Théâtre – Mon Prof est un Troll

L’amicale laïque ouvre sa saison théâtrale dans le cadre d’un partenariat avec la compagnie «  Tête haute » par une pièce de Denis Kelly intitulée « Mon Prof est un Troll ».
Dans l’école d’Alice et Max, les enfants font des bêtises comme tous les enfants dans toutes les écoles. Mais que se passe –t-il quand un troll dévoreur d’enfant fait intrusion dans l’établissement et en devient le directeur- dictateur ? Commence alors une course folle pour tenter d’échapper au monstre et alerter les adultes et les autorités des mauvais traitements qu’il fait subir aux enfants.

C’est l’occasion pour les deux comédiennes, Gaëlle Bervas et Raphaëlle Salama de nous entraîner dans une haletante poursuite qui mêle la lecture de nos peurs de l’ogre des contes d’enfant et l’anxiété devant les monstres qui se dressent autour de nous et s’acharnent à détruire et envahir nos vies quotidiennes par leurs diktats, ordres et contre ordres.

Dimanche 16 Novembre- 17h- Espace culturel Les Coureaux

Théâtre tout public
Tarifs : 10 €, réduit 5 € (moins de 15 ans et D E)
Billetterie : Tabac du bourg et sur place 30’ avant le début

En novembre, l’Embarcadère célèbre sa 1ère année

L’Embarcadère n’est pas un café comme les autres. Ce lieu chaleureux, géré par l’association  Optim’ism, mêle restauration responsable, insertion professionnelle et vie de quartier. On y vient pour déguster une cuisine locale, bio et inventive, mais aussi pour rencontrer, échanger, et parfois… se reconstruire.

Mais L’Embarcadère, c’est aussi un lieu ressource de plus de 100 m², dédié aux droits culturels et à l’inclusion par le travail. On y organise des ateliers, des rencontres, des événements culturels et citoyens, dans une ambiance conviviale et inclusive.

Et ce n’est pas tout : le marché de légumes locaux, bio et solidaires vous attend aux mêmes horaires que le bar. Issus des fermes d’insertion du réseau Optim’ism, ces produits de saison sont cultivés avec soin et vendus à prix juste, favorisant une alimentation saine et accessible à tous.

En semaine, on y croise des habitués, des étudiants, des familles, des travailleurs en pause déjeuner, tous attirés par l’ambiance bienveillante et les valeurs du lieu. En somme, L’Embarcadère est bien plus qu’un café : c’est un point d’ancrage pour celles et ceux qui veulent consommer autrement, s’impliquer localement, ou simplement savourer un bon plat dans un cadre humain et inspirant.

Epi56, Arti-Zanat, Défis, la Mission locale, l’Afpa, Ti Mouv et C2Sol comptent parmi les partenaires de cette démarche.

Tout le programme du mois de novembre en cliquant ici

Plus d’infos sur leur site web ou leur page facebook

Le bar est ouvert du lundi au samedi 10:15 à 24:00 (1:00 le WE)

Le restaurant est ouvert les midis du lundi au samedi et restauration froide le soir (tartinade, planche de fromages…)

1er festival Bulles D’océan

Le 1er festival Bulles d’Océan se tiendra les 8 et 9 novembre 2025 à Guidel-Plage.

Ce rendez-vous solidaire, organisé par l’association Océan Art Grafik au profit de l’UNICEF, célèbre la bande dessinée sous toutes ses formes : classiques, mangas, comics, romans graphiques et jeunesse. 31 autrices et auteurs seront présents pour des dédicaces et des échanges passionnés.

Le festival se déroulera au Club Belambra, Club Belambra, 1 Résidence des Marines à Guidel.

The Cure à l’honneur des Indisciplinées

Dans le cadre du Festival les Indisciplinées, la médiathèque François Mitterrand de Lorient organise le 7 novembre à 18 heures , une conférence de Philippe Gonin : »The Cure, un romantisme décadent ». Pour en savoir plus sur la conférence : https://www.hydrophone.fr/The-Cure-Un-romantisme-decadent.html

La Médiathèque diffusait également lundi 3 novembre, le concert live des 40 ans du groupe à Hyde Park à Londres, du 7 juillet 2018. Voir la bande annonce :

Pour en savoir plus sur The Cure : https://fr.wikipedia.org/wiki/The_Cure

Architecture contemporaine en Morbihan

L’œil décalé de la photographe Kourtney Roy Sur l’architecture contemporaine en Morbihan

Un voyage architectural en image qui raconte l’histoire d’un territoire en mutation

À découvrir dès maintenant sur le parvis de la Cité de la Voile Eric Tabarly

Des châteaux pas comme les autres

Au détour des chemins, nos yeux se laissent bercer par le paysage. On est émerveillé par tout ce que nous laisse la nature comme la lumière, une couleur, un minéral, un vide, un mouvement , l’infini.

Je suis parfois étonné par nos constructions pour améliorer notre quotidien, favoriser nos migrations. Certaines frappent la pupille, d’autres sont insignifiantes voire inexistantes. Pourtant, elles sont là, nécessaires, quitte à défigurer le paysage.

Comme Bernd et Hilla Becher, célèbre couple de photographes allemands des années 1950, je vous propose une sélection de clichés de châteaux d’eau, tristes colonnes de béton, présents dans quasiment chaque commune de France remis en valeur ces dernières années avec le street art.

Cliquer pour agrandir :

Les racines celtiques de la fête Halloween

La fête d’Halloween remonte à plus de 2 500 ans, sous le nom de Samain (qui signifie « réunion » en langues celtes et gauloises). Elle était célébrée à la fin octobre et au début novembre, lors d’une nuit de pleine lune (du 31 octobre au 1er novembre), en Irlande, en Grande-Bretagne et dans le nord-ouest de la Gaule, notamment en Bretagne.

À cette époque, le climat était doux et humide, et l’année ne comptait que deux saisons :

  • L’hiver, période sombre débutant le 1er novembre, appelée Samain.
  • L’été, période lumineuse débutant le 1er mai, appelée Beltaine.

La fête de Samain marquait le début de la saison froide et la fin de l’été, au moment où le bétail rentrait à l’étable et les récoltes étaient entreposées. Des pommes étaient utilisées pour prédire l’avenir, notamment en matière d’amour et de prospérité.

La fête de Samain durait 7 jours :

  • 3 jours avant la pleine lune
  • Le jour de la pleine lune
  • 3 jours après la pleine lune

Un festin était obligatoire, composé de viande de porc sacrée censée conférer l’immortalité, de bière, de vin et d’hydromel (boisson fermentée à base de miel et d’eau).

Cette fête visait à créer des passerelles entre les vivants et les morts. Les Celtes, qui croyaient au retour des défunts et à la réincarnation, se vêtissaient de peaux de bêtes pour se dissimuler des esprits. Ils déposaient des offrandes à l’extérieur pour apaiser les âmes et se protéger.

Influence romaine

Lors de la conquête romaine de la Gaule, une fête des moissons fut instaurée en l’honneur de la nymphe Pomone, déesse des fruits et des vergers. Elle protégeait les récoltes des arbres fruitiers et était l’épouse du dieu étrusque Vertum, dieu du printemps.

À cette période, les Gaulois devaient éteindre le feu dans leur maison, qui était ensuite rallumé par les druides pour célébrer la nouvelle année. Ces feux servaient à éloigner les esprits et à protéger les vivants. Cette fête, à la fois religieuse, politique, militaire et commerciale, était aussi l’occasion de signer des contrats.

La coutume des citrouilles évidées et sculptées en forme de masque, avec une bougie à l’intérieur, remonte à cette époque.

Christianisation

En 837, le christianisme rejeta cette fête « païenne » et la transforma en fête de la Toussaint. Le pape Grégoire III déplaça la Toussaint du mois de mai au 1er novembre, inscrivant Halloween au 31 octobre dans le calendrier liturgique. Les gens commencèrent à prier pour les âmes des défunts et à honorer les saints.

Migration et légendes

Entre 1845 et 1852, la maladie de la pomme de terre causée par le mildiou, combinée à un climat froid et humide, provoqua une grande famine en Irlande. Un million de personnes moururent et deux millions émigrèrent vers les États-Unis, emportant avec eux leurs traditions, contes et légendes.

Parmi ces légendes figure celle de Jack O’Lantern, personnage emblématique d’Halloween. Jack Stingy, ivrogne avare de Wicklow, invita un jour le diable à boire un verre, refusa de payer et demanda au diable de se transformer en pièce de monnaie. Il garda la pièce près d’une croix d’argent dans sa poche. Plus tard, il libéra le diable à condition qu’il ne le dérange pas pendant dix ans. L’année suivante, il le trompa à nouveau en lui demandant de grimper dans un arbre gravé d’une croix. À sa mort, Dieu refusa de l’accueillir au paradis, et le diable tint parole en ne le prenant pas en enfer. Jack fut condamné à errer éternellement avec un charbon ardent placé dans un navet évidé pour éclairer son chemin.

Le terme « Jack O’Lantern » désignait aussi les veilleurs de nuit portant des lanternes en Angleterre au XVIIe siècle. Le prénom « Jack » était souvent utilisé pour désigner un homme inconnu. Au XIXe siècle, les émigrants irlandais remplacèrent les navets par des citrouilles pour créer leurs lanternes aux États-Unis.

Trick or Treat

L’expression « Trick or Treat » signifie « un sort ou une friandise ». Elle est d’origine irlandaise : au Moyen Âge, les pauvres frappaient à la porte des riches pour demander nourriture, argent ou bois, en échange de prières pour les morts — une tradition appelée souling. Les familles qui refusaient étaient parfois victimes de mauvais tours.

Le mot « Halloween » est une contraction de l’anglais All Hallows’ Eve, qui signifie « la veille de tous les saints ».

Halloween aujourd’hui

Au XXe siècle, Halloween est devenu un événement commercial mondial, avec la vente de costumes et de bonbons spécifiques.

Enfin, El Día de los Muertos n’est pas la version mexicaine d’Halloween, mais une fête distincte célébrée les 1er et 2 novembre au Mexique, où les familles honorent leurs défunts avec respect et recueillement.

Contes et légendes « A Braz ouverts » 

Accompagné d’Aldo Ripoche au violoncelle, tantôt conteur, tantôt personnage, Achille Grimaud s’attaque aux Légendes autour de la Mort d’Anatole Le Braz. Il nous amène dans la Bretagne du XIXe siècle, hantée par l’ombre de la mort.

De cette œuvre littéraire déjà riche, Achille Grimaud y ajoute des personnages hauts en traditions qui ont façonné notre imagerie bretonne.

Bien sûr, aborder la mort sur scène, même par les légendes et les traditions en a fait reculer plus d’un. Mais qu’à cela ne tienne, Achille Grimaud fait le pari d’en rire, de nous en faire rire. Alors pour une fois, rions ensemble de la mort.

Ces représentations s’inscrivent dans le cadre de la quatrième édition de la « Semaine mortelle » proposée par le collectif « Les oiseaux ne se cachent plus pour mourir », avec le soutien de la Conférence des Financeurs et de la ville de Lorient, qui a pour objet d’aborder la thématique de la mort de manière éthique, juridique, philosophique, à l’échelle du quartier de Kervénanec et plus, avec cette volonté de contribuer à un mieux vivre ensemble en permettant la rencontre, l’échange sur une thématique plutôt tabou.

Jeudi 30 octobre 2025 de 15h00 à 16h30, de 19h00 à 20h30 à la Balise, 2, rue Eugène-Varlin, Kervénanaec