L’Embarcadère en décembre

L’Embarcadère n’est pas un café comme les autres. Ce lieu chaleureux, géré par l’association  Optim’ism, mêle restauration responsable, insertion professionnelle et vie de quartier. On y vient pour déguster une cuisine locale, bio et inventive, mais aussi pour rencontrer, échanger, et parfois… se reconstruire.

Mais L’Embarcadère, c’est aussi un lieu ressource de plus de 100 m², dédié aux droits culturels et à l’inclusion par le travail. On y organise des ateliers, des rencontres, des événements culturels et citoyens, dans une ambiance conviviale et inclusive.

Et ce n’est pas tout : le marché de légumes locaux, bio et solidaires vous attend aux mêmes horaires que le bar. Issus des fermes d’insertion du réseau Optim’ism, ces produits de saison sont cultivés avec soin et vendus à prix juste, favorisant une alimentation saine et accessible à tous.

En semaine, on y croise des habitués, des étudiants, des familles, des travailleurs en pause déjeuner, tous attirés par l’ambiance bienveillante et les valeurs du lieu. En somme, L’Embarcadère est bien plus qu’un café : c’est un point d’ancrage pour celles et ceux qui veulent consommer autrement, s’impliquer localement, ou simplement savourer un bon plat dans un cadre humain et inspirant.

Epi56, Arti-Zanat, Défis, la Mission locale, l’Afpa, Ti Mouv et C2Sol comptent parmi les partenaires de cette démarche.

Tout le programme du mois de novembre en cliquant ici

Plus d’infos sur leur site web ou leur page facebook

Le bar est ouvert du lundi au samedi 10:15 à 24:00 (1:00 le WE)

Le restaurant est ouvert les midis du lundi au samedi et restauration froide le soir (tartinade, planche de fromages…)

Docu – débat sur l’alimentation

Vendredi 28/11/2025, de 20h à 22h, au Centre Social de Keryado, est présenté le documentaire « Manger pour vivre » suivi d’un débat sur l’alimentation.

Le documentaire, d’une durée de 52 mn, parle de la création d’une caisse alimentaire commune créé en 2025 à Montpellier par un collectif d’associations composés de 400 adhérents qui cotisent selon leurs moyens et reçoivent la même somme pour se nourrir : c’est l’expérimentation d’une sécurité sociale de l’alimentation concernant le droit à une alimentation digne pour tous.

Le débat, qui suivra, traitera de l’alimentation et du documentaire présenté d’autant que l’entrée est libre et gratuite.

La COP 30 à Belém, au Brésil

En 1992, lors du Sommet de la Terre à Rio de Janeiro, au Brésil, 154 États ont reconnu l’existence d’un changement climatique d’origine humaine et ont décidé d’unir leurs efforts pour limiter le réchauffement global. Depuis, une Conférence des Parties (COP) réunit chaque année 198 pays. Du 11 au 22 novembre 2024, la COP 29 s’est tenue à Bakou, en Azerbaïdjan.

Du 6 au 21 novembre 2025, 194 pays représentés, ONG, entreprises, scientifiques, responsables politiques ainsi que la société civile, se sont réunis à Belém, dans l’État du Pará, au nord du Brésil, sous l’égide des Nations Unies, afin d’échanger sur les enjeux liés au changement climatique.

Objectifs de la conférence

  • Limiter l’augmentation de la température mondiale à 1,5 °C
  • Lutter contre la déforestation
  • Présenter de nouveaux plans d’action contre le réchauffement climatique
  • Faire le point sur les progrès réalisés
  • Examiner les engagements financiers pris lors de la COP 29
  • Développer les énergies propres
  • Réduire l’usage des énergies fossiles
  • Promouvoir la justice climatique
  • Renforcer le financement de l’action climatique (soutien aux pays pour l’adaptation au réchauffement)
  • Établir un bilan éthique mondial

Décisions prises à Belém

L’année 2025 a été la deuxième plus chaude jamais enregistrée. Chaque pays a présenté un plan d’action concret pour limiter le réchauffement climatique. À l’issue de la COP 30, les décisions suivantes ont été adoptées :

  • Mise en place d’un financement à grande échelle pour les pays en développement d’ici 2035
  • Renforcement des mesures d’adaptation au changement climatique
  • Création d’un fonds pour les pertes et dommages
  • Lancement de nouvelles initiatives : l’Accélérateur mondial de la mise en œuvre et la Mission de Belém vers l’objectif de 1,5 °C
  • Intensification de la lutte contre la désinformation (fake news)

En 2026, la COP 31 se tiendra à Antalya, en Turquie, et sera présidée par l’Australie.

Une histoire de becs d’oiseaux

L’apparition des premiers oiseaux remonte à la Préhistoire, plus précisément à l’époque du Jurassique, il y a environ 150 millions d’années (Trias, Jurassique, Crétacé, Paléogène). Un grand nombre d’oiseaux furent la proie d’animaux carnivores (1,5 à 2 millions de spécimens), mais quatre lignées ont survécu. Ces oiseaux sont les descendants directs des dinosaures et les seuls représentants actuels de ce groupe. Ils furent les premiers vertébrés à conquérir le ciel en planant au-dessus du sol et en vivant dans les arbres.

À l’époque préhistorique, de nombreux dinosaures à plumage ne pouvaient pas voler. Ils possédaient :

  • des plumes simples (filaments)
  • un squelette adapté mais insuffisant pour le vol

À la fin du Trias, certains oiseaux préhistoriques développent des plumes plus complexes et se diversifient :

  • capacité à digérer des végétaux
  • formes variées
  • longs membres antérieurs avec des ailes et trois grands doigts griffus
  • présence de dents
  • longues plumes
  • allure d’oiseau avec quatre ailes

À la fin du Jurassique apparaît l’Archaeopteryx, considéré comme l’ancêtre commun de nombreuses espèces d’oiseaux. Au Crétacé, une nouvelle diversité d’oiseaux se développe :

  • cage thoracique et bréchet (crête sternale) plus développés
  • perte de certains éléments pour alléger le corps
  • disparition de l’os de la queue
  • vol propulsé plus soutenu
  • présence de dents
  • colonisation de nouvelles niches écologiques
  • partage du ciel avec les ptérosaures

Il y a 66 millions d’années, une extinction massive entraîne la disparition de nombreux dinosaures. Seules certaines lignées survivent et évoluent. Aujourd’hui, environ 10 000 espèces d’oiseaux extrêmement diversifiées sont réparties sur l’ensemble du globe. Certaines espèces actuelles (oies primitives, canards, poules, nandous, autruches) descendent directement des oiseaux préhistoriques, tandis que d’autres, comme le dodo, ont disparu à cause de l’activité humaine.

Le rôle du bec dans l’évolution des oiseaux

L’évolution physique des oiseaux s’est déroulée sur plusieurs millions d’années. Le bec, en particulier, joue un rôle essentiel dans leur adaptation à l’environnement et leur régime alimentaire.

Le bec est une structure cornée formant la partie externe de la bouche. Dépourvu de dents, il adopte des formes variées qui influent sur la quantité et le type de nourriture consommée, ainsi que sur l’exploration de différents milieux.

Mais le bec n’est pas seulement un outil alimentaire : c’est un véritable « couteau suisse » qui sert à :

  • distinguer la forme et la texture des aliments grâce à une sensibilité tactile (comme le bout des doigts humains)
  • manipuler des objets
  • construire des nids complexes avec brindilles, boue, etc.
  • lisser et imperméabiliser les plumes (toilettage)
  • communiquer par des sons et chants spécifiques à chaque espèce
  • combattre des rivaux et se défendre contre des prédateurs
  • séduire les femelles lors des parades nuptiales
  • marquer son territoire
  • interagir avec les humains
  • réguler la température corporelle en modulant le flux sanguin (fonction de « radiateur »)
  • capturer des gouttes d’eau pour s’hydrater, car les oiseaux ne transpirent pas

Le bec est une structure osseuse vivante et sensible, composée de la mâchoire supérieure (maxillaire) et de la mâchoire inférieure (mandibule), recouvertes d’une gaine protectrice.

La forme du bec : une carte d’identité

La morphologie du bec renseigne sur :

  • l’habitat de l’oiseau
  • son régime alimentaire
  • son histoire évolutive

Exemples de becs :

  • Rapaces (aigle, hibou…) : bec crochu et aiguisé pour déchiqueter les proies
  • Moineaux, pinsons : court bec conique et robuste pour briser les graines
  • Martinets, hirondelles : bec plat, court et large pour attraper les insectes en vol
  • Vautours : bec crochu adapté au charognage
  • Pic-vert : bec long et résistant, semblable à un ciseau, pour percer l’écorce
  • Huîtrier-pie : bec fin et pointu pour se nourrir dans les zones humides et côtières
  • Rouge-gorge, mésanges bleues : bec fin et droit pour attraper les insectes
  • Colibris : bec long et tubulaire, semblable à une paille, pour aspirer le nectar
  • Kildeer : bec fin, comparable à une pince à épiler, pour sonder le sol
  • Toucans : grand bec léger pour consommer des fruits épais et parfois des poussins
  • Perroquets, perruches : bec court et incurvé, très puissant, pour casser noix et fruits
  • Bécasses : bec long et flexible pour chercher larves et mollusques dans l’eau ou le sable
  • Flamants roses : bec large et incurvé vers le bas, muni de lamelles filtrantes
  • Canards : bec aplati avec lamelles pour filtrer l’eau et consommer poissons
  • Oies cendrées : bec court et aplati pour végétaux, graines et racines
  • Bec-croisés : bec conique spécialisé pour ouvrir les cônes de conifères

Conclusion

Sur des millions d’années, les becs d’oiseaux ont évolué pour devenir des outils polyvalents et précis. Leur diversité illustre l’ingéniosité et la capacité d’adaptation des oiseaux à des environnements variés.

Atelier de réparation au PLL le 12 novembre

Nouveau rendez-vous avec les Compagnons bâtisseurs pour le petit électro ménager, jouets, matériel hi-fi…

A l’espace multimédia, venez donner une deuxième vie à votre ordinateur en installant un système d’exploitation libre !

Dernières nouvelles de la Tara Polar Station

La Tara Polar Station a quitté Lorient le 1er juin pour se rendre dans le Grand Nord. Auparavant, l’équipe a embarqué, au passage, Nicolas Floch, un artiste plasticien qui observe le climat à travers les couleurs de l’eau.

Un peu plus tard, le 6 juillet 2025, la station a rencontré le Polarstern, un navire de recherche océanographique, à un point de rendez-vous précis, qui a commencé à ouvrir le chemin jusqu’à la banquise.

C’est impressionnant et émouvant à la fois de voir cette « station spatiale des mers » suivre le brise-glace et se préparer à la véritable dérive-test. En effet, c’est la première fois que ce navire est pris dans la glace. Pour le chef mécanicien, Luc, la réalité est saisissante, avec la présence de blocs de plusieurs tonnes.

À ce moment-là, c’est « le grand départ vers la dérive arctique » pour quatre semaines. Les témoignages des personnes à bord sont émouvants lorsqu’elles parlent des formations de glace, de la rencontre avec des phoques ou de la présence d’ours polaires. La gestion du matériel et la cohésion du groupe sont aussi importantes. Tous les tests se sont révélés positifs, et il y a même eu de très bonnes surprises.

Actuellement, la Tara Polar Station continue d’effectuer des tests en naviguant entre le sud de Shannon Island et l’est du Groenland. Elle partira ensuite vers l’Islande pour participer à l’Arctic Circle, un réseau international de dialogue et de coopération sur l’avenir de l’Arctique. Bientôt, une deuxième campagne de tests aura lieu en Finlande, dans le cadre de l’hivernage.

Plus d’infos sur https://fondationtaraocean.org/polaire/derive-test-banquise-tara-polar-station/

Octobre à L’Embarcadère

L’Embarcadère n’est pas un café comme les autres. Ce lieu chaleureux, géré par la coopérative Optim’ism, mêle restauration responsable, insertion professionnelle et vie de quartier. On y vient pour déguster une cuisine locale, bio et inventive, mais aussi pour rencontrer, échanger, et parfois… se reconstruire.

Mais L’Embarcadère, c’est aussi un lieu ressource de plus de 100 m², dédié aux droits culturels et à l’inclusion par le travail. On y organise des ateliers, des rencontres, des événements culturels et citoyens, dans une ambiance conviviale et inclusive.

Et ce n’est pas tout : le marché de légumes locaux, bio et solidaires vous attend aux mêmes horaires que le bar. Issus des fermes d’insertion du réseau Optim’ism, ces produits de saison sont cultivés avec soin et vendus à prix juste, favorisant une alimentation saine et accessible à tous.

En semaine, on y croise des habitués, des étudiants, des familles, des travailleurs en pause déjeuner, tous attirés par l’ambiance bienveillante et les valeurs du lieu. En somme, L’Embarcadère est bien plus qu’un café : c’est un point d’ancrage pour celles et ceux qui veulent consommer autrement, s’impliquer localement, ou simplement savourer un bon plat dans un cadre humain et inspirant.

Epi56, Arti-Zanat, Défis, la Mission locale, l’Afpa, Ti Mouv et C2Sol comptent parmi les partenaires de cette démarche.

Tout le programme du mois d’octobre en cliquant ici

Plus d’infos sur leur site web ou leur page facebook

Le bar est ouvert du lundi au samedi 10:15 à 24:00 (1:00 le WE)

Le restaurant est ouvert les midis du lundi au samedi et restauration froide le soir (tartinade, planche de fromages…)

Bientôt une Caisse commune de l’alimentation à Lorient

Le 4 octobre à 18h30, le comité SSA de Lorient vous invite au Concept pour une présentation du projet de Caisse Commune de l’Alimentation dont le lancement est prévu pour mai 2026.Rencontre avec Laura Petersell et Kevin Certenais, auteur.es du livre Régime Général, en téléchargement ici

Ce projet vise à créer un service public de l’alimentation, solidaire et accessible à toutes et tous. Plus d’infos sur le Collectif pour une Sécurité sociale de l’alimentation : https://securite-sociale-alimentation.org/

L’événement célèbrera aussi les 80 ans de la Sécurité sociale ! Rendez-vous au Concept, 36 rue de Kerjulaude, pour imaginer ensemble l’alimentation de demain.

Low-tech Tour du Pays de Lorient

Le Low-tech Lab du Pays de Lorient a organisé un tour à vélo du 8 au 16 juin 2024 pour découvrir des initiatives low-tech locales.

Le parcours a traversé neuf communes et permis de rencontrer 29 porteurs de projets. Chaque jour, les participant·es ont parcouru environ 20 km, partageant repas et campements. L’événement a favorisé les échanges et renforcé les liens entre les participant·es.

Cette aventure collective a posé les bases solides du Low-tech Lab sur le territoire, à suivre Facebook

Pour raconter ce périple à vélo et les riches rencontres, l’équipe d’Aloen a eu l’idée de réaliser un documentaire et d’écrire un carnet du Low-tech tour avez  photos, dessins, récits de voyage, portraits d’acteurs, histoires de vie, témoignages de participant·es, disponible en cliquant ici

 

 

  • Visite de Quilombo, éco-lieu avec habitats légers à Inguiniel et réalisation d’un chantier four à pain en terre cuite, fabrication de meubles en bois et plantations ;
  • Visite du drive fermier des Lang’ducteurs et de la recyclerie Ty trouve tout à Languidic ;
  • Présentation d’un atelier partagé coopératif à Hennebont  ;
  • Visite de la ferme apprenante de Kerguer à Lanester ;
  • Soirée CinéCyclo avec des courts métrages sur les Low-tech sur la ferme de Kerguer ;
  • Visite du repair café avec les Compagnons bâtisseurs, Défis, l’Artelier de Cloth et Syklett à Lorient avec le Collectif eco-citoyen de Bois du Château ;
  • Visite du tiers-lieu l’Îlot Kergaher à Guidel et réalisation d’un chantier (four ou douche solaire) ;
  • Visite d’Aezeo, lieu de formation et de création de moyens de chauffage à Larmor-Plage ;
  • Traversée de la rade de Lorient avec Escal’Ouest, en musique grâce à Véloma ;
  • Clôture du Low-tech Tour avec le festival Glaztoche à Gâvres, à la Maison Glaz ;