Film sur la libération de Lorient

Film documentaire réalisé en 2015 pour commémorer les 70 ans de la libération de la ville de Lorient à partir de témoignages, d’archives cinématographiques et photographiques.

Ce film retrace les enjeux qui ont conduit à la destruction de la ville au début de l’année 1943 jusqu’au 10 mai 1945, date de sa libération par les troupes alliées.

© Trigone Production & Ville de Lorient – mai 2015 * Réal Christophe Hoyet.

Tout le programme du 80ème anniversaire de la libération de Lorient en cliquant ici

Un nouveau Fab-Lab à Lorient

Depuis octobre 2024, l’association  Fab Lab Lorient gère le laboratoire de fabrication au parc de Soye.

Rencontre avec Marc Le Bail qui met à disposition de l’association certaines de ses machines.

Il serait possible de renouveler des stages découvertes comme en 2022 (lire l’article)

Autres possibilités, créer des flocages de nos créations graphiques sur des vêtements (coton) avec une découpeuse vinyle

et/ou utiliser une imprimante à sublimation pour décorer des mugs et vêtements (acrylique)

Il serait aussi possible avec une découpe laser de travail le bois…

Graziella, de l’atelier de Soie, propose du design d’objet, assemblage et découpe pour vos créations de costume !

Plus d’infos sur https://fablab-lorient.bzh/

 

Mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions

Comment transmettre l’histoire de l’esclavage ? Cette visite thématique explore l’histoire de la Compagnie des Indes en Afrique aux 17e et 18e siècles. Elle s’appuie sur les collections africaines, les patrimoines liés à la traite et à l’esclavage, ainsi que les récits de voyage et les archives historiques. Un dialogue entre objets et documents, pour éclairer les réalités complexes des échanges commerciaux et culturels, et interroger le rôle des musées dans la transmission de cette mémoire.

Commémoration dans le cadre de la Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions

Lundi 12 mai à 15 h

Musée de la Compagnie des Indes, Citadelle, avenue du Fort de l’Aigle, Port-Louis

https://musee.lorient.bzh

Chorale Mémoire ouvrière au City

La chorale Mémoire ouvrière présentera son répertoire de chansons sur le thème du travail, samedi 17 mai, au théâtre du City à Keryado.

« Conditions de travail, rencontre au boulot, chant à l’usine, mais aussi souvenirs du port de Lorient, les chansons du répertoire seront aussi agrémentées de paroles d’ouvrières » explique Sophie Robic qui dirige la chorale, accompagnée par Philippe-Lucas Robic à la guitare

Samedi 17 mai 2025 à 17h00 au Théâtre Le City, 3 rue Roger Salengro à Lorient

L’université fête ses trente ans

Cette année est exceptionnelle pour l’Université de Bretagne Sud qui fête ses 30 ans.

En effet, c’est le 7 février 1995 que l’U.B.S. a vu le jour par décret de Jean-Yves Le Drian, ancien maire de Lorient. Dans un premier temps située dans le quartier de la Nouvelle Ville de Lorient, la faculté, qui dépendait auparavant de l’Université de Rennes, a pris son indépendance avec la construction du « Paquebot », ce bâtiment original à Lanveur, ainsi que l’école de Kerneur et les préfabriqués tout proches.

Lors de la deuxième promotion de la faculté d’Histoire, Monsieur Le Bouédec a plaisanté avec ses élèves en présentant la jeune faculté et ses salles aux noms évocateurs : « Si vous voulez voyager dans les îles de Bretagne, allez au rez-de-chaussée du Paquebot. Si vous préférez les îles lointaines, montez au dernier étage. Si vous souhaitez rencontrer des marins célèbres, le premier étage est votre destination. Si vous apercevez un phare à l’horizon, dirigez-vous vers les préfabriqués. Et si un vent vous détourne de votre chemin, vous arriverez à l’ancienne école de Kerneur. »

Cette année, en février dernier, une grande fête a été organisée pour l’occasion, avec un bal. En effet, en trente ans, l’université a parcouru un long chemin. Les filières se sont multipliées et développées, à Lorient comme à Vannes, comme en témoignent ses dernières innovations, notamment le laboratoire flottant récemment installé à la Cité de la Voile.

Plus d’infos sur le site de l’UBS

Randonnée à l’aviron sur la Dordogne

Nous sommes partis de Lorient à 7 heures 30 le vendredi 11 avril avec le Ford Transit rouge et la remorque chargée des yolettes L’Orient et Miss Ter.

Pour l’anecdote la Yolette L’Orient a été construite à Castillon La Bataille aux chantiers Caron Fréres (c’est écrit sur la coque du bateau).

Nous étions 9 rameurs et rameuses de L’Aviron du Ter lancés dans cette aventure.

Nous sommes arrivés à Ruch, petit village à 10 kms au sud de Castillon La Bataille vers 16 heures pour prendre possession de notre gîte.

Super accueil de David à « Chambres en Vignes » où nous avons pu garer notre attelage en toute sécurité.

Départ ensuite vers Saint Emilion avec visite du village et restau « La Table 38 ».

Après une nuit réparatrice nous appareillons samedi matin direction Port Saint Foy à 30 kms plus à l’est où était donné le départ de la randonnée.

Il pleut lorsque nous préparons les bateaux avec nos indispensables clés de 10 et nous faisons la connaissance de Quentin, rameur toulousain qui vient en renfort pour compléter nos équipages.

Le maire de Port Sainte Foy paie l’apéro et prononce son discours et miracle … la pluie s’arrête !

A 13 heures 30 les 30 bateaux et leurs 150 rameurs sont enfin sur la Dordogne et la randonnée est lancée.

Nous revivons l’époque où les gabares empruntaient la Dordogne pour transporter vins, matériaux et passagers depuis Bergerac jusqu’à Bordeaux dans les deux sens.

Privilégiés nous avons ramé avec le courant et avons bénéficié de la marée descendante qui se fait sentir même à Castillon La Bataille, bien loin de l’océan.

En naviguant nous avons traversé les domaines viticoles et, à Pessac sur Dordogne à mi-chemin une pensée pour Pierre Loti qui résidait naguère au château de Vidasse propriété de son épouse.

A 16 heures 30 nous accostions à Castillon La Bataille, ville du club organisateur ou après une heure de bouchon au ponton nous avons pu démonter nos yolettes et les sangler sur la remorque. Ouf, ce n’est pas de tout repos !

Heureusement nous étions attendus à l’apéro offert par le club. C’est pas souvent que des Bretons rament sur la Dordogne ! Pour l’histoire le Rowing club de Castillon la Bataille a été créé en 1893 !

Super soirée ensuite avec repas dans la salle du club de rugby local. Ambiance assurée avec musiciens et chanteurs, comme ils savent le faire en Nouvelle Aquitaine.

Nous avons été sages et sommes rentrés au gîte à une heure raisonnable.

Dimanche matin, petit déjeuner à Ruch et nous saluons nos hôtes David et Alain avant notre retour à Lorient où nous sommes arrivés à 18 heures.

Une super région à visiter et de belles rencontres.

Et en plus le compte rendu rédigé par le club:

L’édition 2025 a été un succès inoubliable.

150 rameurs, venus de toute la France et d’autres pays se sont alignés au départ de Port Ste Foy pour débarquer sur le ponton du club à Castillon la Bataille après 28 kms de balade avec une belle météo agréable.

A l’arrivée, les participants ont été accueillis chaleureusement par les bénévoles du club.

La journée s’est remarquablement terminée par un repas, animé par un sympathique duo de musiciens, rassemblant 172 rameuses, rameurs et accompagnateurs !

Un grand merci aux randonneurs, aux organisateurs et bénévoles, à nos partenaires; la mairie de Castillon, la mairie de Port Sainte foy, le Club Nautique Foyen et l’Union Sportive Castillonnaise Rugby ainsi qu’aux pilotes des bateaux qui ont assuré la sécurité sur le parcours.

Conférence sur la Tara Polar Station

Pour cette conférence qui s’est déroulée dimanche dernier à la base à 15h, la salle n’était pas comble, peut-être en raison des conditions météorologiques. Beaucoup des personnes présentes connaissaient déjà les expéditions Tara. Les trois intervenants étaient Clémentine Moulin, directrice des expéditions, Éric Pelletier, chercheur en génomique environnementale, et Pierre Galand, chercheur en écologie microbienne au CNRS.

Ils ont d’abord évoqué la Fondation Tara et ses 20 ans de recherches scientifiques sur l’océan. Ils ont rappelé les 13 expéditions de la goélette Tara ainsi que la construction du nouveau bateau.

L’enjeu de l’Arctique

L’Arctique a été abordé sous différents angles. Tout d’abord, les différents types de glaces (sur mer ou sur sol) permettent le développement de diverses biodiversités et suscitent un grand intérêt. Les courants arctiques, liés au Gulf Stream, jouent un rôle crucial dans l’équilibre des eaux douces provenant des fleuves russes et canadiens.

De plus, cet espace est soumis à des enjeux environnementaux et géopolitiques majeurs, notamment avec les passages du Nord-Est et du Nord-Ouest.

La présence humaine au pôle Nord

La présence humaine au pôle Nord existe depuis 1893, mais de manière intermittente, avec notamment :

  • Le Fram (Norvège) entre 1893 et 1896.
  • L’expédition Tara Arctic entre 2006 et 2009.
  • L’expédition MOSAiC (2019-2020).
  • La Tara Polar Station, accueillant 12 personnes en hiver et 18 au printemps et en août.

Le défi scientifique

Pour cette expédition, un consortium de 50 scientifiques et 30 laboratoires de différents pays a été formé. Il est essentiel de créer un environnement fonctionnel. L’impact des différents climats, comme le rôle des photons entre mars et septembre, est crucial pour comprendre la vie complexe en milieu polaire.

Les objectifs majeurs de l’expédition sont :

  1. Repousser les frontières de nos connaissances.
  2. Découvrir des échantillons et étudier la pollution dans ces écosystèmes.
  3. Identifier de nouvelles molécules.

Le défi technique

La Tara Polar Station dispose de cinq laboratoires de 85 m². La « moon pool » est située au centre du navire. Les échantillons doivent être conservés à bord pendant six mois dans un espace de 40 m².

Un camp de base sera installé sur la glace pour étudier le rôle du sol de glace à l’aide de carottes glaciaires. Des hangars extérieurs et des pièces de laboratoire seront également aménagés. Les espaces de stockage seront dédiés au matériel et aux déchets, qui ne seront pas laissés sur place. Le rôle du plastique est également étudié.

La gestion énergétique repose sur des panneaux solaires, des éoliennes, des batteries et des carburants biosourcés de troisième génération.

Camp de base et appareils

Les prélèvements sont effectués à l’aide de rosettes (pour des échantillons inférieurs à 20 μm) et de filets. Des appareils enregistrent également les sons des organismes, et des robots seront déployés sous la glace.

Des travaux seront aussi menés dans l’atmosphère grâce à du matériel météorologique, des sondes et des données satellites pour réaliser des mesures de l’air. Sur l’ensemble du camp de base, des prélèvements sont effectués tous les 10 jours, selon 80 protocoles.

Le défi humain

L’équipage doit faire face au confinement, à l’isolement et aux mouvements de la glace mouvante. Des examens de recrutement, incluant des stages de survie, sont nécessaires.

Questions abordées lors de la conférence

Parmi les thèmes abordés lors des questions :

  • Le problème des financements, notamment en lien avec les décisions de Trump.
  • Les différentes formes de toilettes : les déchets solides sont brûlés et réduits en cendres, tandis que les liquides sont recyclés.
  • Les plongeurs utiliseront un fil d’Ariane pour leurs plongées.
  • Le manque de lumière impose un protocole et une adaptation de la durée du sommeil.
  • Les rotations en avion, encore à l’étude, dépendront des conditions météorologiques et des appareils adaptés au froid. Une piste d’atterrissage sur la glace est envisagée, ainsi que des rotations avec des brise-glaces.
  • Les déchets plastiques sont à usage unique ou compactés.
  • Le niveau de flottaison est adapté à la montée de la glace autour du bateau et sous la coque. Une grille peut être installée sur la « moon pool » pour bloquer la glace.
  • Les parois du navire sont des mono-parois et non des doubles parois.
  • Les variations de température dans les laboratoires sont gérées grâce à des portes étanches et des adaptations spécifiques.

 

Plus d’informations sur la station polaire dérivante : https://fondationtaraocean.org/goelette/tara-polar-station/

Le printemps des écrans

L’utilisation des écrans en tous genres sont parfois au sein de tensions familiale de crispation entre jeunes et adultes qui ne sont pas toujours exemplaire.

Souvent décrié et source d’inquiétude, l’interactivité, qu’ils proposent, enrichissent développent des compétences, y compris psycho-sociales mais peut être au détriment d’une certaine ouverture sur le monde.

Le printemps des écrans peut permettre aux jeunes et adultes une meilleure compréhension des enjeux, tout en ayant consciences des dérives possibles et des conduites à tenir.

A l’initiative du collège Brizeux, deux centres sociaux, l’Escale Brizeux et le Polygone, ont intégré ce projet partagé sur l’utilisation des écrans chez les adolescents-es au quotidien depuis fin 2024.

Pour le construire, plusieurs temps de concertation ont été planifié de manière à mutualiser les compétences des équipes et les moyens de chaque structure. Les postures de chaque professionnel étant complémentaire auprès des jeunes, il était intéressant de coopérer. Cela a permis de croiser les regards et d’adapter au mieux les actions de sensibilisation pour répondre aux besoins repérés auprès des adolescents et de leurs parents.

Un programme d’actions de sensibilisation d’avril à juin est donc proposé :

Jeux coopératifs

Temps d’échanges parents, ados et professionnels

Ateliers pédagogiques en établissement

Projection de film

Le détail du programme est disponible sur le site du collège :

www.collegebrizeux.fr/le-printemps-des-ecrans

L’objectif de ce projet n’est pas de diaboliser les pratiques de chacun, mais bien d’avoir des échanges constructifs et de lever d’éventuels tabous. L’utilisation des écrans est souvent source de conflits et de tensions dans les familles, ces différentes approches permettrons d’aborder le sujet sous différents angles et favoriser l’apaisement.

La parentalité numérique sur Pix

Retrouvez bientôt sur Pix tous les parcours pour la parentalité numérique, accessibles sans inscription et réalisables en 5 minutes sur smartphone.

Ces tests thématiques proposeront d’aborder des sujets comme le contrôle parental, les réseaux sociaux, la prévention du cyberharcèlement, ou encore l’orientation de ses enfants.

Expérimentez en avant-première deux modules, disponibles en version bêta pour développer les compétences numériques des parents :

Dans ce module, découvrez le contrôle parental et ses fonctionnalités, en cliquant ici

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