Des idées de randonnées au pays de Lorient

J’avais envie de regrouper toutes ces découvertes en un seul film ! Juste histoire de se remémorer les moments forts.Le pays de Lorient est centré sur la rade de Lorient, vers laquelle convergent le Scorff et le Blavet. Longtemps bordé à l’ouest par la Laïta, sa limite occidentale est constituée aujourd’hui par L’Aven et le Bélon du fait de la volonté de la communauté d’agglomération de Quimperlé de faire partie du pays de Lorient. La rivière d’Etel marque sa limite à l’est .

Découvrez toutes mes randonnées sur ma chaîne Youtube : Faut qu’ça MARCHE !!!

Expo photo « La Glacière de Lorient, d’hier à demain. »

Expo Photo : « La Glacière de Lorient, d’hier à demain.

Pourquoi démolir ce patrimoine lorientais ?»

Du 31 juillet au 30 septembre 2021

A la Baleine Déshydratée, au Rez de chaussée de la Cité de la Voile à Lorient

Son vernissage aura lieu vendredi 30 juillet de 18h30 à 19h, suivi d’un DJ set de 19h à 01h.

Elle est là, aux accents d’architecture brutaliste, massive, en avance sur l’époque où elle a été élaborée.
« Le Frigorifique de Keroman » (son appellation originelle) n’est pas une coque de béton, j’ai été étonné comme tout un chacun d’apprendre que le moellon, cette pierre à bâtir, est majoritaire dans la constitution de ce puissant édifice. Quand on apprend cela, les lettres de noblesse réapparaissent…
L’assemblage esthétique d’une photographie peut s’appliquer à chaque style de bâti ; aujourd’hui même si la Glacière est peu à son avantage au premier coup d’oeil, observons mieux, il y aura toujours un angle d’approche, une élégance cachée…
Avec les bâtiments de la criée, ce monument à la verticalité imposante sorti de terre et gagné sur la rade est devenu le signal d’entrée de la cité en accord avec l’histoire portuaire. Aucun regard photographique ne peut se soustraire à sa présence.
— Thierry SCHNEIDER, photographe —

Le Géologue ambulant vous attend pendant l’été

Le géologue ambulant, Samuel Piriou, nous propose des sorties, pendant l’été, tous les jours de la semaine. Elles nous emmènent à la découverte de différents sites de Bretagne, notamment du Morbihan et des côtes d’Armor: Le Quillio, Gouarec-Perrec, Pontivy et Noyal-Pontivy, Rohan et la forêt de Branguilly, Plouhinec et Gâvres, île Kerner, Ploemeur, Quénécan, Saint-Nicolas des eaux et Castennec.

Venez nombreux à ces sorties passionnantes, où vous découvrirez différents lieux dans la bonne humeur. Le géologue ambulant nous apprend la géologie de l’endroit et son histoire à travers le temps. Vous saurez identifiez après ces visites les différentes roches du sol breton, témoins de son histoire multi-millénaire . Vous apprendrez ainsi l’histoire, la conception de certains dolmens et bien d’autres choses…

Plus d’informations : https://legeologueambulant.blogspot.com

 

Thoniers dans la tempête au Cinéville

Ce docu-fiction a été réalisé pour commémorer la tempête de 17 au 20 septembre 1930, tempête qui a provoqué la perte de 27 dundées (bateaux à voile de travail engagés dans la pêche aux thons) et la mort de 207 marins pris dans la tourmente au large de l’Irlande.

Archiviste, historiens amateurs et confirmés, ingénieurs et universitaires, marins, artistes peintres, illustrateurs, musiciens ont mutualisé leurs ressources et leur talents pour réaliser un film sur l’évènement.

Après une première partie consacrée à la connaissance du bateau, des équipages, de la pêche au thon, des techniques de voile par gros temps et de la météo de septembre, le spectateur est plongé avec les marins au cœur de la tourmente…
La dernière partie est consacrée aux retour des survivants et au drame à terre.

Au Cinéville, jeudi 8 juillet à 20h30, séance organisée par l’association les Amis du Biche, en présence du réalisateur Alain Pichon

Exposition inédite sur Anita Conti

Du 3 juillet au 02 janvier 2022, à l’hôtel Gabriel (Enclos du port), à Lorient, il est conseiller d’aller voir une exposition inédite sur Anita Conti. N’hésitez pas, l’entrée est gratuite.

Cette grande dame, pionnière de l’océanographie, écrivaine et voyageuse à travers les différents océans du globe nous est présentée sous un aspect nouveau. Lire un article de Mars 2021 sur lekiosque.bzh concernant Anita Conti

Cette fois, c’est grâce à des documents d’archives (documents, photos, poème et livres), conservés à Lorient, que nous pouvons explorer le lien entre Anita Conti et la Bretagne en observant ce que représentaient pour cette célèbre héroïne de « l’océan, les bêtes et l’homme ».

Plus d’informations sur le site du Patrimoine de Lorient en cliquant ICI

Projet de fresque rue Pontois

Du 26 au 30 juillet 2021, Faustine et Jeannie vous proposent de participer à la valorisation du blockhaus rue Pontois (dans la suite de la fresque du jardin partagé des Coccinelles) en collaboration avec le centre social du Polygone PLL.

Il faut tout d’abord choisir le thème de cette nouvelle fresque.

3 thèmes vous sont proposés. Lequel vous plaît le plus ???????

1

2

3

 

 Date limite de dépôt de votre choix : 9 juillet 2021

 

Vous pouvez voter en déposant votre choix dans les boites aux lettres présentes aux jardins partagés de Frébault et des Coccinelles, au CMS (boulevard Herriot), au Saje et au centre social du Polygone PLL.

Les bulletins de vote sont disponibles au Centre social du Polygone PLL 

Vous pouvez aussi voter sur le Kiosque.bzh en indiquant par message Projet Fresque et le numéro de votre projet préféré.

Merci de votre participation

 

 

Pour la mémoire de l’esclavage à Lorient

Rencontre avec Valérie Valey, professeure d’histoire au Lycée Dupuy de Lôme, très impliquée dans un projet pour la mémoire de l’esclavage à Lorient.

Certaines villes ont accepté leur histoire, d’autres essaient de l’occulter. Peu de lorientais sont au courant du passé lié à la traite négrière. En effet, Lorient fut bien entre 1723 et 1725, le premier port négrier car la Compagnie des Indes avait le monopole de ce négoce.152 expéditions négrières sont partis de Lorient.

La conférence de Jean-Marc Eyrault qui a eu lieu dans le cadre du carrefour des humanités (Plus d’infos) a provoqué la mobilisation au lycée Dupuy de Lôme de Mme Valey et Mr Cado, professeur d’Arts plastiques. Avec trois classes de première et deux classes de seconde, ils ont écrit un projet concernant la mémoire de l’esclavage. Une classe a pu discuter avec l’ancien maire de Nantes, fondateur de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage

Tout va se dérouler sur trois ans :

La première année 2020-2021, a pour but de sensibiliser les élèves, 94 élèves de première ont fait une fresque, aidés par le graffeur EZRA

Ce fut pour 3/4 des élèves une découverte de ce pan de l’histoire de Lorient. J’ai eu la chance de parler à quelques élèves qui m’ont fait part de leurs expériences. Il s’en dégage des points importants :

Du point de vue de l’expression artistique, les adolescents décrivent l’activité de graff. Ils ont découvert que graffer est « un véritable métier ». Pour l’un des élèves, la pratique du graff est « géniale ». Un autre élève a été surpris de l’implication de Lorient dans la traite négrière. Cela dit, ce chapitre de l’histoire est enseignée en cours. Tous ont été très intéressés par la médiatrice culturelle des Archives départementales venu présenté des documents de la traite.

La deuxième année, 2021- 2022, a pour but d’élargir autour des lycées : Des interventions dans les collèges, une exposition itinérante sont à l’étude ainsi qu’un partenariat avec les Archives départementales de Vannes pour le prêt de documents.

La troisième année, 2022-2023, les élèves proposeront un projet mémoriel pour la Ville, une pièce de théâtre…

Plus d’informations sur le site du Patrimoine de la Ville de Lorient :

Lorient, les Compagnies des Indes et l’esclavage

Borne interactive concernant la traite et l’esclavage

Les photos des silhouettes abolitionnistes réalisées par les élèves de 2ndes en option Arts plastiques avec M. Cado exposées dans les couloirs du lycée.

Pour agrandir : Clic droit > Ouvrir dans un nouvel onglet

Les croquis lorientais de Daniel Faurie

Nouvelle exposition virtuelle d’art graphique avec les croquis de Daniel Faurie. Cet ancien dessinateur en bureau d’études est bien connu des abonnés du groupe facebook lOrient vu par ou des lecteurs du magazine des gens de la rade de Lorient : Le Radier.

La curiosité d’une ville réside dans découverte du détail, son agencement, sa vitalité portuaire pour notre cité…Ce regard pour peu que l’on aime dessiner invite le crayon à courir sur la feuille…c’est jouissif , oui de voir que l’on maîtrise parfois ces éléments…Tiens, une grue c’est un mécano ! La répétition des fenêtres d’un immeuble, la justesse des ombres…Cet infini succession de détails parfois que l’on termine chez soi.

C’est un fait que j’étais assez seul à cette époque à croquer notre ville. Ah si je croisais Jean-Paul JAPPÉ, le peintre, il en laisse lui aussi des œuvres de notre ville…Ah que oui j’en ai fait des dessins, ils sont chez « tout un chacun », un peu partout, parfois très loin… Je n’ai pas toujours photocopié l’œuvre, ceux que nous voyons ont eu cette chance…Puis la photo facile, me détourne de ces poses qui parfois sont pénibles (vieillissement). Je vénère mes amis les Urban Sketchers qui œuvrent sans relâche, et si bien ! Talentueux artistes de nos rues, Lorient est une pépinière…

Allez, que vive l’Art dans notre LORIENT et comme je me tue à le redire « un musée, s’il vous plaît » et là j’aurai une bien belle joie !

Bien à vous, dessiner c’est témoigner.

Daniel Faurie

Apprendre le breton à Lorient : Où et comment ?

Salud tout an dud, ar revras hag ar re vunut !

Bonjour à tous, les grands comme les petits !

Vous avez envie d’apprendre le breton dans le pays de Lorient, il y a plusieurs choses qui existent pour vous, que ça soit dehors ou sur Internet.

Pour commencer, il est logique de vous présenter les deux centres de formations qui sont dans le pays. Stumdi (https://stumdi.bzh) qui se trouve à Plœmeur et Roudour (www.roudour.bzh) à Hennebont.

Les deux centres de formations proposent des cours du soir ainsi qu’une formation longue allant de 6 à 9 mois pour apprendre le breton en peu de temps.
En ce qui me concerne, j’ai appris le breton en formation longue avec Roudour l’année dernière. Une superbe expérience même s’il elle a été un peu plus compliqué sur la fin avec le confinement. (Obligé de faire ça à distance sur Zoom et sur la plateforme d’apprentissage Ambroug de Roudour)

Il existe aussi du côté de la cité Allende, la fédération Emglev Bro An Oriant (www.emglevbroanoriant.bzh) qui promeut la langue bretonne en ville. Si vous avez des questions pour un apprentissage de breton, ils sauront vous aiguiller pour choisir la bonne formation. Cette fédération nous informe de tout ce qu’il se fait en breton dans la ville que ce soit du théâtre, du cinéma, des conférences, etc.

Sur Internet, il existe plusieurs moyens pour apprendre le breton :

Apprendre le breton par correspondance (par mail) grâce à Skol Ober (http://skolober.com/fr) [Payant]

Vous avez aussi ce site qui vous propose d’apprendre quelques petits mots de la vie courante avec une aide phonétique https://www.loecsen.com/fr/cours-breton [Gratuit]

Sur Facebook, il existe un groupe qui est à l’écoute de tout le monde et qui pourra vous aider ou vous aiguiller :  https://www.facebook.com/groups/173249684228

Il existe aussi un groupe sur l’application Discord qui donne des cours du soir en vocal (https://discord.gg/zVVhdY7k : Il se peut que le lien ne dure pas plus d’une semaine, si ça ne marche plus, vous pourrez le trouver dans le groupe Facebook ci-dessus)

Comme vous avez pu le voir dans un autre article du Kiosque qui parlait du mois du breton. Il y a aussi la webtv Brezhoweb qui propose sur leur chaîne Youtube des vidéos courtes pour apprendre le breton. ( Playlist : https://www.youtube.com/watch?v=8ebVKs_w_m8&list=PLJCV2EXfMT8sMbVDmo85dM0eLUuLbSnkC)

Et bien sûr la chaîne YouTube Bretonne qui propose quelques cours de breton du coin. (https://www.youtube.com/c/Bretonne/videos)

Si vous cherchez des dictionnaires en ligne :

Geriafurch : Dictionnaire bilingue FR/BZH – BZH/FR (https://geriafurch.bzh/fr) Le site vous propose aussi une version pour écrire les chiffres et nombres en breton ainsi qu’un tableau des mutations.

Devri : Dictionnaire BZH -> FR seulement (http://devri.bzh)

Termofis : Dictionnaire FR -BZH seulement, site de l’office de la langue bretonne (https://www.fr.brezhoneg.bzh/36-termofis.htm)

Je pense que pour un début, vous avez toutes les cartes en main pour vous y mettre donc pas d’excuse !
La langue bretonne est en danger et c’est en l’apprenant, en la pratiquant, que nous la sauverons ! Betek an trec’h ! (Jusqu’à la victoire)

Et comme on dit : Kenavo ! (Au revoir)

NB : Beaucoup de cours que ça soit sur internet ou à l’extérieur de chez vous propose des cours avec un accent qui n’est pas du pays de Lorient (Vannetais).
Ne vous inquiétez pas, l’accent viendra en fréquentant les groupes de discussions et autres sites d’archives audio.
NB² : Ma kaozit brezhoneg me ‘vehe laouen kaozal genoc’h rak deskiñ a ran brezhoneg c’hoazh !

Mai, mois des Mémoires de l’esclavage

En ce 23 mai, journée nationale d’hommage aux victimes de l’esclavage, profitons-en pour mieux comprendre notre présent et notre avenir en n’oubliant pas cette histoire. Le développement de la ville de Lorient au 17ème siècle repose sur une dynamique entre commerce, colonies, traite et esclavage.

Plus d’informations sur le site du Patrimoine de la Ville de Lorient :

Lorient, les Compagnies des Indes et l’esclavage

Borne interactive concernant la traite et l’esclavage

Mai est le Mois des Mémoires de l’esclavage et de ses héritages, avec plusieurs dates clés :

10 mai : journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leur abolition
21 mai : célébration du 20e anniversaire de la loi Taubira grâce à laquelle l’esclavage a été reconnu « crime contre l’humanité »
23 mai : journée nationale d’hommage aux victimes de l’esclavage

Des événements pour commémorer la loi Taubira et la mémoire de l’esclavage sont organisés par la ville de Lorient :

Une exposition de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage  du 20 au 31 mai à l’hôtel de ville.

#C’est notre histoire est une exposition itinérante retraçant l’histoire de l’esclavage et de ses héritages du XVe au XXe siècle dans l’espace français. Elle donne des clés pour mieux comprendre comment l’histoire de l’esclavage, s’inscrit dans le récit national, et explique en quoi les combats pour l’abolition ont nourri la construction des valeurs de la République. Pédagogique, l’exposition comprend des animations numériques. Elle est accueillie du 20 au 31 mai, dans le hall d’entrée de l’Hôtel de ville, côté parvis. Du lundi au vendredi de 10h30 à 17h (sauf le lundi 24 mai),  le samedi de 9h à 12h Entrée libre

Une Création musicale inspirée de l’histoire de l‘esclave Furcy

Le compositeur et musicien Guillaume Chartin, créateur d’un travail musical intitulé OJÛN, inspiré de l’histoire de l‘esclave Furcy. Ce dernier a intenté un procès à ses maîtres sur l’île de la Réunion, à partir de 1817, pour obtenir son affranchissement. Il l’obtient finalement auprès de la Cour royale de Paris en 1843, après avoir été emprisonné et banni de l’île, soit cinq années avant l’abolition définitive de l’esclavage en 1848. Composée et créée lors d’une immersion de deux mois dans la culture et l’histoire de l’île de la Réunion, OJÛN mixe la musique électronique aux sons de la nature de l’île et aux instruments traditionnels réunionnais. OJÛN, est une création musicale portée par le Musée de la Compagnie des Indes, en partenariat avec l’association Musiques d’Aujourd’hui au Pays de Lorient (MAPL) et Hydrophone.

Pour aller plus loin : le site de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage