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Melrand, un village extraordinaire

Une sortie familiale au village de l’an 1000 est proposée au centre social, voici quelques informations sur ce petit village à côté de Melrand dans le Morbihan très agréable à visiter. C’est une reconstitution d’un site historique de « l’an 1000 », en fait occupé entre le XIème et le XIVième siècle de notre ère.

 

Le chemin creux

Tout d’abord, quand on arrive sur place, on découvre une fois passé l’entrée, un chemin creux, comme il n’en existe plus beaucoup, nous amène à un espace dégagé. On passe devant un enclos d’animaux. A une époque, ces derniers sont des vaches,des pie noires d’Ouessant, des chèvres et des porcs. Ce sont des espèces anciennes sans doute stabilisées et issues de races que l’on trouvait sans doute en Bretagne au Moyen Age.

 

Les maisons reconstituées

Nous arrivons ensuite devant un groupe de maisons telles que nous aurions pu les voir en l’an 1000 à cet endroit. Certaines sont complètement construites, d’autres sont, en apparence uniquement, en cours de construction pour en montrer différents étapes, comme la mise en place de la charpente ou celle du toit de chaume., Il est même possible de pénétrer dans une maison pour en visiter l’intérieur et passer devant un petit feu au centre de cette dernière. D’un côté, on peut voir le côté réservé aux animaux et de l’autre aux hommes avec quelques objets.

A côté de ces maisons, il a été possible de faire des expériences, par exemple pour le séchage de plantes ou de légumes.

Le site archéologique

Quand nous finissons de traverser cet espace, nous arrivons dans une autre zone du village où sont mis en valeur les soubassements de pierres des maisons d’origine. Il est d’ailleurs très intéressant de voir cette zone au moment du printemps car les différentes types de plantes mettent en valeur ces ruines. Si vous avancer dans cet espace au printemps, la bruyère plantée à une époque au dessus des soubassements de pierre les met en valeur en cette saison.

Le jardin botanique

Une fois que l’on contourne cet espace, on arrive dans une autre zone : un magnifique jardin botanique, avec près de cinquante plantes qui servent à toutes sortes d’usages : potagères, médicinales, condimentaires, et technique (teinture, …). En certaine époque, on y trouve aussi bien de la menthe que du lin ou des carottes.

 

Plus d’infos sur www.villagedelanmil-melrand.fr

 

L’esclavage moderne ou le travail dissimulé

En France et dans de nombreux pays, à l’heure où l’être humain explore l’espace, l’esclavage sévit encore : https://www.lumni.fr/video/qu-est-ce-que-l-esclavage-moderne

Tous les enfants devraient pouvoir choisir quand jouer, mais la fée du monde moderne en a décidé autrement ! En effet les exemples abondent quand les besoins économiques sont prioritaires. Cette fée voit l’intérêt économique dans toutes activités, mêmes les plus déshumanisantes. Le plaisir sexuel est un filon pour se faire de l’argent. Peu importe si on vole l’innocence des enfants. Loin du Petit Prince, le salaire gomme toute forme de plaisir, l’argent est roi. A tel point que toutes les sphères de la société en bénéficient. Loin de la poésie, le pragmatisme est roi.

L’émission télévisée ci-jointe met en lumière le déséquilibre de nôtre humanité !

Explorer pour comprendre avec la goélette Tara

Culture scientifique et changement climatique

Les lycéens et étudiants bretons ont pris la parole et interrogé des grands témoins pendant la Table ronde organisé à Rennes le 28 janvier 2020 par l’Espace des sciences, la Région Bretagne et l’académie de Rennes.

Ils ont été près de 800 au total. Quelque 400 jeunes étaient sur place pour participer aux échanges dans l’auditorium des Champs Libres. C’est sur la chaîne YouTube de l’Espace de sciences que 400 lycéens ont pu suivre à distance la Table ronde « Changement climatique : quels enjeux et solutions pour nos territoires et la planète » et poser leurs questions via le chat en direct, depuis 14 établissements situés dans les 4 départements de l’académie de Rennes.

Avec  Bruno David, Président du Muséum national d’Histoire naturelle, Pascale Braconnot, Directrice de recherche au Commissariat à l’Énergie Atomique, Olivier Fontan, Directeur exécutif du Haut Conseil pour le Climat, et les jeunes impliqués étaient animés par Maëtte Chantrel, journaliste scientifique, et Yvan Lagadeuc, Professeur des universités en écologie.

Hommage à Lorient en chanson

La déclaration d’amour de Rémi à sa ville natale n’est pas passée inaperçue sur la toile en ce début d’année.

L’auteur-compositeur se présente en quelques mots :

« J’ai grandi à Lorient et j’y ai encore famille et amis, et c’est au conservatoire de Lorient que j’ai appris la guitare. J’ai par la suite fait parti de plusieurs formations et j’ai fondé en 2011 le groupe Kronik avec trois musiciens de jazz. C’est alors que de guitariste je suis passé à chanteur. Nous avons eu la chance de faire des concerts un peu partout dans l’ouest et de sortir un album. Aujourd’hui, je reviens avec un projet solo où je compose musiques et textes et où j’enregistre moi même mes chansons. Le clip a été quant à lui réalisé par mon frère Vincent qui se passionne pour la photo et la vidéo. Merci encore de de vos partages et autres encouragements. A bientôt, Rémi »

La page facebook de Rémi : https://www.facebook.com/kronikofficiel/

La symphonie des oiseaux

Pour replonger quelques instants dans l’univers magique de la « Symphonie des oiseaux« , une invitation à regarder en ligne le reportage réalisé avec les « Chanteurs d’Oiseaux », jeudi 24 octobre 2019, dans l’église Sainte-Radegonde à Riantec, lors du Festival Terre d’Oiseaux organisé par Lorient Agglomération :

Plus d’informations sur La symphonie des oiseaux

Concours « Filme ton quartier » 2019

Pour sa 4ème édition Filme ton quartier proposait la thématique En TRANSITION.

Les quartiers changent sous nos yeux. La nature, les constructions, les objets, les transports se transforment, évoluent.France 3 lançait un grand concours et proposait de trouver une histoire sur la place de l’homme dans ce monde en transition. Une histoire rassurante, révoltante, militante… qui dit le futur, écologique, ou pas.

Le grand prix est attribué à Amie-Sarah Barouh, pour le film Square Albun S.

Le prix de francetv Slash récompense Moïse Luzolo pour Bendo.

Le prix de la Fondation Groupe France Télévisions est décerné à  Yann Ahizi Elliam pour le film Pour Sarah.

 

Toutes les vidéos sont diffusées sur filmetonquartier.fr

Top départ du championnat des bagadoù !

C’est un évènement de la scène musicale bretonne ponctué de spectacles hors normes sous forme de concours-concerts, à ne surtout pas manquer. Le championnat national des bagadoù débute en février. Il s’achèvera en août au Festival interceltique de Lorient où le vainqueur de première catégorie sera sacré « Champion de Bretagne », remportant pour un an le traditionnel Maout. Les bagadoù devront présenter une suite originale de 6 à 11 minutes chacun, en fonction de leur catégorie. Le rythme est enlevé, le niveau musical élevé, le classement serré à l’issue du concours, l’ambiance exaltée à l’annonce des résultats.

Des bagadoù partout dans le monde. Qui pourrait aujourd’hui imaginer le Festival interceltique ou le Festival de Cornouaille sans eux ? Les bagadoù font rayonner l’image de notre région partout en France et à l’étranger. Ils proposent des créations actuelles et les présentent sur toute la surface du globe. Ils s’implantent aussi un peu partout. Sonerion, leur fédération nationale, recense 150 groupes portés par 130 associations sur toute la Bretagne et au-delà, de Lille à Marseille, en passant par Paris, Strasbourg, Bordeaux… et la Guadeloupe. Il existe même un bagad à New-York et à Tyr au Liban !

Un championnat en deux manches. A partir de février, ils entameront leur 71e saison de championnat à Pontivy. Les 90 bagad participants sont classés en 5 catégories, la première représentant l’élite des sonneurs. Répartis sur les saisons de printemps et d’été, ces concours, sous forme de concerts, se déroulent en deux manches : en salle au printemps, au cœur des festivals en été. Pontivy, Brest, Vannes et Saint-Brieuc accueillent les premières manches ; Saint-Malo, Quimper et Lorient les secondes. Première et seconde manches sont organisées le même jour à Carhaix pour la 5e catégorie, surtout composée de jeunes musiciens.

L’enjeu. Chronométrées, jugées par un jury constitué de sonneurs expérimentés, les créations musicales des bagadoù, appelées suites, sont notées à l’issue de chaque manche ; en découle un classement général tiré de la moyenne des notes des deux concours. Le vainqueur de la première catégorie est alors sacré «Champion de Bretagne». S’ensuit, pour les cinq catégories, le reclassement des premiers et derniers (pas de rétrogradation de la 4e à la 5e catégorie). De la 3e à la 1ère catégorie, les deux groupes classés derniers du championnat descendent dans la catégorie inférieure.

Public et ambiance au rendez-vous. Initialement créé afin de permettre aux nombreux bagadoù adhérents à Sonerion de se rencontrer et de confronter leur répertoire tout en stimulant la création, les concours sont aussi une occasion de promouvoir la musique bretonne auprès d’un public de plus en plus nombreux. En témoigne le succès grandissant de la retransmission sur le web des concours de première catégorie. A titre d’illustration, le direct-live du championnat au Festival interceltique, le 3 août dernier, totalisait 248000 vues dans plus de 55 pays sur la seule journée du concours. 2 mois après, les vidéos des groupes comptabilisaient près d’un million de vues ! Mais le véritable spectacle se joue en salle ou dans les gradins. Le public vibre avec les bagadoù ! Le championnat est une ambiance à vivre.

Savez-vous que…

Le mot «bagad» désigne une formation musicale bretonne (pluriel : bagadoù sauf quand bagad est précédé d’un chiffre : un bagad, des bagadoù, dix bagad). Le penn soner est le chef d’orchestre. Le bagadig est le deuxième groupe d’une même association et un bagad école. Le bagadigan est une formation préparatoire au bagadig.

150 bagad, portés par 130 associations, adhèrent à Sonerion, ce qui représente 10000 musiciens. La majorité des bagadoù est située sur le territoire formé par les cinq départements de la Bretagne historique. Mais 39 sont localisés dans le reste de la France métropolitaine et en Guadeloupe. Il existe même un bagad à New-York et à Tyr au Liban ! 22 sont adhérents de Sonerion, les autres entretiennent des relations avec la fédération.

Le bagad compte traditionnellement trois pupitres : bombardes, cornemuses, caisses claires (et percussions), mais le règlement du championnat autorise aussi binioù kozh et veuze, sans limitation de temps; accordéon, violon, vielle, clarinette, harpe celtique, texte parlé ou chanté et danseurs (avec limitation de temps). Des «clin d’œil» à des musiques non bretonnes sont aussi permis.

Près de la moitié des musiciens adhérents à Sonerion a moins de 25 ans.

Son école, Skol Muzik Sonerion, la plus grande de Bretagne, compte 4500 élèves, 54 enseignants professionnels et 450 encadrants bénévoles. Il faut 7 à 10 ans pour former un bon musicien. La formation des jeunes permet d’assurer, demain, la relève des musiciens d’aujourd’hui. L’enseignement est réalisé dans un groupe (skolaj ou bagadigan, puis bagadig ou bagad). Les cours de Skol Muzik Sonerion sont pratiqués sur la base de tarifs volontairement abordables pour que la musique traditionnelle soit accessible au plus grand nombre. Les instruments sont généralement prêtés aux élèves. La pratique musicale en ensemble, dès l’acquisition des premiers rudiments techniques, est une particularité de l’école. Au sein des groupes, des liens d’amitié très forts unissent les musiciens qui évoluent ensemble depuis le plus jeune âge. C’est aussi pour eux un facteur de réussite scolaire : la pratique musicale collective stimule les neurones chez l’enfant !

Pour rejoindre un bagad près de chez vous, cliquez sur le lien situé sous la carte. Vous accéderez directement au site du bagad que vous aurez choisi.

https://www.bodadeg-ar-sonerion.org/wp-content/uploads/2019/12/Carte-interactive.pdf

Toutes les dates du championnat

Printemps 2020

1re catégorie, 16 février, 13h // Brest, Le Quartz

16 groupes, 800 musiciens (40 à 60 musiciens par bagad), 5 h de spectacle

Tarif unique hors frais éventuels : 20 €

https://www.lequartz.com/CHAMPIONNAT-DES-BAGADOU-2020-871.html

2e catégorie, 22 mars, 13h30 // St-Brieuc, Hermione

14 groupes, 650 musiciens (40 à 50 musiciens par bagad), 4 h de spectacle

Tarifs hors frais éventuels : 4 € (réduit), 8 € (plein)

https://www.ticketmaster.fr/fr/artiste/championnat-des-bagadou/idartiste/14014

3e catégorie, 08 mars, 13h30 // Vannes, Palais des Arts

14 groupes, 650 musiciens (30 à 40 musiciens par bagad), 4 h de spectacle

Tarifs hors frais éventuels : 5 € (réduit), 10 € (plein)

https://www.ticketmaster.fr/fr/artiste/championnat-des-bagadou/idartiste/14014

4e catégorie, 02 février, 13h// Pontivy, Palais des congrès

23 groupes, 600 musiciens (20 à 30 musiciens par bagad), 4 h de spectacle

Tarifs hors frais éventuels : 6 € (réduit), 12 € (plein)

https://www.ticketmaster.fr/fr/artiste/championnat-des-bagadou/idartiste/14014

été 2020

1re, 2e, 4e (B) catégories, 08 août, 13h, 10h30, 10h // Lorient, Festival Interceltique

3e catégorie, 18 juillet, 13h30 // Quimper, Festival Cornouaille

4e (A) catégorie, 11 juillet, 14h // Saint-Malo, festival Folklores du Monde

5e catégorie, 14 juillet, 10 h // Carhaix, Bagadañs

Faustine Hamoum, plasticienne

Portrait de Faustine Hamoum par Mikhael Brun

Née à Nantes en 1981, Faustine Hamoum vit et travaille à lorient. En 2006, elle obtient le Diplôme National d’Art Plastique (ESA Lorient) option communication. En 2008, le Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique (ESA Lorient), option Art. En 2009, le Post-bac Certificate, de la Pont-Aven School of Comtempory Art. Depuis 2010, Faustine enseigne les arts plastiques…

Site web : http://faustinehamoum.com

Le jazz à l’honneur au Conservatoire

Le temps d’une soirée, le conservatoire s’est transformé en boîte de jazz.

Franck Le Masle (Claviers et chant) ; Johann Epenoy (Saxophones) ; Stéphane Marrec (Basse et contrebasse) ; Gildas Lefaix (Batterie) ont présenté la diversité du jazz. Des standards de Thelonious Monk, Nat King Cole, Ornette Coleman, Herbie Hancock, John Coltrane, Steve Coleman et bien d’autres encore étaient réarrangés pour l’occasion, un concert de toute beauté dont voici un extrait :

Le lendemain à la médiathèque,  Johann Epenoy présentait le saxophone dans le jazz. Depuis la fin des années 20, le saxophone est devenu au fil du temps un instrument incontournable. »Ses qualités sonores et techniques en font un instrument idéal pour l’improvisation » expliquait le professeur du Conservatoire pendant cette conférence-concert qui affichait complet…

Quelques conseils du Conservatoire pour aller plus loin :

A écouter : Sylvain Rifflet « Troubadours » / Donald MacCaslin « Blow » / Wayne Shorter « Allegria » / Géraldine Laurent « At Work » / Stan Getz  « Café Montmartre » / Branford Marsalis « Random Abstract » / John Zorn « Masada quartet » / Michael Brecker « Time is of the essence » / Chris Potter « Ultrahang » / Joshua Redman « Passage of time » / Roland Kirk « The inflated Tear »

A lire : « L’odyssée du jazz » Noël Balen – Éditions Liana Levi / « Le jazz dans tous ses états » Franck Bergerot – Larousse / « Portraits légendaires du jazz » Pascal Anquetil – Tana éditions / « Le grand livre du jazz » Joachim-Ernst Berendt – Édition du rocher.

A voir : « Treme » de David Simon (série) / « Bird » de Clint Eastwood / « Round Midnight » de Bertrand Tavernier

N-B : Le jazz est aussi à l’honneur au Théâtre de Lorient, superbe exposition jusqu’au 26 janvier. Plus d’infos