Stage d’arts plastiques “À la manière de J. Dubuffet” avec Faustine

Du mardi 18 février au jeudi 20 février 2025, Faustine a organisé un atelier d’arts plastiques destiné à découvrir et à réinterpréter les œuvres du peintre, sculpteur et plasticien français Jean Dubuffet (1901-1985).

Cette activité simple et ludique permet aux enfants comme aux adultes de créer une œuvre d’art (2D ou 3D) à partir des techniques et des méthodes utilisées par Jean Dubuffet. En effet, celui-ci est considéré comme le précurseur de « l’art brut », c’est-à-dire un style d’art désignant les productions réalisées par des personnes sans culture artistique.

Par exemple, la technique originale qu’utilise Jean Dubuffet s’appelle l’Hourloupe :

  • Il dessine des formes continues tracées à la main sans jamais lever le stylo.
  • Il remplit l’intérieur de ces formes avec de la couleur unie ou des traits horizontaux, verticaux ou diagonaux. Néanmoins, il laisse volontairement quelques espaces blancs.
  • Il utilise seulement 4 couleurs : du bleu, du blanc, du rouge et du noir.

Pour découvrir les créations réalisées par les enfants, rendez-vous devant l’accueil situé au rez-de-chaussée du centre social du Polygone.

Les sacrifiés de l’IA

Le documentaire « Les sacrifiés de l’IA » réalisé par Henri Poulain, révèle la face cachée de l’intelligence artificielle, mettant en lumière les conditions de travail souvent invisibles et précaires des millions de personnes qui contribuent à son développement. Il aborde également l’impact environnemental de cette technologie, ainsi que l’idéologie du « long-termisme » qui sous-tend son développement.

Le documentaire dénonce l’exploitation économique et la souffrance psychologique de ces travailleurs de l’ombre, souvent situés dans les pays en développement, qui passent leurs journées à trier, étiqueter et filtrer des milliards de données. Il soulève également des questions sur l’empreinte écologique des data centers et la consommation massive d’eau et d’énergie nécessaires à leur fonctionnement.

Enfin, le documentaire interroge l’idéologie du « long-termisme », qui présente le développement de l’IA comme un enjeu primordial pour la survie de l’humanité, mais qui pourrait sacrifier les réalités humaines et écologiques actuelles au profit d’un futur incertain.

Rediffusion sur https://www.france.tv/documentaires/documentaires-societe/6888928-les-sacrifies-de-l-ia.html

L’Atlas socioculturel de la Rade de Lorient

Bravo à Kizzy Solombe pour son projet d’Atlas de la rade ! Nous l’avons suivi depuis 2023, certains habitant.es ont collaboré à l’Atlas, lire l’article

Les internautes sont invité.es à découvrir l’estuaire du Blavet, du Scorff et du Ter jusqu’aux coureaux de Groix par la voix des habitants à travers leurs liens à la vie maritime, littorale ou rivulaire :

radedelorient.atlas-rivieres.bzh

Lorient Agglomération, maître d’ouvrage du projet d’Atlas socioculturel de la rade de Lorient, avec le soutien de la Région Bretagne et en partenariat avec l’association Eau et Rivières de Bretagne, a confié la réalisation du collectage sonore et visuel de ce nouvel outil numérique, à l’artiste graphiste Kizzy Sokombe, initiatrice de ce projet. Au cours du collectage, plusieurs expositions du projet ont été proposées permettant à un demi millier de personnes de suivre le projet (dont 80 étudiants de l’UBS) et de s’emparer du sujet.

Dans ce cadre, entre 2023 et 2024, c’est plus de 430 habitants de la rade et des rives du Blavet, du Scorff et du Ter qui ont participé à des ateliers participatifs en salle, au bord ou sur l’eau, répartis sur 8 zones du Pays de Lorient (et au delà). Parmi eux, près de 60 scolaires et 60 participants en ligne. Experts et non experts ont été invités à échanger et questionner leurs attachements à la rade et ses rivières, afin de mettre en valeur le riche patrimoine matériel et immatériel tout en se projetant dans le passé, le présent et le futur.

Chaque carte est filtrable selon l’âge des habitants (enfants, adolescents ou adultes) interrogés. Le visiteur peut choisir dans la carte une zone, cliquer et accéder à un texte, une photo ou une capsule sonore se rapportant à l’expérience partagée d’un riverain de la rade ou de la rivière.

Le visiteur du site découvre les objets symboliques de la rade (cuillère, gouje, coquillage, aviron, photos, horaires de bateau bus , algues, radeau…) et des rivières, partagés par les habitants lors des ateliers, révélant tout autant la nature de leur proximité à la masse d’eau que leurs usages et centres d’intérêt.
L’internaute trouve également des infographies présentant notamment, les résultats de l’enquête en ligne et diverses statistiques émotionnelles ou irrationnelles axées sur la perception du lieu. Il peut également plonger dans la vision des enfants et des jeunes scolaires, à travers leurs dessins de cartes mentales des élève s de 3 établissements scolaires du territoire.

Enfin, 5 fresques paysagères, réalisées à 4 mains par Kizzy Sokombe accompagnée de l’illustrateur Mathias Rebuffé, sont rassemblées. Elles présentent les paysages des rivières jusqu’à Groix, principalement to urnées vers les enjeux aquatiques, maritimes, économiques et environnementaux, croisant les voix d’experts et d’habitants riverains.

Outil numérique à la fois sociologique, artistique, cet atlas évoluera au cours de l’année 2025, s’enrichissant progressivement du collectage et des réalisations de l’artiste. Il représente le premier jalon d’un travail de fond autour des attachements à la rade et aux rivières afin d’envisager leur avenir partagé.

Expo de la Société Lorientaise des Beaux Arts

Bienvenue au milieu de 113 artistes qui vous proposent leurs petits formats jusque dimanche prochain 23 février, fermeture 18h

Annuaire des artistes sur https://slba56.fr/annuaire/

Solidarité avec Mayotte après le cyclone Chido

L’association Mayotte Breizh a organisé une journée de solidarité dimanche 9 février au Quai 9 à Lanester. Invitation à venir soutenir la communauté Mahoraise dans le pays de Lorient et leurs proches qui sont sur l’île de Mayotte, victimes du cyclone Chido

Ce qu’il faut savoir de la situation à Mayotte deux mois après le cyclone, cliquez ici

Un fest-noz est organisé à Languidic samedi 15 février à partir de 20h, plus d’infos

C’était pour certains l’occasion de découvrir le groupe lorientais Babali Acoustic Band :

Février à l’Embarcadère

À Lorient, l’association Optim’ism a expérimenté, dans le cadre de son projet « À l’abordage », un café-ressources pour accompagner vers l’emploi les personnes résidant dans les quartiers prioritaires de la ville (QPV).

Il rouvre, après un clap de fin en mars 2024 en s’installant Boulevard Franchet-d’Esperey, en lieu et place du café Oz. Partant des envies et des besoins des bénéficiaires, il proposera un lieu ressources de plus de 100 m² sur les droits culturels, l’inclusion par le travail, …

Epi56, Arti-Zanat, Défis, la Mission locale, l’Afpa, Ti Mouv et C2Sol comptent parmi les partenaires de cette démarche.

Tout le programme du mois de février en cliquant ici

Plus d’infos : www.embarcadere-lorient.org

Le bar est ouvert du mardi au samedi 10:15 à 24:00 (1:00 le WE)

Le restaurant est ouvert les midis du mardi au samedi

Le marché de légumes locaux bio et solidaires – mêmes horaires que le bar

Les nouvelles de JVD en février

J’ai Vu un Documentaire (JVD) est un collectif de curieux et de passionnés de cinéma qui sensibilise le public au cinéma du réel. Ils partagent des films documentaires art-et-essai, récents ou de patrimoine, tout en proposant des débats et des rencontres ainsi que des ateliers de l’éducation aux images dans les établissements scolaires et maisons de quartier…

07 février – 20H   Tarif unique 4€

EXCISION, A QUAND L’ABANDON ?

De Ilse Tempelaar et André Le Moustarder

France – 2014 – 36 min
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Salle culturelle La Balise, 2, rue Eugène Varlin, Lorient
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A travers des témoignages directs profondément humains et puissants, les cinéastes nous parlent des causes et des conséquences de l’excision. Ce court métrage est né de l’initiative de « Marche en corps », l’association organisatrice des deux marches contre l’excision en 2013 entre Quimperlé et Angers (1700 marcheur.se.s ! ) puis à Paris. En présence des réalisateur-ice.s
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VEN 21 FEV / 20H   GRATUIT

La Fabuleuse Histoire de la Paravision

De Lilian Bathelot, Renée Garaud/ FR – 2013 – 58 min

Galerie du Faouëdic – Lorient
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Dans le cadre de l’exposition « Guy Brunet, le cinéma de mon père » (du 25 janvier au 13 avril, Galerie du Faouëdic), JVD vous propose de découvrir le monde incroyable de cette artiste. En partenariat avec la ville de Lorient.

La Paravision est une firme cinématographique créée en Aveyron, par Guy Brunet, ancien ouvrier de la sidérurgie et artiste pétri d’une humanité poignante traversée de fulgurances. Son œuvre inconcevable, qu’il entrepose dans son garage, fait aujourd’hui l’émerveillement des grands musées et des spécialistes d’art moderne et d’art brut de France, d’Europe, et du monde. Ce film raconte l’histoire de cet invraisemblable personnage.
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28 février – 20H   Tarif unique 4€

LES TRAVAILLEUSES DE LA MER

De Carole Roussopoulos
France – 1985 – 26 min

Le Manège, 12, rue Colbert, Lorient

Dans les années 1980, près de 1000 femmes travaillent au port de pêche de Lorient : les fileteuses le jour, les trieuses de poissons la nuit.
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Carole Roussopoulos les filme. Elles témoignent des conditions dans lesquelles elles exercent leur métier ; des conditions quasiment inchangées depuis cinquante ans : dans le froid, l’humidité et la glace, debout, portant de lourdes charges, et toujours sans statut. Lors du tournage du film, elles sont justement engagées dans une forte mobilisation pour réclamer de meilleures conditions de travail. Certaines se battent aussi pour obtenir le même statut que les hommes, qui sont dockers sur le port de pêche.

En présence Soazig Le Henanff, médiatrice du patrimoine et enseignante à l’UBS

En partenariat avec Bretagne Culture Diversité
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Rencontre avec Gael Briand

Nous avons eu le plaisir de recevoir Gael Briand pour nous présenter son métier de rédacteur en chef du journal le Peuple breton. Il a grandi dans le quartier de Keroman et est bien connu à Lorient où il est conseillé municipal et conseiller communautaire de Lorient Agglomération pour Lorient en Commun. Il est engagé au sein de l’Union Démocratique Bretonne (UDB) et est également conseiller régional de Bretagne au sein du groupe politique Breizh a-gleiz – autonomie, écologie, territoires. Il est aussi l’auteur de « Bretagne-France, une relation coloniale » (2015) et « Réunifier la Bretagne ? Région contre métropoles » (2015).

Pour nous parler de son travail de rédacteur en chef au journal le Peuple breton, il a notamment abordé la notion de ligne éditorale, la question du pouvoir de la presse. On s’est interrogé sur le slogan du journal « Aujourd’hui, être libre, c’est être informé », le rôle des journaux dans la société…

Merci à Gael Briand pour cet après-midi passionnante, et bon anniversaire au journal qui fête ses 60 ans !

Lire la version en ligne du Peuple Breton, plus d’infos sur Wikipédia

Léontine Drapier Cadec, une autrice à faire connaître

Je voudrais vous parler d’une autrice que j’aime aussi beaucoup. Elle se nommait Léontine Drapier Cadec. C’était une bretonne qui a vécu plus de cent ans au centre de la Bretagne. Elle est née en 1895 à Irvillac et est morte le 14 juin 1995 à Saint-Yvi.

Elle a donc vécu 100 ans et a eu une vie très intéressante car elle a connu de nombreux événements nationaux et internationaux : la séparation de l’Église et de l’État, la première et la deuxième guerre mondiale, par exemple et donc les bombardements de Brest.

Fille d’institutrice, elle a été à l’école primaire supérieure de Quimperlé puis à l’école normale de Quimper. Nommée à Kervez, Dirinon puis Brest, elle résida d’abord à la scierie de Pont-de-Buis, puis en différents autres sites du centre Finistère dont Brest (rue de Madagascar puis quartier de la Recouvrance).

Si on croit ses livres et ceux qui l’ont connu, c’était une personne expansive. Elle aimait beaucoup la culture, notamment les livres.

Dans cinq de ses six ouvrages, Kervez ce Paradis, (Prix des Provinces françaises) Comme il faisait beau temps, Mémoire d’une skoléres, Rue de Madagascar et Recouvrance des Souvenirs (préfacé par un prix Goncours) , elle parle de sa vie de tous les jours dans un style simple et très agréable. Son sixième livre , Léna et autres récits… est un recueil de petites histoires ou contes. Elle a aussi publié de petites histoires dans Les cahiers de l’Iroise.

Célèbre dans la région, elle a donné son nom à l’école d’Irvillac, une rue de Plougastel et une place de Brest. J’ajoute qu’une fresque la représentant se trouve a Brest.

Plus d’informations sur Wikipédia