Appel à projets de Fondalor

L’objectif de cette initiative est de dynamiser la production de projets d’art participatif dans le pays de Lorient. L’appel à projets est l’outil qui permet de contribuer à l’émergence de l’expression culturelle territoriale !

Artistes ou porteurs de projets, vous souhaitez développer, produire ou diffuser une création qui vous tient à cœur !  Vous désirez participer à là la mise en valeur du Pays de Lorient et mobiliser le grand public ou les entreprises pour les associer à vos travaux.

Répondez cet appel à projet jusqu’au 9 février.

Informations détaillées sur le site Fondalor.org

Les Deizioù, édition 2024

Les Deizioù, Tommder ar Brezhone. Un festival breton au coeur de l’hiver

Organisé chaque année de février à mars par la fédération Emglev Bro an Oriant et ses 60 associations adhérentes depuis 1985, ce festival est fêté dans la plupart des communes du Pays de Lorient. Plus d’une centaine d’évènements est organisée.

Pendant les Deizioù, la culture bretonne se découvre à travers des expositions, stages, concerts, théâtre, fest-noz, conférences, sans oublier les ateliers cuisine pour débusquer quelques secrets de notre gastronomie bretonne.

Tout le programme en cliquant ici

Variations Urbaines à Quimperlé

Les Variations Urbaines 2023 sont un parcours d’art urbain dans le centre-ville de Quimperlé, qui en plus de la découverte du patrimoine ancien de la ville, permet de découvrir les œuvres éphémères de 5 artistes, aux univers différents, allant des navigateurs, jusqu’à la faune et à la flore, et les écritures.

Les artistes de l’édition 2023 sont :

1. Monkeybird (Louis Boidron et Edouard Egéa)
2. L’Outsider (Yann Le Berre)
3. Levalet (Charles Leval)
4. Yoldie (Alice Schmitt)
5. Tarek Benaoum

Je ne peux que vous conseiller d’aller voir ces œuvres, qui vous feront découvrir Quimperlé autrement, vous serez forcément émerveillé, par une ou par toutes ces œuvres.
Le plan du parcours est disponible à l’Office de Tourisme.
Pour en savoir plus et avoir l’explication de chaque artiste sur son œuvre :
https://www.quimperle.bzh/art-urbain/

En illustration , un aperçu de chaque œuvre.

N-B: Une exposition virtuelle de L’Outsider en cliquant ici

Visite virtuelle du British Museum

Merveilleuse invitation au voyage culturel à l’espace multimédia mercredi 3 janvier.

J’ai pu ainsi avoir l’occasion de visiter notamment le British Muséum et parcourir les différentes salles. C’est une expérience merveilleuse que de découvrir des œuvres multi-millénaires, témoins d’autres civilisations.

Le British Museum a été fondé en 1753 et ouvert au public en 1759compte six millions de visiteurs par an et s’affiche comme le site touristique le plus fréquenté de Grande-Bretagne. Comme dans la plupart des musées et galeries d’art du Royaume-Uni, l’entrée est gratuite, à l’exception de certaines expositions temporaires ; les dons sont encouragés. Plus d’infos

Je vous invite à visiter le site Google art et culture pour découvrir les œuvres d’arts de toutes les pays et de toutes les cultures : https://artsandculture.google.com/partner

Regards sur l’île de Groix

Bonjour, Je suis photographe à mes heures…mais en fait depuis des années…

C’est de manière relative à cette inclination commune que j’ai pu croiser Nicolas, à la remise des prix du concours photo des centres sociaux de Lorient, sur le thème de ses ports et du lien côtier, fin novembre, à la maison du Bois du Château. Notre discussion nous a alors amené à vous proposer quelques clichés représentant une série de photographies prises à l’île de Groix et, pour ce premier thème collaboratif, contribuer ainsi à ma présentation par l’image du lieu où je réside.

Mais les thèmes photographiques sont variés, proches ou lointains, classiques ou inventifs , et pourraient ultérieurement se décliner de manière multiple et participative, ainsi qu’une prochaine conférence inaugurale vous y invitera en nombre, en 2024.

Dans l’attente, les quelques images locales sont des lieux et moments de lumière chaleureuse de l’île de Groix quand on souhaite en capter l’instant.

Jean-Pierre Boinet

 L’histoire de l’arbre de Noël

Comme nous approchons de Noël, il est temps de s’intéresser aux symboles de Noël. Nous pouvons commencer par l’arbre de Noël, c’est- à dire notre sapin.

Dans l’antiquité

Il y avait des croyances païennes, l’arbre de vie a toujours été un symbole de protection contre les mauvais esprits. Les Germains, les Scandinaves et tant d’autres ont donc choisi des branches ou des arbres verts en la période sombre de l’hiver pour décorer leurs habitats et ainsi amener des esprits bienveillants chez eux. Parmi les espèces d’arbres figuraient le houx, le genévrier, le lierre et bien sûr du sapin.

Au Moyen-Age

Les représentations théâtrales que sont les Mystères montrent des sujets religieux avec notamment un Arbre du Paradis, symbole chrétien, décoré d’hosties et de pommes rouges. Ce n’était pas un sapin mais un pommier. Il fallut alors chercher en hiver, un arbre persistant pendant l’hiver, par exemple, au lieu du pommier. On lui préféra des conifères persistants. Les décorations ont été peu à peu remplacées par des boules de verre et des biscuits figuratifs.

Le superbe sapin du centre social Polygone décoré par les habitants !

Entre le 15e et le 16e siècle

C’est en 1510, qu’on parle d’une tradition en Lettonie où l’association de marchands, La Maison des Têtes noires, traversait la ville avec un sapin, le décorait avant de le brûler. Vers la même période, en 1441, on dit que cette même association aurait organisé une fête similaire à Tallinn, capitale de la Lestonie. Mais des historiens mettent ces revendications du premier sapin de Noël, en doute comme le souligne Gustavs Strenga de la Bibliothèque nationale de Lettonie, à Riga, même si une plaque commémorative du premier sapin a été posée sur la place de la mairie de Riga.

En fait, si on en croit les archives historiques et Carol Cusack, c’est au 16e, en 1539, en Alsace (qui faisait partie à l’époque du territoire Allemand), qu’un sapin s’élevait devant la cathédrale de Strasbourg. Et la tradition s’est répandue au point que la ville de Freiburg a du interdire l’abattage de sapins pour Noël en 1554.

Selon Carole Cusack, ce serait Martin Luther King, qui pour la première fois aurait mis des lumières dans le sapin peut-être à cause d’une balade sous les cieux. Les émigrants allemands ont relayer cette coutume dans d’autres pays. Et toute l’Europe fut conquise par les sapins au XVIIIe.

Lors de la guerre d’indépendance, les soldats allemands amenèrent la tradition du sapin de Noël aux Etats-Unis.

Au XIXe siècle

En 1825, il y eut une nouvelle coutume de mettre des bougies à côté de pommes, d’aliments dans du papier doré. C’est ce qui annonçait dans le futur nos décorations actuelles de Noël. La mode du sapin est aussi venue de princes et de rois Albert de Saxe-Cobourg ou la Reine Victoria, en 1848, pour se répandre chez les bourgeois, qui mettra des cadeaux au pied de l’arbre. Puis lors de l’occupation allemande de 1870, des sapins furent placés dans des écoles et des hôpitaux, avant de se répondre au XXième siècle. Depuis cette époque,  la coutume du sapin s’est répandu au Royaume-Uni. Actuellement, un sapin de Noël est installé à Trafalgar Square.

Sources :

https://www.nationalgeographic.fr/histoire/culture-histoire-paienne-tradition-sapin-noel

Le grand Livre des Esprits de Noël, Richard Ely et Frédérique Devos, éditions Véga, 2023

La rade Lorient pendant l’Antiquité

L’association Groupement de recherche archéologique, historique et maritime de Bretagne sud (GRAHMBS) présente :

La rade de Lorient durant l’antiquité

Le 18 novembre 2023 à la Grande Baraque, 4 rue du Rouho 56100 Lorient. 18h00-20h00.

Le passé gallo-romain de la rade de Lorient est une période assez discrète pour les observateurs contemporains.
Depuis le XIXème siècle une vingtaine de sites ont été signalés et quatre fouilles récentes ont été menées.
Cependant aucun travail n’est venu restituer l’animation globale de la rade durant les quatre siècles de l’antiquité.
Avec la découverte d’un nouvel établissement sur les rives du Blavet en 2022, nous avons rouvert le dossier pour finalement vous proposer la synthèse de nos découvertes.

Programme :

Eric Le Gall présentera l’association GRAHMBS qui organise l’évènement.
Claude Le Colleter évoquera les voies romaines secondaires et des indices d’occupation inédits.
Jean Ostos parlera du site découvert avec son jeune fils.

Résumé :

Les voies romaines dans la rade de Lorient. (10-15 mn).

Des vestiges de voies inédits seront présentés. En particulier la voie de désenclavement du Resto à Lanester. Cette voie suggère une fonction d’importance pour le site, situé en fond de ria, doté d’un établissement de salaison et sans doute d’un port de rupture de charge.

•Les nouveaux fragments d’amphores découverts et déclarés en 2022. (10 mn).

En lien avec l’usine à salaison du Resto à Lanester, les amphores découvertes au Blavet renvoient à la période faste de l’antiquité dans notre région. L’amphore est un matériel qui suit l’activité économique et indique l’intégration dans des circuits d’échanges à longue distance. Ici, le matériel découvert révèle un type d’amphore singulier, en relation avec la rade de Lorient

• Des plantes et des hommes. (5-10 mn).

Nous évoquerons ici les plantes qui révèlent la présence d’un site archéologique. Qu’elles soient fossiles d’une culture passée ou bien intruses dans un milieu homogène, elles peuvent révéler l’activité humaine.

Une divinité vernaculaire inédite dans la rade. (10 mn)

Découvert en 2014 sur le site de Kerostin, le fragment de divinité (tête) que nous avons pu identifier grâce à un cliché de Claude Le Colleter renvoie au premier siècle de notre ère.
Un exemplaire découvert vers 1899 dans la région de Nantes, nous révèle la statuette complète ainsi que le nom de l’auteur.
Soit une œuvre armoricaine qui évoque un univers original à une période ou la romanisation n’avait pas encore subjugué les esprits.
Nous proposerons un décodage de cette figurine.

Et Lorient ?

Les vestiges sont fragiles, la guerre, des négligences: Lorient a perdu sa mémoire antique.
Cependant, aujourd’hui, une occasion se présente: le château de Trefaven, qui par le passé à livré des indices, retourne prochainement dans le domaine public.
Un dossier à suivre pour les amateurs d’histoire…

Sources, lavoirs, fontaines de Lorient et Lanester

Claude Le Colleter est un passionné d’histoire, de sociologie bien connu à Lorient…Il raconte bien cette ressource vitale depuis la création de la ville à l’époque de la Compagnie des Indes.  Jean-Claude Pierre, président de Eau et Rivières de Bretagne préface le livre et rappelle la volonté de l’auteur de conserver ce patrimoine. «Les lavoirs, c’est l’ancêtre de Facebook ! Les gens se retrouvaient autour pour communiquer. À l’époque, il n’y avait pas d’autre média», explique Claude Le Colleter. Ce livre nous rappelle l’importance de l’eau, la nature et sensibilisera à l’écologie…L’auteur brade le livre à 10€, profitez-en pour vous l’offrir et pensez déjà à vos futurs cadeaux !

Contact : le-colleter.claude@wanadoo.fr

Etienne ou la passion du patrimoine

Rencontre avec Etienne Beaurepaire à l’espace multimédia où il anime la page Lorient d’antan pour le webjournal du quartier.

Pourquoi le patrimoine de Lorient ?

Féru d’histoire et d’architecture des années 30, vivant à Lorient depuis 2013, j’ai eu un coup de coeur pour la ville de Lorient qui a été reconstruite après – guerre et qui comporte beaucoup de patrimoine dont de nombreux trésors concernant certains monuments de la ville. En effet, Lorient ne ressemble à aucune ville comme Vannes par exemple. En dehors du patrimoine de Lorient, le patrimoine du Pays de Lorient m’intéresse aussi, principalement Port-Louis et Hennebont, différent mais complémentaire de celui de Lorient

Quels sont tes lieux préférés dans Lorient ?

Aimant me balader dans Lorient en prenant des photos, j’aime la Chambre de Commerce construite en tuffeau et en granit, en 1927, par Caro, Dutartre et Ramonatxo, que j’ai visité et qui possède un magnifique escalier en ferronnerie. Sans oublier, la rue « Madame de Sévigné »datant de la même époque, qui a un intérêt architectural intéressant dans Lorient. Et j’apprécie énormément le parc Chevassu.

Que fais tu pour partager ta passion du patrimoine ?

Consacrant mon temps libre en passant de nombreuses heures plongées dans les archives municipales et en même temps que sur les réseaux sociaux afin de partager ma passion avec les Lorientais pour qu’ils redécouvrent leur ville riche en histoire notamment grâce à des souvenirs dont ils parlent. J’ai aussi le projet de créer un site internet consacré à la fois à l’histoire de Lorient et à mes photos de la ville.

Ton actu ?

Passionné par les bus, depuis mon enfance, que j’utilise comme moyen de transport, je souhaite reconstituer l’histoire des moyens de transport, à Lorient, depuis 1890 jusqu’à nos jours, avec un projet de livre sur le tramway au travers des cartes postales anciennes.

Suivez Etienne sur Facebook, Instagram…et sur Lekiosque.bzh !

T’aimes Lorient et son pays : https://www.facebook.com/groups/705228179960102

Histoire des Transports en Commun de Lorient : https://www.facebook.com/histoTCLorient

Lorient 1930 : https://www.instagram.com/lorient1930/?hl=fr

Lorient d’antan : https://lekiosque.bzh/2023/lorient-dantan/

Coup d’œil

Avis aux amateurs d’histoire, bonne écoute de Coup d’œil, l’émission qui ouvre l’horizon, une série radiophonique proposée part Martine et Emmanuelle sur Radio Balises :
« L’émission propose de partir à la découverte du patrimoine de notre région. Nous mettons en lumière des édifices spécifiques ; des personnalités qui ont marqué par leur engagement politique, artistique ; des paysages ; des us et coutumes de notre Bretagne… Restons curieux de notre histoire. »
Déjà 70 épisodes en écoute sur le site de Radio Balises : https://radiobalises.com/user/coupdoeil/stations/