Pour ce vingtième numéro du Magazine C’est Possible !*, zoom sur des actions de centres sociaux qui permettent aux habitant.e.s d’exercer leurs droits.
Reportages à Nanterre, Toulouse, Montbrison, Chemillé en Anjou, Angoulême, La Seyne sur Mer.
*Le magazine du réseau des centres sociaux et socioculturels de France
En janvier 2021, nous vous présentions la 1ère session de la Boutik’Ecole lorientaise. (lire l’article). Pour cette 2ème session nous laissons les jeunes entrepreneurs présenter leurs projets ! Les inscriptions sont lancées pour la 3ème session…
Actuellement et jusqu’au 30 juin, 5 porteurs de projet testent leur activité au sein de la boutique. dans le centre commercial de Kervénanec à Lorient.
Franck
« Je m’appelle Franck MIYOPDJI,j’ai 30 ans, j’habite Auray, j’ai une formation initiale de technicien de maintenance informatique et ingénieur analyste programmateur en systèmes et réseaux. J’ai pour projet d’ouvrir un commerce de vente de consommables informatiques et téléphonie et d’y associer de la prestation de service de dépannage de téléphones, ordinateurs, tablettes. Intégrer la Boutik’Ecole est pour moi l’opportunité de d’apprendre le métier de commerçant et surtout de tester mon projet. »
Solen
« J’adore dénicher de petits trésors, chiner des pièces uniques, en revisiter certaines afin de vous offrir une déco originale pour sublimer votre intérieur. »
Ingrid
« Je suis une jeune mère de 3 enfants je souhaite m’implanter dans la ville de Lorient ou Lanester afin d’apporter et de partager mon amour des produits exotiques avec vous. Je souhaite aussi faire des prestations de coiffures. Je suis une personne souriante, je serais ravie de vous retrouver prochainement dans ma boutique « Soleil de Ouenzé ». Bienvenue à tous »
Elodie
« Mon projet est d’ouvrir une friperie avec de la mode féminine vintage en ligne ou en boutique partagée. Ne pouvant pas développer ce projet pour la Boutik’Ecole, j’ai choisi de me former au métier de commerçante avec des articles de seconde main pour enfant : livres, jouets et vêtements.
Retrouvez-moi sur Facebook : Enfantillages Lorient
Nadia
« Mon projet est d’ouvrir une boutique d’art partagée, c’est-à-dire vendre mes créations et des œuvres d’autres artistes dans le but de leur donner plus de visibilité et de rendre l’art plus accessible à tous les publics. »
Si vous aussi vous souhaitez ouvrir votre boutique et aimeriez être accompagné, alors n’hésitez pas à nous contacter au 07 81 53 52 10.
Et pour plus d’infos : boutikecole.bzh
Elen BLIN
Assistante chef·fe·s de projet Boutik’Ecole et CitésLab
Avec la réouverture des lieux culturels, Le Collectif l’EsKampette se réjouit de jouer son spectacle Fracture.s, ce samedi 19 juin à 16h au Comment Ksé.
Le Collectif l’EsKampette est une compagnie de théâtre créée en 2017, à Lanester. Plutôt orienté jeune public, le Collectif s’adresse cette fois-ci à un public adulte, en expérimentant le théâtre subversif : un théâtre choc qui bouleverse les idées reçues et l’ordre établi. « Nous avons choisi de provoquer, mettre au défi le spectateur afin d’entamer collectivement une réflexion sur la vie et la société. » explique Pauline Vermeulen, auteure et metteure en scène de spectacle.
Fracture.s n’en est pas à sa première représentation. Pendant le confinement, le Collectif a proposé de jouer ce spectacle chez l’habitant, respectant le protocole sanitaire en vigueur. « Nous avons passé quatre mois à monter le spectacle et puis, il y a eu le confinement. C’était frustrant de ne pas pouvoir partager notre création avec le public. Nous avons alors eu l’idée de proposer, dans un premier temps, des représentations chez moi afin de donner, par la suite, envie aux spectateurs, d’organiser le spectacle chez eux. C’était à la fois, une alternative artistique et un acte de résistance », raconte Jean-Philippe Brard, comédien associé du Collectif.
Le Comment Ksé, café associatif alternatif se prête tout à fait à l’esprit du spectacle. Les spectateurs, tels des scientifiques, sont invités à observer un être humain dans son habitat naturel. Ici, les fractures peuvent représenter les troubles psychiques du personnage unique de la pièce, qui interprète une série de personnages contemporains dans des situations ou des réflexions de notre quotidien. Les fractures sont aussi la métaphore d’une planète toujours plus fragmentée. Ce spectacle tente de raviver l’attention de chacun sur un quotidien que l’on ne remet plus en question car trop ancré dans nos comportements : le discours sacro-saint de la télé, la déstructuration du langage, la banalisation de la violence, le sexisme et le racisme ordinaire, la déshumanisation générale… Le texte se veut percutant, volontairement provoquant afin de vider le spectateur de tout préjugé (d’autres fractures) et laisser la pièce secouer sa sensibilité, briser ses conceptions et bousculer le réel. Vous l’aurez compris, vous n’en sortirez pas indemnes mais rassurez-vous bien vivants !
Pour plus de renseignements :
collectif.eskampette@gmail.com
Page Facebook : Collectif l’Eskampette
Comment Ksé : 3 Rue de l’Industrie, 56100 Lorient
http://commentkse.fr/
En décembre 2020, Olivia Béven et Gabriel Jégo ont repris le bar-tabac Le Diplomate, au 2 rue Général Frébault
Olivia Béven, qui y travaillait en tant que salariée depuis sept ans, a repris l’affaire avec son compagnon, ancien marin-pêcheur. Ils proposent aussi la presse locale ainsi que des jeux de la Française des jeux.
L’établissent a été créé il y a près de 50 ans, le couple lance un appel pour retracer l’histoire du bar à travers témoignages et photographies qu’ils partageront sur la page Facebook du bar : www.facebook.com/Bar-tabac-le-diplomate-Lorient-100721114905627/
Une nouvelle terrasse vient d’être inaugurée. Cet espace était un terrain de boule il y 20 ans. Les gérants espèrent en faire un haut lieu de convivialité dans le quartier !
Le Diplomate est ouvert 7 jours sur 7, du lundi au vendredi de 8h à 20h, le samedi de 9h à 20h et le dimanche de 10 à 14h et de 17h à 20h
Nouvelle exposition virtuelle d’art graphique avec les croquis de Daniel Faurie. Cet ancien dessinateur en bureau d’études est bien connu des abonnés du groupe facebook lOrient vu par ou des lecteurs du magazine des gens de la rade de Lorient : Le Radier.
La curiosité d’une ville réside dans découverte du détail, son agencement, sa vitalité portuaire pour notre cité…Ce regard pour peu que l’on aime dessiner invite le crayon à courir sur la feuille…c’est jouissif , oui de voir que l’on maîtrise parfois ces éléments…Tiens, une grue c’est un mécano ! La répétition des fenêtres d’un immeuble, la justesse des ombres…Cet infini succession de détails parfois que l’on termine chez soi.
C’est un fait que j’étais assez seul à cette époque à croquer notre ville. Ah si je croisais Jean-Paul JAPPÉ, le peintre, il en laisse lui aussi des œuvres de notre ville…Ah que oui j’en ai fait des dessins, ils sont chez « tout un chacun », un peu partout, parfois très loin… Je n’ai pas toujours photocopié l’œuvre, ceux que nous voyons ont eu cette chance…Puis la photo facile, me détourne de ces poses qui parfois sont pénibles (vieillissement). Je vénère mes amis les Urban Sketchers qui œuvrent sans relâche, et si bien ! Talentueux artistes de nos rues, Lorient est une pépinière…
Allez, que vive l’Art dans notre LORIENT et comme je me tue à le redire « un musée, s’il vous plaît » et là j’aurai une bien belle joie !
Bien à vous, dessiner c’est témoigner.
Daniel Faurie
Rencontre avec le lorientais Jean-Marc Vachey, directeur de production pour la télévision et le cinéma.
Après des études de comptabilité, il décide accompagné d’amis artistes de créer « Le studio des 3 arts », autour du cinéma, du théâtre et de la musique. Il reprendra les études pour obtenir un diplôme d’administrateur de production avant de se lancer dans le monde du cinéma, voir la filmographie.
Cet homme de l’ombre, spécialiste de l’intendance d’un tournage, connaît tous les rouages pour financer un film et solliciter des subventions. Que ce soit en France avec le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) ou en Bretagne, le Fonds d’aide à la création cinématographique et audiovisuelle (FACCA). Il vient de créer une association de productions audiovisuelles Les films de haute mer, à suivre sur Facebook
Son nouveau projet est une fiction qui explique ce qu’est le métier de directeur de production.“La trame de l’histoire montre le processus d’un film, du 1er appel du producteur jusqu’au tournage, en passant par le travail du scénario, la préparation, les repérages, le casting des comédiens. Une manière donc de répondre à ces questions maintes fois posées : C’est quoi votre métier, comment on fait un film ?” explique Jean–Marc Vachey. Victime d’un AVC il y a quelques années, Jean-Marc souhaite aussi démontrer notre capacité de résilience.
Avec Yann Dubois, scénariste et réalisateur, ils préparent le tournage du court-métrage « Au 2, rue des tilleuls » qui devait avoir lieu du 6 au 20 juillet.
Un financement participatif vient d’être lancé : https://www.proarti.fr/collect/project/au-2-rue-des-tilleuls-1/0
Pour accompagner les professionnels, plusieurs bénévoles intéressé.e.s sont recherché.e.s pour intégrer l’équipe :
– la mise en scène (réalisateur et sa première assistante)
– la photo (chef opérateur et 2 assistants opérateurs)
– les costumes
– la production
Les bénévoles sont défrayés (déjeuner, dîner si tournage de nuit) et les frais d’essence…Personnes n’est payé, l’équipe artistique est défrayée et logée, certains comédiens viennent de Rennes et de Nantes.
Suivez cette aventure cinématographie qui sera intégralement tournée dans le pays de Lorient. Vous trouverez photos, vidéos, interviews sur Facebook
Contact : jeanmarc.vachey@gmail.com
Photos : Thierry Prat
L’association « L’Outil en main » a été créé à Troyes dans les années 80 pour expliquer à des enfants les rudiments de métiers qu’ils admiraient…Plus de 200 sections locales démontrent l’intérêt que manifestent les jeunes pour découvrir différentes techniques…20% des jeunes de l’association s’orientent vers des métiers manuels.
Au pays de Lorient, l’équipe locale est composée de 2 métalliers, 1 mosaïste, 1 cuisinier, 2 crêpiers, 1 couturier, 1 ébéniste, 1 maquettiste, 1 électricien, 2 tourneurs sur bois, 1 mécanicien et 1 maquettiste, explique Bernard Daret, le nouveau président. L’association lance un appel aux bénévoles pour venir les rejoindre et développer leur activité !
Les jeunes ont la possibilité de découvrir tous les métiers des bénévoles présents. Chaque métier est pratiqué pendant 3 semaines consécutives, chaque séance étant de 2h30 le mercredi après midi. . De 9 à 14 ans, garçons et filles se pressent pour s’inscrire, il y a même une liste d’attente…Pour satisfaire le plus de monde, les découvertes des métiers sont possible 2 années seulement. L’adhésion est de 130 euros pour les quévenois et 140 euros pour les habitants d’autres villes. (frais pour l’assurance, les outils, le matériel ainsi que le gaz et l’électricité)
Avec de vrais outils et des vrais matériaux, chacun est encadré par un bénévole et réalise un objet à chaque passage. L’apprentissage se fait en toute sécurité…Les jeunes sont responsabilisés avec la signature d’un règlement intérieur.
Seulement une quinzaine d’enfants peuvent pour l’instant profiter des découvertes. Un nouveau lieu est en projet de l’autre côté de la rade et une ouverture prochaine aux 15-18 ans avant, qui sait, un accueil d’adultes ?
Devenez partenaire de l’association en donnant du matériel ou en pratiquant des remises à l’association, l’Outil en main a besoin de soutiens !
L’ atelier réparation de vélo remporte un vif succès, n’hésitez pas à leur donner du matériel, ils en feront bon usage !
Contact : outilenmainbroanoriant@laposte.net / 06 69 23 97 47
Plus d’infos sur https://www.loutilenmain.fr/ et sur Facebook
Coup de projecteur sur un superbe projet multimédia qui offre à la jeunesse une expression artistique, à l’initiative de Antoine Vincens de Tapol (photographe), Baptiste Chauloux (graphiste) et Marion Chombart de Lauwe (plasticienne), en partenariat avec la Galerie Lieu à Lorient qui exposera les créations lors de la biennale « les Rencontres photographiques » en octobre 2021.
L’acte 1 de ce projet avait eu lieu en 2016 dans des écoles du Morbihan où Antoine Vincens de Tapol et Marion Garandeau s’interrogeaient sur « Comment les enfants rêvent-ils leur futur ? » et leur offraient la possibilité de s’exprimer par des montages photographiques.Expo virtuelle en cliquant ICI
L’acte 2 s’est joué dans les quartiers de Lorient et a connu un vif succès, jusqu’à être finaliste du Prix de l’Audace artistique et culturelle : Exposition virtuelle en cliquant ICI
L’acte 3 se jouera bientôt avec 16 « odysséens », des jeunes qui connaissent l’exil et qui pourront exprimer leurs rêves à travers ce projet : « Nous souhaitons ici approcher puis rencontrer des « migrants », récolter à partir d’entretiens une parole, des rêves de vie et les transformer en images. Des images produites, glanées composeront in finé un ensemble scénographié dans une structure en bois de quelques mètres construite in situ. Des vidéos, des sons, des images projetées et imprimées raconteront ainsi une histoire tournée vers un futur. Ce seront deux boîtes ainsi construites en groupe dans lesquelles les rêves individuels et collectifs tenteront de composer en harmonie. Le tout sera exposé lors de la biennale « les Rencontres photographiques » à Lorient en octobre 2021. »
Deux boîtes de 2 mètres de hauteur sur 3 de large, avec des photographies, des dessins, des vidéos et des images en tous genres exprimeront leurs aspirations…
Vous pouvez soutenir ce beau projet sur helloasso.com/associations/transbordement/collectes/les-boites-a-reves-les-odysseens
Vous connaissez les Low tech ? Ce sont des technologies et des approches utiles, accessibles et durables, qui cherchent à sortir du règne du jetable et de l’obsolescence programmée, pour un monde plus respectueux de la planète. Et pour les faire connaître au plus grand nombre, la Région a développé la web série ECOLOWGIE.
Réalisée par le blogueur Evan de Bretagne, en partenariat avec le Low Tech Lab, elle vous montrera comment intégrer facilement des astuces low tech dans votre quotidien, et ainsi réduire votre empreinte environnementale.
En début d’année, le réalisateur Yann Dubois est venu à l’espace multimédia présenter son nouveau film inspiré de l’histoire personnelle vécue par l’initiateur du projet Jean–Marc Vachey . (lire l’article)
Des nouveautés depuis sa venue, le titre du film a changé, c’est maintenant « Au 2 rue des Tilleuls » et un financement participatif vient d’être lancé.
« La trame de l’histoire montre le processus d’un film, du 1er appel du producteur jusqu’au tournage, en passant par le travail du scénario, la préparation, les repérages, le casting des comédiens. Une manière donc de répondre à ces questions maintes fois posées : C’est quoi votre métier, comment on fait un film ? » explique Jean–Marc Vachey ». « Ce film a pour but non seulement de divertir mais aussi d’instruire, donnant ainsi une meilleure idée de ce qu’est le métier de directeur de production. » résume le réalisateur Yann Dubois.
Suivez cette aventure cinématographie qui sera intégralement tournée dans le pays de Lorient début juillet. Vous trouverez photos, vidéos, interviews sur Facebook
Soutenez la production du court-métrage sur le site du financement participatif :
https://www.proarti.fr/collect/project/au-2-rue-des-tilleuls-1/0
Les contreparties permettent en autres d’avoir son nom au générique, le DVD ou encore d’assister au tournage…Vous pouvez aussi devenir mécène !
Reportage photo : Thierry Prat