Qu’est-ce qu’un haïku ?

Le haïku, poème court japonais

Bonjour à tous !

Si vous voulez vraiment savoir ce qu’est un haïku et en apprécier toutes les splendeurs, il vous faut apprendre le japonais, puis passer deux années d’affilée au Japon pour vous imprégner de la civilisation, de la culture et de la nature du Japon .

Plus simplement, vous pouvez lire les quatre livres suivants et bien vous en imprégner. Cela vous prendra quelques mois, mais ne soyez pas impatients : Dans un voyage, le chemin compte plus que la destination .

Voici les références :

« Haïku, Anthologie du poème court japonais » de Corinne Atlan et Zéno Bianu, Gallimard, collection poésie. Il ne coûte pas cher en librairie.
« Haïku du xxe siècle, le poème court japonais d’aujourd’hui », également de Corinne Atlan et Zéno bianu, Gallimard, collection poésie . Prix modeste également.
« Le sauvage et l’artifice, Les Japonais devant la nature » par Augustin Berque, Gallimard, collection nrf. Plus cher mais magnifiquement illustré de photos noir et blanc et comportant, à la fin, des caractères japonais qu’on ne trouve pas dans les deux précédents, c’est une présentation de la civilisation japonaise abondamment assortie de haïku.

Le dernier mais le plus beau car illustré de calligraphies japonaises, « La tisserande et le bouvier » d’Alain Kervern, premier tome de son Grand alamanach poétique japonais en cinq volumes, paru chez Folle Avoine. A peu près le même prix que le précédent.

A défaut, je vous propose une petite introduction :

Le haïku a été inventé par les Japonais il y plusieurs siècles. Il est longtemps resté inconnu du reste du monde, mais à partir de la fin du 19e siècle, il a peu à peu conquis la planète par des traductions en de nombreuses langues. On écrit maintenant des haïku dans beaucoup langues du monde entier, y compris en français et en breton.

Les règles en sont nombreuses :

Tout doit être dit en dix sept syllabes maximum (cinq plus sept plus cinq) sans titre. On peut varier un peu (par exemple sept plus trois plus sept) voire supprimer deux, quatre ou six syllabes, mais le rythme doit rester impair.

Le haïku est calligraphié en japonais sur trois colonnes, mais écrit dans les langues européennes sur trois vers.

Cependant, le haïku doit pouvoir être déclamé d’une seule traite, sans reprendre son souffle.

Par contre, on ne cherche pas à faire rimer les trois parties (ce serait trop difficile) mais on peut jouer sur les sonorités.

Exemple :

En mer la bouée
dans la nuit d’automne souffre
d’isolement lourd.

Le haïku doit toujours parler de la nature ou d’une saison (on entend dans ce cas par saison un moment de l’année , par exemple celui où fleurissent les cerisiers) car les Japonais ont toujours eu « la culture de la nature ». Mais on peut parler aussi de l’absence de nature dans une mégapole.

Les trois maîtres-mots du haïhu sont « Humilité, simplicité, légèreté ».

C’est pourquoi on ne doit pas y parler de soi, ou alors par allusion (Exemple « Le bruit de mes socques »).
C’est aussi pourquoi les mots « intenses » y sont interdits (par exemple « vie » ou « mort »).Le haïku doit provoquer un sentiment ou une émotion sans le ou la nommer, et personnellement c’est cela que je trouve le plus difficile.
Il est souvent à double sens, voire à triple sens, et il faut y être attentif quand on le lit ou qu’on l’écoute.
C’est pourquoi un haïku est toujours déclamé deux fois de suite.

On déclame généralement trois haïku à la suite (ce qui fait au total six déclamation) car il faut ensuite une pause pour tout le monde : auditeurs et déclameur !

Dans un haïku écrit en japonais, les mots d’origine chinoise sont interdits, or ils sont très nombreux dans la langue japonaise.
Dans un haïku écrit dans une autre langue, il n’y a pas de mots interdits à cause de leur origine. Cependant, on peut s’amuser à écrite des haïku en français sans y mettre de noms, adjectifs ni verbes d’origine gréco-latine : pas facile, car il faut bien vérifier chacun de ses mots dans un dictionnaire étymologique de la langue française. Je l’ai fait, en essayant de garder une certaine poésie.

Exemple :

Alors la Blanchette,
T’as chipé des pommes au tas,
Et te voilà paf !

Quelqu’un qui écrit des haïku en japonais est un haïjin.
Quelqu’un qui en écrit en français est un haïkuiste.
Le maître incontesté du haïku japonais est Matsuo Bashô.

Voici la traduction d’un de ses meilleurs haïku :

Une nuit entière
A tourner autour de l’étang :
Pleine lune.

Vous voyez que tout est plein, entier, rond (la lune, la nuit et l’étang) et que tout tourne : La lune, son reflet sur l’étang, et le poète qui en fait le tour.

Voilà, à vous de vous lancer !

Yvonne meunier

Participez à une enquête nationale sur l’expérience stade

Le FC Lorient participe à une grande enquête nationale visant à évaluer l’expérience des supporters dans les stades de Ligue 1 Conforama et de Domino’s Ligue 2.

Le club vous propose de recueillir votre avis dans le cadre de cette étude, qui permettra au club d’améliorer les services mis à votre disposition et de répondre au mieux à vos attentes.

Vous pouvez participer en cliquant ICI

 

 

Exposition photo #365 Unpacked d’Antoine Repessé

Dans le cadre de la Semaine européenne de réduction des déchets qui aura lieu cette année du 16 au 24 novembre 2019, Lorient Agglomération propose de nombreuses animations gratuites pour sensibiliser tout un chacun à la nécessité de réduire la quantité de déchets générée et donner les clés pour agir au quotidien.

L’exposition #365 Unpacked, où l’histoire d’un grand déballage, interroge nos modes de consommation à travers des images percutantes qui nous rappellent que le meilleur déchet reste celui qu’on ne produit pas !

En France, on jette en moyenne 365 kg de déchets ménagers par personne et par an. Il est difficile de prendre conscience des volumes en question quand nos déchets sont collectés chaque semaine.

#365, Unpacked, met en scène le fruit d’une collecte de quatre ans, pendant lesquels le photographe, Antoine Repessé, n’a plus jeté aucun de ses déchets recyclables. 200 habitants de la Métropole Lilloise ont également contribué à la collecte de 70m3 d’emballages, matière première du projet qui vient envahir le quotidien des protagonistes de cette série photographique.

Cette « déchethèque » est composée entre autres de 1600 bouteilles de lait, de 4800 rouleaux de papier toilette, ou de 800 kg de publicités. Le photographe a en effet pris le parti de trier les déchets collectés pour les photographier séparément.

Au delà de la dimension graphique, l’accumulation de déchets permet d’accentuer le déséquilibre entre l’homme et son environnement. Chaque photo de cette série a donné lieu a une installation in situ et a été réalisée en condition réelle sans recourir au photomontage.

Si on assiste aujourd’hui à une évolution des consciences, l’argument le plus marquant est économique car le coût de ces emballages est double, il est supporté par le consommateur au moment de son achat, lequel paiera à nouveau pour sa collecte et son traitement.

Informations pratiques :

Exposition accessible gratuitement du 16 au 24 novembre aux horaires d’ouverture de la Cité de la Voile.
– Du 16 au 22 novembre : ouvert tous les jours sauf le lundi de 14h à 18h / Samedi 23 novembre : 14h-19h / Dimanche 24 novembre : 10h-18h.
– Emplacement : espace modulable (derrière la billeterie) au rez-de chaussée.
– L’exposition sera ensuite transférée dans le hall de la Maison de l’Agglomération (esplanade du Péristyle à Lorient) du mardi 26 novembre au vendredi 6 décembre.

Source

Retrouvez quelques photographies de cette exposition sur le site de l’artiste Antoine Repessé

« Antoine Repessé : rendre visibles les masses de déchets », reportage sur le site de Arte TV :

Concert solidaire avec Damayan Philippines

Damayan Philippines, association humanitaire qui soutient et finance des actions sanitaires, médicales et culturelles au cœur d’un bidonville de Manille aux Philippines, organise, le dimanche 24 novembre, à 16 h, à l’église Sainte-Thérèse de Keryado, un concert autour des années 80.

Les Z’Azotes, de la chorale de La Bulle d’air, sera dirigée par Xavier Dival, coach vocal et chef de chœur.

Concert dimanche 24 novembre à 16 h à l’église Sainte-Thérèse de Keryado. Participation libre au chapeau.

Camille Portalès, vernissage au Code Ø

 

Graphiste et illustratrice, Camille Portalès travaille dans son studio à Guidel. Elle s’inspire de la nature, de la botanique, de ses voyages et aime utiliser l’encre et l’aquarelle pour dessiner. Ses dessins originaux seront en vente chez Code Ø en présence de Camille qui sera ravie de vous y rencontrer.

Vernissage ouvert à tous.tes, avec un petit verre de cidre offert.

Code Ø, 5 rue de Carnel, 56100 Lorient

Instagram : https://www.instagram.com/camilleportales/
Facebook : https://www.facebook.com/camilleportalesillu/

P’tit Café de l’emploi spécial métiers du Web

 
Le Point Information Jeunesse de Quéven organise son prochain P’tit café de l’emploi sur les métiers du Web le samedi 23 novembre à partir de 10h30. Le Greta, l’Université Bretagne Sud et des professionnels du secteur seront présents.
Pôle jeunesse – 5 rue de la Gare, Quéven. Tél. 02 56 37 30 34

Des ateliers au cœur de nos quartiers

Formation du 9 décembre au 21 février

Venez vous initier aux premiers gestes des métiers du bâtiment en participant à un atelier de rénovation d’une maison. Peinture, ponçage, carrelage, plaque de plâtre, plomberie, maçonnerie, façade, canalisation, espaces verts…
Pour trouver l’activité qui vous plaira………Débutants bienvenus……..

Contact : cecile.claquin@afpa.fr / 02 97 87 12 91

A l’issue : Certificat de Compétences Professionnelles

Réunions d’information :

• Maison Lorient Habitat – 6 rue Commandant Marchand – quartier Frébault : le 26 novembre à 9h
• Maison de quartier – 9 rue Jules Massenet – quartier Bois du Château : le 28 novembre à 9h