Rencontre avec le rappeur O’my Lerb

Rencontre avec Thomas aussi connu sous son nom d’artiste O’my Lerb

Quel est ton parcours artistique ?

Passionné par la culture Hip-Hop depuis l’arrivée au collège, je n’écris mes premiers textes et je rappe qu’à l’âge de 20 ans. A 27 ans, pendant le premier confinement, je commence à m’investir dans un projet artistique. Je décide de mettre en musique mes écrits, besoin de m’exprimer !

Des rencontres m’ont permis de mener à bien un projet d’EP 5 titres. J’en profite pour remercier Lou Alonzo Bianchi, Lebug, Jeanne, Eric, le Studio de Rosewell, Dhamma Rasta

Lors d’un open mic, Hydrophone m’a proposé de travailler la scène : la prestance, la rigueur, la connaissance du milieu professionnel…

Après un an de travail, je sors un EP 5 titres « XXI ampères » d’influence Hip Hop mais plutôt éclectique dans l’ensemble où je livre des réflexions sur ma vie et ce qui m’entoure.

L’EP est  disponible sur toutes les plateformes en téléchargement légal :

Deezer / Youtube Music / Spotify / Apple music

Tes influences ?

Mes références vont de groupes de rap français comme NTM,I AM, La mafia Trece, Tres Coronas mais aussi des chanteurs plus classiques comme Cabrel, Brassens, Ferré…et bien d’autres !

L’avenir que te réserve t-il ?

Je souhaite un avenir simple, je crois que personne ne sait réellement quel avenir nous attend dans sa globalité, mais que chacun à son échelle et avec ses valeurs peut améliorer son quotidien par des actions simples de partage et d’amour !

A suivre sur www.facebook.com/lerb.lanoe

Les images du clip sont de Lou Alonzo Bianchi, le montage de O’my Lerb…enjoy !

Premier album de Robot Sapiens

Avec ses multiples identités Sylvain est bien connu à Lorient ! Après des expériences artistiques avec Freedom For King Kong (fusion), Bring’s (hip-hop), Soul beton (funk) et maintenant Robot Sapiens (electropop), l’artiste reste le même. Cet amoureux des mots qui a su trouver son originalité pour nous les dire en fait un poète des temps modernes ! A découvrir sur scène au printemps, après quelques résidences dont à Hydrophone, partenaire de ce nouveau projet…Il sera accompagné par Stéphane Marrec (basse, machines) et Brendan De Roeck (guitare, clavier).

Sa nouvelle « Métamorphose » est disponible (en CD et vinyle) et en écoute en cliquant ICI

Plus d’infos sur l’artiste sur son site ou sur sa page Facebook

Sur un fil est le deuxième extrait de l’album « Métamorphose », il aborde les différentes facettes du silence en Amour. Ce clip onirique nous emporte dans les méandres de la poésie electropop de Robot Sapiens. Clip réalisé par Yannick Derennes

Du soleil dans vos oreilles avec Radio JUNO

Une nouvelle webradio dans le paysage médiatique lorientais, Radio JUNO

Julien Badoil vient du monde de l’image, il était coloriste sur des films d’animation à succès (Moi, moche et méchant et Tous en scène) et écoutait beaucoup de musiques pendant son travail. L’artiste s’est lancé un nouveau défi avec la création sonore. Il fait ses premières armes sur Radio Balises avec la fameuse émission Bonnes ondes et ses gourmandises radiophoniques, en écoute ici

Des périodes de confinement et ses apéros ZOOM que Julien détournera en émission radio naîtront Radio JUNO. Le voici à présent formateur dans des ateliers d’expression radiophonique. Il collectionne les casquettes, de la communication à la réalisation sonore et décline Radio JUNO en Ateliers JUNO…Vous aurez l’occasion de le croiser bientôt à l’espace multimédia du Polygone où il viendra partager son art du mixage !

Mettez du soleil pour nos oreilles avez Radio JUNO sur  www.radiojuno.fr

Suivez les Ateliers JUNO sur facebook et Instagram

Portraits de Photographes

Pendant le mois de novembre, retrouvez les interviews des artistes des 24ème Rencontres de la Photographies, les mardi et vendredi :

www.galerielelieu.com/portraits-dartistes/

Léa Habourdin – mardi 2 novembre :

Christophe Beauregard – vendredi 5 novembre

Elsa Leydier – mardi 9 novembre

Leslie Moquin – vendredi 12 novembre

Shinji Nagabe – mardi 16 novembre

Antoine V. de Tapol, Marion C. de Lauwe & Baptiste Chauloux – vendredi 19 novembre

Eric Vassal – mardi 23 novembre

Gilbert Garcin (interview d’Émilie Teulon) – vendredi 26 novembre

Marilia Destot – mardi 30 novembre

 

Sortie artistique au parc Chevassu

A la découverte du cyanotype, un ancien procédé photographique, avec l’artiste Nastasja Duthois. Nous en avons aussi profité pour visiter l’atelier de la brodeuse d’image et le parc qui a obtenu le label Jardin remarquable du ministère de la Culture en 2006.

Originaire des Cévennes, Nastasja est venue à Lorient pour étudier à l’École européenne supérieure d’art. L’artiste brode ou plutôt dessine avec du fil et une aiguille, pratique la photographie, le dessin numérique, le dessin au bic…Ses sujets d’inspirations sont divers : la foule, les filiations, les relations entre les différentes sphères du vivant, jusqu’aux mystères du blob !

Nastasja nous a fait une démonstration du cyanotype et nous a expliqué l’histoire de ce procédé photographique monochrome : « Technique mise au point en 1842 par un astronome et scientifique anglais, John Herschel au cours des ses recherches sur la sensibilité des sels de fer à la lumière. Un mélange de deux chimie, non toxique et polluant, rend photosensible à l’exposition lumineuse et donne ce bleu si envoûtant. On pose alors des objets, des plantes, des dessins en contact sur le papier….qui agissent comme des caches sous les UV du soleil et puis on savoure le résultat! »

Elle nous a donné envie de participer à un atelier qu’elle propose sur cette technique…N’hésitez pas à la contacter pour connaître les prochaines dates : nastasjaduthois@gmail.com

Suivez son travail sur son site web : https://nastasjaduthois.com

Josiane

Erik

Isabelle

Nicolas

La suite de l’après-midi était dédiée au parc Chevassu et à sa biodiveristé. Il s’agissait d’identifier la flore à partir d’une photo avec l’application Plannet, une plateforme de sciences participatives sur la biodiversité végétale.De nombreuses essences d’arbres, des marronniers, des vieux chênes, aux érables en passant par des plus exotiques comme les arbres aux caramels ou l’arbre aux mouchoirs composent le parc…

Cette ancienne propriété de Victor Chevassu est riche d’histoire, on peut y voir les vestiges d’une canalisation du 18ème siècle. L’eau traversait  la ville pour aboutir à un réservoir de l’Enclos du port…Plus d’infos sur le site du Patrimoine de la Ville de Lorient

Nous avons eu le plaisir de parler avec Bruno Jugan, un agent de maîtrise qui travaille pour les Parcs et jardins de la Ville de Lorient. Il veille particulièrement au parc Chevassu, ses 80 arbres et 100 arbustes sur presque 3 hectares… Nous reviendrons bientôt pour une sensibilisation aux végétaux lors d’une promenade éducative !

Lorient est labellisée Zéro Phyto et participe à la reconquête de la qualité des eaux en Bretagne par l’abandon de l’usage de produits phytosanitaires. Pour tout connaître sur les alternatives aux pesticides, consultez  les techniques de Jardinage au naturel.

On a eu l’illusion d’être hors de la ville le temps d’une ballade à travers le parc…On ne peut que vous conseiller ce havre de paix !

Expo photo « Terre et partage »

Sarah Latscha expose ses photos sur l’écolieu « Terre et Partage » situé à La Guette près de Paimpont dans le département d’Ille-et-Vilaine. Du 20 octobre et jusqu’à fin novembre au 1er étage du centre social du Polygone PLL, du lundi au vendredi (9h-12h / 14h-18h)

Comment as tu eu l’idée de ce reportage photo ?

J’ai un projet artistique autour des écolieux en France. Ce mode de vie m’a tout de suite intéressé et questionné.

Il y a un photographe Martin Bertrand qui a fait un reportage sur l’écolieu Kerlanic, près de Rostrenen. C’est un travail qui donne envie de photographier d’autres écolieux. J’ai également pour inspiration les photographies animalières de Vincent Munier.

Je dessine également, et en ce moment j’ai un projet sur les cabanes. Je propose aussi des ateliers de photographie et de dessin en lien avec la nature avec cette exposition.

Peux tu nous parler de La Guette ?

Je cherchais un endroit pour me ressourcer et j’ai découvert le hameau de La Guette par une amie. J’ai été touchée par ce lieu et j’ai eu envie de faire partager leur mode de vie. Les personnes vivent en harmonie avec la nature, dans un soucis d’écologie et de partage. Il s’agit d’un écolieu ouvert à toute personne désireuse de se ressourcer ou faire du woofing. Les personnes qui vivent sur le lieu apporte une contribution en aidant au potager par exemple ou à retaper l’ancienne maison d’Alexis qui a brûlée. Les personnes restent plusieurs mois ou plusieurs années ou simplement un week-end end.

C’est un écolieu  situé dans un hameau à 6 km de Paimpont dans la forêt de Brocéliande où les personnes vivent en communauté. Ils cultivent le vivre ensemble, pratiquent le végétarisme et proposent des ateliers en lien avec le bien être et la permaculture.

Il y a deux kerterres (des petites maisons rondes en chaux et en chanvre) et un endroit situé dans l’ancienne maison d’Alexis (le propriétaire du terrain) qui permet d’accueillir quelques personnes. Cet endroit est en cours de petits travaux pour accueillir plus de personnes. Il arrive que des personnes logent dans la yourte de méditation ou dans la paillourte. Les personnes peuvent aussi venir avec leur caravane ou leur camping car. L’accueil se fait principalement l’été et permet d’intégrer dans le groupe des personne avec leur tente.

La première fois que j’y suis allée ils étaient trois à y vivre, actuellement, d’après les nouvelles d’Alexis, ils sont six. Les personnes vivant sur le lieu ont créée l’association Terre et Partage. Ils proposent d’accueillir des personnes en difficulté ou cherchant le calme de la nature.

Que t’a apporté cette expérience ?

J’ai découvert un mode de vie alternatif et nouveau pour moi. J’ai pu rencontrer des gens ouverts d’esprit et me lier d’amitié avec Alexis, à qui j’écris régulièrement. Je suis retournée plusieurs fois sur le lieu.

Merci Sarah

Visite de l’exposition

Pour aller plus loin sur les écolieux en Bretagne et en France

Un mathématicien contre des sous-marins

Chacun connaît le formidable débarquement du 6 juin 1944, qui a permis de renverser le cours de la guerre contre les nazis. Mais pour que 156 000 hommes et 20 000 véhicules puissent débarquer en Normandie, il fallait leur faire traverser la Manche, et donc contrôler l’espace maritime.

Or les sous-marins allemands, les fameux U-boote, reçoivent leurs ordres de l’Amiral Dönitz par radio, depuis un bunker situé sous la villa Kerlilon à Larmor-Plage. Ces messages sont cryptés; chaque sous-marin possède à son bord la machine Enigma qui lui permet de déchiffrer les messages de l’Amirauté.

C’est là qu’intervient Alan Turing, jeune mathématicien britannique, qui cherche à décoder ces messages. En effet les sous-marins allemands, dès qu’ils ont connaissance d’un convoi de ravitaillement allié, se regroupent ’en meute’ et les attaquent. Des centaines de navires marchands seront ainsi coulés au début de la guerre.

Devant l’incrédulité de ses chefs quant à la possibilité de déchiffrer ces fameux messages, Turing écrit directement à Churchill, qui va lui donner carte blanche et lui fournira locaux, budget et personnel.

Aux premières machines à calculer inventées par Turing, succéderont des machines électroniques qui seront les ancêtres des ordinateurs que nous connaissons aujourd’hui. En découvrant la clé des messages chiffrés allemands, Turing fait avancer de deux ans la fin de la guerre, et jette les bases de ce qu’on nomme aujourd’hui l’intelligence artificielle.

Pour toute reconnaissance, il finira sa vie dans un hôpital psychiatrique, accusé d’homosexualité, un crime à l’époque, et se suicidera en croquant une pomme empoisonnée au cyanure.

Certains pensent, à tort, que la Société Apple a choisi comme logo une pomme croquée, en référence à la fin tragique d’Alan Turing. Mais quand la légende est plus belle que la réalité, ne peut-on pas imprimer la légende…?

Plus d’informations sur Wikipédia

Le Modèle Turing, vidéo sur le site du CNRS

Rencontre avec le Basst’art Crew

Jimmy et Vincent étaient de passage à l’espace multimédia PLL pour répondre aux questions de Maxime.

Salut les artistes, comment faîtes-vous pour être si bons ?

Ils nous racontent leur parcours artistiques qui a débuté à l’école primaire où déjà ils adoraient dessiner. Leurs premiers tests à la bombe au lycée sont concluants, c’est le début de leurs aventures picturales…Leur motivation est de s’exprimer à travers des œuvres collectives et de rendre l’art accessible. L’apprentissage de la bombe a été instantané pour eux, ils ont vu évoluer les caps, les diffuseurs de peinture, et appris des nouvelles techniques avec le temps…

Comment faîtes-vous de si grandes fresques ?

Pour les proportions, ils font confiance à leur œil ou utilisent des quadrillages pour représenter le dessin qu’ils ont réalisé d’abord sur papier.

Pourquoi mettez-vous un masque pour peindre ?

Les artistes utilisent au maximum des bombes de peinture à base d’eau, moins nocives pour la santé que les bombes traditionnelles qui contiennent de l’acétone, du xylène ou du toluène et où le port d’un masque anti poussières ou un masque à gaz est conseillé, surtout en intérieur…

Quelles sont vos inspirations ?

Vincent nous parle de Mutafukaz, un film d’animation franco-japonais sorti en 2017, réalisé par Shōjirō Nishimi et Guillaume « Run » Renard et Jimmy nous conseille Sergio Toppi, un scénariste et dessinateur de bande dessinée.

Est-ce votre métier ?

Les 2 graffeurs vivent de leur art par de nombreux projets dans des lieux privés comme des restaurants (Why not à Plouay et Hennebont, Cancun à Lorient, Uncle Breizh à Baud, Landévant et Guidel…) ou des bars (O’Flaherty, Calle…) et des projets de fresques avec des écoles et des villes. Pendant le tour de France, des commerçants à Sarzeau ont proposé aux artistes de décorer leurs vitrines aux couleurs du tour…N’hésitez pas à les contacter !

Quels sont vos projets ?

Le collectif composé de Lafz, Ezql et Jstick  envisage des expos prochainement pour leurs toiles…

Ouvrez l’œil, vous les croiserez peut-être bientôt au détour d’une friche comme à Keroman ou le collectif vient de peindre un homme-arbre qui fait référence au réchauffement climatique et qui signifie que l’humanité ne tient qu’à un fil…Les artistes nous rappellent qu’il ne faut pas perdre de vue l’essentiel !

Avec l’association La sauce MSC, ils organisent des événementiels comme des soirées Hip-Hop à la discothèque MØS à Ploemeur ou réalisent des clips vidéo comme pour l’artiste Numa

Suivez le collectif sur www.facebook.com/basstartcrew

« Fils de Lorient » en avant première

Le Film documentaire « Fils de Lorient » retrace le parcours atypique du groupe Lorientais « Soldat Louis » et ses 30 ans de scène.

« Ce film documentaire relate le parcours atypique de Renaud Detressan et Serge Danet, originaires de Lorient, fondateurs emblématiques du groupe Soldat Louis, où rock et musique celtique se fondent, laissant se dessiner une palette musicale originale. Il met en relief les liens profonds entre un groupe de musique, sa région et son public. » explique le réalisateur Michaël Picaud.

« Fils de Lorient » s’invite au cœur du groupe, dévoilant ainsi les répétitions d’avant tournée, les arrangements musicaux, les enregistrements en studio, et une sélection de rushs de concerts de la tournée 2019, filmés, tantôt de manière intimiste, tantôt de manière débridée.

En avant-première, jeudi 28 octobre à 20 h à Océanis à Plœmeur. En présence du groupe Soldat Louis, l’équipe du film et de nombreux invités.

Tarif : 16 €. En vente à la billetterie Océanis, à la librairie Sillage

A la découverte du tennis fauteuil à Kerolay

32 joueurs et 4 joueuses était accueilli.e.s au  4 ème Open Alleza Médical Santé de tennis fauteuil. Les deux premières éditions ont eu lieu à Ploemeur avant de se jouer depuis 2019 à Lorient.

Les dimensions du terrain et la hauteur du filet sont les mêmes qu’au tennis traditionnel. La seule adaptation par rapport au tennis pratiqué par les valides est que les joueurs de tennis en fauteuil roulant peuvent laisser la balle rebondir deux fois avant de la renvoyer. Le joueur perd le point s’il ne peut pas renvoyer la balle avant le troisième rebond et s’il ne garde pas le contact de l’une des deux fesses avec son fauteuil lorsqu’il frappe la balle. Plus d’infos

Quelques extraits de la finale du table 1 qui opposait Fabien Bayon (21ème) du Lorient TC à Guillaume Sabin (20ème) du TC Cesson-Sévigné. Victoire du lorientais 6/2 6/4.

Laurent Le Floch, organisateur du tournoi et président de la section, était satisfait de proposer un  tableau féminin, une première en Bretagne. Il constitue le deuxième tournoi breton après celui de Cesson-Cévigné et le seul du Morbihan. « Le dépassement de soi, le goût de l’effort,  la cohésion dans la compétition, la résilience sont les valeurs que l’ont souhaite défendre lors de cet évènement. » explique Laurent Le Floch, « Un tournoi qui véhicule de belles valeurs humaines ».

La section paratennis se compose de 11 joueurs dont le n° 2 et n° 4 bretons, une joueuse a rejoint l’équipe en septembre 2020.

Suivez le Paratennis Lorient T.C sur son site web ou sur facebook

Contact : paratennis.lorient@free.fr

Photos : Sabrina Vainberg

N- B : Revivez la finale des Bleus en Tennis Fauteuil aux Jeux Paralympiques 2021 

Victoire de Stéphane Houdet et Nicolas Peifer contre les Britanniques Alfie Hewett et Gordon Reid (7-5, 0-6, 7-6 ).