Écoute voir, j’habite ici !

C’est mon patrimoine !

Au mois d’août 2020, les Petits Débrouillards ont mené, à Lorient, un projet d’accompagnement pédagogique de sensibilisation et d’éducation au patrimoine architectural et urbanistique des quartiers de « grands ensembles », visant à s’interroger, comprendre et sensibiliser en croisant les approches et modes d’expressions.

Le projet s’est décliné sous forme de 8 ateliers de 2h composés d’expériences, de jeux, d’une visite et d’une réalisation technique.

Huit jeunes, âgés de 9 à 14 ans, ont participé à ces ateliers : Ajni, Baptiste, Kailah, Célia, Norah, Ayume, Izack et Enzo.

Les ateliers

Lors des premières séances, nous avons échangé sur les limites du quartier ainsi que sur son évolution, en observant des plans et des photographies. Nous avons ensuite réalisé des activités autour des matériaux, des défis en lien avec l’architecture, joué avec la densité urbaine et parcouru le quartier autour d’une enquête.

Les jeunes ont également expérimenté la création de circuits électroniques avec la réalisation de capteurs de proximité en vue de fabriquer un objet interactif.

La réalisation technique

Lors des dernières séances, les participant.e.s ont réalisé collectivement une carte interactive à partir des échanges avec Christophe DEUTSH-DUMOULIN, animateur de l’Architecture et du Patrimoine de la ville de Lorient. Des textes ont été écrits puis enregistrés afin d’être diffusés.

Ils et elles ont choisi des emplacements du quartier à mettre en valeur et réfléchi à des formes. Les participant.e.s ont également ajouter quelques photographies anciennes et des vues aériennes de deux époques différentes (années 60 et 2016) afin d’inviter les spectateur.rice.s utilisateur.rice.s à comparer les changements dans le quartier.

Le dispositif, doté d’une carte touchboard, réagit lorsque nous passons la main devant une des formes en émettant un des enregistrements sonores.

Cet objet est exposé au centre social du Polygone.

Le quartier Polygone-Frébault est doté d’une histoire très riche, notamment avec un passé d’origine militaire. c’est ce qui a donné son nom et sa forme au quartier, ainsi que plusieurs noms de rue.

D’un point de vue architectural, se croisent des maisons anciennes et nouvelles, des immeubles ainsi que plusieurs Blockhaus. Les jeunes ont appris beaucoup de choses sur leur quartier qui continue d’évoluer avec un projet de rénovation urbaine.

Ce projet a été soutenu par

Un immense merci au centre social Polygone pour son accueil, au service patrimoine de la ville de Lorient pour ses ressources, ainsi qu’au FabLab du Pays de Lorient pour nous avoir permis d’utiliser sa découpeuse laser.

Le sous-marin Flore et son musée

Jusqu’au 3 juillet, bénéficiez d’une remise de 20%* sur votre entrée

Et tout cela dans les meilleures conditions

billet adulte à 7,90€ au lieu de 9,90€
> billet enfant 7-17 ans à 6,30€ au lieu de 7,40€
> gratuit pour les mois de 7 ans

Horaires : 10h – 12h30 et 14h – 18h

https://billetterie.lorientlabase.fr/

 

Avenue du Général Charles de Gaulle

Cette avenue arrive au rond-point de Bir-Hakeim et relie la rue Duguay-Trouin au boulevard Edouard Herriot. Elle s’appelait jusqu’en 1970 avenue du Polygone.Appellation adoptée par délibération du conseil municipal du 19 novembre 1970 : avenue Général De Gaulle.

Né à Lille le 22 novembre 1890, Charles de Gaulle choisit la carrière militaire et Saint Cyr. Il est blessé à trois reprises et fait prisonnier durant la Première Guerre mondiale. En 1921, il épouse Yvonne Vendroux avec laquelle il aura 3 enfants (Philippe, Elisabeth et Anne). Officier instructeur et d’active de 1919 à 1940, il développe, à travers une série d’ouvrages, ses théories militaires sur la nécessité d’un corps de blindés et la création d’une armée de métier. A la tête de ses chars, le colonel de Gaulle prend part à la campagne de France de mai-juin 1940. Promu général de brigade, il est nommé le 6 juin 1940, sous-secrétaire d’Etat à la Guerre et à la Défense nationale dans le gouvernement Reynaud. Source

Plus d’informations : https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_de_Gaulle

75 ans de la libération de Lorient

Pour les 75 ans de la libération de la Poche de Lorient, les Archives et patrimoine de Lorient proposent de visionner des diaporamas de photographies sur la Seconde Guerre mondiale.

Retrouver toutes les galeries sur https://patrimoine.lorient.bzh/3945/diaporamas-de-photographies/

Vous pouvez aussi découvrir ou redécouvrir l’exposition « Lorient ans la guerre » des Archives et patrimoine de Lorient :
https://fr.calameo.com/read/000037585c36c4e75f523

Le documentaire « Lorient et la bataille de l’Atlantique » raconte un épisode de la Seconde Guerre mondiale :

Visite du quartier Merville

Du village de campagne au quartier dynamique
Dimanche 3 novembre à 14h30
Départ de la visite devant les halles de Merville, côté CPAM, 3 avenue Anatole France
Tarifs : de 3,10€ à 5,10€ – Gratuit pour les moins de 12 ans

“My beautiful baraque”

 

La photographe et journaliste Élisabeth Blanchet expose ses photographies des préfabriqués d’après-guerre et leurs habitants jusqu’au 22 septembre, à deux pas de la cité provisoire reconstituée depuis 2007, par l’association Mémoire de Soye. Exposition de diptyques imprimées sur des bâches grand format associant des intérieurs et extérieurs de baraques. Pendant les journées du Patrimoine, visites de la cité de l’habitat provisoire de 14h à 18h, toutes les 20 minutes.

Voir l’exposition virtuelle sur le site de Élisabeth Blanchet

Christophe Wuillemin devant sa baraque française de Lanester

« Les préfabriqués d’après-guerre en France constituent un “trésor national” très peu documenté et en voie de disparition. Les “baraques” étaient censées durer une dizaine d’années mais 70 ans plus tard, il en reste quelques centaines, toujours habitées. Le succès de ces “baraques” est étonnant d’autant plus qu’elles étaient censées être temporaires… L’attachement des habitants des préfabriqués pour leur maison est fascinant au point que de générations en générations, des familles y vivent toujours !Après la deuxième guerre mondiale, le MRU décide d’utiliser des préfabriqués pour reloger les sinistrés. Plus de 150 000 baraques sont érigées dans les villes qui ont le plus souffert de bombardements, créant des quartiers entiers appelés “cités provisoires”. Les sinistrés sont logés dans différents types de préfabriqués : les baraques françaises, les canadiennes, les suédoises, les finlandaises, les suisses… Et les américaines. Ces dernières sont celles qui ont le plus de succès car elles ont un design hyper moderne pour l’époque et elles sont toutes équipées (eau courante, eau chaude permanente, cuisine toute équipée, toilettes à l’intérieur, une grande clarté, des placards intégrés…).

Soixante-dix années plus tard – alors qu’elles n’étaient censées que durer entre 10 et 15 ans – il reste des centaines de baraques éparpillées du sud de la Bretagne aux Hauts de France… certaines étant étonnamment bien conservées et arrangées aux goûts de leurs propriétaires.

A travers des rencontres et des portraits de personnes qui ont vécu ou vivent encore dans des baraques d’après-guerre, je propose de raconter non seulement l’histoire de ces petites maisons temporaires, de rappeler le contexte de la reconstruction mais aussi d’évoquer la vie sociale, l’esprit de communauté et tout ce qui a pu contribuer au succès des cités provisoires. Je propose également d’interroger des experts tels qu’un historien social de cette période d’après-guerre et Mickaël Sendra, président de l’association Mémoire de Soye qui a reconstruit trois baraques en micro-musées – un musée unique en France – à Lorient, pour étoffer l’analyse

Enfin, j’envisage une ouverture sur le présent et l’avenir. Les préfabriqués ne pourraient-ils pas de nouveau aider à lutter contre la crise du logement ? »

Élisabeth Blanchet, photographe et journaliste

Lorient, la ville aux 6 ports

Depuis les origines, la mer a constitué le support des activités structurantes de Lorient et la voie privilégiée de son ouverture sur le monde.

Découvrez l’ensemble des sites et des filières maritimes : construction et réparation navale, pêche, commerce, nautisme et course au large, tourisme maritime.

Les objectifs du site www.lorientportcenter.com :

  • Expliquer les ports, comprendre l’importance socio-économique des activités maritimes et portuaires du Pays de Lorient.
  • Promouvoir les métiers portuaires, valoriser l’image des métiers maritimes et portuaires, faire connaître la diversité des métiers.
  • Centraliser l’information sur l’animation portuaire : faire venir le public sur les sites portuaires
  • Favoriser l’échange d’expériences
  • Etre un outil d’animation et un relai d’information des activités maritimes

 

Les ports de Lorient en fête !

Ports en fête », aura lieu cette année les 15 et 16 juin au port de pêche de Lorient Keroman. C’est l’occasion de (re)découvrir les savoir-faire et les innovations de l’économie maritime à bord des navires, sur les quais ou dans les entreprises et de participer au concert organisé le samedi soir. Nombreux seront les acteurs portuaires et maritimes à y participer : pôle course au large, port de commerce, port passagers, la Marine nationale, la gendarmerie maritime, la SNSM, etc.L’Espace des sciences/Maison de la Mer proposera des visites commentées du port de pêche et de la rade de Lorient le samedi et le dimanche après-midi.

Tout le programme sur https://portsenfete.fr

N-B : Découvrez les 6 Ports de Lorient sur www.lorientportcenter.com

 

 

Laissez vous conter Lorient

Depuis 2006, Lorient fait partie du réseau national des Villes et Pays d’art et d’histoire. Ce label est décerné par le ministère de la Culture et de la Communication aux territoires qui s’engagent à mener une démarche de valorisation du patrimoine et de sensibilisation à l’architecture.
Lorient est l’une des rares villes reconstruites à obtenir cette distinction, suite aux actions menées pour réhabiliter l’architecture des années 50 et y sensibiliser le public.

Le Kiosque du service du Patrimoine propose des brochures en lien avec leurs expositions, visites et un complément historique aux promenades lorientaises : https://patrimoine.lorient.bzh/kiosque

 

La salle de Théâtre CDDB

Savez-vous que dans notre quartier nous avons une salle de théâtre connue sous le nom de CDDB (Centre Dramatique De Bretagne) ?

A l’origine, c’était la salle de la paroisse Sainte Jeanne d’Arc.
Elle a été construite en 1946 avec des subventions de dédommagements de guerre. Elle portait alors le nom de l’Etoile.
Son activité a durée jusqu’en fin des années 60.

En 1971 Mr Jacques Sinquin relance le projet cinéma et la salle devient le Studio de Merville .
Elle obtient l’agrément Art et Essais. Le 1er film diffusé est Mort à Venise de Luchiano Visconti.
En 1985 fermeture de la salle.

En 1988 la Ville restaure le bâtiment est devient le théâtre Quai Ouest.
La salle est dirigé par J. Le Scouarnec et P. Froger. Elle obtient le statut de Centre dramatique Régional.

En 1995 Une nouvelle équipe s’installe et Eric Vigner est nommé directeur.
La salle devient le CDDB -Theatre de Lorient

En 2002 le CDDB devient Centre Dramatique National

En 2011 Rapprochement de l’activité entre le CDDB (338 places) et le Grand Théâtre de Lorient construit en 2003 par l’architecte Henri Gaudin (1038 places). La direction en est confiée à Eric Vigner.

En 2016 un nouveau directeur est nommé : Rodolphe Dana

Tout le programme du Théâtre de Lorient sur http://theatredelorient.fr