« Colloque intemporel », une nouvelle d’Isabelle
Voici une nouvelle de 50 pages que vous pouvez télécharger en cliquant ICI
Joyeux Noël à tous les lecteurs du webjournal Lekiosque.bzh !
Chapitre I
En ce jour de printemps, une jeune adulte brune aux cheveux courts, aux yeux de braises, marche tranquillement sur les rives du canal de Nantes à Brest à Pontivy. Sa démarche altière est fière. Le vent fait virevolter une jupe tailleur. Et son chemisier blanc est rendu éblouissant par le doux soleil de printemps.
Déambulant à travers les rues de la ville, Enrika, âgée de 35 ans environ, avance sereinement. Tout d’un coup, au détour d’un chemin, elle tourne brusquement dans une ruelle, sur sa droite. Elle la parcourt de bout en bout, puis débouche sur une rue plus commerçante. Soudain , elle se tourne sur la gauche et passe l’arcade d’une boutique. C’est un petit magasin de quartier, une petite boulangerie chaleureuse.
_ « Bonjour Madame, que désirez-vous ?
_ Un petit kouign-amann mana individuel, s’il vous plaît !
_ Entendu, tenez….
_ Merci ! »
En prenant le paquet contenant le gâteau, Enrika a l’œil attiré par une barquette en osier posée sur le rebord d’un présentoir. Dedans, on peut y trouver de nombreux papiers de différentes tailles ou couleurs. L’un d’entre eux attire tout particulièrement son attention : une feuille bleue de format A4, sur lequel était peint un simili rouleau de parchemin de couleur bleu.
On pouvait y lire:
Colloque international
parc archéologique de Beynac
venez profiter
de l’activité des fouilles
et des nouvelles découvertes
pendant les semaines
du 16 au 31 mai 2011
En lisant ce tract, Enrika hausse les sourcils car sa surprise est grande. Elle est passionnée d’histoire antique et Moyenâgeuse, en particulier. Après l’avoir lu, elle plie le précieux feuillet et le range dans une poche de son corsage.
Elle sort de la petite boutique tranquillement, d’un air pensif. Elle parcourt les rues de ce quartier résidentiel. Franchissant une porte cochère, elle entre dans un immeuble de quatre étages avec un escalier à vis, elle ouvre une porte sur sa gauche.
Une fois chez elle, elle pose son gâteau dans la cuisine. Elle part s’installer dans son salon avec un livre saisi dans une bibliothèque. « Les musées archéologiques de France ». Promptement, elle feuillette l’ouvrage et s’arrête au 1/3 de ce dernier et se penche sur les pages 50 et 51 « Parc de Bernacle ». Les quelques paragraphes qui lui sont consacrées sont alléchantes pour la férue en archéologie qu’est Enrika.
Elle saisie le combiné de téléphone, posé sur une table ronde à coté du canapé, et compose rapidement un numéro de téléphone. Après quelques secondes, une voix qu’elle connaît bien retenti dans l’appareil :
« Allô, Bonjour Christina ! Comment vas-tu ?
_ Bien et toi ? Quelle est la nouvelle du jour ?
_ C’est simple, j’ai appris que dans deux mois, il y aura un colloque archéologique qui durera une semaine. Voudrais-tu il y aller avec moi ?
_ Pourquoi pas ! Je devrais pouvoir me libérer , je pense !
_ Moi de même ! C’est donc entendu ! Nous pourrions y aller en train !
_ Pourquoi pas ! »
La conversation évolue sur les thèmes de la vie quotidienne pendant une heure.
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