Dans le sillage de Frédéric à Lannénec

Sous la houlette de Nicolas, animateur, six adhérents du Centre Social du Polygone contaminés par le virus de la découverte, avaient rendez-vous le 18/04/23 en début d’après midi au village de Locmiquel Méné avec le guide professionnel Frédéric Pinguaud.

Le plaisir de la marche (10 km quotidien) a amené Frédéric à se documenter sur différents sites jalonnant ses parcours et se former à l’AFPA   pour devenir Guide accompagnateur touristique : www.fautqucamarche.fr

En route pour une promenade éducative sur les rives de l’étang Lannenec.

« – Avez-vous déjà pris ce chemin» interroge Frédéric sous le bruit assourdissant de Rafales Marines qui passent au dessus des têtes (heureusement qu’un passage).

Il poursuit à présent dans la quiétude et l’aspect sauvage du site; le groupe apprécie.

« -L’étang Lannénec est un étang naturel (eau douce) qui se jette dans la mer, à l’origine et jusqu’au 11ème siècle c’était un bras de mer.»

Passage devant un site funéraire du néolithique; la présence humaine remonte donc à la préhistoire, mais certainement de façon très limitée à cette époque.

« – Les plantes que vous voyez ce sont des Asphodèles d’Arrondeau, une espèce protégée ».

Pause pour le groupe à une cabane d’observation des oiseaux mais pas pour Frédéric, occasion pour lui de conter l’histoire du village de Lannenec.

« – Vous savez, ce que je vais dire est à prendre au conditionnel » précise t-il modestement.

Quoi donc ? Des faits attestés et une légende qui constitue une belle histoire lorsque l’on a les talents de conteur de Frédéric :

– celle de Gallois victimes d’invasions barbares au V siècle et qui ont pris la mer (les migrations bretonnes) pour venir fonder le premier village de la région lorientaise

– celle de la fille du roi du Pays de Galles, Ninnoc ou Nennok (Ninnog en breton) qui aurait fondé le 1er monastère de femmes en Bretagne, ce monastère devenant par la suite un prieuré occupé par des moines Bénédictins jusqu’à la révolution

– etc, etc.

Visite de la fontaine de Sainte Ninnoc qui se trouve à proximité de l’ancien prieuré (actuellement une belle et grande demeure bretonne).

Le groupe s’émerveille devant la beauté de l’étang et le vol d’un grèbe huppé.

Retour par la passe à anguilles située près de l’océan.

Et oui il s’agit bien d’un étang qui se jette dans la mer.

« – L’ ouvrage qui à été construit permet aux civelles qui naissent dans la mer des Sargasses de remonter dans l’étang et devenir anguilles (poisson qui naît dans l’eau salé mais ne peut grandir que dans l’eau douce) ».

A  la connaissance de Frédéric, les civelles coûtent 5000 euros le kg.

Fin de la promenade. Frédéric nous quitte. Un grand merci à lui pour sa disponibilité, sa gentillesse, sa simplicité.

L’après midi se termine devant un café. Nicolas ne manque pas de demander à chacun le site visité qu’il a préféré.

Le groupe par sa bonne humeur exprime sa satisfaction d’avoir marché ensemble, dans l’échange et la découverte.

Découverte des arts numériques

Un petit article dans le cadre de mon stage à l’espace multimédia, je vous  présente quelques artistes qui m’influencent pour mes travaux et qui j’espère vous plairont aussi :

 

Hito Steyerl (née en 1966 à Munich) est une réalisatrice, artiste et auteure allemande dans le domaine du documentaire vidéo essayiste. Ses sujets de prédilection sont les médias, la technologie et la circulation mondialisée des images. Hito Steyerl est docteure en philosophie de l’académie des Beaux-Arts de Vienne. Elle enseigne les arts et nouveaux médias à l’Université des Arts de Berlin.

En 2017, elle est désignée comme la personne ayant la plus grande influence dans le monde de l’art dans le classement de ArtReview.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Hito_Steyerl

Thomas Daveluy est un artiste plasticien, vidéos et nouveaux médias. Diplômé en 2011 du DNSEP à l’EESAB de Lorient.

https://thomas-daveluy.fr/

Ancien étudiant de l’EESAB Lorient, l’artiste plasticien  Guillaume Lepoix aborde les notions de sciences, de mythes et de paysage comme matière à explorer et s’efforce de développer sa recherche en résonance avec les enjeux écologiques et artistiques contemporains.

https://guillaumelepoix.fr

Depuis les années 2010, Ian Cheng développe un travail de simulations numériques sous la forme de larges projections immersives. Son œuvre explore les possibilités offertes par les nouvelles technologies et leur influence sur la conscience et les conditions de l’évolution.

http://iancheng.com/

Lorient La Base en fête

Début avril, la Cité de la Voile Éric Tabarly fêtait son 15ème anniversaire et la goélette Tara quittait les pontons pour sa prochaine expédition afin de comprendre l’impact des activités humaines sur la biodiversité des écosystèmes des côtes européennes, plus d’infos. La journée a été rythmé par le funambule Nathan Paulin, le Bagad Plijadur de Lorient et le concert des Spams.

Pour les projets, une  Cité des Moussaillons dans les cartons depuis 2019 sera ouverte en 2024 sur 400 m2 au rez- de-chaussée  et comprendra un voilier monumental….Suivez Marie Tabarly à la barre de Pen-Duick VI au service de la cause environnementale sur https://www.elementerre.earth

Toute la programmation des projections de films à la cité de la voile sur le site de l’association salée, le magazine du nautisme du Télégramme sur le Café de la Marine

Retour en images sur ce week-end festif, cliquez pour agrandir :

Jocelyne

Lydie

David

Nicolas

Une soirée de rêve au Hennebont Ping Center

Le 4 avril à Hennebont avait lieu la finale retour de la coupe d’Europe de tennis de table qui opposait l’équipe de la Garde du Voeux d’Hennebont au club polonais de Dzialdowo.

Kristian Karlsson, porté par une salle toute acquise à sa cause remporte la première opposition et met son équipe sur les rails. C’est au tour de Chuan Chih-yuan de jouer, continuant sur la même dynamique, il gagne son match, le titre se rapproche mais rien n’était encore joué…C’est au tour de Anders Lind de jouer, après une rencontre âprement disputée, il s’incline. Malgré cette défaite tout est possible…C’est à nouveau au tour de Kristian Karlsson de jouer, il s’impose avec autorité. C’est la délivrance, Hennebont est champion pour la 2ème fois de son histoire ! Merci aux joueur et au public présent  pour leur encouragement (1247 spectateurs), sans oublier les arbitres et tous les bénévoles qui ont œuvré dans l’ombre. Je n’oublierai jamais cette soirée !

Kristian Karlsson (Suède, n°22 mondial) bat Jonathan Groth (Danemark, n°55 mondial) 3-0 (11-6 ; 11-3 ; 11-1)

Chuang Chih-yuan (Taïwan, n°18 mondial) bat Jakub Dyjas (Pologne, n°85 mondial) 3-0 (11-7 ; 9-11 ; 11-6).

Kaii Konishi (Japon, non classé mondial) bat Anders Lind (Danemark, n°153 mondial) 3-1 (11-9 ; 9-11 ; 11-2 ; 11-6)

Kristian Karlsson (Suède, n°22 mondial) bat Jakub Dyjas (Pologne, n°85 mondial) 3-0 (12-10 ; 11-9 ; 11-6).

Victoire 3 -1 !

Saïko

Source photos : www.facebook.com/GVHennebontTennisdeTableOfficiel

Hélène et laine, créatrice de Doudouceur !

Hélène Accardo était présente au marché de noël du centre social Polygone en 2022. L’artiste lanestérienne fabrique des articles au crochet et propose des cours de crochet à l’atelier d’Yasana à Plouay ainsi qu’au domicile de ses clients (adultes, enfants à partir de 9 ans : droitiers de préférence).

Après un passage par la Boutik’Ecole avec Cités Lab Lorient entre avril et juillet 2022, Hélène a créé son entreprise en en octobre. Elle recherche des lieux pour développer son activité, des marchés et même des dépôts-vente…

Contact : 0625928145 / haccardo@sfr.fr

Suivez Hélène et Laine sur facebook et instagram

Les pensées positives de Nono

Toutes les semaines, des nouvelles pensées à partager !

Le plus important, ce sont les petits soleils… Les petits soleils de chaque jour. Un sourire. Un mot d’encouragement. Un échange, un petit plaisir  ou un grand, tout ce qui nous rend heureux, joyeux, vivants. Tous les petits soleils qui illuminent nos journées à coté desquels, il ne faut surtout pas passer.

12/4/23

Concours photo de Vélo An Oriant

Du 14 au 25 avril, mettez-vous en scène avec votre vélo à Lorient et tentez de gagner un vélo à assistance électrique !

Pour sa troisième édition, le grand concours photo organisé par Agora services et la Ville de Lorient revient pour marquer l’arrivée du printemps et la remise en selle de nombreux usagers du deux roues.

Laissez s’exprimer votre créativité avec humour et imagination !

Plus d’info et règlement complet sur https://www.lorient.bzh/boutiquevelo/jeuvelo2023

 

Dessins en direct le 8 avril à la Grande Ourse

La galerie d’arts La grande Ourse, organise, samedi 8 avril, un événement autour de six artistes qui dessineront en direct.

La galerie de La Grande Ourse, au 23 rue des fontaines, à Lorient, organise, ce samedi 8 avril 2023, la fabrique des grands dessins. Cet événement, se déroulera de 13 h 30 et 17 h 30. Six dessinatrices et dessinateurs exécuteront en direct, devant le public, de grands dessins (120 cm X 120 cm), illustrant une nouvelle. La nouvelle sera lue et animée par Sébastien Barrier, connu pour animer les championnats du monde de godille à Groix. Les dessinateurs œuvreront en musique, avec à la guitare et au chant : Laurent Morisson.

Les dessinateurs sont : Éléonore Joubrel (École des beaux-arts Lorient) ; Gaëlle Flao, (artiste peintre, dessinatrice) ; Monsieur QQ (qui expose actuellement à l’artothèque d’Hennebont) ; Florent Grouazel (BD « Révolution ») ; Damien Roudeau (BD « Texaco ») ; Gildas Flahault, (peintre, affichiste et créateur de la galerie).

Les portes seront largement ouvertes au public. La partie création se terminera à 17 h 30. Les grands dessins seront ensuite mis en vente, de 17 h 45 à 20 h, sous la houlette humoristique de Sébastien Barrier.

Vous aviez prévu de rester au PORT, courez-y !

Engagement citoyen : la parole aux jeunes

Pourquoi s’engager ? Comment ? Sur quel sujet ? Avec qui ? Sous quelle forme ?

Deux associations nationales (Territoires Solidaires d’Avenir et Empreintes Citoyennes) se sont unies pour tenter de donner la parole aux jeunes afin qu’ils puissent exprimer leurs attentes et leurs idées sur ces questions.

Dans ce but elles ont préparé un questionnaire qui va être diffusé entre début mars et mi-avril.

Sur la base des réponses collectées, des initiatives locales pourront être mises sur pied pour aller plus loin «en vrai». Elles pourront converger en des temps forts vers la mi-mai, à l’occasion de la Journée Nationale Citoyenneté Fraternité.

Le Conseil de Développement du Pays de Lorient (CDPL) a décidé de relayer cette campagne.

Tu as moins de 25 ans … Tu aimes jouer collectif … Tu as des idées pour améliorer la société … Tu te dis «Et si je m’engageais» … ou, au contraire, tu trouves tout ça trop compliqué ou inutile …

Dans tous les cas ton avis et tes réflexions nous intéressent. Nous t’invitons à prendre quelques minutes pour répondre au questionnaire en ligne :

www.jeunescitoyens.com

Merci pour ta participation !

Réflexion sur la fin de vie…

Merci au webjournal du quartier de me permettre une expression libre sur une question d’actualité qui nous concerne tous…

En septembre 2022, pour la première fois depuis sa création, le Comité Consultatif National d’Ethique,  a décidé de transiger sur l’aide active à mourir. Dans une société libérale, ce sujet complexe et douloureux, ne trouve pas facilement un consensus. Tout le monde n’arrive pas à l’âge de la retraite quel que soit son ancienneté au travail.  Mais tout le monde aura une fin de vie, alors même qu’en 2060, un français sur sept deviendra centenaire (27 500 en 2021 selon l’INSEE).

Cette réalité était certainement dans la tête des bretons, 4 sur180 tirés au sort,  pour aller participer à la Convention Citoyenne chargée de donner son avis au gouvernement en place, le 02 avril de cette année. On ne peut pas rester étrangers à la réflexion sur la fin de vie, entamée en 2005 avec le vote d’une loi  actuellement en vigueur, mais plusieurs fois modifiée selon les moralités et usages locaux. Mis à part la volonté unanime de mourir sans souffrir,  les français s’en remettent béatement à leurs proches, sans désigner une personne de confiance, ni rédiger des directives anticipées. Devant cette carence, en février de l’année dernière, trois députés qui veulent aller plus loin que les soins palliatifs ont présenté un projet de loi sur l’aide active à mourir.

Conformément aux sondages et à ce qui se pratique en Oregon-USA , Canada, Suisse, Benelux, et récemment en Espagne, ils proposent de légaliser le suicide assisté et l’euthanasie.  Ce texte remplacerait la loi Claeys-Leonnetti inégalement appliquée Cf. les soins palliatifs, et surtout, elle permettrait de régulariser des situations juridiquement intenables maintenant en France Cf. l’affaire Vincent Lambert ! Force nous est de distinguer le malade incurable, de la personne âgée réduite à l’état de tube digestif déréglé…

Pour dépasser les soins palliatifs au profit d’une population vieillissante de plus en plus nombreuse, une société ne peut pas faire l’économie d’une réflexion en rapport avec les autres nations équivalentes. Une civilisation est jugée par l’Histoire sur la façon dont elle traite ses membres les plus « hors normes » : délinquants et mourants.  Ces derniers sont intarissables même hors pandémie du Covid ! Alors il faut savoir regarder la mort en face d’une façon holistique, c’est à dire globale, et de différents point de vue. Dans son deuil, la famille dont les héritiers du défunt,  se trouve aux premières loges d’un drame ordinaire, où évolue tout ce qui nous relie : le médical, sociétal, juridique, économique, etc . Nous devons les aborder au moment de concevoir la nouvelle règle de vie !

En la matière : la vie/la mort, les litotes ne manquent pas sous couvert de pudeur, tant de la part de l’Etat-Providence que de la multitude variée de ses commensaux !  Mais ce détour ampoulé du discours ne change en rien la hantise des grabataires, ni à l’attitude des soi-disant bienfaiteurs, à commencer par le corps médical.

Une démocratie sanitaire permet les dons d’organes, mais n’empêche pas d’aller un jour de vie à trépas. En bout de chaîne les thanatopracteurs rendent présentable un défunt apte à la résurrection un jour ? Nous pouvons croire au progrès de la médecine sans prendre l’option de sa capacité à recréer la vie, ni à évincer la mort.  Quoi qu’on en dise, le suicide assisté reste une façon de tuer. Il n’a rien à voir avec le suicide philosophique.

La nouvelle loi risque de ne concerner que le chapitre médical déjà bien encadré par la sédation profonde. Elle dit clairement qu’il ne peut pas y avoir d’acharnement thérapeutique. Le corps médical s’appuie sur son serment d’Hippocrate pour ne jamais administrer/atomiser la mort. Qui alors osera aller au delà ? Dans l’ordre juridique la parole est à la décence, plus qu’au Droit …

Qu’une loi prévienne mieux l’abus de faiblesse et mette de l’ordre dans le Fichier Central des Dispositions des Dernières Volontés, nul ne s’en plaindra. Mais dans le Code Civil, notre arsenal juridique laisse peu de place à une brusque innovation juridique hors ce qui concerne l’euthanasie, actuellement complètement interdite. L’occasion de la levée de cette interdiction permettrait de réformer les tutelles et les curatelles, toutes deux fort décriées, et de mettre la pression sur la généralisation du mandat de protection future !

La réforme du Droit et surtout de la fiscalité des successions, constituent un sujet presque autant délicat que l’adoption du suicide assisté : on fait facilement le rapport de l’un à l’autre. « Payez, je m’occupe des restes! » nous disent les acteurs de l’ordre économique. Qui n’a jamais été sollicité par son banquier pour souscrire un contrat d’obsèques ? Face aux prestataires de pompes funèbres, le législateur  cherche la quadrature du cercle.  La thanatopraxie à l’américaine n’a pas encore pris l’ampleur de celle qui sévit de l’autre côté de l’Atlantique. Pourtant nos cimetières +/- paysagés changent d’aspect.  Le nombre et la cupidité des professionnels qui se disent aptes à soulager la douleur de ceux qui restent et sont solvables ne cesse pas de s’accroître.

La dépendance et son corollaire le décès constituent un marché de 10Md € peu soumis aux fluctuations de la Bourse ! L’aspect humain et sociétal du sujet ne se prête à aucune classification.  Il montre sa dimension holistique sur un fond philosophique et moral. La démographie des nations qui ont adopté l’euthanasie est déclinante, mais ce n’est pas qu’une question sociétale. Les progrès de la médecine qui éloignent la douleur n’ont pas pour autant effacé la mort en fin de vie.  Après le « cure : soin médical » nos marchands de bien-être pourront encore proposer du « care : soin de bien-être » à celles et à ceux qui nient la décrépitude liée au vieillissement précédant la venue inéluctable de la camarde. Conclusion : Pour que le grabataire ne deviennent pas un indigent,  la société et les acteurs du monde économique ont une place à prendre et à tenir, sans état d’âme : prouesse ?

Le corps médical se trouve aux prises avec un savoir, un savoir faire et un savoir être encadrés par la loi mais… « Science sans conscience, n’est que ruine de l’âme! » dit-on , et cela me convient bien. Gageons que les participants à la Convention Citoyenne sauront donner un avis complet à notre gouvernement, sans verser dans l’enflure d’un parler entortillé et grotesque, raccourcissant un événement terriblement naturel à trois lettres : D.C.D.

Ainsi se termine ma réflexion sur l’aide médicalisée à mourir, sans connaître le point de vue des membres de la Convention Citoyenne.

Bien cordialement de Fernand

Le 19 mars 2023 .