Live solo, un nouveau média à Lorient

Denis Rudloff a créé un nouveau média indépendant depuis mai 2020 et compte déjà 10.000 abonnés sur facebook et 2000 sur Youtube.

Un vidéaste journaliste comme Rémy Buisine,  qui travaille pour le média en ligne Brut l’a inspiré pour se lancer. « Plus qu’une passion, c’est mon moteur ! Travailleur handicapé, je suis en reconversion professionnelle et j’espère continuer de m’épanouir et pouvoir en vivre ! Je suis reconnaissant envers mes aides et abonnés qui me motivent à travers leurs messages de symapthie »  explique Denis. Ce nouvel animateur de média n’est pas seul pour faire vivre Live Solo, il est accompagné de modérateur et administrateur sur Facebook et Youtube.

Le principe est simple, retransmettre en direct sur les web l’actualité, aussi bien sociale que culturelle. Le nombre grandissant d’abonnés prouve que sa formule plaît aux internautes. Il offre de la visibilité aux événements et à ses participants. Certains auront peut être découvert la chanteuse Aurélia avec son live jeudi au Marché de Ploemeur, d’autres le festival Le Chant de l’Eucalyptus à Plouhinec les 22 et 23  juillet…

Denis souhaite orienter son média vers le domaine culturel et l’artisanat local et il en profite pour lancer un appel : il recherche des partenaires pour développer son activité.

Cet été il a reçu ses premières accréditations pour le festival Breizh game (danse hip-hop), l’Eskape festival à Montilly-sur-Noireau (61) ou encore le No Logo BZH, un festival Reggae – Roots – Dub – Dancehall & musiques du monde à Saint-Malo.

On lui souhaite bonne chance pour la suite de ses aventures sur le web !

Retrouvez tous les liens des réseaux sociaux sur https://smallbio.io/live-solo

Atelier musique du Rdv des ados

Maily nous raconte l’atelier musique animé bénévolement par Sébastien. Le musicien d’Erdeven a initié une belle histoire avec les jeunes du quartier !

Musicien de studio, Sébastien est aussi ingénieur du son, il a collaboré avec l’association des Restos du Coeur pour des enregistrements. Plus jeune, il a commencé fort en accompagnant Bonnie Tyler, une chanteuse britannique bien connue et plus tard F-R David . Il compose aussi des musiques de films…Ecoutez son nouveau groupe, Les Joyeux Baltringues sur Youtube, peut être bientôt en concert dans le quartier !

N-B: Voir la vidéo lors de l’inauguration des fresques et les photos de la fête de Noël

Sébastien a commencé à animer l’atelier en 2019 Quand je l’ai connu je m’intéressais au piano, je connaissais un morceau et quelques petit accords. D’autres jeunes connaissaient déjà l’atelier musique, donc on a commencé à former un petit groupe : Polaroïd

Sébastien nous apprenait les accords, les techniques et les bases à avoir suivant l’instrument qu’on jouait. Rapidement on a appris quelques morceaux et on répétait souvent.

Le mercredi était clairement le jour que j’attendais le plus pour enfin faire de musique et en apprendre un peu plus. Et l’année dernière j’ai commencer à m’intéresser à la basse. Sébastien ma appris les noms des cordes, comment trouver les notes, et certaines techniques et façon de jouer. Il a toujours été à l’écoute et a pris tout son temps pour m’apprendre ce que je voulais jouer.

 

 

Ecouter Maily jouer Gangsta paradise de Coolio, accordée en 432hz !

 

Il me faisait faire des exercices quotidiens pour m’améliorer. Que ce soit au piano ou à la basse. Aujourd’hui je suis beaucoup plus à l’aise pour jouer de la musique. Au début je connaissais presque rien et tremblait quand je devais jouer devant des gens. Mais grâce à cet atelier j’ai appris à surpasser ce stress.

C’est un artiste incroyable qui nous encourage toujours à faire mieux. Grâce à lui j’ai pu participer à 2 session de la Brigade AccoustiQ que j’ai adorée. Il nous a transmis sa passion pendant plusieurs années, nous a aidé à nous améliorer, à faire face au stress de jouer face à un public, à nous encourager pour toujours faire mieux, et d’après lui, tout ce qu’on faisait était toujours bien.

Merci Sébastien !

Maily

 

Sortie formidable à Douarnenez

Nous étions environ 30 personnes samedi dernier à monter dans le car pour visiter le célèbre port-musée de Douarnenez.

Après un trajet qui a duré 1h30, à travers des paysages merveilleux du sud Bretagne, le car nous a déposé devant la place de l’enfer, en bordure de l’aber de Poull David, qui traverse Douarnenez.

Pendant deux heures environ, nous avons pique-niqué sur les bords de l’aber avant de nous promener le long du rivage. Le décor est très joli. Comme le temps était très agréable, la balade était très belle !

A 14h, nous nous sommes retrouvés devant le bâtiment du Port Rhu, sur la place de l’enfer. A l’intérieur, Pierre, notre guide nous présente dans la bonne humeur les différentes salles du musée.

On y découvre par exemple la « salle préhistorique » ou la salle des « vieux gréements ». Ce qu’on peut y voir est impressionnant par sa variété de bateaux : on y trouve aussi bien des pirogues que des conacles, des paniers en osier du vietnam que des voiliers plus récents.

Admirer ces vieux navires est formidable pour tous ceux qui aiment la mer et les bateaux. La visite dure environ une heure avant qu’on nous emmène au site du port Rhu qui se trouve sur les quais de l’Aber. C’est fantastique pour tous les visiteurs de pouvoir monter à bord de ces vieux gréements ou vapeurs, de manier le gouvernail de tel ou tel navire, de parcourir les coursives….

Hélas, nous quittons à regret la ville vers 17h pour rentrer à Lorient.

Pour en savoir plus, allez sur le site :
https://douarnenez-tourisme.com/decouvrir/patrimoine-et-culture/patrimoine-maritime/le-port-musee/

 

Poésies – Champs urbains

Par Yvonne Meunier

Demandez mes livres dans les médiathèques municipales de Lorient et de nombreuses autres villes bretonnes : poésie pour enfants, poésie pour adultes, nouvelles…

Pour ceux qui ne connaissent pas les principes du haïku, je vous invite à lire un texte de présentation, en cliquant ICI

 

Trois haïku pour les 6 et 9 août

 

Eclairs et chaleur

Des six et neuf août

Ont incinéré l’été

 

Pluies noires

Sur un tombeau collectif

Vitrifié en un éclair

 

Les six et neuf août

Le temps d’un éclair

L’inoubliable

 

 

Quatre haïku « Plages en été »

 

Dimanche d’été breton :

Beach-volley,

Limonade et bain de mer…

 

Paris-Plage ?

Le sable est gratuit

Mais la piscine est payante !

 

Oh l’été breton,

Les châteaux de sable

Et les bains de mer qui monte !

 

Sur le sable chaud

La mer d’été monte :

Oh se baigner dans ce bleu !

 

Le 8 juillet 2022

 

Quatre haïku de l’éphémère

 

Blancheur du lilas,

Pureté du samouraï,

Jeunesse éphémère…

 

Le chant de CETTE forêt

Et de CE moment

Restera unique.

 

Savourons chaque saison

De chaque année :

Chacune est unique.

 

Les chants des oiseaux de mai

Sont éphémères

– Et les espèces ?

 

Quatre haïku « Bois du Ter en mai »

 

Autobus en mai

Avec des amis

Vers les bois fleuris du Ter !

 

Bois du Ter en mai :

Les sentiers fleuris

Et les arbres pleins de nids !

 

Lâchons nos écrans :

Allons voir Le Ter en vrai

Son vert, ses oiseaux !

 

Mai au Ter est un concert

D’oiseaux et de vent

Sur les arbres verts !

 

Printemps des poètes 2022 : Deux textes écrits et déclamés au Chaudron bavard de la médiathèque de Kervénanec, dont le thème était le « Nous »

 

Premier texte : Nous, les gens d’âge mûr

Nous, les gens d’âge mûr, nous avons intérêt à prendre soin des enfants et des jeunes, à leur transmettre notre expérience et notre affection, car lorsque nous serons très vieux, ce seront eux qui seront adultes, qui prendront soin de nous et de la planète.

Et nous avons intérêt, nous les humains de tous âges, à bien la soigner, noter planète, à ne pas la brutaliser : Elle pourrait se venger, devenir invivable pour nous, les humains, ainsi que pour tous les mammifères dont nous, les humains, faisons partie, et aussi pour tous les animaux dont nous, les mammifères, faisons partie, et même pour les autres formes de vie, les végétaux, les champignons qui ne sont pas classés dans les végétaux, les blobs, les virus, qui ne sont pas des animaux mais qui sont des êtres vivants, comme nous les êtres humains d’âge mûr et de tous âges, nous les singes (mais oui, tous les humains sont des singes), nous les mammifères, nous les animaux vertébrés, nous las animaux tout court.

Car tout est lié sur notre planète : même le règne minéral et le règne du vivant sont liés, et la bonne forme de l’un dépend de la bonne forme de l’autre.

Si, par exemple, nous les humains, utilisons trop d’explosifs, nous risquons de perturber le règne minéral, de provoquer des séismes et des éruptions volcaniques, qui à leur tour provoqueront un changement climatique global, et tout le règne du vivant en souffrira, dont nous les animaux, dont nous les animaux vertébrés, dont nous les mammifères, dont nous les singes, dont nous les humains de tous âges et toutes couleurs, Blancs, Noirs, Jaunes, Rouges d’Amérique, Bleus (Ah non, ça, ce sont les Schtroumpfs), Verts (Ah non, ça, ce sont les Martiens) et toutes les nuances de Bruns…

Alors, compris, les gens d’âge mûr ? Oui, nous, dont moi…

 

Deuxième texte : Chanson « Nous avons réussi »

 

Nous avons réussi,

Nous avons réussi !

 

Ensemble, unissant nos efforts,

La barque nous l’avons menée au port.

 

Nous avons réussi,

Nous avons réussi !

 

Ce ne fut pas toujours aisé.

Nous aurions même pu échouer

Si nous n’avions pas tant ramé,

La peau des mains parfois cramée,

 

Sur la mer pas toujours jolie,

Quand la météo se durcit,

Que le ciel se met à gronder

Ou les vagues à déferler.

 

Mais tous ensemble on est plus forts !

Et si l’un d’entre nous flanchait,

Tous les autres l’encourageaient

A tenir le coup jusqu’au port.

 

Enfin nous sommes arrivés.

La barque , elle est bien amarrée.

Ca y est, on peut se reposer,

On peut manger, boire et chanter :

 

Nous avons réussi,

Nous avons réussi !

 

La paix

 

La paix est une femme enceinte

A qui son compagnon sourit.
Elle est deux espérances jointes

Par l’amour et pour la vie.

 

La paix est une cour d’école

Avec des rires et des jeux,

Avec des cris, des courses folles

Et des chants d’enfants heureux.

 

La paix est un jardin public

Où chacun peut venir sans peur,

Où rien ne blesse ni ne pique,

Où chaque geste est une fleur.

 

La paix est un vaste pays

Où il n’y a que des amis.

Elle est un bien que l’on partage

Car on sait que c’est plus sage.

 

Voilà la paix.

– Oui, mais…la guerre ?

Hélas ! La guerre,

C’est le contraire. »

 

Haïku

 

Lune de printemps givrée,

Couronnée

Comme un virus de Covid

 

Cinq haïku pour une année

 

La lune d’hiver

A sorti sa rivière

De pures étoiles

 

Immobile sur le pré,

Ecouter l’herbe pousser

En crissant…

 

Cerisier en blanc,

Bientôt en fruits rouge sang

Sabrés par mes dents !

 

Soleil au zénith,

Table ronde à parasol,

Bulles dans les verres…

 

Automne en forêt :

Cheveux roux des farfadets ?

– Vent dans les fougères !

 

Le 11/3/22

 

Mardi Gras à l’école

 

Ouh ! Qu’il fait froid cette année

En ce jour de Mardi Gras !

Vent du nord, nuages bas,

Marchons vite ou c’est l’onglée !

 

Mais l’école est bien chauffée,

Et comme c’est Carnaval,

On va préparer un bal

Ou chacun sera coiffé !

 

Voici du joli papier

A peinture, bien épais

En triangles découpés

A la taille qu’il fallait

 

Les enfants y font des pois

Ou des cercles de peintures

Ou des carrés, des rayures…

A chacun selon son choix

 

Puis chaque feuille est roulée

En cône, puis encollé,

Et quand la colle tient bien

Oh, les beaux chapeaux de fées,

De dames, de magiciens !

 

Il faut encore fixer

A chacun son caoutchouc

Qui sera la mentonnière,

 

Et voilà ! On peut danser,

Mais il faut danser tout doux

Avec de sages manières,

 

Sur de très lentes cadences,

Des danses des anciens temps

Enrichies de révérences…

En attendant le printemps

 

Le 1/3/22

Quatre haïku « Couleurs de nuits froides»

 

Quatre février :

Au Sud étoiles d’argent,

Croissant d’or à l’Ouest.

 

Nuit claire et glacée,

Blancs sapins craquants,

Astres d’argent et d’or pur.

 

Nuit glacée d’air pur,

Neige craquant sous mes pas,

Astres astiqués.

 

Pure nuit glacée,

Eclat d’astres astiqués,

Bise sur mes joues.

 

Le 15/02/22

 

Quatre haîku « Travailler dans le froid »

 

Pêcher en Ecosse

Sur la mer à trois degrés

Dans le vent d’hiver !

 

Trier le poisson

La nuit dans un hangar froid,

Les mains dans la glace…

 

Livrer les journaux

De minuit à six heures

L’hiver à vélo…

 

Après le travail au froid,

Mon T2 bien chaud

Devient un palais !

 

Le 8/02/22

 

Quatre haïku de chandeleur

 

Brille, Chandeleur !

(Imbolc en gaulois)

Les mois sombres sont finis !

 

Chandeleur :

Soleil d’or, lune d’argent,

Crêpes et pièces en main…

 

Chandeleur :

Le soleil reprend vigueur

Et les crêpes sautent !

 

Février :

Les crêpes sautent souvent

-Du moins jusqu’au mardi gras !

Trois haikus « Galette et crêpes de l’hiver »

 

A l’épiphanie,

Galette et couronnne :

Soleils d’or à la maison !

 

Galette en janvier,

Crêpes en février :

Forme et couleur du soleil !

 

Chandeleur :

Dehors les froides étoiles,

Dedans le soleil des crêpes.

Le 1/02/22

 

Quatre haïku « Jours mous de janvier 2022»

 

Deux janvier  tout mou :

Après une lune noire,

Le matin le plus tardif…

 

En ce neuf janvier trop doux,

L’arbre nu

Immobile pleure.

 

Nuit sous nuages,

Immobile et laiteuse

D’éclairage urbain.

 

Un dix huit janvier trop doux,

Sans soleil ni vent ni pluie,

Mou de brume.

 

Le 25/01/22

Le soir du solstice d’hiver

 

C’est aujourd’hui l’hiver.

Ce soir, la nuit est claire.

Nous aurons du grand froid

Pour quelque temps, je crois.

 

Les enfants sont ravis : du grand froid, quelle chance !

Un vrai temps de Noël, un vrai temps de vacances !

 

Le vent du Nord sussure

A travers la serrure.

 

Pour préparer Noël,

Il a fait le ménage :

Il a vidé le ciel

De ses moindres nuages

 

Et lustré une à une

Les étoiles et la lune.

 

Que leur éclat est pur !

Mais comme il gèle dur

Dehors !

Alors,

Ce soir, on reste à la maison :

Il fait si doux, il fait si bon

 

Décorer le sapin,

Accrocher les guirlandes,

Raconter des légendes

De forêts, de lutins,

 

Et du bon vieux monsieur en houppelande rouge

Qui glisse dans les cieux glacés où rien ne bouge,

En traîneau à clochettes et lampe de voyage,

Des cadeaux plein sa hotte pour les enfants sages.

 

Bouches rondes, magie et merveille !

Mais le conte est l’ami du sommeil,

 

Les yeux commencent doucement à se bâcher :

C’est le moment où la maison doit se coucher

 

Sans fermer les volets

( Les volets, on les met

Contre les grands vents de l’Ouest,

Pas pour la bise de Nord – Est )

 

Et l’on rêve, allongés,

Douillets et protégés,

En regardant les astres

A travers la fenêtre,

 

En écoutant siffler le vent,

Le vent glacial et persistant.

Demain les toits seront tout blancs.

L’hiver, Noël… Dormez, bonnes gens.

 

( décembre 2002, décembre 2013, décembre 2021 )

 

Le 17/12/21

Quatre haïku « Travailler aux intempéries »

 

Travailler dans un bureau

Et voir sur un toit voisin

Des couvreurs…

 

Tout le jour,

Travailller au vent d’hiver :

Oh rentrer le soir au chaud !

 

Coup de vent sur mer d’Iroise :

Aucun chalutier

Ne devrait pêcher.

 

Plein décembre sur mer d’Ecosse :

Un bateau-usine en pêche

Et ses Lorientais !

Quatre haïku « Autour du onze novembre »

 

Dix novembre à Lorient :

Ciel bleu, érables rouges

– Et demain ?

 

Mil neuf cent dix neuf :

La tour Eiffel a trente ans

– Elle a de la chance…

 

Onze novembre :

Armistice entre humains

– Mais les microbes…

 

Onze novembre :

Messe commémorative

– Avec chants bretons !

 

Le 12/11/21

 

Cinq haïku « Autour du premier novembre »

 

Samonios,

Halloween et Anaon :

L’entrée des temps irréels.

 

Magie d’Halloween,

Le temps régresse :

On passe à l’heure d’hiver !

 

Oh l’heure d’hiver,

Les matins plus clairs

Et les soirs vite étoilés !

 

Le deux novembre,

L’océan est gris

De tes cendres dispersées.

 

Le deux novembre,

Le ciel arrose de larmes

Les cimetières.

 

Le 29/10/21

 

Trois haïku « Lunes d’automne »

 

Reine de la nuit,

Brillante diva :

Lune d’automne.

 

A demi-voilée,

A demi-cachée :

Demi-lune en mi-octobre.

 

Lune d’automne,

Ton reflet sur l’océan

Le fait soupirer.

 

Trois haïku « Automne sur la côte bretonne »

 

Automne breton :

Derniers bains de mer,

Puis goûters au chaud !

 

Vacances d’automne :

Surfeurs noirs sur les flots gris,

Qui crient leur jeunesse !

 

Vacances d’automne :

L’enfant veut pêcher en mer

Avec son Papy.

 

Trois haïku « Feuilles d’automne »

 

Craquements d’automne

Des feuilles d’arbres

Et de mes vieux os…

 

De ses mains rougies,

Il a décoré le sol,

L’érable en automne !

 

L’érable en larmes

Agite ses mains rougies :

L’été est parti.

 

Le 22/10/21

Ma chère Bretagne

 

Elle est célèbre, la Toscane

Au ciel éternellement bleu ;

Mais je préfère ma Bretagne

En gris, en vert, en camaïeu.

 

Ici, pas d’hiver sibérien,

D’été méditerranéen :

Nos saisons, presque tout le temps,

Sont des variantes de printemps.

 

C’est vrai, le climat est pluvieux,

Mais nos prés, nos bois sont si verts !

Le crachin sur les chemins creux,

C’est la jouvence de la terre.

 

Quand soufflent nos vents nuageux,

Le mer prend les couleurs des cieux :

Des zones grises, noires, mauves

Sur fond bleu ou émeraude.

 

Quand se déchaîne la tempête,

Ciel et mer sont noir anthracite.

La mer bave blanc, sale bête

Aux terribles crocs de granite.

 

D’autres sont partis à Paris,

Ville-lumière où tout se gagne ;

Mais beaucoup reviendront ici

Car leur lumière est en Bretagne.

 

Le 8/10/21

 

 

Trois haîku pour La Lorientaise

 

Rivières de lait

Au pays des mamelons

Et des nourrissons…

 

Courir au travail,

Courir après son bambin,

Courir pour les seins…

 

Sans cheveux comme un bébé ?

Ils repousseront

Et je guérirai !

Le 1/10/21

3 haikus « hôpitaux par temps de Covid19 »

 

Boyaux déserts au néon :

Couloirs d’hôpital

Par temps de Covid

 

La Covid19

A vidé les hôpitaux

De leurs bénévoles

 

Ton âme a fui tes boyaux

Hôpital

Par temps de Covid19

 

Le 7/05/21

 

4 haikus nocturnes

 

Chaque nuit,

Vu de la même fenêtre,

Un ciel différent

 

Etoiles d’hiver

Silence immense

Air froid sur mes joues…

 

Pleine lune lisse

Et sans vent

Sur l’horizon de la mer

 

Disque blanc à l’est,

Disque rouge à l’ouest :

Soir de pleine lune en mars

 

Le 1/04/21

 

3 haikus hors-saison

 

Voir grandir

Les enfants de ses enfants

D’automne à été

 

Dix mille oiseaux pris

Dans le mazout gris

Mais plus un seul cri

 

Nature en été,

Culture en hiver :

Climat tempéré.

 

Le 5/3/21

 

3 haïkus « Prévention Covid »

 

Couvre-feu anti-Covid

« Mais vous resterez dormir ! »

– La Covid aussi !

 

Contre la Covid,

Point ne sert de couvre-feu

Si l’on ne dort pas chez soi !

 

Non, non, chers voisins :

Pas d’invitation

Avant les vaccins Covid !

 

4 haïkus « Nuit de janvier 2021»

 

« Couvre-feu » Covid :

-On peut contenter la nuit

Par la fenêtre !

 

Froid vif de janvier :

Nuit cloutée d’étoiles

Lustrées aux vents

 

Constellations de janvier :

Clous des pures nuits,

Lustrés de vents froids

 

Nuits du Capricorne :

Etoiles resplendissant,

Bijoux en rivière

 

Le 4/02/21

 

Trois haïkus « Pleine lune sur étang »

 

O pleine lune d’argent,

Reflet sur l’étang

Immobile et froid

 

Barque sur l’étang,

Amoureux des nuits d’été

Sous la pleine lune

 

Femme enceinte

Regardant la pleine lune

Et son reflet sur l’étang

 

Le 30/11/20

 

Trois haïkus « Masques covid19 »

 

Masques décorées :

L’Homme adapte sa culture

Au Covid19

 

Le bébé d’un an,

Malgré mon masque Covid

Comprend mon sourire

 

Passant dans les rues,

Le Covid masque vos bouches

Mais vos yeux sourient

 

Le 17/11/20

 

Trois haïkus

 

Soleil d’or

Comme les feuilles d’octobre

Et les têtes d’écoliers

 

Voir grandir

Les enfants de ses voisins

Et les arbres du quartier

 

Oh lune mouillée

Bogue aux piquants incertains

En brouillard d’automne

 

Le 9/10/20

 

Marseillaise anti-covid

 

Allons enfants de la Planète

La pandémie est arrivée

Contre nous, la terrible bête,

Le virus méchant s’est levé

Bis

 

On n’entend rien, on ne voit rien,

Pourtant, la covid, elle est là,

Elle vient jusque dans nos bras

Attaqué nos amis, nos familles

 

Aux masques citoyens !

Lavez-vous bien les mains !

Sortons, rentrons,

Mais respectons les bonnes distanciations !

 

Le 13/7/20

 

4 haïkus sur le covid19

 

Privés de nature,

De jardins publics, d’école

Oh covid19 !

 

Il est si petit

Et pourtant si malfaisant,

Le covid19 !

 

Dehors le covid,

Dedans les murs se resserrent

Sur des cris d’enfants…

 

Le 9/5/20

 

Haïku

 

Faucille rousse

Dans la nuit au froid coupant

Sur les cultures

 

Nous allons réussir

 

Nous allons réussir

Nous allons réussir

Ensemble

Unissant nos efforts

La barque nous la mènerons au port

Nous allons réussir

Nous allons réussir

 

Le 27/3/20

 

Trois haïkus « musique »

 

Musiques de Bach :

Structures de l’Univers,

Fractales du Temps

 

L’aigü d’un bagad :

Plonger nu dans l’eau glacée

– Le souffle coupé

 

Culture à vaches :

Chaque jour une heure ou deux,

Mozart à l’étable

 

Mer en tempête (petit canon à quatre voix)

 

Mer en tempête,

Nef qui plonge,

Et remonte

Vers les crêtes de la

Mer en tempête (etc)

 

Trois haïkus « montagne en hiver »

 

Montagne en hiver

Neige sur les sapins verts

Cerveaux aérés

 

Randonnée à skis

Silence des sapins blancs

Cerveau ressourcé

 

Randonnée à skis

On passe le col

– Oh vallée sous le soleil !

 

Le 24/02/2020

 

Trois haïkus « brume de mer »

 

Son haleine épaisse

Cache ses crocs de granite :

Mer en brume.

 

Entendre sans voir

Les cris d’un monstre marin :

Sa corne de brume !

 

Nuit de brume en mer :

Où donc est l’entrée du port

entre rouge et vert ?

 

Trois haïkus « lune glaciale »

 

Nuit d’hiver trop pure,

Pleine lune glaciale,

Oeil inquisiteur.

 

Oeil humide et roux,

La lune d’hiver répand

Ses larmes givrées.

 

Ere glaciaire :

Steppe, lune, gens, mammouths,

Tout est roux de froid.

 

(Pourquoi ce dernier haïku ? Parce que je prépare une série de conférences sur la préhistoire, dont une sur les Néandertaliens qui, du moins ceux d’Europe, avaient en commun avec les mammouths… un gène d’adaptation au froid, codant entre autres caractères la rousseur ! Quand je saurai les dates de mes conférences, je vous dirai où et quand…)

 

Trois autres haïkus

 

Lâcher les écrans,

Contempler la nuit d’hiver

En brillant Verseau !

 

Février :

Enfants bien emmitouflés

Courant sur la plage !

 

Pression

Trop basse dans l’atmosphère,

sans relâche en mes vaisseaux !

 

Le 10/2/2020

 

Trois haïkus du Verseau

 

Brillants astres du Verseau,

Quand la lune est noire

Veillez sur nos lits !

 

Lande désertée,

Aux jours courts, gours, sourds,

Givrés de brouillard.

 

Chandeleur,

Pièces, crêpes, astres ronds,

Regain d’éclat de l’hiver !

 

Le 31/01/2020

 

Trois haïkus « Sons d’hiver »

La nuit d’hiver pleut à plat,

Ma chaudière assure,

Mon crayon écrit .

Grand silence blanc

Fait de micro-crissements :

Le ciel chute en neige.

Vent de Sibérie

Qui siffle dans la serrure

Sa chanson glacée.

 

Trois autres haïkus d’hiver

Galette en janvier

Ronde comme le soleil :

Réveil partagé.

Couteaux de l’hiver

Lancés par le vent du nord

Sur mes yeux plissés.

Sans feu sous la neige

Dans la nuit aux cris féroces :

Age des Trottoirs.

 

Il dort

Il dort

Il rêve

Il laisse son corps

Il se délivre il se libère

Il plane, immobile bonheur

Il vole dans l’obscur ailleurs

Tel l’oiseau dans la nuit du ciel

Tel l’ange dans les limbes sombres

Dans le fluide originel

Dans le chuintement de l’ombre

Avec les ailes ancestrales

Les ailes d’ailes prénatales

Mars 2003 – remanié le mercredi 31 mai 2003

 

Le 24/01/2020

 

Quatre haïkus d’hiver

 

En mer la bouée

Dans la nuit d’hiver souffre

D’isolement lourd

 

Bretagne en tempête :

Sifflements et grondements,

Noir et blanc.

 

Oh la lande nue,

Les jours courts, sourds, gourds,

Et le vent tout noir !

 

Neige, sapins verts,

Nuit bleue, houppelande rouge,

Clarté des bougies !

 

Solstice d’hiver (chanson)

Refrain :

Solstice d’hiver :

Dans la froidure et la nuit,

Défi de lumière,

Chaleur, verdure et magie.

 

Couplet 1 :

O vie des sapins

Si verts sous la neige !

O cris des gamins :

Noël, ô merveille !

 

Refrain

 

Couplet 2 ;

O joie des petits

Qui croient au papy

Du rêve et du gel :

Le père Noël !

 

Refrain

 

Couplet 3 :

Guirlandes en rue

Brillant dans la nuit,

Chalands au vent dru

Courant les boutiques.

 

Refrain

 

Couplet 4 :

Qu’importent la pluie,

Le vent, la tempête :

Pour grands et petits,

Plus forte est la fête !

 

Refrain

 

Couplet 5 ;

Bougies, petits plats,

Cadeaux, feu dans l’âtre :

C’est beau, cette nuit

– On dîne en famille !

 

Refrain

 

Couplet 6 :

Joyeux Nouvel An

De givre et de bise,

Ciel bleu, chemin blanc,

Visite à Mamie.

 

Refrain

 

Couplet 7 :

Le houx et le gui

Décorent la porte.

« Hou ! Quel froid dehors !

Entrez, mes chéris… »

 

Final :

Solstice d’hiver,

Solstice d’hiver !

 

Extrait de « Poèmes enchanteurs pour les enfants de tous âges »

 

Le 16/12/19

 

Trois haïkus de Saint-Nicolas

 

Bon Saint-Nicolas,

Offre des patins à glace

Aux enfants d’Alsace !

 

La Saint-Nicolas

Fait scintiller les étoiles

Et les yeux d’enfants.

 

Pour Saint-Nicolas,

La fête du Téléthon

Brave froid et vent !

 

Vendredi 6 décembre 2019

 

Saint-Nicolas multimédia

(Quatre couplets, d’après le texte en français de Per-jakez Hélias « Santig Du de Cornouaille » dans la magnifique Cantate du Bout du Monde dont la musique est de Jef le Penven – Il en existe une version sur vinyle et une autre sur C.D., les deux difficiles à trouver, sauf peut-être à Coop-Breizh?)

 

C’est aujourd’hui Saint-Nicolas

Et j’en connais un qui cartonne :

L’animateur multimédia

Au P.L.L. du Polygone.

 

C’est notre bon Saint-Nicolas !

Le Santa-Klaus multimédia.

Mais c’est un saint sans religion,

Ouvert à toutes opinions,

 

Qui fait des heures supplémentaires

Et ne demande pour sa peine,

Offerte à l’heure du goûter,

Qu’une galette de Pont-Aven.

 

 

 

Dans l’espace multimédia

Où officie Saint-Nicolas,

Un migrant qui apprend à lire

Vient quelquefois l’après-midi.

 

Nico lui montre à se servir

De la souris et de l’ordi

Puis va chercher sur internet

Un site « français langue étrangère ».

 

Un an plus tard le gars sait lire

Et parle français couramment :

Il se forme pour devenir

Un ouvrier du bâtiment.

 

 

Ah! Voici le bus P.M.R. !

Nicolas est un vrai père :

Il descend au rez-de-chaussée

Pour accueillir un grand blessé.

 

Il prend l’ascenseur avec lui !

Puis il le roule jusqu’ici,

Il lui enlève son manteau

Car il fait bon dans le bureau,

 

Puis lui prépare son ordi,

En main lui donne la souris,

Et l’aide à taper à l’envi

Des textes pleins de fantaisie.

 

 

Dans l’espace multimédia,

On fait le journal du quartier,

Et Nicolas est toujours là

Pour nous aider à le taper.

 

Il est comme ça, Saint-Nicolas !

Alors, n’oublions pas sa fête,

Car s’il en a plein dans la tête

Des octets et des méga,

 

Il n’oublie pas que c’est pour nous

Qu’il accomplit tout ce travail.

Voilà pourquoi ce s’rait durail

De n’ne pas lui faire un p’tit coucou !

 

Vendredi 6 décembre 2019

 

Hommage républicain

Rendons hommage à nos amis

Qui célébraient si bien la vie,

Tous nos amis en Liberté,

Egalité, Fraternité,

Laïcité, assassinés !

Et face aux monstres de la mort,

Vivons plus fort !

Et face aux monstres de la mort,

Chantons plus fort !

Fin janvier 2015 – dimanche 22 novembre 2015

Ce sont les paroles d’une chanson à une seule voix . Si vous voulez la musique, demandez-la par réponse à cette page, je l’écrirai à la main et Nicolas la scannera pour la mettre en pièce jointe, comme nous avons fait pour le choeur à quatre voix « Plus jamais ça ».

Le 15/11/19

 

Haïku

Mélangés sous terre

Ils auront toujours vingt ans :

« der des der »

 

« Plus jamais ça »

(paroles d’un choeur que j’ai composé pour quatre voix mixtes : soprane, alto, ténor et basse, un peu dans le style de la grande messe en ut de Mozart, mais plus facile)

Oh désastre !

Sonne, glas !

Oh désastre !

Oh misère

de la guerre,

de ses affres !

Sonne, glas,

Sonne, glas !

Oh détresse,

Oh tristesse !

Tous ces hommes mutilés,

Tous ces hommes enterrés !

Sonne, glas !

Sonne, glas !

Hélas ! Quelle misère !

Hélas ! La grande guerre !

Plus jamais ça !

La « der des der « !

Hélas ! Oh quel enfer !

Hélas ! Oh quel enfer !

Plus jamais ça !

Plus jamais ça !

Plus jamais ça !

Le 8/11/19

 

Automne : trois haïku optimistes

 

Automne en forêt :

Cheveux roux des farfadets ?

– Vent dans les fougères !

 

Oh feuilles d’automne,

Avec vos couleurs variées

– Dans la boîte aux lettres !

(écrit à une époque où la feuilles d’impôts (sur le revenu, foncier, taxe d’habitation, redevance pour l’audiovisuel…) avaient chacun sa couleur.)

 

Douceurs d’Halloween

Données en début de nuit

Aux lutins en fête

 

Automne : deux haïku tristes

 

En mer la bouée

Dans la nuit d’automne souffre

D’isolement lourd

 

Faible lune noire

Seule en ce silence

De l’automne

 

Automne : haïku triste traduit du japonais

Suspendues dans la nuit

La poche de perfusion

Et la lune blanche

Sumitaku Kenshin (1961 – 1987) mort à 26 ans d’un cancer après dix ans de lutte contre cette maladie

Précisions :

Dans le haïku japonais, la lune blanche est généralement associée à l’automne et l’automne est associée au deuil.

D’autre part, au Japon les perfusions anti-cancer sont généralement violettes ou mauves, couleur complémentaire du blanc .

Et il me semble que la couleur du deuil au Japon est le blanc (si je ne me trompe pas) .

 

Grand deuil

Oh ! Pourquoi donc êtes-vous morts ?

Oh ! Pourquoi donc ce coup du sort ?

Oh ! Vous survivre en solitude !

Oh ! Tout est gris et tout est rude !

Oh ! Le silence de la nuit !

Oh ! Cette absence dans vos lits !

Oh ! La maison est un cercueil !

Oh ! Si profond reste le deuil !

Seul(e), se coucher en désespoir !

Seul(e), étouffer de rêves noirs !

Seul(e), se réveiller en hurlant !

Seul(e), gémir sur le temps d’avant !

Oh ! En ayant si mal dormi,

Oh ! Comment affronter la vie ?

Oh ! Vouloir vous joindre sous terre !

Oh ! Chaque jour au cimetière.

Puis, passer de meilleures nuits,

Puis, retrouver de l’énergie,

Puis, dans les chambres faire un tri !

Puis, renouer avec la vie.

Ce sont les paroles d’un choeur que j’ai écrit pour quatre voix mixtes, sans instrument, un peu dans le style d’un psaume de Mendelssohn mais plus facile à chanter. Si vous m’envoyez votre adresse postale, je vous enverrai la partition.

 

Le 25/10/19

 

Retrouvailles d’automne

 

Ce matin, dans ma rue, l’air sent bon la rosée,

Un zeste de fumée, les odeurs composées

Des jardins en octobre et leur saveur fruitée,

Sur le trottoir, des feuilles mortes écrasées,

Et puis, sur l’avenue, les gaz d’échappement,

Les châtaignes grillées d’un marchant ambulant,

Les fenêtres des cuisines d’un restaurant

– Et je pleure de joie :

Quatre ans sans odorat (je ne sais pas pourquoi)

Le voici revenu, je ne sais pas comment !

 

(écrit le 19 novembre 2009)

 

Trois haïku d’automne

 

Pommes du voisin

Contre un panier de marrons :

L’automne a du bon !

 

Automne en forêt :

Cheveux roux des farfadets ?

– Vent dans les fougères !

 

Soir d’automne :

Les oiseaux dorment au nid,

La chorale chante en salle.

 

Le 18/10/19

 

Trois haïku nocturnes

 

Contempler la nuit d’automne,

Fermer les volets

Et les paupières

 

Chaque nuit d’automne

Voir la lune ou son absence

Avant de dormir

 

Volets

Paupières de la chambre

Nuit de pleine lune

 

Deux haïku de septembre

 

Septembre à Groix

Lumière d’or

et mer d’émeraude

 

Septembre breton

Chaque bain de mer

prolonge l’été

 

Deux haïku de deuil

(au Japon, la fête des morts a lieu en septembre)

 

Obsèques fœtales

L’aube n’a laissé qu’un trou

qui me tord le ventre

 

Sous mes bras crispés

Blancs comme un désert de draps

mon ventre orphelin

 

Poème en un seul alexandrin

Oh le deuil des enfants qu’on n’a pas pu avoir !

 

Le 20/9/2019

 

A votre sobriété !

 

N’oubliez pas, mes chers amis,

que les cafés servent aussi

Des boissons non alcoolisées :

C’est bien meilleur pour la santé.

N’hésitez pas à demander

Chocolat chaud, thé ou café,

Ou, pour une meilleure nuit,

Tilleul, verveine ou camomille.

Pour ceux qui veulent boire frais,

Il y a les eaux, sirops et laits,

Les jus de fruits crus, les sodas

et les boissons à la cola .

La gorge ainsi désaltérée,

vous pourrez prendre le volant

Sans craindre la maréchaussée

Ni provoquer un accident .

La liste n’est pas terminée,

A vous de vous y essayer.

Les boissons non alcoolisées :

Tout un domaine à explorer !

(Mai 2018)

 

Trois haïku d’août

 

La mouche sans but

Zonzonne tous azimuts !

Viens, orage d’août !

 

Août sur les ronciers ;

Après la pluie le soleil :

Oh l’odeur des mûres !

 

Oh nuit du quinze août !

Après le feu d’artifice,

Les météorites !

 

Trois haïku d’été dans la région lorientaise

 

Chaleur, bus des plages :

Mamans aux couleurs d’Afrique,

poussettes, sourires…

 

Plongeons interdits

Des murailles de Port-Louis :

L’été des ados !

 

Nuit d’été à Groix :

Fraîche mer, voix de bouées,

Phares, Voie Lactée…

 

Le 2/8/2019

 

Trois haïku sous-marins

Cheveux des rochers

Dans la mer claire ondulant

Au gré des courants

 

Mer amniotique

Scaphandriers aux cordons

Dans l’obscurité

 

Epave en mer

H.L.M. pour les poissons

A vingt mètres au fond

 

Nuit d’été

Sous une immense nuit dété

Oh s’allonger sur un grand pré

Tout de lucioles piqueté

Oh contempler la Voie Lactée

Tous ces milliards de galaxies

Se pénétrer de l’Infini

Se diluer dans l’Ether flou

Dans l’univers, dans le grand Tout !

 

Le 26/07/19

 

Le rap du donneur de sang

Même si je suis très sage,

Bien assis dans mon relax

Qualité top médical,

Chouchouté par l’hôpital,

Que mon bras ne bouge pas

(Dans mon gras, l’aiguille est là,

Sous son pâle sparadrap)

C’est la fête dans ma tête.

 Je répète : C’est la fête !

Coule, coule, source rouge,

Cours, cours, bouge, bouge

C’est la vie que tu charries,

C’est la vie, c’est mon amie !

Danse dans les secoueurs

Aux cadences de rappeurs,

Danse, danse de bonheur,

Dans ta robe de couleur,

Dans mon corps et dans mon cœur !

Tcha-tcha-tcha, ouais, tcha-tcha-tcha !

(D’un seul bras, ouais, d’un seul bras)

C’est la fête, je vous dis !

J’ai une pêche inouïe,

Veines, tête réjouies,

Et dès que j’en ai fini,

(« Au revoir, mille mercis ! »)

J’ai droit au cola gratuit

Prescrit par la Faculté

A ma santé !

(Octobre 2008)

 

Trois haïku « Eté en mégapole »

 

Dans la ville immense,

Soir d’été sur ma loggia

Avec des amis

 

Dans la ville immense,

L’été sur notre loggia,

Nos petits dans leur piscine.

 

Soir dété au parc :

Arbres frais, couchers d’oiseaux

Et lever de lune.

 

Trois haïku « camping »

 

Oh mettre les voiles

Vers un camping mille étoiles !

Oh nuits sous la tente !

 

Dîner sous la tente

-Un peu de terre se lève :

En sort une taupe !

 

Etoiles d’été,

Lucioles du pré,

Phares et bateaux lointains…

 

Le 12 juillet 2019

 

Trois haïku d’été

 

Nuages d’été

Chantilly sur bleu intense

Dessert frais sur nappe

 

Chaude nuit d’été

Aux fenêtres du quartier

Des bruits de sommier

 

Orange

Concert sous la nuit dété

Et dessert givré

 

Le 31 juin 2019

 

 

LA  PAIX

 

« La paix est une femme enceinte

A qui son compagnon sourit.

Elle est deux espérances jointes

Pa l’amour et pour la vie.

 

La paix est une cour d’école

Avec des rires et des jeux,

Avec des cris, des courses folles

Et des chants d’enfants heureux.

 

La paix est un jardin public

Où chacun peut venir sans peur,

Où rien ne blesse ni ne pique,

Où chaque geste est une fleur.

 

La paix est un vaste pays

Où il n’y a que des amis.

Elle est un bien que l’on partage

Car on sait que c’est plus sage.

 

C’est ça, la paix.

« Mais… quoi, la guerre ?

-Hélas ! La guerre,

C’est le contraire. »

 

Janvier 2017 – juin 2019

 

Trois haïku de juin

 

Un arbre sait-il

Qu’on coupe le tronc

De l’arbre voisin ?

 

Marcher en forêt,

Nager en mer agitée,

Chanter à plein chœur !

 

Soir de juin en fleurs

-Tous rentrés, volets fermés !

C’est l’heure d’été…

 

Le 14 juin 2019

 

Maman

Maman

Toi qui créas ma vie au péril de la tienne,

Qui pour me faire naître souffris mille peines,

Que je te dois d’amour

Depuis mes premiers jours !

Quand j’étais un bébé tu étais ma déesse,

Tu m’avais créé un monde de tendresse

Et tu régnais sur tout :

Mon berceau, mon papa, puis plus tard ma nounou,

Et tes bras merveilleux demeuraient les plus doux

Ton nom fut le premier

Que je sus prononcer

(Après « Papa »

Comme il se doit)

Et plus tard, à l’école,

Lorsque j’avais besoin d’un peu de réconfort,

Quel était donc le nom que je disais pleurant ?

Nul autre que «Maman »

Depuis lors j’ai grandi,

J’ai quitté le doux nid,

Et puis j’ai fait ma vie :

L’amour, je l’ai transmis

A mes très chers petits

Pourtant, toujours il nous relie :

Parfois je vais fleurir ta tombe au cimetière,

Te raconter ma vie, mes joies et mes misères,

Et avant de mourir,

En mon dernier soupir,

C’est encore ton nom que je prononcerai,

Et je te rejoindrai,

Maman

1979 – 1988 – 2019

 

Cinq  haïku  sur le mois d’avril :

 

Oh beaux jours d’avril,

Senteurs vertes des chemins

Sous le frais ciel bleu !

 

« ao » en japonais :

Si long à dire en français !

En breton c’est « glaz » !

 

Les œufs dans les nids

Sont des promesses

Qu’on doit respecter

 

Une nuit par an

Il grêle comme des ceufs

En chocolat !

 

L’œuf qui  tient debout

Au prix d’en casser un bout

N’est  plus un vrai œuf

 

Tous écrits en avril 2019

 

Œuf

Oh

pouvoir

par un miracle

voir dans l’oeuf

que la poule couve

son si adorable

petit poulet

jaune

 

 

Dors mon petit ange

 

Dors mon petit ange, ô mon nouveau-né,

Dans ton berceau blanc tendrement orné

De tulle léger tel un pur nuage

Pour protéger ton si petit âge,

Tes trois kilos de pâle beauté

De fragiles os, de naïveté.

 

A qui souris-tu  en ton doux sommeil ?

A tes soeurs et frères restés au ciel

Au bord des ruisseaux de lait et de miel ?

 

Oh ! Quelle est cette ombre sur ton minois ?

Ne t’attriste pas :

Tu les reverras.

Bientôt  ils naîtront, oui, tout comme toi !

 

( mars 2019, printemps des poètes sur le thème « La beauté »)

 

La  grue du port

La grande vieille grue rouillée

Travaillant au port de Lorient

Grinçait se grave mélopée

Venue d’on ne sait quel orient

 

(Automne 2014)

 

Voici cinq haîku sur la pleine lune du 21 janvier 2019

Lune ronde O
O ses rayons sur mes nerfs
O nuit sous tension

R-r-r-ronflements
Lune sur mes nerfs
Nuit sans r-r-repos

J’ai pas voulu ça
C’est la lune qu’était pleine
Et qui m’énervait

O ! la pleine lune
un 21 mars :
Pêche à pied !

Marée de 115 :
pouls à 80,
tension à 17 !

 

Trois haîku traduits du japonais, sur la pleine lune en général

Lune ronde
À faire le tour de l’étang
la nuit entière

Matsuo Bashô
(1644 – 1694 – le plus grand de tous les haîjin japonais, donc mondial)

Un chien
aboie au bassin
Nuit de pleine lune

Bushi (1888 – ? )

La moto
serrée entre mes cuisses
sous la pleine lune de printemps !

Masaki Yuko
( née en 1952 )

Quatre haîku sur la lune en avril 2019 :

Lune noire
En pudeur elle se cache
Le silence dort

(Nuit du 5 au 6 avril 2019)

Faible lune noire
Vigueur verte du printemps
Harmonie

(Samedi 6 avril 2019)

Tremblantes étoiles,
craignez-vous la lune rousse,
faucille givrée ?

(Nuit du 9 au 10 avril 2019)

Etoiles cachées,
craignez-vous la lune rousse,
faucille givrée

(Nuit du 10 au 11 avril 2019)

Publié le 12 mars 2019

 

La Liberté

Face à la peur, face aux tyrans

La Liberté, cheveux aux vents

Courageuse et déterminée

Chantait, la gorge déployée

Juin 2012 – mars 2019

 

Haîku

Viens

Tout le monde sera là

On compte sur toi

2016

Publié le 8 mars 2019

Sortie photo au quartier Keroman

Sortie photo dans le quartier Keroman avec en tête le thème le concours photo Lorient estival et sa nouvelle thématique : « Lorient, haut en couleur ».

Petite expo virtuelle en clin d’oeil à cette compétition pour le plaisir proposée par des centres sociaux lorientais. Plus d’infos en cliquant ici

René

Erik

Nicolas

Sortie au domaine de Keravéon à Erdeven

Le PLL organisait une sortie à Erdéven le 16 juillet pour visiter le domaine de Kéravéon. Partis vers 9h30, nous étions 22 à monter dans le car.

Quand nous sommes arrivés sur place, nous avons découvert le porche du domaine, classé monument historique. Nous sommes passés sous la splendide arche. Et nous arrivons dans un immense parc avec une grande allée principale.

Nous avançons pendant une heure au milieu des arbres majestueux et splendides, dont certains sont tellement hauts qu’ils sont datés depuis des dizaines d’années. Nous admirons les peupliers comme les houx, les chênes verts, les pins ou encore les cyprès…. Leur majesté est impressionnante. Les feuillages verdoyants sont splendides.

Pour reconnaître les arbres, il faut observer les feuilles, l’écorce, les bourgeons et les fruits…Plus d’informations sur le site de l’Office National des Forêts

A midi, nous avons mangé prés d’une aire de jeux, avant de nous promener dans un autre espace du domaine. Nous avons pu ainsi admirer les différents gîtes du domaine mais surtout le château de Kéravéon. Privé, il n’est pas visitable. Vu de l’extérieur, il est magnifique. Les premiers éléments du château datent XIVième siècle.. il a été agrandi au XVIIième siècle et reconstruit au XIXième siècle. Plus d’informations sur l’encyclopédie Wikipédia

Marion du Faoüet, une femme fatale

Plusieurs choses attirent votre attention en visitant le Musée de la porte Broërec’h à Hennebont. 10 salles racontent l’histoire de la ville pendant des époques différentes. Dans un coin de la tour vous trouvez une vieille porte, derrière laquelle se cache une poupée de femme en tenue bretonne. La poupée tient un papier sur lequel est écrit son nom : Marion du Faouët. Je pense que le nom est familier à la plupart d’entre vous, mais il n’est évidemment pas familier à moi qui vient d’arriver en France depuis seulement un an. Donc je me demande : « Qui est cette Marion et pourquoi est-elle très fameuse? »

Marie-Louise TROMEL est née le 6 mai 1717 dans un pauvre hameau, à Porz-en-Haie, tout près du Faouët. Elle a deux armes importantes : la beauté et l’intelligence qu’elle a utilisées pour voler les riches afin d’aider les pauvres selon la légende bretonne. A l’âge de 23 ans, elle est devenue un bandit de grand chemin en tête d’un groupe de voleurs, qui ont exercé leur carrière sans effusion de sang.

Marion a mené une vie pleine d’aventures, d’amour et de cachettes. La premier fois, où elle est arrêtée avec des membres du groupe, elle est emprisonnée et jugée à Hennebont où elle est condamnée à être marquée au fer rouge de la lettre V comme voleur. Le 21 octobre 1754, Marion du Faouët est arrêtée dans une rue de Nantes. Cette fois elle est condamnée à être pendue et étranglée sur la place Saint-Corentin à Quimper à l’âge de 38 ans.

A mon avis, Marion symbolise un défi aux conditions terribles de vie des paysans à l’époque et une rébellion contre l’injustice et le système social de caste. Elle est un personnage important dans beaucoup de livres historiques et littéraires ainsi que dans un téléfilm réalisé par Michel Favart a 1997.

Plus d’informations sur Marion du Faouët : https://fr.wikipedia.org/wiki/Marion_du_Faou%C3%ABt

Plus d’informations sur le musée d’Hennebont : http://musee-hennebont.fr

Substrates, le marché des artistes

On vous le dit avec des fleurs.Voici venu le temps de ce quatrième marché d’artistes Substrates.

Nous ne changeons rien à nos habitudes, de nouveau une adjonction massive de substrat graphique. Les bonnes graines d’artistes, collectifs et éditeurs accueillies cette année en boivent au petit déjeuner, en reniflent avant de se coucher, ce n’est pas possible autrement.

C’est une floraison d’estampes de toutes les couleurs qu’on vous promet.
Des sérigraphies, des fanzines, de la linogravure, du leporello, de la risographie azotés à l’esprit do it yourself et arrosés à l’envie de sortir des sentiers désherbés au Roundup du grand capital.

invités :

Alice Monvaillier / Emma Burr / Zitrance
Nathalie Papeil / Audrey Caron / Eléonore Joubrel
Nina Color / FKV37 / Editions La Rouquine
Editions du Trainailleur / Nathalie Douillard / Fritz Bol
Brice Postma Uzel / Coucou Président
Paper-Cut / Amélie Patin / Matière Grasse
Brulex / Nastasja Duthois / Eon Avel

La librairie indépendante Fracas sera présente avec une petite sélection juteuse de bandes dessinées, livres illustrés et livres d’art.

Samedi 14h – 20h et Dimanche 11h – 18h

Quai 9 – Dock 1 & 2, avenue Billloux, Lanester

Projet de sortie photo sur la côte lorientaise

Nous aimerions faire une sortie photo « coucher du soleil « sur la côte. Mais nous ne sommes pas motorisés et plus de bus après 20h…

Nous nous demandons si quelqu’un serait intéressé pour cette sortie qui nous espérons « haute en couleurs »  😉

Nous ne manquons pas de beaux spots dans le coin : https://www.lorientbretagnesudtourisme.fr/fr/experiences/top-10-couchers-de-soleil/

Nous vous proposons la date du mercredi 27 juillet. Merci de nous contacter à cette adresse : multimedia.pll@ecomail.bzh

Erik et Isabelle

Portraits d’habitants au quartier Frébault

Merci à Annick, Christian, Jo et Gérard d’être venus croquer les habitants mercredi 20 juillet au City stade de Frébault.

Merci aux jeunes du quartier d’être venus se prêter à la séance de portrait dans la bonne humeur. Nous avons eu la visite du rappeur IG qui commence à se faire connaître sur la scène du rap français…L’occasion de discuter de la fête du quartier le 24 septembre et de ses disponibilités 😉

Rendez-vous le lundi 8 août de 14h30 à 17h au City stade du quartier Frébault, boulevard Gallieni, pour une nouvelle session de portraits !

P-S: Tout l’été, les croqueurs proposent des séances portraits rapides au Courégant les mercredi à partir de 14h.Venez les rejoindre  sur le parking au bout de la plage pour dessiner ou vous faire croquer ! Le groupe facebook des portraitistes et la page Flickr

N-B: Un souvenir de 2018 de leur passage dans le quartier Polygone – Frébault : Des dessinateurs dans le quartier