équipes. A un moment donné, les deux joueuses qui s’affrontent avancent en même temps un pied vers la ligne. La joueuse qui attaque avec le pied droit marque par exemple un ou plusieurs points chaque fois que son adversaire en face répond avec le pied gauche. En revanche, si la joueuse avance le pied droit et que l’adversaire répond elle aussi du droit, elle perd.

Ces mouvements de pieds sont habituellement précédés de sautillements, sauts ou figures aériennes, pour la seule « beauté du jeu » (elles ne rapportent aucun point).
Le Nzango est un sport qui se joue en claquant les mains, au rythme d’un chant. La joueuse saute en l’air et lance en avant le pied gauche ou droit pour marquer un point selon que l’équipe est déterminé « croisé » ou « parallèle » au tirage au sort du départ par l’arbitre en présence de la capitaine de chaque équipe.

 

 

VENEZ NOUS DÉCOUVRIR ET VOIR COMMENT ON PEUT PAR LA SOLIDARITÉ PERMETTRE A NOS JEUNES FILLES AVOIR UN DÉVELOPPEMENT ÉQUITABLE ON TRAVAIL A CHANGER LE QUOTIDIEN

Contact : 07 83 07 88 36 / 07 71 69 21 17

« Frébault en fleurs »

Au programme :

  • Plantations
  • Danses instinctives par « Biodanza »
  • Démonstration de Nzango par « Solidarité + »
  • Krieurs publics par le « Klak » : « C’est vous Ki éKrivez, c’est nous Ki Krions. »
  • Atelier de réparation de vélo
  • Atelier d’échange de savoirs …

Un projet d’embellissement du quartier, concocté par le conseil citoyen Polygone – Frébault, en partenariat avec la Ville de Lorient et le Centre social du Polygone.

Venez nombreux, pour un quartier fleuri !!! 

                

 

Rencontre ludo-sportive inter-quartiers

Mercredi 12 avril 2017 – à partir de 14h – Gymnase de Kervénanec – Lorient :

une rencontre ludo-sportive destinée aux femmes et adolescentes de Lorient et Lanester

au programme :

  • session Zumba suivie d’un sport collectif
  • goûter partagé – échanges autour du « bien-être »

 

Contacts :

  • Maison Pour Tous Kervénanec 02.97.37.29.86
  • Centre social du Polygone 02.97.83.69.64
  • Centre social Albert Jacquard 02.97.76.11.08

Gratuit (dans la limite des places disponibles)

       

 

Carnaval, entrons dans la danse

Par Saïko

Samedi dernier, j‘ai assisté au carnaval de Lorient. Le thème retenu cette année était le monde des livres et des héros de bandes dessinées. Le défilé débutait par le passage d’un groupe de samba nantais qui nous à réjoui. Puis les premiers chars sont passés sous les applaudissements de la foule. Les quartiers s’enchaînent sous une pluie de confétits et de musique !

Le mot Carnaval vient de l’italien carnevale, formé de carne « viande » et levare « enlever », il signifierait « entrée en carême » *. Au cours de cette fête les participants se déguisent pour changer d’identité et effacer les classes sociale le temps d’une fête toujours accompagnée de musique et de danse qui varient en fonction des pays. *https://fr.wikipedia.org/wiki/Carnaval

A Rio, pendant la fête des concours sont organisés pour récompenser les meilleurs danseurs et musiciens sans oublier les déguisements et les chars. Ces concours sont très suivis par la population et les média du pays, c’est le clou du spectacle !

En France le  carnaval le plus connu est celui de Nice qui chaque année attire des milliers de participants : www.nicecarnaval.com

La prochaine fois n’hésitez pas à entrer dans la danse !

NB : Il existe un batucada (groupe de percussions brésiliennes) à Port Louis !

https://www.facebook.com/manteiga.salgada.batucada

Fatiha Neuman

 

Une auteure-comédienne-chanteuse-conteuse vient d’aménager dans le quartier, on vous la présente !

Née en 1971 en banlieue parisienne, Fatiha allie ses années d’études puis d’animatrice socio-culturelle à différentes expériences de chanteuse (blues funk ou gospel) et passe quelques temps au conservatoire d’arrondissement d’Art Dramatique.

En 2000, elle s’installe en Bretagne et multiplie les expériences.: Membre du groupe duo du ciel, elle s’exprime également dans le théâtre de rue (compagnie de l’ARTeM). En outre, elle fait partie des membres fondateurs de la Clique du Clic et co–crée le spectacle de clown scientifique, l’affaire 3.14 avec la compagnie l’île logique.

Choriste-percussioniste pour le premier album d’Hocine, elle se professionnalise avec Fatiha jazz , Le Cercle, et Les Triplettes de Merville . Elle participe à la mise en place de projets de métissage culturel : jazz-musique arabe -musique bretonne ou encore conte-chanson-peinture et spectacle burlesque.

Tajine Volant son spectacle solo, multiforme où se rencontrent le conte, le chant, le jazz et l’orient combine à merveille les différentes facettes de cette artiste complète.

Plus d’informations sur ses spectacles :

Triplettes de Merville

https://fr-fr.facebook.com/lestriplettesdemerville/

http://soundcloud.com/lestriplettesdemerville

Tajine Volant

http://fabkwat.wixsite.com/optimoremedes/tajine-volant

Randonnée « Découverte »

Mardi 28 mars : à l’étang de Laennec, Patricia nous emmène à la découverte des algues comestibles.

Un atelier culinaire avec dégustation sera proposé le vendredi 31 mars.

Une exposition a lieu cette semaine (27 au 31 mars) au centre social, pour vous faire un aperçu de ces plantes aquatiques aux multiples facettes.

Libre en fête

Dans le cadre de l’initiative « Libre en fête » initiée par l’April, semaine découverte de Framasoft

Mercredi 22 mars de 15h à 17h

Découverte de l’annuaire des logiciels libres (1618 programmes disponibles) , des clés USB, un DVD avec les meilleurs logiciels libres pour Windows, Mac et GNU/Linux…

Jeudi 23 mars de 10h à 12h

Découverte de la culture libre avec une bibliothèque numérique libre, une plateforme vidéo, un site dédié à la musique libre ainsi qu’un service original de traduction collaborative…


Vendredi 24 mars de 15h à 17h

Découverte de services en ligne libres et respectueux des données personnelles : tableur collaboratif, éditer collaborativement, organiser des rendez-vous et des sondages, un méta-moteur de recherche…

 

Visite de l’enclos du Port

La Tour de la découverte, les moulins, l’hôtel Gabriel… , notre guide nous fait découvrir différents lieux et monuments chargés d’histoires.

Nous terminons notre visite par un goûter aux Idées Détournées… Un conseil? à voir absolument !!

Annick

Photos : les Zeniors, 09/03/17, en compagnie des seniors de la Résidence Agora Lefort.

Atelier NetEmploi

Les services web et mobiles de l’emploi pour construire votre projet,

vous former, rédiger votre CV /lettre de motivation, réussir votre entretien…

www.emploi-store.fr

Mercredi 29 mars de 10h à 12h

En présence d’un conseiller Pôle Emploi

Centre social Polygone PLL / Espace multimédia

80 avenue de Gaulle / Lorient

Atelier Carnaval à Keroman, Les petits reporters ont mené leur enquête…

Les Petits Reporters (école élémentaire de Keroman) ont fait l’interview de Lydie, Animatrice A.P. à Keroman :

             
Alwenna : Pourquoi a – t-on choisi Pinocchio ?

Lydie : on a fait le lien de la baleine dans Pinocchio avec celle de Keroman.

La couleur de la baleine sera bleu foncé, fait avec du papier mâché et après on la peint.
Les enfants porteront la baleine le jour du carnaval.

         

Alwenna : Est-ce-que tous les enfants de Keroman seront déguisés en Pinocchio ?

Lydie : Les élémentaires en Pinocchio et les maternelles en personnages secondaires.

Maïa : Comment vous avez fait le chapeau de Pinocchio ?
Lydie : C’est fait avec des boîtes de chocolats en forme de cône ; ils ont couvert chaque chapeau avec des bandes de plâtre, ils ont laissé sécher. Après on a fait un peu de peinture.

    

Alice : Et le déguisement ?
Lydie : Les enfants mettront des vêtements avec des couleurs vives.

Kimtia : Quelle est le jour du carnaval ?

Lydie : Il aura lieu le samedi 18 mars.

Madeleine : Le carnaval sert à quoi ?
Lydie : C’est une fête qui marque la fin de l’hiver et le début du printemps. A la fin du défilé, on brûle le bonhomme Carnaval pour annoncer la fin ou le départ de l’hiver et donc l’arrivée du printemps.

Les Petits Reporters : Alwenna, Maïa, Madeleine, Mirana, Alice, Maude, Kimtia.