Inspiration maritime

Nouvelle membre du club photo de l’espace multimédia, Corinne nous présente une série de photos de notre environnement lorientais…

La nature l’inspire, elle n’oublie jamais son appareil photo lors de ses randonnées. Capter la mer sauvage, un oiseau dans un buisson, un chien qui court sur la plage avec une belle lumière et de belles couleurs suffit à son bonheur !

Revue « REPORTâge et commenTERRE »

Partez à la découverte ou la redécouverte de vos paysages !

Samuel Piriou, docteur en Sciences de la Vie et de la Terre, vous emmène au cours de balades commentées (ou conférences) à travers les temps géologiques mais pas seulement… Il cherche et fouille dans les sentiers perdus à la poursuite des légendes, et analyse les sites mégalithiques pour tenter de retracer les pensées de nos ancêtres, du monde Néolithique au Moyen-Age, en passant par l’époque de la grande migration des Saints en Armorique. Ses périples sont relatés à travers la revue REPORTâge et commenTERRE alliant géologie et histoire puis diffusés aux abonnés en version numérique.

Le 1er numéro dédié à la Presqu’Ile de Crozon, paru en décembre 2019, vous est offert en cliquant ICI

Abonnement, 8 numéros par an pour 8 euros et autres avantages…

Plus d’informations : https://legeologueambulant.blogspot.com

 

 

 

Brezhoneg anviou ar ker / Noms bretons de villes

 

Brezhoneg anviou ar ker

Kalz a rakgeriou e veze e Brezhoneg. Re dedenus eo da zeskin pe sort rakgeriou e veze e Breizh.
Pa e zeskomp anviou ger breizh, e gomprenomp perak e oa an tud er lec’h-se per er lec’h all.b Possubl eo da lar d’hoc’h al lod rakgeriou e veze en anviou ker.
E-touesk an anviou geriou e veze :

 

Nom breton de villes

On trouve habituellement en Breton de nombreux préfixes. Il est très intéressant d’apprendre quels types de préfixes existent en Bretagne. Quand nous apprenons le sens des noms de villes en Bretagne, nous pouvons donc comprendre pourquoi s’installent à tel ou tel endroit des populations.
Il est possible de vous présenter donc quelques préfixes qui se trouvent d’habitude dans des noms de villes.
Parmi les préfixes de noms de ville, on trouve :

 

Plou- e veze al lec’h ar parreaz pe e gallek : « paroisse de »

Plougastell: e veze an rakger breizhonek hag ur ger latin : « Plou »et « castellum»

Plougernev  e veze laret e galleg «  paroisse de kernev ou de Kerne  »

 

Plou- est utilisée pour désigner en français « paroisse de »

Plougastel: est en fait un mot composé d’un préfixe breton et d’un mot latin : « plou » et « castellum » ce qui donne la paroisse du château.
Plougerneau se traduit en français « paroisse de Cornouailles »

 

Ker e veze laret ur lec’h pelec’h e veze ur ger, pe e gallek « la ville de » pe « le village de »

kernascleden e veze tri ster :
_  « kerr’n » + « askleden »
_ « ker » + « oaskadenn »
_ « kernars » + « cleden »

kerys e veze « ker » hag « is » pe « ys »

keroman e oa marteze ur lec’h pelec’h e oa an ti ar roman.

 

Ker- désigne d’ordinaire en français « la ville de » ou « le village de »

kernascleden  peut avoir trois sens en français :
_ « village des éclats de bois »
_ « village de l’ombrage »
_ « village »sur la rivière « Ars » lié a « Cléden », un saint Gallois.

kerys se traduit en français « la ville » « basse »

keroman fut peut-être le lieu, une villa où des Romains habitèrent .

Pen- e veze laret da ziskouezh lech’ioù pelec’h e oa ur penn. E gallek e veze laret « bout »

Pen ar bed e veze laret evit « finistère »

Penharz e veze laret evit « penn » hag « harz »

Pen-a-palud

 

Pen ar bed se dit pour designer des lieux qui sont des extrémités.

Penn ar bed, le nom breton du Finistère,qui veut dire «  le bout du monde ».

Penharz se décompose en breton « penn » et « harz » pour donner en français « bout » de «obstacle »

Pen-ha-palud signifie en fait le bout de la vasière.

 

Le 20/12/2019

 

Lan- zo un lec’h pelec’h e oa o chom un den get e unan evit un ermitaj.

Landevennec e oa un lec’h ar san winoc’h

Lanester e oa un lec’h relijiel war ur ster

landevant e oa ur lec’h Tegvan

Lan- est en fait un préfix e qui veut dire « ermitage »

landevennec signifie en fait « le sancruaire de Guenolé »

Lanester veut en fait dire « lieu sacré sur une rivière »

landevant fut en fait le lieu de l’ermitage de Tegvan, un saint gallois.

 

Beg- e veze laret e galleg «  bouche »

Beg tal men e veze laret e Brezhonneg « un lec’h e oa ur beg e tal ar men »

Begaon e veze laret e brezhonneg «  Beg-Aon » per «  « ster zo Aon »

Beg Porz eo laret evit « Beg » ha « portz »

Beg- veut dire en en français « bouche »

Beg tal men veut dire « une ouverture à côté des pierres »

Beganne signifie « embouchure sur la rivière Aon. »

Beg Portz veut dire «  embouchure du port »

 

Poull- e veze laret da zeskin al lec’h get an toul ha dour ur wec’h zo

Poulldu e veze laret evit «  poull » ha « du »

Poullmanac’h e veze evit « poull » ha « manac’h »

Poull- se dit pour parler des lieux avec une mare ou avec une anse à un époque donné.

Pouldu se dit pour « mare » et « noir », autrement dit «  mare noire ».

Poulmanac’h se dit pour une « mare ou anse » et « moines », donc la « mare aux moines ».

Manez- ou menez- e veze laret e gallek « Montagne » pe « mont ».

Plouneour-Menez e veze laret evit « Plou » ha « Eour », ur san kelt, ha « menez ».

Menezham e veze laret evit « Menez » ha « ham ».

Manez-se dit d’ordinaire pour les lieux avec une montagne ou à défaut un mont.

Plouneour-Menez veut dire littéralement la « paroisse de saint Eour de la montagne ».

Meneham signifie en français « mont » et « hameau » autrement «dit « le hameau de la Montagne ».

 

Bann- e eo er gallek « cornue ».

Bann-Gâvres eo e brezhonneg « bann » ha « gâvres ».

Bannec ( eneizenn etre Ouessant ha Molène) eo ur bann.

Mell bann ( en ar seic’h eneizenn) e veze « ur bras bann ».

Bann- veut dire en français « cornue ».

Bann-Gâvres veut dire « la corne de la chèvre ».

Bannec (île entre Ouessant et Molène) signifie « la cornue ».

Mal Ban (dans les sept -îles)a pour sens en fait « grande corne ».

 

Maen- e veze e gallek «  pierre »

A-wechoù veze posubl da gavout lec’hoù get « maen » ha «ur  liv » evel « glas » pe « gwenn » dre skouer. Un skouer all e veze « maen » ha « stum » el « berr » ha « hir ».

Maen glas tost Braspart et bloenis e veze e « maen ha « glas ».

Men guen evit « maen » ha « gwenn ».

Men toull e veze « men ha toull ».

Maen- veut dire en français « pierre ».

Parfois, il est possible de trouver des lieux avec le mot « maen » ou « pierre » et une couleur bleu-vert ou blanc par exemple. Un autre exemple consiste en une association « pierre » « et une forme comme « court » et « long ».

Maen glas veut dire « la pierre bleu ».

Men guen signifie « pierre blanche ».

Men toul veut dire « pierre creuse ».

 

Le 3/01/2020

Un historien à Lorient

Dans une vie antérieure, j’étais Professeur agrégé d’histoire et Docteur en histoire. J’ai exercé pendant cette période désormais révolue au Lycée de Kerneuzec, à Quimperlé, pendant 6 années. Une période passionnante où j’ai rencontré de très nombreux élèves possédant un très grand esprit de curiosité et un goût pour le travail bien fait.

Dans ma nouvelle vie, je suis écrivain – mais que sur internet – sur mon site https://un-historien-a-lorient.fr .

Ce site attire près de 10 000 lecteurs différents par an. Pour vous donner un exemple, mes dernières recherches portant sur les réserves picturales de la Ville de Lorient, ont attiré plus de 220 lecteurs en une semaine, sur un sujet a priori confidentiel :

https://un-historien-a-lorient.fr/bouquet-23-la-collection-picturale-du-musee-municipal-de-la-ville-de-lorient-partie-2/

Ces 220 lecteurs différents ont passé en moyenne plus de 5 minutes sur la page, ce qui dépasse les standards habituels d’internet, les lecteurs ayant l’habitude de zapper assez vite d’une page à l’autre. Mes lecteurs viennent donc pour lire.

Le musée de la Compagnie des Indes est un concept très original.
J’aime les objets de qualité qui sont mis en avant dans ce musée, notamment les seize fantastiques maquettes de Jean Delouche, créées entre 1976 et 1989, et qui tutoient le sublime par leur très haute technicité de réalisation.
Je suis d’ailleurs membre de la Société des Amis du Musée de la Compagnie des Indes
Mais c’est là l’histoire d’une entreprise de spéculation financière à partir d’une aventure commerciale à vocation mondiale, dont l’histoire s’est arrêtée en 1795, avec encore quelques soubresauts judiciaires dans les années suivantes

Ce qui m’intéresse, c’est l’histoire des Lorientaises et des Lorientais qui ont construit la Ville et y ont vécu au quotidien, en dehors de l’enclos de la Compagnie des Indes.
Je suis en train de construire, et l’ouvrage avance à grands pas, une histoire culturelle des habitantes et des habitants de la ville de Lorient de 1790 à 2020.

Pour résumer à très grands traits
Avant 1914, il existait à Lorient une très grande effervescence culturelle qui se manifestait par une créativité poétique, littéraire au sens large, picturale, technique et scientifique, que ce soit dans le domaine de la langue française ou dans le domaine de la langue bretonne.
J’en donnerai exemple : la revue Kloc’hdi Breiz ( Le clocher breton ), une revue mensuelle et bilingue créée à Lorient en 1895 par la poétesse Madeleine Desroseaux et son mari André Degoul. Ce cénacle – car c’en était un – réunissait tout ce qui comptait comme poètes, prosateurs, musiciens, historiens, scientifiques de Lorient, et il était loin d’être le seul sur la place de Lorient.
Lorient était de 1795 à 1914 un espace de sociabilités et de créativité intellectuelle très abouti.

La guerre de 1914 1918 va briser la culture bretonne du XIXème siècle qui disparaît à la fois par la perte de tant d’hommes jeunes dont la majorité parlaient breton et sous le rouleau compresseur de la centralisation culturelle de la Troisième république qui impose – au nom de l’égalité et de la libération de carcans religieux très prégnants – le français dans les écoles en Bretagne, mais pas que le même processus étant à l’oeuvre en Alsace, etc. et dans les colonies française d’Afrique ou d’Extrême-Orient.

Une culture bretonne brisée également avec la mort du sublime poète qu’est Jean-Pierre Calloc’h, né en1888 à Groix et tombé au combat en Lorraine en 1917, un homme qui est à la fois un poète de langue bretonne,

Me zo ganet é kreiz er mor
Tèr lèu ér méz;
Un tiig gwenn duhont em-es,
Er benal ‘gresk etal en nor
Hag el lann e hol en anvez.
Me zo ganet é kreiz er mor,
E bro Arvor

Me zad e oé, èl é dadeu,
Ur matelod;
Béùet en-des kuh ha diglod
– Er peur ne gan dén é glodeu –
Bamdé-bamnoz ar er mor blod.
Me zad e oé, el e dadeu,
Stleijour-rouédeu.

mais dont la musicalité dans la traduction française est tout aussi incomparable.

Je suis né au milieu de la mer
Trois lieues au large;
J’ai une petite maison blanche là-bas,
Le genêt croît près de la porte,
Et la lande couvre les alentours.
Je suis né au milieu de la mer,
Au pays d’ Armor.

Mon père était comme ses pères
Un matelot.
Il a vécu obscur et sans gloire,
– Le pauvre, personne ne chante ses gloires –
Tous les jours, toutes les nuits sur la mer souple
Mon père était comme ses pères,
Traîneur de filets.

Les milieux intellectuels bretons vont pour partie revendiquer – pour simplifier à l’extrême – après 1918 une indépendance de plus en plus grande à l’égard de la France. Le plus célèbre d’entre eux est Loeiz Herrieu, un très grand écrivain – un paysan autodidacte, il faut le souligner – qui va travailler sur la constitution d’une Anthologie de la littérature bretonne des origines à nos jours, titre d’une conférence qu’il a donnée à Lorient en 1938 et dans laquelle il prononce une phrase très révélatrice de son ouverture d’esprit, lui l’homme de la terre, de la sagesse paysanne, et des compromis pragmatiques face au réel :

« Une forte culture bretonne et une exacte conscience de notre valeur humaine ne sont ni exclusives ni destructives ; et l’amour de ce qui nous appartient en propre n’a pas besoin de s’alimenter de la haine de ce qui est aux autres ».

De 1918 à 1939 l’effervescence artistique et culturelle à Lorient repart de plus belle. Nombreuses et nombreux sont les créations qui portent sur Lorient, le Morbihan et la Bretagne.

1947 à Lorient annonce la reconstruction physique et psychologique d’une ville meurtrie – et le terme est faible, anéantie serait plus exact – par la guerre et par les alliés anglais et américains, ne l’oublions pas, et ce dans un contexte de début officiel de la guerre froide.

L’idéal des élites dirigeantes est à la politique de la table rase, et les conditions de destruction totale de la ville ne font que favoriser cette nouvelle orientation. Cette politique de la table rase se double d’une volonté d’effacement de la culture bourgeoise d’avant 1914 et de l’entre deux-guerres, à savoir la culture artistique et littéraire, opiums du peuple.

On a donc assigné à l’effervescence culturelle lorientaise française et bretonne dite « bourgeoise » une place dans les réserves picturales de la Ville de Lorient.

Pour ces œuvres ne concernant que la Bretagne, qui sont réléguées dans les réserves picturales de la Ville de Lorient – il y en a un peu plus de 300, oui trois cents – dont de nombre d’entre elles n’ont jamais été montrées depuis 60 ans, ou montrées au compte-goutte, essentiellement en dehors de Lorient, à Pont-Aven, Sucinio, Le Faouët, Quimper, Rennes.

C’est cette effervescence « bourgeoise » au sens de la terminologie marxiste, mais en fait tout simplement française, et surtout fière de sa culture bretonne, de ses créateurs artistiques qui n’ont cessé de valoriser leur amour des sublimes paysages bretons, de leur amour du patrimoine breton qu’il soit religieux ou profane, de leur amour de la culture des danses bretonnes en train de disparaître, de leur amour pour
la relation entre l’homme et la mer, de ses bateaux construits avec un respect et une efficacité incomparables qui en font des navires très adaptés aux conditions de pêche locale, un amour de ses paysans marins qui risquaient leur vie en partant tous les jours en mer,
de leur amour des costumes bretons, des pardons toujours vivaces dans les années trente, bref tout ce qui faisait l’identité de la population bretonne des campagnes et des faubourgs ouvriers de Lorient, c’est tout ceci que je suis en train d’exhumer des réserves de la Ville de Lorient.

Yves Berthelot
Ecrivain – conférencier
https://un-historien-a-lorient.fr

La collection picturale de la Ville de Lorient

Par Yves Berthelot

Voici 113 oeuvres picturales du XIXème siècle présentes dans les réserves artistiques de la Ville de Lorient

Lisez d’abord les 15 lignes de l’introduction, puis les dix lignes de la conclusion à la fin de la même page et parcourez ensuite la liste détaillée de ces 113 huiles sur toile, gouaches, estampes, pastels, fusains, aquarelles dont certaines sont des créations d’artistes nés à Lorient

Bonne découverte :

www.un-historien-a-lorient.fr/bouquet-23-la-collection-picturale-du-musee-municipal-de-la-ville-de-lorient-partie-2/

Conférence sur le chou de Lorient

Pierre Mayol raconte le chou de Lorient le 18 décembre à 18h30 à la Cité Allende dans une conférence organisée par l’Université Populaire Bretonne et Emglev Bro an Oriant

Visite du quartier Merville

Du village de campagne au quartier dynamique
Dimanche 3 novembre à 14h30
Départ de la visite devant les halles de Merville, côté CPAM, 3 avenue Anatole France
Tarifs : de 3,10€ à 5,10€ – Gratuit pour les moins de 12 ans

Ferme solaire sur le toit du K2 à Keroman

Installée sur le toit du K2, l’un des bunkers de Lorient La Base, la ferme solaire produit l’équivalent de la consommation annuelle de 1 000 foyers.

Composée de 10 000 panneaux photovoltaïques, elle occupe une surface de 18 000 m2 (soit 2 terrains de football). Un projet unique en France en milieu urbain. Le Bloc K2 héberge aussi Plastimo, Hydrophone, le Port à sec, Le Musée du sous-marin Flore, etc.

Cette ferme solaire s’inscrit pleinement dans le Plan Climat Air Energie Territorial de Lorient Agglomération destiné à promouvoir les économies d’énergies et la production d’énergies renouvelables (photovoltaïque, hydroélectricité, éolien, énergie thermique).

Jeu de piste OPERATION TALL BOY

Découvrez la base de sous-marins de Keroman autrement…

Lorient, 1944. Les Alliés préparent un bombardement d’envergure dans l’espoir de détruire la base de sous-marins ! Membre d’un réseau de résistance, arpentez les lieux et résolvez les énigmes afin de récupérer des documents ultra-secrets indispensables à cette opération !

Samedi 8 août, 14h30, Base de sous marins, Lorient.

Pour adultes et enfants à partir de 10 ans.

Tarif 8€, famille 2 adultes, 2 enfants : 25 €.

Contact : 06 61 56 86 59, guideetvous@gmail.com,

http://www.visitesguideesbretagne.com