Mai à l’Embarcadère

À Lorient, l’association Optim’ism a expérimenté en 2023, dans le cadre de son projet « À l’abordage », un café-ressources pour accompagner vers l’emploi les personnes résidant dans les quartiers prioritaires de la ville (QPV).

Il a rouvert fin 2024 en s’installant Boulevard Franchet-d’Esperey, en lieu et place du café Oz. Partant des envies et des besoins des bénéficiaires, il proposera un lieu ressources de plus de 100 m² sur les droits culturels, l’inclusion par le travail, …

Epi56, Arti-Zanat, Défis, la Mission locale, l’Afpa, Ti Mouv et C2Sol comptent parmi les partenaires de cette démarche.

Tout le programme du mois de mai en cliquant ici

Plus d’infos sur leur site web ou leur page facebook

Le bar est ouvert du mardi au samedi 10:15 à 24:00 (1:00 le WE)

Le restaurant est ouvert les midis du mardi au samedi et restauration froide le soir (tartinade, planche de fromages…)

Le marché de légumes locaux bio et solidaires – mêmes horaires que le bar

Un nouveau Fab-Lab à Lorient

Depuis octobre 2024, l’association  Fab Lab Lorient gère le laboratoire de fabrication au parc de Soye.

Rencontre avec Marc Le Bail qui met à disposition de l’association certaines de ses machines.

Il serait possible de renouveler des stages découvertes comme en 2022 (lire l’article)

Autres possibilités, créer des flocages de nos créations graphiques sur des vêtements (coton) avec une découpeuse vinyle

et/ou utiliser une imprimante à sublimation pour décorer des mugs et vêtements (acrylique)

Il serait aussi possible avec une découpe laser de travail le bois…

Graziella, de l’atelier de Soie, propose du design d’objet, assemblage et découpe pour vos créations de costume !

Plus d’infos sur https://fablab-lorient.bzh/

 

Pour un Nutriscore du numérique

Le collectif pour un numérique à hauteur d’enfant a publié une tribune collective :

Nous entendons la proposition d’un « Addict-Score » évoquée récemment par l’ancien Premier ministre Gabriel Attal et le pédopsychiatre Marcel Rufo. Elle témoigne d’une prise de conscience urgente : l’exposition des enfants aux écrans est devenue un enjeu majeur. Nous souhaitons compléter cette proposition avec un Nutri-Score numérique, car un repère « Addict-Score » mettrait uniquement en avant le potentiel addictif, là où la qualité d’un contenu numérique revêt de nombreux autres aspects.

De plus, une réponse adaptée ne peut être fondée exclusivement sur des mesures coercitives ; elle doit aussi et surtout permettre un véritable accompagnement des parents et des enfants. Et il est impératif d’agir avec efficacité. En France, « 16 % des enfants de 11 ans et 40 % de ceux de 15 ans présentaient un déficit de plus de 2 heures de sommeil par jour, en semaine » (rapport : Enfants et écrans – À la recherche du temps perdu – Avril 2024).

Au-delà de la seule problématique des usages excessifs, c’est toute la santé physique, cognitive et mentale des enfants qu’il faut désormais considérer. En effet, en fonction des contextes d’utilisation, certains contenus numériques peuvent impacter le sommeil et le langage, voire le développement émotionnel et l’attention. Mais nous ne pouvons nier qu’il existe aussi des contenus numériques aux effets positifs sur le développement de l’enfant et son ouverture culturelle.

Pourtant, la qualité des contenus est souvent négligée dans les choix du quotidien des familles. Et pour cause : il est très difficile en tant que parents de faire des choix éclairés de contenus pour nos enfants. Il devient donc indispensable d’aider les parents à discerner.

Alors, nous allons plus loin, nous créons un Nutri-Score du numérique, un repère lisible, scientifique et utile à toutes les familles.

Un repère simple pour accompagner les choix numériques

Aujourd’hui, les enfants et adolescents ont accès à une quantité de contenus numériques conséquente dont la qualité varie fortement. YouTube, TikTok, jeux en ligne ou applications éducatives : comment distinguer un contenu bénéfique d’un contenu nocif, ou délétère ?

Inspiré du Nutri-Score alimentaire, notre projet vise à créer une signalétique visuelle et compréhensible par toutes et tous, basée sur des critères éducatifs et cognitifs. Elle permettra :

  • Aux parents de mieux choisir,
  • Aux enfants de mieux comprendre,
  • À l’industrie de mieux concevoir.

Ce n’est pas une démarche punitive : au contraire, c’est une reconnaissance pour les créateurs et plateformes qui s’efforcent déjà de produire des contenus enrichissants, accessibles et respectueux du développement de l’enfant.

Une démarche collective, rigoureuse et indépendante

Nous formons un collectif bénévole, pluridisciplinaire et indépendant, rassemblant des expert·es des sciences cognitives, de la psychologie du développement, de la parentalité, de la pédagogie, du numérique et de la régulation. Certain·es ayant participé à la commission écran en 2024.

Notre ambition : construire, étape par étape, un outil utile au plus grand nombre, alliant exigence scientifique et simplicité d’usage. Cet outil a pour objectif d’être visible à côté ou au démarrage de chaque contenu numérique (comme le repère PEGI, ou comme le Nutri-Score alimentaire sur chaque produit). La première version de l’outil mesurera une tranche d’âge et un type de contenu numérique, dans le but de l’éprouver, puis de l’étendre plus largement à d’autres tranches d’âge et contenus.

Un enjeu d’intérêt général

Au-delà des mesures coercitives à l’efficacité discutable, il est temps de réintroduire du discernement dans l’univers numérique proposé aux enfants. Ce Nutri-Score numérique ne prétend pas tout résoudre, mais offrira un levier simple, positif et concret.

Il peut contribuer à :

  • Redonner du pouvoir d’agir aux familles.
  • Encourager une production responsable au sein de l’industrie numérique.
  • Structurer une véritable politique publique d’éducation aux médias et aux écrans.

Nous appelons les pouvoirs publics, les collectivités, les acteurs du numérique, les éditeurs jeunesse et les créateurs à rejoindre cette démarche collective ; et demandons aux Ministères de l’Éducation Nationale et de la Santé de nous recevoir pour que cette initiative collective soit entendue et soutenue par l’État.

Signataires :

Justine Atlan – Directrice de l’association e-Enfance Nicolas Baron – CTO Grégoire Borst – Professeur de psychologie de l’enfant à l’Université Paris Cité Solenne Bocquillon Le Goaziou – Fondatrice de Softkids Mathilde Cerioli – Docteure en Neurosciences, spécialiste en IA et Directrice Scientifique de everyone.ai Maëlle Chassard – Présidente et cofondatrice de Lunii Christophe Coquis – Fondateur des magazines Geek Junior et Otaku Manga Anne Cordier – Professeure des Universités en Sciences de l’information et de la communication Université de Lorraine Marie Danet – Docteure en psychologie du développement Axelle Desaint – Directrice d’Internet Sans Crainte Laure Deschamps – Fondatrice de la Souris Grise, experte en parentalité numérique et contenus jeunesse Deborah Elalouf – Présidente de Tralalere Marie Eloy – Présidente Bouge ta Boite Marc-Antoine Garrigue – Fondateur d’Amazing Content et de Toguna Olivier Andrieu Gerard – Coordonnateur du pôle Médias-Usages numériques, Unaf Juliette Hirtz – Co-fondatrice de la Fresque des écrans Diana-Luz Houdayer-Laborde – contributrice à la CEC Nouveaux Imaginaires & Product designer Igor Krinbarg – Directeur Général et co-fondateur de Lunii Vanessa Lalo – Psychologue, spécialiste des usages numériques Amélia Matar – Cofondatrice de COLORI – Directrice parentalité d’Internet Sans Crainte Marie-Caroline Missir – Directrice de Réseau Canopé Laurence Pecaut-Rivolier – Conseiller à la Cour de cassation, membre du collège de l’ARCOM Serge Tisseron – Psychiatre et créateur du repère 3-6-9-12 D Jean-Thierry WINSTEL – fondateur des Éditions Bioviva

Expo « Villes Invisibles » de Quentin Berton

La galerie associative BAAM expose « Villes Invisibles » de Quentin Berton
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Des villes imaginaires inspirées par l’œuvre littéraire d’Italo Calvino aux paysages urbains et architecturaux saisis dans l’instant, l’artiste explore la ville comme terrain de rêve et de gravure. Croquis, estampes, architectures réinventées : un voyage entre réel et imaginaire.

Plus d’infos : https://baam-lorient.com/quentin-berton/
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Exposition gratuite du 7 au 31 mai à la Galerie associative BAAM

Vernissage le mercredi 7 mai à 18h et rencontre avec Quentin Berton le samedi 10 mai à 16h. Entrée libre.

L’artiste nous parlera de son parcours :  le confinement, les dessins des villes invisibles, l’analyse de ses carnets, comment il en est venu à l’image imprimée.  Il présentera également sa technique de gravure.

Mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions

Comment transmettre l’histoire de l’esclavage ? Cette visite thématique explore l’histoire de la Compagnie des Indes en Afrique aux 17e et 18e siècles. Elle s’appuie sur les collections africaines, les patrimoines liés à la traite et à l’esclavage, ainsi que les récits de voyage et les archives historiques. Un dialogue entre objets et documents, pour éclairer les réalités complexes des échanges commerciaux et culturels, et interroger le rôle des musées dans la transmission de cette mémoire.

Commémoration dans le cadre de la Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions

Lundi 12 mai à 15 h

Musée de la Compagnie des Indes, Citadelle, avenue du Fort de l’Aigle, Port-Louis

https://musee.lorient.bzh

Chorale Mémoire ouvrière au City

La chorale Mémoire ouvrière présentera son répertoire de chansons sur le thème du travail, samedi 17 mai, au théâtre du City à Keryado.

« Conditions de travail, rencontre au boulot, chant à l’usine, mais aussi souvenirs du port de Lorient, les chansons du répertoire seront aussi agrémentées de paroles d’ouvrières » explique Sophie Robic qui dirige la chorale, accompagnée par Philippe-Lucas Robic à la guitare

Samedi 17 mai 2025 à 17h00 au Théâtre Le City, 3 rue Roger Salengro à Lorient

L’agenda des médiathèques

La programmation du mois de mai est en ligne sur le site des Médiathèques de Lorient :

https://mediatheque.lorient.bzh/au-programme

L’agenda est disponible au format papier dans vos trois médiathèques.

Vous pouvez vous procurer aussi la version en PDF en ligne ou la lettre d’informations

 

1ère BD sur le Festival Interceltique de Lorient

Avec Le Festival Interceltique de Lorient, 1ère BD sur le plus grand festival urbain d’Europe, promenez-vous dans les coulisses du FIL, des scènes de concerts à l’école de broderie, en passant par le quai du livre, à travers le regard malicieux de Gaston
Le dessinateur a arpenté les rues de Lorient pendant l’édition 2024 du festival pour être au plus près de l’ambiance si particulière de ce rendez-vous incontournables pour les Celtes du monde entier
Découvrez les coulisses de la création de ce projet éditorial au fil des interviews croisées de Jean-Philippe Mauras (Directeur artistique du Festival Interceltique de Lorient), Gaston (dessinateur et auteur de la BD « Le Festival Interceltique de Lorient ») et de Fulup Travers (Directeur du pôle Langue de l’Office public de la langue bretonne, lequel a assuré la traduction de la BD en breton) :
Le joli fruit d’un partenariat officiel entre la maison d’édition Rouquemoute et l’association organisatrice du FIL. Existe aussi en version bretonne : traduction réalisée par L’Office public de la langue bretonne, avec le soutien de la Région Bretagne
Vous pouvez dès à présent commander votre exemplaire sur https://preventes.rqmt.fr et profiter de la livraison à 0,01 € en point relais Chronopost dès 35 € d’achat
En librairies le 9 juillet 2025

Le printemps des écrans

L’utilisation des écrans en tous genres sont parfois au sein de tensions familiale de crispation entre jeunes et adultes qui ne sont pas toujours exemplaire.

Souvent décrié et source d’inquiétude, l’interactivité, qu’ils proposent, enrichissent développent des compétences, y compris psycho-sociales mais peut être au détriment d’une certaine ouverture sur le monde.

Le printemps des écrans peut permettre aux jeunes et adultes une meilleure compréhension des enjeux, tout en ayant consciences des dérives possibles et des conduites à tenir.

A l’initiative du collège Brizeux, deux centres sociaux, l’Escale Brizeux et le Polygone, ont intégré ce projet partagé sur l’utilisation des écrans chez les adolescents-es au quotidien depuis fin 2024.

Pour le construire, plusieurs temps de concertation ont été planifié de manière à mutualiser les compétences des équipes et les moyens de chaque structure. Les postures de chaque professionnel étant complémentaire auprès des jeunes, il était intéressant de coopérer. Cela a permis de croiser les regards et d’adapter au mieux les actions de sensibilisation pour répondre aux besoins repérés auprès des adolescents et de leurs parents.

Un programme d’actions de sensibilisation d’avril à juin est donc proposé :

Jeux coopératifs

Temps d’échanges parents, ados et professionnels

Ateliers pédagogiques en établissement

Projection de film

Le détail du programme est disponible sur le site du collège :

www.collegebrizeux.fr/le-printemps-des-ecrans

L’objectif de ce projet n’est pas de diaboliser les pratiques de chacun, mais bien d’avoir des échanges constructifs et de lever d’éventuels tabous. L’utilisation des écrans est souvent source de conflits et de tensions dans les familles, ces différentes approches permettrons d’aborder le sujet sous différents angles et favoriser l’apaisement.