Hélène et laine, créatrice de Doudouceur !

Hélène Accardo était présente au marché de noël du centre social Polygone en 2022. L’artiste lanestérienne fabrique des articles au crochet et propose des cours de crochet à l’atelier d’Yasana à Plouay ainsi qu’au domicile de ses clients (adultes, enfants à partir de 9 ans : droitiers de préférence).

Après un passage par la Boutik’Ecole avec Cités Lab Lorient entre avril et juillet 2022, Hélène a créé son entreprise en en octobre. Elle recherche des lieux pour développer son activité, des marchés et même des dépôts-vente…

Contact : 0625928145 / haccardo@sfr.fr

Suivez Hélène et Laine sur facebook et instagram

Les pensées positives de Nono

Toutes les semaines, des nouvelles pensées à partager !

Le plus important, ce sont les petits soleils… Les petits soleils de chaque jour. Un sourire. Un mot d’encouragement. Un échange, un petit plaisir  ou un grand, tout ce qui nous rend heureux, joyeux, vivants. Tous les petits soleils qui illuminent nos journées à coté desquels, il ne faut surtout pas passer.

12/4/23

Concours photo de Vélo An Oriant

Du 14 au 25 avril, mettez-vous en scène avec votre vélo à Lorient et tentez de gagner un vélo à assistance électrique !

Pour sa troisième édition, le grand concours photo organisé par Agora services et la Ville de Lorient revient pour marquer l’arrivée du printemps et la remise en selle de nombreux usagers du deux roues.

Laissez s’exprimer votre créativité avec humour et imagination !

Plus d’info et règlement complet sur https://www.lorient.bzh/boutiquevelo/jeuvelo2023

 

Session 6 de la Boutik’Ecole

Envie de renouveler votre décoration intérieure ?

Cette session 6 est très axée sur la décoration, vous y trouverez des toiles, des fabrications à partir de cordes et de plâtre (macramé), des albums photos réalisés à partir de la technique du scrapbooking. Karsoya créations (Nadège), Noir âme draw (Marion), Chouchou Studio (Monika) et Lydie Gotier Distribution (Lydie) vous accueilleront avec grand plaisir.

Encore 1 mois pour vous faire plaisir

La session 6 de la Boutik’Ecole se terminera le 20 mai prochain. D’ici là vous pouvez encore venir visiter la boutique ou réaliser un achat pour vous faire plaisir ou pour offrir, à vous de choisir !

Des lots à gagner pendant les vacances de pâques

L’association des commerçants de Kervenanec en lien avec la Maison pour tous et la Boutik’Ecole organise plusieurs jeux concours.

Un grand concours de dessin sur le thème du Printemps. Déposez vos dessins à l’un des commerçants de Kervénanec avant le 25 avril matin.

Un jeu d’énigmes à partir de 16h à la Boutik’Ecole. Remise des prix à 16h30 dans le centre commercial, de nombreux lots à gagner.

L’occasion rêvée pour faire une bonne affaire !

La Boutik’Ecole, un tremplin pour qui veut devenir commerçant

La formule est simple, vous avez un projet de création de commerce ou plus simplement tester votre fibre commerciale, la Boutik’Ecole est à la fois une formation et un test grandeur nature qui vous confronte à la réalité d’un Boutique. Cela permet de se rassurer avant de se lancer !

Cliquer pour agrandir

Dessins en direct le 8 avril à la Grande Ourse

La galerie d’arts La grande Ourse, organise, samedi 8 avril, un événement autour de six artistes qui dessineront en direct.

La galerie de La Grande Ourse, au 23 rue des fontaines, à Lorient, organise, ce samedi 8 avril 2023, la fabrique des grands dessins. Cet événement, se déroulera de 13 h 30 et 17 h 30. Six dessinatrices et dessinateurs exécuteront en direct, devant le public, de grands dessins (120 cm X 120 cm), illustrant une nouvelle. La nouvelle sera lue et animée par Sébastien Barrier, connu pour animer les championnats du monde de godille à Groix. Les dessinateurs œuvreront en musique, avec à la guitare et au chant : Laurent Morisson.

Les dessinateurs sont : Éléonore Joubrel (École des beaux-arts Lorient) ; Gaëlle Flao, (artiste peintre, dessinatrice) ; Monsieur QQ (qui expose actuellement à l’artothèque d’Hennebont) ; Florent Grouazel (BD « Révolution ») ; Damien Roudeau (BD « Texaco ») ; Gildas Flahault, (peintre, affichiste et créateur de la galerie).

Les portes seront largement ouvertes au public. La partie création se terminera à 17 h 30. Les grands dessins seront ensuite mis en vente, de 17 h 45 à 20 h, sous la houlette humoristique de Sébastien Barrier.

Vous aviez prévu de rester au PORT, courez-y !

La maison de l’innovation sociale et solidaire

La Maison des initiatives solidaires et écologiques (Mise) permet de coopérer, accompagner, sensibiliser et entreprendre à Lorient.

Depuis le 1er septembre 2021, le réseau Cohérence, TI MOUV, France Bretagne Active, la NEF ont rejoint C2sol et la TAg56, propulseur d’entreprenariat collectif et d’innovation sociale, au sein d’un des bâtiments d’Agora Services.

Vous pouvez y trouver des solutions mobilité durable et inclusive, des solutions et appui au financement, accompagnement à la gestion de projet, initiatives citoyennes au service des transitions, incubation de projets d’entrepreneuriat collectif, ateliers et formations, insertion et orientation professionnelle…Ce lieu permet un appui aux projets et initiatives de l’économie sociale et solidaire sur le Pays de Lorient par des conseils et appuis personnalisés grâce au regroupement d’acteurs de l’ESS mutualisant leurs outils et ressources.

Rendez-vous au 65 rue Edouard Beauvais, dans un des espaces partagés ou de l’espace de coworking pour les rencontrer !

Engagement citoyen : la parole aux jeunes

Pourquoi s’engager ? Comment ? Sur quel sujet ? Avec qui ? Sous quelle forme ?

Deux associations nationales (Territoires Solidaires d’Avenir et Empreintes Citoyennes) se sont unies pour tenter de donner la parole aux jeunes afin qu’ils puissent exprimer leurs attentes et leurs idées sur ces questions.

Dans ce but elles ont préparé un questionnaire qui va être diffusé entre début mars et mi-avril.

Sur la base des réponses collectées, des initiatives locales pourront être mises sur pied pour aller plus loin «en vrai». Elles pourront converger en des temps forts vers la mi-mai, à l’occasion de la Journée Nationale Citoyenneté Fraternité.

Le Conseil de Développement du Pays de Lorient (CDPL) a décidé de relayer cette campagne.

Tu as moins de 25 ans … Tu aimes jouer collectif … Tu as des idées pour améliorer la société … Tu te dis «Et si je m’engageais» … ou, au contraire, tu trouves tout ça trop compliqué ou inutile …

Dans tous les cas ton avis et tes réflexions nous intéressent. Nous t’invitons à prendre quelques minutes pour répondre au questionnaire en ligne :

www.jeunescitoyens.com

Merci pour ta participation !

Réflexion sur la fin de vie…

Merci au webjournal du quartier de me permettre une expression libre sur une question d’actualité qui nous concerne tous…

En septembre 2022, pour la première fois depuis sa création, le Comité Consultatif National d’Ethique,  a décidé de transiger sur l’aide active à mourir. Dans une société libérale, ce sujet complexe et douloureux, ne trouve pas facilement un consensus. Tout le monde n’arrive pas à l’âge de la retraite quel que soit son ancienneté au travail.  Mais tout le monde aura une fin de vie, alors même qu’en 2060, un français sur sept deviendra centenaire (27 500 en 2021 selon l’INSEE).

Cette réalité était certainement dans la tête des bretons, 4 sur180 tirés au sort,  pour aller participer à la Convention Citoyenne chargée de donner son avis au gouvernement en place, le 02 avril de cette année. On ne peut pas rester étrangers à la réflexion sur la fin de vie, entamée en 2005 avec le vote d’une loi  actuellement en vigueur, mais plusieurs fois modifiée selon les moralités et usages locaux. Mis à part la volonté unanime de mourir sans souffrir,  les français s’en remettent béatement à leurs proches, sans désigner une personne de confiance, ni rédiger des directives anticipées. Devant cette carence, en février de l’année dernière, trois députés qui veulent aller plus loin que les soins palliatifs ont présenté un projet de loi sur l’aide active à mourir.

Conformément aux sondages et à ce qui se pratique en Oregon-USA , Canada, Suisse, Benelux, et récemment en Espagne, ils proposent de légaliser le suicide assisté et l’euthanasie.  Ce texte remplacerait la loi Claeys-Leonnetti inégalement appliquée Cf. les soins palliatifs, et surtout, elle permettrait de régulariser des situations juridiquement intenables maintenant en France Cf. l’affaire Vincent Lambert ! Force nous est de distinguer le malade incurable, de la personne âgée réduite à l’état de tube digestif déréglé…

Pour dépasser les soins palliatifs au profit d’une population vieillissante de plus en plus nombreuse, une société ne peut pas faire l’économie d’une réflexion en rapport avec les autres nations équivalentes. Une civilisation est jugée par l’Histoire sur la façon dont elle traite ses membres les plus « hors normes » : délinquants et mourants.  Ces derniers sont intarissables même hors pandémie du Covid ! Alors il faut savoir regarder la mort en face d’une façon holistique, c’est à dire globale, et de différents point de vue. Dans son deuil, la famille dont les héritiers du défunt,  se trouve aux premières loges d’un drame ordinaire, où évolue tout ce qui nous relie : le médical, sociétal, juridique, économique, etc . Nous devons les aborder au moment de concevoir la nouvelle règle de vie !

En la matière : la vie/la mort, les litotes ne manquent pas sous couvert de pudeur, tant de la part de l’Etat-Providence que de la multitude variée de ses commensaux !  Mais ce détour ampoulé du discours ne change en rien la hantise des grabataires, ni à l’attitude des soi-disant bienfaiteurs, à commencer par le corps médical.

Une démocratie sanitaire permet les dons d’organes, mais n’empêche pas d’aller un jour de vie à trépas. En bout de chaîne les thanatopracteurs rendent présentable un défunt apte à la résurrection un jour ? Nous pouvons croire au progrès de la médecine sans prendre l’option de sa capacité à recréer la vie, ni à évincer la mort.  Quoi qu’on en dise, le suicide assisté reste une façon de tuer. Il n’a rien à voir avec le suicide philosophique.

La nouvelle loi risque de ne concerner que le chapitre médical déjà bien encadré par la sédation profonde. Elle dit clairement qu’il ne peut pas y avoir d’acharnement thérapeutique. Le corps médical s’appuie sur son serment d’Hippocrate pour ne jamais administrer/atomiser la mort. Qui alors osera aller au delà ? Dans l’ordre juridique la parole est à la décence, plus qu’au Droit …

Qu’une loi prévienne mieux l’abus de faiblesse et mette de l’ordre dans le Fichier Central des Dispositions des Dernières Volontés, nul ne s’en plaindra. Mais dans le Code Civil, notre arsenal juridique laisse peu de place à une brusque innovation juridique hors ce qui concerne l’euthanasie, actuellement complètement interdite. L’occasion de la levée de cette interdiction permettrait de réformer les tutelles et les curatelles, toutes deux fort décriées, et de mettre la pression sur la généralisation du mandat de protection future !

La réforme du Droit et surtout de la fiscalité des successions, constituent un sujet presque autant délicat que l’adoption du suicide assisté : on fait facilement le rapport de l’un à l’autre. « Payez, je m’occupe des restes! » nous disent les acteurs de l’ordre économique. Qui n’a jamais été sollicité par son banquier pour souscrire un contrat d’obsèques ? Face aux prestataires de pompes funèbres, le législateur  cherche la quadrature du cercle.  La thanatopraxie à l’américaine n’a pas encore pris l’ampleur de celle qui sévit de l’autre côté de l’Atlantique. Pourtant nos cimetières +/- paysagés changent d’aspect.  Le nombre et la cupidité des professionnels qui se disent aptes à soulager la douleur de ceux qui restent et sont solvables ne cesse pas de s’accroître.

La dépendance et son corollaire le décès constituent un marché de 10Md € peu soumis aux fluctuations de la Bourse ! L’aspect humain et sociétal du sujet ne se prête à aucune classification.  Il montre sa dimension holistique sur un fond philosophique et moral. La démographie des nations qui ont adopté l’euthanasie est déclinante, mais ce n’est pas qu’une question sociétale. Les progrès de la médecine qui éloignent la douleur n’ont pas pour autant effacé la mort en fin de vie.  Après le « cure : soin médical » nos marchands de bien-être pourront encore proposer du « care : soin de bien-être » à celles et à ceux qui nient la décrépitude liée au vieillissement précédant la venue inéluctable de la camarde. Conclusion : Pour que le grabataire ne deviennent pas un indigent,  la société et les acteurs du monde économique ont une place à prendre et à tenir, sans état d’âme : prouesse ?

Le corps médical se trouve aux prises avec un savoir, un savoir faire et un savoir être encadrés par la loi mais… « Science sans conscience, n’est que ruine de l’âme! » dit-on , et cela me convient bien. Gageons que les participants à la Convention Citoyenne sauront donner un avis complet à notre gouvernement, sans verser dans l’enflure d’un parler entortillé et grotesque, raccourcissant un événement terriblement naturel à trois lettres : D.C.D.

Ainsi se termine ma réflexion sur l’aide médicalisée à mourir, sans connaître le point de vue des membres de la Convention Citoyenne.

Bien cordialement de Fernand

Le 19 mars 2023 .