Boutik’ Ecole

Concept totalement innovant, la Boutik’Ecole forme des futurs commerçants par une alternance entre temps de formation et mise en situation réelle.

Cette formation in situ permet d’acquérir des compétences en gestion de projet, d’apprendre les techniques de vente, et surtout de se confronter à l’ouverture d’un magasin.

Au sein d’une Boutik’Ecole, chaque futur(e) commerçant(e) bénéficie d’un programme d’accompagnement personnalisé en lien avec son activité professionnelle et peut débuter la commercialisation de ses produits. L’objectif est d’apprendre et d’expérimenter toutes les étapes d’une ouverture de point de vente.

La Boutik’Ecole ouvrira dans le quartier de Kervénanec et accueillera 4 porteurs de projet par période de 3 mois. Au total, ce sont trois semaines de formation, avec une ouverture au public à compter de la 4ème semaine. Les entrepreneurs sont recrutés par un comité de sélection sur proposition des conseillers de la BGE.

En accompagnant la création d’activités commerçantes, BGE Morbihan participe pleinement à la dynamique d’un territoire. En s’installant au cœur d’un quartier et dans un centre-commercial de taille modeste, la Boutik’Ecole fait le choix de favoriser la revitalisation du commerce de proximité et espère répondre à un double objectif : inciter les stagiaires à pérenniser leur présence sur place et redynamiser la vie locale.

SESSIONS 2020 :
Fin août / début septembre – date définitive à venir

OÙ RETROUVER LA BOUTIK’ÉCOLE ?
Retrouvez les stagiaires de la Boutik’École, rue Maurice Thorez – Lorient

Vous souhaitez en savoir plus sur ce parcours :
Mickaël YANA
myana@bge-morbihan.com
06 66 66 42 11

Information collective en visio prévue le : Lundi 25 Mai 2020 à 14h.
Envoyer moi un email « boutik’Ecole » et je vous inviterai à ce rdv en visio !

CitésLab- Newsletter mai 2020

Les permanences sont pour l’heure suspendues.

Le télétravail reste le moyen privilégié de travailler, pour toutes questions vous pouvez envoyer un email à myana@bge-morbihan.com ou plus simplement par téléphone au 06.66.66.42.11.

Quelques nouvelles

Avec le soutien des acteurs de l’accompagnement et des collectivités territoriales, Bpifrance coordonne une action essentielle en direction des entrepreneurs de ces territoires : CitésLab – Révélateurs de Talents, le cœur battant du programme Entrepreneuriat pour tous. Bpifrance a ainsi initié une démarche qui s’appuie sur un travail collaboratif avec les chefs de projets CitésLab, les structures partenaires porteuses du CitésLab et les partenaires.

Le tout nouveau site CitésLab : cliquer ici. 

Newsletter citésLab nationale

Petite Annonce 
Nous recherchons 2 volontaires en qualité de Médiateur pour l’entrepreneuriat social et solidaire, découvrez l’offre ci-dessous :
Où ?
Lorient et Vannes
Quoi ?
Tu souhaites aider des personnes à monter leur projet ? Viens vivre leurs aventures !

Cette mission propose à 2 volontaires de prendre part aux actions de la structure à Lorient et à Vannes. Tu seras amené à :
– Favoriser les échanges entre les entrepreneurs sociaux et les chefs d’entreprise.
– Sensibiliser les porteurs de projets à l’ESS en animant des actions au sein du projet « Mady & co » à Lorient.
– Aller à la rencontre des habitants des quartiers pour les inviter aux ateliers proposés par les Citéslab à Vannes.
– Promouvoir le citéslab dans les quartiers (appui à la création de supports visuels, vidéos, reportages photos…) à Vannes.
– Approfondir ta connaissance de l’ESS en participant à des temps forts pour les porteurs de projet ( boutique école dans laquelle les porteurs de projet viennent s’essayer développement de Mady & co…) à Lorient
– Participer à l’organisation et à l’animation d’un temps fort de rencontre entre les porteurs de projets et les chefs d’entreprise.

Tu pourras aussi proposer des actions complémentaires qui pourront être mises en œuvre, après présentation au tuteur et validation de l’initiative.

Quand ?
À partir du 1 juin 2020 (6 mois, 24 h/semaine) plutôt 1er septembre 2020
Quel domaine ?
Solidarité
Combien de postes disponibles ?
2
Quel organisme ?
Ciltéslab
Le lieu de la mission est accessible aux personnes à mobilité réduite ?
Oui
La mission est accessible aux mineurs dès 16 ans ?
Oui

Contact : myana@bge-morbihan.com

Candidater

 

 

Et si vous vous initiez à la langue bretonne ?

Merci à Gael de nous autoriser à rediffuser ces cours qu’il donne sur facebook.

Toute l’histoire de la Bretagne sur Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_Bretagne

La culture bretonne au pays de Lorient : www.emglevbroanoriant.bzh

A force de m’entendre parler ou en parler, plusieurs personnes m’ont demandé de leur donner des bases de breton. A distance, ce n’est pas évident et je ne suis pas enseignant, mais j’ai accepté de leur proposer quelques petits trucs. Ce premier « cours » à distance, je le donne ici en espérant que ça puisse donner envie à d’autres personnes de s’y mettre. Mais ce que je fais ici est périlleux: d’abord parce que je vais me prendre une flopée de critiques de la part de ceux qui parlent déjà breton du genre « ouais, j’aurais plutôt dit comme ça » ou « ça, c’est faux », ensuite parce que je rappelle qu’une langue SE PARLE et que vous n’aurez pas le son. A la fin du post, je redirige vers les structures qui donnent de VRAIES formations de breton… L’objectif ici n’a qu’un seul but: donner envie à certain(e)s d’aller plus loin!

Je vous propose ici de bosser avec la méthode de Mark Kerrain. « Ni a gomz brezhoneg » (nous, nous parlons breton). On commence par se présenter. Leçon 6: http://www.kervarker.org/fr/kentel06_01_diviz.html

Rappel, je ne suis pas enseignant et donc même si je maîtrise correctement le français, j’ai un peu oublié les leçons de grammaire et de conjugaison de primaire (d’autant que je n’ai pas d’enfants pour réviser). Quant à la phonétique j’ai toujours été nul!

Demat: bonjour

On peut saluer de bien des manières en breton. Souvent, on rentre directement dans le vif du sujet par un « comment ça va? »
Mont a ra mat? / Cela va bien?
Mat ar jeu? / ça gaze?
Penaos ‘mañ kont? / Comment ça va?
Mat an traoù? / Comment vont les choses? (sans doute le plus courant)
Penaos ‘tro ar bed/rod ganit? / littéralement comment tourne le monde/la roue pour toi? (là, on est pas mal niveau de langage!)

Les pronoms personnels sujets en breton
me (prononcé « mé »)/ marque du « je » – moi
te (prononcé « té »)/ marque du « tu » – toi
eñ (prononcé « un »)/ marque du « il » – lui
hi / marque du « elle » – elle
ni / marque du « nous » – nous
c’hwi / marque du « vous » – vous
int / marque du « ils » – ils

Conjugaison du verbe « Bezañ », « être » à l’indicatif (le verbe est toujours en deuxième position)
Pour dire « je suis » dans une phrase, on utilisera « on »
Pour dire « tu es » dans une phrase, on utilisera « out »
Pour dire « il est » ou « elle est » dans une phrase, on utilisera « eo »
Pour dire « nous sommes » dans une phrase, on utilisera « omp »
Pour dire « vous êtes » dans une phrase, on utilisera « oc’h »
Pour dire « ils sont » ou « elles sont » dans une phrase, on utilisera « int »

Exemple:
Piv out? Piv oc’h? (qui es-tu? qui êtes-vous?)
Gael on / je suis Gael
Pour dire « je suis Gael », on pourra également dire:
Gael eo ma anv = Gael est mon nom (littéralement en breton, on traduirait par « c’est Gael mon nom »)
Note: « Piv » se prononce « Piw » (écoutez le lien de la leçon)

En breton, la début de la phrase est ce sur quoi on accentue. Ainsi, on peut dire « Me zo Gael » qui ne veut pas vraiment dire « je suis Gael », mais « Moi, je suis Gael » (ou encore « c’est moi Gael ») sous-entendu ce n’est pas toi! Cette règle est très importante car elle permet beaucoup de nuances par rapport aux périphrases du français.

Ici, s’arrête le premier cours (je vous préviens: il n’y en aura pas 36, parler une langue ne veut pas dire l’enseigner!)

Deskit mat tudoù!

 

Deuxième leçon de breton, pour rappel, je ne suis pas enseignant, je suis un peu comme ces militants du collectif Ai’ta sur cette photo, capable de donner du goût, de donner l’envie d’aller plus loin. En fin de post, vous trouverez des liens utiles pour ce faire.

Bref, cette deuxième leçon, questionner, s’appuie sur la leçon 3 de la même méthode que la dernière fois: http://www.kervarker.org/en/kentel03_01_diviz.html

On a déjà vu (cherchez plus bas dans l’historique) le « comment ça va? / bonjour ». On a aussi vu « Piv / Qui ».

Piv on? Qui suis-je? (réponse: Gael on / je suis Gael)
Piv out? Qui es-tu? (réponse: « Gwen on » si je m’adresse à Gwen)
Piv eo? Qui est-il? (réponse: si je désigne Yves en m’adressant à Fanny, elle répond: « Yves eo »)
Piv omp? Qui sommes-nous?
Piv oc’h? Qui êtes-vous?
Piv int? Qui sont-ils?

Révision de la précédente leçon faite, on passe donc à la suite des questionnements. Avec « Petra » qui veut dire « Quoi ».

Petra eo se? Qu’est-ce que c’est?
Un ti eo. C’est une maison.
Ur gwele eo. C’est un lit.
Ur gador eo. C’est une chaise.
Un daol. C’est une table.
Un dresadenn vil. C’est un dessin moche.

Le « Petra » est extrêmement important car il vous servira… au bar!
Le serveur doit vous dire: « Petra ‘po? » Littéralement « qu’est-ce qui ira avec toi ».
Vous, vous répondrez:
Ur banne kafe ‘mo, mar-plij / Une tasse de café ira avec moi s’il vous plaît
Ur banne te (thé)
Ur banne bier (bière)
Ur banne laez (lait)
Ur banne dour (eau)
Ur banne chokolad (chocolat)
Ur banne chistr (cidre)
Ur banne gwin (vin)

On ne dira jamais « Un te » ou « Ur c’hafe ». Mais ur banne kafe. Ur c’hafe ne serait pas liquide. A vrai dire, je ne sais pas si cela existe!

Ensuite vient « Perak ». Perak, c’est pourquoi?
Perak ep ken sot Gael? Pourquoi Gael est-il si idiot?
Réponse:
‘rak / abalamour / peogwir : parce que (au début, mieux vaut privilégier peogwir)
Peogwir eo (eñ) kouezhet war e benn / Parce qu’il est tombé (sous-entendu « lui », le « il » est exprimé dans la phrase en breton par la terminaison du verbe mais ne s’écrit pas, ni ne se dit sauf si on veut insister) sur la tête.
Tête = « penn » mute en « benn »… on verra les mutations après… moi-même je ne suis pas doué
Setu perak / voilà pourquoi

Bifurcation dans la leçon:
Le « Emañ » ici, c’est un verbe de situation. Un peu comme en castillan pour ceux qui connaissent (désolé si je me trompe, je n’ai jamais pris un cours de ma vie): Soy/Estoy. Estoy en Madrid. Je suis à Madrid.

Je vis à Lorient. Emaon (être de situation marque de « je ») o chom (vivre au sens « habiter ») en Oriant (à Lorient).
Pelec’h emañ o chom Gael? Où habite Gael?

Emaon o chom en Oriant / j’habite à Lorient
Emaout o chom en Oriant / tu habites
Emañ o chom en Oriant / il ou elle habite
Emaomp o chom en Oriant / nous habitons
Emaoc’h o chom en Oriant / vous habitez
Emaint o chom en Oriant / ils ou elles habitent

Après « Perak » vient « Pegoulz »: Quand

Enfin, Penaos?: Comment
On l’a aperçu pour se présenter: Penaos ‘mañ kont? Comment ça va?
Penaos eo deuet Gael da vezañ kelenner? Dre chañs. Goulennet o deus mignoned dezhañ kelenn brezhoneg dezho.
Comment Gael est-il devenu enseignant? Par chance. Des amis (à lui) lui ont demandé de leur apprendre le breton.
Penaos e vez lavaret « merci » e brezhoneg? Comment dit-on « merci » en breton?
Trugarez

« Penaos e vez lavaret « … » e brezhoneg? » Cette phrase est importante. Apprendre une langue, normalement, se fait par l’immersion (Coucou Diwan!). C’est à dire que tout doit être fait en breton. Sans quoi, on se concentre sur le français et on n’avance pas. Ce qui est dur en breton, c’est que c’est une langue minorisée. Si tu veux apprendre l’allemand, va en Allemagne, si tu veux apprendre l’anglais, Angleterre, Cornouailles, Pays de Galles… mais si tu veux apprendre le breton? En Bretagne, seul 5% de la population parle breton. Et encore, je dirais plutôt 5% ont des notions. Officiellement 200000 locuteurs, en réalité quoi? 50000 personnes capables de parler réellement à tout casser. Sur 5 millions d’habitants!
Bref, cette phrase permet de demander à l’enseignant des mots de vocabulaire sans utiliser le français. La forme « vez » est une forme d’habitude. On verra ça plus tard, si j’ai le niveau pour aller jusque-là!

Il y a aussi « Pegement? » pour Combien? Mais on verra ça avec les chiffres. « Pegeit? » aussi pour le temps. « Pet? » pour le nombre. (…)

Echu an eil gentel. La deuxième leçon est finie.

 

 

 

Comme je l’avais promis, voici le troisième cours que j’ai proposé à mes colistiers de Lorient en commun il y a quelques semaines. Pour celui-ci, nous nous appuierons sur les cours du soir dispensés par Skol an Emsav (à Rennes). Je vous préviens, cette leçon n’est pas évidente (surtout les mutations), mais si vous apprenez bien, ça roule pour pas mal de mois après et vous pourrez, moyennant du vocabulaire, commencer de la petite conversation. Moi-même je m’embrouille souvent donc ne paniquez pas ! On a tout le temps… une langue, c’est d’abord fait pour être parlée et l’apprendre demande de la patience. C’est un jeu de séduction!

On commence par les articles :

La règle : Selon la lettre par laquelle commence le mot, l’article change.
Cela peut être AL – AN – AR pour l’article défini (le ou la)
Ou
UL – UN – UR pour l’article indéfini (un ou une)

Par exemple, « Arzh », c’est « ours ». Mais comment dit-on « un ours » ? « Un arzh ».

Tout mot commençant par la lettre « L » aura un article en UL ou AL
Celui-là, c’est le plus facile. On ne réfléchit pas. Un « L » et hop, l’article finira par « L »
Ex : Al logodenn, la souris ; Al louarn, le renard ; Al labous, l’oiseau

Tout mot commençant par N / D / T / H ou une voyelle (sauf le Y) aura un article en UN ou AN
Ex : An naer, le serpent ; An tad, le père ; Un ti, une maison ; An heol, le soleil. Et pour les voyelles : An avel, le vent ; Un eskemm, un échange ; An iliz, l’église ; Un olifant, un éléphant ; An urzhiater, l’ordinateur. On dira ur yar, une poule.

C’est aussi une question de liaison à l’oral. Il faut donc se familiariser, mais rapidement, ça vient tout seul. L’idéal, c’est de garder un exemple en tête. Comme ça, si vous avez un trou, vous reprenez cet exemple.

Le reste des mots (la majorité donc) aura un article en UR ou AR
Ex : Ar strobineller, le magicien ; Ar bleiz, le loup ; Ur ran(ig), une grenouille

Attention : Ar + K n’existe pas. Ex : on ne dira pas « ar kêr » pour la ville
C’est là que le breton devient compliqué. La première lettre d’un mot peut muter en fonction du genre du mot.

Kelenner – Kelennerez
Enseignant – Enseignante
Le suffixe « ez » est une des marques du féminin
On dira Ar c’helenner / l’enseignant
Mais on dira Ar gelennerez / l’enseignante

Le K mute donc en c’h ou g en fonction du genre
Ur gêr : une ville
Ar c’hoala : le koala

Voyons maintenant la règle du possessif :

La règle n’est pas compliquée : on a vu lors du dernier cours « me, te… »
Pour les possessifs, c’est à peu près pareil. On a :
Ma = mon/ma (équivalent de me, moi)
Da = ton/ta (équivalent de te, toi)
E ou He = son/sa (équivalent de eñ ou he, lui ou elle)
Hon / Hol / Hor = notre (même règle que l’article en fonction de la première lettre du mot) (équivalent de ni, nous)
Ho = votre (équivalent de c’hwi, vous)
O = leur (équivalent de int, eux/elles)

Pour le possessif, il faut retenir qu’on ne dira pas « le chat du père », mais « chat du père »
On ne dira pas « Ar c’hazh an tad », mais « Kazh an tad », l’article n’est exprimé que pour le dernier mot.
Moto ar plac’h, la moto de la fille
Fri Yann, le nez de Yann
Kentell Gael, le cours de Gael
Mantell ar c’hi, le manteau du chien
Aval an heureuchin, la pomme du hérisson

Un dernier petit problème avant de raccrocher : avec les possessifs, on a aussi des mutations. Les mutations, c’est ce qu’il y a de plus compliqué en breton, mais une fois qu’on les connaît, c’est une langue très simple, comme l’allemand : difficile au début et après ça roule. Donc, accrochez-vous sur ces règles, révisez un peu, relisez de temps à autre. Petit à petit, ça rentrera. N’ayez pas peur de faire des fautes. Je n’en suis pas fier, mais mes phrases sont truffées de fautes et ça ne m’empêche pas de m’exprimer. Le breton n’est pas réservée à une élite.

Avec MA (mon/ma)
Le K devient C’H (« C’H » était une lettre à part entière en breton)
T devient Z
P devient F

Ki, ma c’hi / chien, mon chien
Tog, ma zog / chapeau, mon chapeau
Pemoc’h, ma femoc’h / cochon, mon cochon
Plac’h, ma flac’h / fille, ma fille

Avec DA (ton/ta)
Le K devient G
Le T devient D
Le P devient B
On appelle ça une « mutation par adoucissement » (à l’oral, c’est frappant)

Kayak, da gayak / Kayak, ton kakak
Taol, da daol / table, ta table
Pijama, da bijama / pyjama, ton pyjama

En résumé, un petit tableau à recopier et à accrocher dans vos toilettes :

+ K T P

Ma C’H Z F

Da G D B

 

 

Maintenant, les liens vers les vrais pro en formation longues ET cours du soir:

Skol an Emsav (Rennes, St Herblain, St Nazaire): http://www.skolanemsav.bzh/
(je les mets en premier car j’ai appris avec eux)

Stumdi (St Brieuc, Guingamp, Landerneau, Brest, Ploemeur, Arradon, Vannes): https://stumdi.bzh/

Roudour (Quimper, Morlaix, Carhaix, Hennebont, Lannion, Lesneven): https://www.roudour.bzh/

Mervent (en Cornouaille): https://www.mervent.bzh/

+ les cours du soir de Kentelioù An Noz dans le pays de Nantes, de Bod Kelenn dans le pays du roi Morvan, de Tarzh An Deiz dans le pays de Lorient… (là, j’en oublie des palanquées)

On ne « sauvera » la langue qu’en l’apprenant. Mettre ses enfants en filière bilingue, c’est génial, mais ça ne suffit pas! Il faut l’apprendre soi-même ou chercher à le faire au moins.

 

 

Une appli gratuite et ludique pour apprendre le breton : Kwizh Brezhoneg (Apple / Android)

Un confinement en croquis…

Je suis carnettiste, je dessine donc dans des carnets depuis une dizaine d’années… des carnets de vie, des carnets de voyage, des carnets thématiques… toujours sur le vif. Ce sont les sensations emmagasinées lors du moment de dessin qui m’intéressent, plus que le résultat produit. L’acte de dessiner possède la magie de fixer les émotions et en feuilletant un carnet, je me souviens toujours avec précision du moment, du temps, de l’ambiance sonore et olfactive, de mon état d’esprit… C’est une véritable mémoire des sensations.

J’ai une passion particulière pour les petites îles dans lesquelles j’aime y rencontrer les habitants, séjourner chez eux et dessiner dans des carnets de format accordéon de plusieurs mètres de long. Ce sont mes « petits carnets des îles »

J’ai rejoint le groupe des Urban Sketchers (USK) en 2012. Je suis co-administratrice du groupe USK Lorient et correspondante du blog USK France.

Peu avant le début du confinement, j’ai pris un immense plaisir à dessiner des tissus peints par Dufy au musée des Beaux-Arts de Quimper et j’ai de suite pensé à mes vêtements d’une styliste suédoise dont je raffole des imprimés. J’avais un carnet neuf dans un tiroir… alors que les cinémas fermaient dans le Morbihan au début du mois de mars, j’ai commencé à l’ouvrir et à y dessiner des vêtements, plus ou moins mis en scène chez moi. Lorsque le confinement a été déclaré, j’ai vu surgir une multitude de défis de dessins… mais je n’avais aucune envie de suivre quelque consigne que ce soit… le dessin reste mon espace de liberté… Je revenais juste de l’île d’Hoëdic et je devais partir sur une petite île irlandaise… J’ai donc poursuivi ce carnet tout en prenant plaisir à bien m’habiller durant ce confinement, c’était un petit rite de chaque jour ! En voici donc quelques pages…

 

 

Sylvie Bargain

http://bigoudene46.over-blog.com/

 

Enfance et Covid

Un groupe d’experts reconnus (pédiatres, professionnels de la petite enfance, psychologues) propose des ressources concrètes et très accessibles à tous :

www.enfance-et-covid.org

Objectif : que les familles, les professionnels de l’enfance et les nouveaux parents trouvent des réponses à leurs besoins afin d’exercer une parentalité positive et soutenir une posture professionnelle bienveillante.

Le contenu est réalisé par des professionnels de terrain pour répondre aux besoins que vous exprimez quotidiennement.

Pour être écouté, accompagné et soutenu, Numéro vert (gratuit) : 0805 827 827 du lundi au samedi de 10h à 18h

Mail : contact@enfance-et-covid.org

 

Le PLL tenu à un déconfinement très progressif jusqu’au 2 juin.

Dans les conditions sanitaires et réglementaires actuelles, l’association se mobilise mais ne pourra reprendre ses activités que très progressivement durant la période du 11 mai au 2 juin.

Les centres de loisirs resteront fermés en mai. La ville de Lorient poursuit l’accueil d’urgence des enfants des personnels prioritaires. Les conditions de reprise pour le mois de juin et pour cet été sont à l’étude et les inscriptions différées à début juin.

Les activités sportives ne sont autorisées à reprendre que de manière individuelle et en plein air jusqu’au 2 juin. Les activités du PLL restent donc suspendues jusque-là, avec des recherches d’aménagements pour les activités de plein-air dès que cela sera possible.

→Le centre social du Polygone poursuit ses contacts téléphoniques et numériques avec les enfants, les jeunes, les familles, les personnes isolées dans le quartier et reprendra ses présences sur les espaces publics à partir du 19 mai de 16h à 18h et le mercredi de 14h à 16h. Une collecte solidaire de masques est aussi mise en place. Si vous avez réalisé des masques ou si vous souhaitez le faire, faites-vous connaître au 07.83.20.60.96, on s’organise ! Les locaux du centre social et les ateliers de loisirs restent fermés au public jusqu’au 2 juin. La bibliothèque de rue fonctionne bien, n’hésitez pas à partager vos lectures sur le rebord de notre fenêtre !

Pour joindre le siège administratif du 1er au 11 juin, continuer à privilégier les mails : pllorient@wanadoo.fr. L’association remercie ses adhérents pour la compréhension témoignée durant cette crise sanitaire.

 

Les métiers du numérique

Prochaines dates de réunion d’information aux métiers du numérique du QUALIF’Emploi .
Ces réunions seront tenues à distance.
Le détail de chaque formation est accessible sur la page dédiée du site : https://bit.ly/2Z5yszp

Projet marionnettes…

Ça vous dit de fabriquer des marionnettes ?

Nous avions commencé à lancer cette idée pendant le confinement ; ce projet s’adresse à toutes et à tous, familles, enfants, adultes…

Peut-être pourrions-nous cet été imaginer un spectacle à partir de vos créations ?!

En attendant de nous revoir, voici donc 2 tutoriels, très facile à réaliser.

A vous de jouer !

Mélanie (Centre social du Polygone)

Atelier marionnette 1

Matériel nécessaire :
Une paire de ciseaux
Une vieille chaussette (adaptée à la main de votre enfant)
Un crayon gris
Un morceau de carton souple ( boîte de céréales par ex.)
Quelques gommettes colorées

 

  1. Placez votre chaussette à plat sur le carton, du talon à la pointe du pied.
  2. Tracez le contour de votre chaussette
  3. Découpez en suivant le tracé…
  4. Glissez le carton découpé et placez le au fond de la chaussette.
  5. Pliez le de manière à faire une bouche à votre marionnette
  6. Collez les gommettes pour lui faire des yeux

Résultat final

Atelier marionnette 2 – « Le Dragon »

Matériel nécessaire :
Une paire de ciseaux, une boîte d’œufs, peinture, feutres, de la colle, un crayon gris, du Scotch
Feuille de papier coloré ou papier blanc à colorier
Une aiguille et du fil

  1.  Peindre la boîte d’œufs à votre goût…
  2. Tracer et découper les yeux du dragon. La partie rectangulaire des yeux est prévue pour être pliée et collée (au milieu de la tête) cela permet de les dresser !
  3. Découpez le papier coloré ou papier blanc que vous pourrez colorier en forme de triangle… Mettre de la colle à la base des triangles.
  4. Coller la base du triangle et relier le comme pour faire une oreille.

5. Découper de longs triangles pour faire la crinière du dragon. Coller et en ajouter autant que vous le souhaiter.

6. Découper une langue fourchue. Coller la langue dans la boîte.

7. Avec une aiguille percer le haut de la boîte et passer le fil dans le petit trou. Ouvrir la bouche du dragon pour récupérer le fil à l’intérieur et découper un tout petit morceau de carton d’emballage.

8. Enrouler le fil sur le petit bout de carton et le nouer fermement!

Résultat final :


En jouant avec le fil vous pourrez ouvrir la bouche de votre dragon et le faire parler !

 

« Vidoc, un virus pas comme les autres. »

 

Adoptez en famille les bonnes pratiques pour lutter contre les Virus avec « Vidoc, un virus pas comme les autres. »

Une histoire pour aider les enfants à se protéger au mieux contre les virus, en dédramatisant ce qui peut-être anxiogène.

Résumé : Elisa, petite fille de 8 ans, apprend comment les enfants du monde entier doivent agir pour se protéger des virus.

Lien vers l’histoire audio  : https://souffleurdereves.com/histoires-enfants/6-7-ans/vidoc-un-virus-pas-comme-les-autres/

Au jardin partagé avec Hélène

Merci à Hélène pour cette ballade virtuelle au jardin partagé des coccinelles dans le quartier Frébault !

Saurez-vous reconnaître Bourrache, Capucine, Souci, Vipérine…et les 2 fleurs mystères ?

Le nom des plantes est indiqué en bas de chaque image ! Trouverez vous les 2 inconnues ?

Donnez votre réponse en commentaire, des graines de fleurs pour le ou la gagnant.e !