Rencontre avec Marc Martinetti, auteur d’un recueil de poésie, par ailleurs rédacteur de notre webjournal !
En amoureux de la poésie, il apprécie la beauté du monde « Telle qu’elle est » et non pas « telle qu’on voudrait qu’elle soit ». Marc écrit des poèmes depuis sa jeunesse, et sur un blog* à l’espace multimédia depuis deux ans. « J’écris comme cela me vient, sans filtre, sans contrainte. Je m’inspire de toutes les petites choses de la vie quotidienne. Une balade en bord de mer, un nuage qui passe, un oiseau qui s’envole…J’ai appris à éduquer mon regard. »
Toujours son Bled sur lui pour améliorer son orthographe, vous pouvez croiser cette homme libre sur des bancs au Nourriguel ou au Kernével, chérissant la mer, se délecter de ses auteurs favoris (Verlaine, Rimbaud, Hugo ou Baudelaire).
Marc illustre ses mots par ses dessins, et décide sous la pression de ses lecteurs sur le web de publier un recueil de poésie. « J’ai envoyé mes textes et mes dessins à cinq maisons d’édition, choisies au hasard sur Internet ». Quelques mois plus part paraît « Recueil de poésies » aux éditions Amalthée.
Marc manifeste aussi de l’intérêt pour la philosophie et l’histoire …Il recommande la lecture de Spinoza, Ivan Illich ou l’historien Henri Guillemin. « On confond l’évolution et le progrès. Dans La vie de l’esprit, Hannah Arendt explique que la vie sociale et spirituelle tombent en désuétude et qu’il faut consacrer sa vie à autre chose qu’au travail. Chez les philosophes grecs, on devait se consacrer à la vie de la cité, être citoyen. Mais qu’est-ce être un citoyen si on consacre tout son temps à travailler ? » nous interroge-il…
Son livre est disponible à la librairie Aux vents des mots, 7 rue du Port à Lorient
Ou sur le web : http://editions-amalthee.com/catalogue-livres-editions-nantes/poesie/recueil-de-poesies/
« Salut à toi lecteur, j’aimerais me présenter mais cela m’est impossible. Je suis un personnage qui s’ignore. Et je vais mourir dans peu de temps. Je suis né il y a quelques mots, j’ai commencé à exister il y a quelques heures au moment où mon auteur a commencé à imaginer cette histoire. Je ne peux dire mon âge, peut-être dix-sept ans, peut-être soixante. Je suis un garçon ? Une fille ? Pour l’instant je n’en sais rien, je ne suis qu’une idée. Ma description physique ne sera possible que lorsque l’auteur l’aura décidée, choisie. C’est une sensation étrange que celle d’être mais sans réellement avoir d’existence propre, tout ce que je sais, tout ce que je suis, c’est mon auteur qui le détermine, il peut faire de moi un idiot mécréant ou une riche princesse. » Extrait de Imagination sur papier blanc.
* http://invitationalapoesie.blogspot.fr
Par Nicolas