Sensibilisation au numérique responsable

Les enjeux de l’impact environnemental du numérique suscite de plus en plus d’intérêt. Face à l’urgence climatique, l’Institut Numérique Responsable a conçu des formations en ligne ouvertes à tous…

Une sensibilisation d’une trentaine de minutes ludique et interactive  :

https://www.academie-nr.org/sensibilisation

Une autre formation de 5 heures propose des éléments de réflexion et un panel d’actions à mener afin de contrôler notre impact numérique :

https://www.academie-nr.org/#mooc-nr

Ce MOOC permet de mesurer et prendre conscience des conséquences de nos actions. De la bonne gestion de nos équipements numériques  à la façon la plus responsable d’utiliser un cloud ou tout autre service numérique…La Rochelle Université et l’Institut Numérique Responsable veulent  réconcilier une transition à la fois numérique et environnementale de nos sociétés.

L’impact du numérique sur la planète

Profitons d’événements organisés cette semaine* pour se remettre à jour sur les questions d’écologie numérique…

Pendant la Semaine du Numérique 2019 à Lorient, nous avions organiser à l’espace multimédia une semaine découverte des questions liées à l’impact du numérique sur l’environnement. Un quiz avait été proposé pour venir tester ses connaissances même si c’était surtout un prétexte pour faire des recherches…La plupart des réponses se trouvaient dans le guide La face cachée du numérique créé par L’ADEME. Télécharger la version de janvier 2021 en cliquant ICI

*Le Cyberworld clean-up day ( jour de nettoyage numérique planétaire) aura lieu le samedi 20 mars et de la conférence sur la pollution numérique organisée par l’association Camp’TIC le mardi 16 mars (Plus d’infos ICI)

Le numérique aujourd’hui c’est : 6% des émissions à effet de serre, c’est à dire autant que les transports aériens mondiaux sur un an. 800 kilos de matières premières sont nécessaires pour fabriquer un ordinateur portable. Un ou une salariée émet en moyenne, en France, 514 kg de gaz à effet de serre à cause de son utilisation du numérique, ce qui représente un trajet Paris-Moscou en voiture.

Crédit : PrincessH

Repensons nos manières d’utiliser les outils numériques…Comment agir ? Faisons le tri et supprimons nos données numériques comme les mails, images, vidéos, fichiers bureautiques que nous n’utiliserons pas et interrogeons nous toute la semaine sur lekiosque.bzh :

Lundi 15 mars, pour cette première journée,  commençons par étudier cette infographie de Archimag sur les chiffres clés de la pollution numérique : nos appareils électroniques sont une source de pollution numérique dès leur conception, quand nous les utilisons et bien après leur destruction ! Cliquez ICI

Mardi 16 mars, rendez-vous à 20h pour une Controverse numérique en visioconférence avec l’association Camp’TIC sur le thème de la Pollution numérique, plus d’infos ICI

Mercredi 17 mars,  présentation sur lekiosque.bzh du MOOC Numérique Responsable

Jeudi 18 mars, Testez vos connaissances :

Votre utilisation du smartphone est-elle durable ?

vendredi 19 mars, Testez vos connaissances ?

Savez-vous (vraiment) quelle est l’empreinte environnementale de nos appareils numériques ?

Samedi 20 mars ce sera à vous de jouer pour le jour de nettoyage numérique planétaire (Cyberworld clean-up day) :

https://cyberworldcleanupday.fr

Le nouveau film de Yann Arthus-Bertrand

Le photographe et réalisateur dresse un nouveau constat alarmant sur l’état de notre planète : Un monde où progrès cohabitent avec destructions, richesses avec pauvreté et où la nature est souvent considérée comme un obstacle. Crise climatique, déclin de la biodiversité, pollution plastique, surexploitation des ressources naturelles et des énergies fossiles, agriculture trop intensive…Les problèmes sont connus ! Ce long-métrage, entre témoignage et sensibilisation, a nécessité plus d’un an et demi de travail.

« C’est un film très très personnel, sans doute le plus difficile que j’ai eu à faire. Faire un film sur la fin du monde c’est compliqué. Et je ne voulais pas faire un film sur les catastrophes comme les films habituels qui sont faits sur l’écologie… Je ne voulais pas attaquer les lobbys, les politiques. Les émissions de gaz à effet de serre, la fonte des glaces, la perte de biodiversité… Ces sujets-là sont tous les jours dans les médias. On devient habitués. Les mots n’ont plus de force. Ils ne nous touchent plus aujourd’hui. C’est pour ça que j’ai essayé d’amener de l’émotion pour que l’on voit à nouveau. Ayons le courage de la vérité et regardons nous avec les yeux ouverts. C’est un film compliqué je reconnais. Mais sincèrement, je ne connais pas un écolo qui soit optimiste. Être optimiste aujourd’hui c’est ne pas regarder les chiffres. Il faut imaginer j’ai 74 ans. J’étais écolo quand j’avais 20 ans. Vous avez vu ce qu’il se passe depuis une cinquantaine d’années ? C’est dingue. Jamais je n’aurais pensé il y a 50 ans parler de la fin de l’humanité. Il y a tellement de bla bla autour du changement climatique, de l’écologie alors que dans le fond, les solutions sont simples ». Yann Arthus-Bertrand

Le message se veut porteur d’espoir. A travers son documentaire, le réalisateur a tenu à évoquer aussi les solutions pour agir face à cette situation…

Voir le film en rediffusion sur votre box TV ou sur le site de M6

La chaîne Youtube de Yann Arthus-Bertrand

 

Tara, le journal

En ce jour de la visite de la Tara, il a été possible de découvrir ou redécouvrir ce magnifique navire. Ce fut le moment de faire le point sur les missions du navire et son aménagement intérieur au gré de différentes expéditions passées et à venir.

Rappelons qu’en fonction de la crise sanitaire, ce sera entre la mi octobre et la mi novembre 2020 que la goélette quittera Lorient, en direction de l’hémisphère sud, pour étudier les microbiotes ( micro organismes tels que champignons ou bactéries) autour de l’Antarctique et sur les côtes ouest chiliennes et africaines.

En parallèle, pour ceux qui sont allés au camp la base Tara, avec le billet de visite du bateau, on leur a offert le journal Tara Océan le mag, aussi disponible en numérique sur https://oceans.taraexpeditions.org/rp/tara-mag/

Ce journal adapté aux jeunes de 8 à 15 ans, aborde tous les thèmes possibles concernant la vie à bord de la Tara (les laboratoires, les cabines et les hommes a bord) et certaines missions de la goélette. Cela permet aux jeunes de mieux comprendre l’enjeu de la défense pour la préservation des océans…

Pour les adultes, nous rappelons que le journal qui fêtait les 10 ans d’expéditions est disponible aussi sur internet :

https://oceans.taraexpeditions.org/rp/le-journal-de-tara-10-ans/

Il vous emmènera au cœur de l’expédition Tara et vous rappellera l’enjeu de ses missions. Ce bateau légendaire unique en son genre n’hésite pas en effet pour défendre l’environnement à braver les glaces de l’arctique, par exemple ou à faire le tour du monde pour un état des  lieux des océans de notre planète !

Cap sur les micro-organismes avec Tara

Destination Antarctique : Chili et Afrique du sud: le Tara part en étude des microbiome marins !

Le 24 octobre prochain, pour 18 mois, Tara repart en mer. Il part vers l’Antarctique, le Chili puis l’Afrique de l’ouest..

Le but sera d’étudier une zone océane très prolifique en ressources des océans comme les upwellings, ou courants riches en nutriments marins.

Derrière ces observations, se cachent des concepts divers comme la pêche  et/ou le développement économique. Tout se déroulera en lien avec des laboratoires du monde entier.

Que sont les microbiomes marins ?

Ces sont des êtres vivants de petites tailles qui peuvent aussi bien des bactéries ou des virus que du petit phytoplancton ( plantes) ou zooplancton (animaux).

Ils sont très importants pour la vie sur la terre pour plusieurs raisons. Ils servent à fournir de fortes quantités d’oxygène. De plus, ce sont aussi les bases de la chaîne alimentaire qui se retrouvent au final dans nos assiettes.

De plus, nous ne devons pas oublier que l’espèce humaine est sans cesse à la recherche de nouveaux médicaments ! Elle puise en partie ses connaissances de l’observation de la nature et des espèces vivantes.

Par ailleurs, en parallèle, la mission se réalise aussi en lien avec des écoles dans un échange éducatif avec les adultes de demains.

Des activités de toutes sortes sont disponibles sur le site de Tara : https://oceans.taraexpeditions.org

Explorer pour comprendre avec la goélette Tara

Culture scientifique et changement climatique

Les lycéens et étudiants bretons ont pris la parole et interrogé des grands témoins pendant la Table ronde organisé à Rennes le 28 janvier 2020 par l’Espace des sciences, la Région Bretagne et l’académie de Rennes.

Ils ont été près de 800 au total. Quelque 400 jeunes étaient sur place pour participer aux échanges dans l’auditorium des Champs Libres. C’est sur la chaîne YouTube de l’Espace de sciences que 400 lycéens ont pu suivre à distance la Table ronde « Changement climatique : quels enjeux et solutions pour nos territoires et la planète » et poser leurs questions via le chat en direct, depuis 14 établissements situés dans les 4 départements de l’académie de Rennes.

Avec  Bruno David, Président du Muséum national d’Histoire naturelle, Pascale Braconnot, Directrice de recherche au Commissariat à l’Énergie Atomique, Olivier Fontan, Directeur exécutif du Haut Conseil pour le Climat, et les jeunes impliqués étaient animés par Maëtte Chantrel, journaliste scientifique, et Yvan Lagadeuc, Professeur des universités en écologie.

La Goélette Tara

Nous vous invitons à un voyage dans l’univers extraordinaire de la goélette mythique Tara à travers 6 épisodes.

Episode 1

Lorsque que nous avons la chance d’admirer l’arrivée et le départ de Tara dans la ville aux six ports, c’est un bonheur d’accueillir ce magnifique bateau à la coque et aux mats gris et oranges.

Le récit des hommes à bord par vidéo conférence, les expositions et les journaux imprimés de Tara, illustrent et nous informent sur les multiples expéditions.

Pour information, de Peter Blake à Jean-Louis Etienne, Tara appartient aujourd’hui à Agnès b, une entreprise. Le navire a vu sa structure étudiée en fonction du modèle d’un ancien navire qui a affronté la dérive au sein des glaces arctiques.

La dizaine d’expéditions réalisées par Tara marque l’objectif du propriétaire. «C’est un homme d’affaires préoccupé par les questions d’environnement et convaincu qu’il est de sa responsabilité de ne pas se taire sur les menaces qui pèsent sur les générations futures ». (1). Elles mènent des équipages et des passagers sur tous types d’océans et fleuves du monde pour étudier et constater un état de lieux du milieu marin.

Qu’il s’agisse de Endurance en 2004, en Géorgie du sud, où la chance fut donnée a des malentendants de visiter la Géorgie du sud, ou bien que Génésis, en 2005 de témoigner de la beauté originelle de l’Antarctique, par des photos en noir et blanc, Tara témoigne ainsi du lien entre l’homme et son adaptation respectueuse au milieu marin. Lors de Tara Arctic ou Tara Océan, Tara se penche sur l’évolution de l’environnement marin plus spécialement. Enfin les dernières expéditions ont pour objectif plus spécifiquement d’observer l’impact de la pollution par le plastique dans les océans. La dernière en date se clôture le 23 novembre 2019.

A chaque expédition, la ville de Lorient et la fondation Tara se mobilisent pour voir partir et ou accueillir Tara. Quelque soit le quai choisi pour le départ ou l’arrivée de cette fantastique goélette, tout est remarquablement fait pour que le nombreux public soit sensibiliser à la cause défendue a chaque expédition. Ainsi donc, la forte population présente sur le port de plaisance ou sur le quai de le citée de la voile, peut assister à des expositions en phase avec le ou les expéditions de l’année. Le 23 novembre prochain Tara revient ainsi de sa Mission Plastique.

(1) Tara, un voilier pour la planète (2005) p.66

Episode 2

Du simple voilier au bateau au service de l’écologie durable. La Tara fut donc au départ une goélette qui servit donc à de grands navigateurs à travers le monde dont  Jean-Louis Etienne et Peter Blake.  Ses mesures exactes   au départ sont :

_ Une longueur de 36 mètres

_ Une largeur de 10 mètres

_ Un poids de 130 tonnes.

Sa structure est en aluminium et a une épaisseur  de 4,5 cm d’épaisseur et comporte deux mâts de 27mètres et est doté d’une voilure de 400 mètres carrés.

Chaque explorateur a fait modifier différents  éléments  de structures  et des équipements. J’ajoute qu’un ancien bateau nommé le Fram dont le propriétaire Fridtjof Nansen, inspira les créateurs de Tara. En effet, il s’agit du « seul navire à être jamais  sorti intact d’un séjour hivernal dans les glaces dérivantes de l’Arctique. » (1)

 

La coque fut notamment équipée pour affronter les glaces des pôles et l’intérieur est  équipé pour l’étude environnementale de divers écosystèmes marins du monde.  De plus comme chaque expédition a un but précis, il faut parfois ajuster des aménagements intérieurs.

L’actuel propriétaire  Agnès B, choisit Lorient, la ville au six ports comme port d’attache.

Ceux qui se trouvent devant Tara sont toujours impressionnés. Sa coque arrondie grise, son nom marque à l’avant en gris dans  un rectangle orange est caractéristique du navire, tout comme ses deux mâts.

(1) Tara, un voilier pour la planète (2005) p.66

Episode3

Historique des expéditions scientifiques de Tara

Parmi les dernières décennies, plus de dix  expéditions ont marqué les scientifiques et le public. En effet, tout en parcourant le globe, les analyses scientifiques de Tara sont au service de la recherche.

Été 2004 : Ecopolaris  au Groenland

Cette Odyssée avait pour but   doublement de  « combler certains vides  dans les connaissances des écosystèmes arctiques terrestres ou  marins et d’analyser les effets des réchauffements climatiques sur le monde vivant. » (1).      Lors de cette expédition, furent étudiés 1500km de côtes entre le 68°et le 81,15’N pour répondre a la demande de chercheure du GREA.

2004 : Endurance, Géorgie du sud

Cette expédition a pour objectif de revivre un ancien périple effectué par Sir Ernest Shackleton en 1915, qui a vu son navire broyé dans les glaces en Antarctique,  sauva  tous ceux qui l’accompagnent  et les mena en Géorgie du sud. Ce qu’il faut souligner c’est qu’une partie des membres de l’expédition sont des sourds, des malentendants et une osmose s’est créée, entre ces derniers et les membres d’équipage. Ce qui leur a permis de réaliser près de 80% de leur programme.

Celui qui tenait à ce projet était Daniel Buffard, un malentendant qui a  « créé en 2002 l’association Les Montagnes du Silence »(2). Il  cherchait un navire apte pour transporter un matériel spécifique pour l’aventure. C’est donc Tara qui fut choisi.

Crédit-Photo : Tara Fondation

2005 (1 mois) : Génésis est une longue fresque de photos en noir et blanc de l’Antarctique.

Cette expédition se nomme exactement genesis in mobile

A bord du voilier légendaire, des photographes célèbres embarquent. L’un d’entre eux se nomme Sebastião Salgado pour le quatrième volet qu’il nomme Le monde d’avant l’homme, a décidé que l’Antarctique serait son terrain d’investigation pour le temps de l’expédition. Pour l’occasion, le bateau devient un studio mobile où le photographe peut se laisser aller à sa cause. En noir et blanc. Ses photos nous révèlent le paysage des origines, dans un voyage anthropologique.

La découverte de ces terres immaculée encore vierge où les jeux de lumière rendent ce décor  On peut signaler que Le photographe a tiré de son expédition un livre magnifique, Genesis  aux éditions Taschen qui rend hommage au sixième continent où l’homme n’a pas détruit l’harmonie.

Crédit-Photo : Tara Fondation

2006– 2008 : Tara arctic qui fait écho à l’année  Polaire internationale 2007-2008

Ce fut une expédition très instructive qui fut la dérive autour  du pôle nord en Arctique pour étudier pour une des premières  fois des données qui servent le programme européen dans la recherche climatique.  Cela dura plusieurs années  et des équipes se sont relayées a part peut être un membre. L’état des glaces du pôle nord est très important à étudier en raison du réchauffement climatique.  C’est une étude qui s’effectue  au niveau international, en parallèle  avec l’année 2007-2008 qui fut l’Année Polaire Internationale.

L’éloignement de toute terre, les conditions extrêmes de température, et enfin les nuits polaires de quatre mois par an donnent un contexte difficile pour la réalisation de l’expédition. Pendant la phase de septembre 2006 et juillet 2008, Tara se laisse prendre dans la glace et c’est l’excellente structure du voilier  qui permet cette résistance pour ce périple. Cette expédition fait écho  au centenaire de l’expédition de Nansen, un des premiers explorateurs de l’Arctique, à bord du Fram.

(1) (2)  Tara, un voilier pour la planète, Tara expéditions (2005)

Episode 4

2009 (5 septembre)- 2013, Tara Océans. En fait, il s’agit deux expéditions Tara  Océans et Tara Océans Polar Circle

il faut souligner que Tara à partir de cette date commence à s’interroger sur l’impact du plastique dans l’environnement marin, tout en faisant des études sur d’autres thèmes.

Cette nouvelle  expédition fut marquante par l’étude à travers tous les océans du monde du plancton.. Tara a décidé de faire un état  des lieux de dénombrer ces organismes, et de les étudier. Soixante seize membres d’équipages et cent vingt six scientifiques participèrent  à cette odyssée qui a duré 938  jours. Le parcours de ce périple commença entre 2009 et mars 2010 par la Méditerranée, l’océan Indien, puis en septembre 2010, il passe au sud de l’Afrique, rejoint l’océan Atlantique et arrive en mars 2011 dans l’océan Pacifique. Il y reste jusqu’en 2011. Puis par le canal de Panama, Tara retrouve l’Océan Atlantique en mars 2012.

En 2012, il retrouve Lorient, pour repartir dans une deuxième expédition, Tara Océans Polar Circle, en 2013. En juin de cette année, il navigue dans le nord de l’océan Atlantique, longe la Sibérie et contourne le pôle Nord pour rentrer à son port d’attache en décembre 2013.

Au final, un bilan sur le plancton marin du monde entier est réalisé, voir de nouvelles espèces  identifiées.

Pour l’occasion, les invités à Lorient sont prestigieux. En effet Tara est accueillit par une élue nationale, qui dans la rade de Lorient monta à bord en compagnie d’élus locaux.

2014(avril mai)- 2014(22 novembre) : Tara Méditerranée

Cette mer est étudiée sur  15000 km pendant sept mois. 16 scientifiques et membres d’équipage montèrent à bord

Cette fois ce sont les enjeux environnementaux liés à cette mer qui sont examinés. 15 000 km furent étudiés en Méditerranée.  Cette fois, il s’agit d’étudier  d’une part, la répartition spatiale de tous les éléments de plastique de 0.3 à 50mm que l’on peut retrouver dans la Méditerranée. A bord, une journaliste reporter d’images,  Noelie Pansiot, observe et témoigne de ce qu’elle voit et découvre entre autre à  Port Cros. Mais le constat qu’elle fait le même pour toutes les zones  observées. On remarque que 90% des déchets marins viennent de la terre.

En 2014, Tara fêta ses 10 ans d’expéditions. A cette occasion, des films et des revues furent réalisés comme la vidéo suivante par exemple :

Episode 5

2019 La dernière expédition en date, durant cette année 2019, depuis le 30 mai La Mission Plastique : aux origines de la pollution plastique.

Cette année, entre le 16 mai et novembre 2019 la ville aux six ports, port d’attache de Tara, a vu partir le navire autour de l’Europe à travers les différentes mers qui contournent le vieux continent. Cette fois, dix fleuves ont été étudiés : de la Tamise à l’Elbe et au Rhin, de la Seine à la Loire, de la Garonne au Rhône puis de la Tage, l’Ebre et la Tibre. Le but est d’examiner les dégâts de la pollution due au plastique et de leur insertion de facto dans la chaine alimentaire car celle-ci intègre par malheur ces éléments artificiels.

En effet  déjà  depuis 2010, Tara se penche sur les dégâts de la pollution de plastique dans l’environnement. Pour cela, il lui faut étudier la provenance, leur état de transformation en mer. En effet, dans le passé, la pollution plastique fut déjà constatée dans tous les océans du globe, même les zones polaires. En fait, près de 8 millions de plastique par an, dont 600 000 tonnes en Europe, se retrouvent en mer chaque année. Un problème vient des microplastiques, ces particules de 0.2 à 5mm de diamètre. Cette année, il faut comprendre le rôle des fleuves dans cette pollution.  Le CNRS  participe à cette expédition.

Les microplastiques

En effet ; il faut savoir, que ces microplastiques  sont  présents à plusieurs niveaux dans l’environnement marin et ont des conséquences diverses.

L’une d’entre elles est que le plastique peut servir d’habitats et générer de nouveaux écosystèmes pour des micro-organismes par exemple des bactéries. Quels sont donc  les impacts sur l’environnement marin ?

C’est aussi un danger pour l’environnement marin et à force suri, pour la chaine alimentaire. En effet, on retrouve notamment ces microplastiques  sous formes de particules ou de micro-éléments dans les organismes marins tels que les poissons, que les hommes pêchent et consomment. Quand, on découpe des poissons par exemple dans les fleuves ou dans les mers, il n’est pas rare, d’y trouver piégés dans les organes des agglomérats de plastique, à chaque étape de la chaîne alimentaire  et donc les hommes consomment aussi indirectement ces micro-plastiques

Il faudrait que les politiques fassent  quelque chose contre ce fléau. Quelles sont les mesures que peuvent prendre les  états, en faveur d’un recyclage du plastique dans l’environnement. Les études de cette année semblent être une des premières études systématiques des fleuves européens. De la même façon, des observations furent faites dans le passé. Ainsi, on remarqua le plastique présent notamment dans la Tamise était composé à 66% de microplastiques. Il faudrait savoir ce qu’il serait possible de faire pour lutter contre la pollution plastique.

Il semble résulter des analyses effectuées que la pollution plastique et des microplastiques en mer viendraient de, la terre. C’est donc une question importante à gérer au sein de nos quotidiens.

Nous en saurons davantage quand Tara reviendra à son port d’attache dans quelques  jours.

Le retour de Tara le week-end, du 23 et du 24 novembre prochain à Lorient.

Nous aurons la chance de voir  Tara revenir à son port d’attache  le samedi  23 novembre à 15h30 à côte de la citée de la voile. Comme il se doit, la ville l’accueille chaleureusement  avec des festivités qui dureront deux jours. Ces dernières se dérouleront  sur ce 6ieme port  de la ville. Nous pourrons voir des expositions, qui toucheront   à la fois le bilan de l’expédition mais aussi le devenir du plastique. Cela se fera en parallèle avec des conférences réalisées par des spécialistes de l’expédition entre autres.

Plus exactement, pendant le week-end, dans l’espace Le Karré à la cité de la voile, nous pourrons voir une exposition. Elle nous montrera le plastique et toute l’importance des scientifiques à bord de Tara.

Le samedi 23 novembre, nous pourrons assister à une prise de paroles, lors de l’arrivée de la goélette entre 16h et 17h à la cité de le voile.

Au même endroit, le dimanche 24 novembre, au rez-de-chaussée cité de la voile, il sera possible de voir une exposition  supplémentaire en accès libre.

De plus, il sera possible de visiter le Tara le dimanche après-midi. Pour pouvoir monter à bord de la goélette, il faut s’inscrire via internet, en cliquant ICI

Par ailleurs, toute la journée, à l’auditorium de la cité de la voile, quatre conférences et documentaires  se dérouleront :

_ Océans, le mystère plastique entre 10h15 et 11h  (documentaire).

_ Plastique en mer, les solutions sont à Terre,  entre 11h30 et 12h30 (conférence)

_ Réduction des emballages, le territoire en action, entre 14h00 et 15h30 (table ronde)

_ Réduction des emballages, place à l’innovation, entre 16h00 et 17h30.(table ronde)

De plus, Lorient fête la semaine de réduction des déchets entre le 16 et 24 novembre 2019 et prépare à Lorient des animations à cet effet. Le constat de cette expédition, c’est que la pollution  de plastique trouve sa source et ses solutions à terre.

Le programme en détails sur le site de la fondation Tara Océans

Episode 6

Tara revient

Succès et retentissement,

Comme nous l’avons vu, le Tara revient samedi prochain et les festivités seront grandioses pendant le week-end. Cette fois, nous aurons par le biais des expositions et des plateformes et conférences, un bon bilan sur les micros-plastiques et un bilan sur le devenir de nos emballages.

Le succès et le retentissement des expéditions au service de l’écologie de ce voilier mythique attirent des personnalités parfois nationales dans son port d’attache. Et la population qui assiste aux arrivées et aux départs de cette magnifique goélette n’oublie jamais son enseignement.

En effet, à chaque fois, la ville de Lorient et la fondation Tara se mobilisent pour voir la goélette Tara. Quel que soit le quai ou est amarré par cette fantastique goélette, tout est remarquablement fait pour que le nombreux public soit sensibilisé à la cause défendue à chaque expédition. Ainsi donc, la forte population présente sur le port de plaisance ou sur le quai de le citée de la voile, peut assister à des expositions en phase avec l’expédition de l’année. Combien seront nous samedi prochain pour son arrivée ? Combien seront-nous à aller le week-end prochain à assister aux plates formes et/ou aux conférences ? Sans doute, serons-nous très nombreux encore une fois.

Chaque fois, le spectacle de la présence magistrale magnifique de Tara dans la rade de la ville aux six ports face aux nombreux spectateurs sensibilisés à l’environnement marin et ou aux missions de Tara. Parfois, quand il remonte la rade en totalité, une vue aérienne est réalisée par un drone. Toutes ces images vidéo sont bien sur retransmises sur grand écran pour le public réunis en masse près des pontons.

A l’occasion de l’événement, les élus parfois nationaux montent à bord, pour l’arrivée dans la rade. Il est toujours impressionnant de voir un navire prestigieux dans son port d’attache, entre des expéditions lointaines et des missions impressionnantes pour les humbles citoyens marins amateurs, professionnels, ou simples « terriens ». Qui sera là cette fois-ci ? Qui fera honneur au voilier mythique Tara ? Nous le verrons bien.

Tous ceux qui assistent aux passages de Tara dans la ville aux six ports, qui lisent les journaux Tara ou et fréquentent le site internet sont à leur tour des passeurs et relais d’informations. Ils agissent au profit de la sensibilisation pour la sauvegarde de l’environnement qu’il s’agisse de l’état de la mer et ou des océans, des glaces arctiques ou antarctiques, et du réchauffement climatique.

Parmi, tous ceux qui transmettent aux plus grands nombre le message de Tara, figure notamment la ville de Lorient elle-même bien sur, mais aussi l’université de Bretagne Sud à travers des conférences. L’une d’entre elles figure l’université de Bretagne Sud qui ouvre ses portes pour des conférences ponctuellement dont l’une d’entre elle est visible sur Youtube.

Optim’ism, entreprise solidaire

Dans le cadre des festivités des 20 ans de l’association, Optim’ism organise un grand évènement riche en activités autour de la transition écologique le samedi 8 juin sur le site de la ferme de Saint-Urchaud !

L’association Optim’ism, lauréate du Prix régional de l’ESS 2018,  est une entreprise solidaire qui crée des activités économiques et des emplois en faveur de la transition agricole, alimentaire et environnementale. Cela se concrétise par 2 fermes bio, un service d’éco-pâturage, un service de livraison à vélo, une activité d’animation en agro-écologie et d’éducation à l’environnement.

Les fermes bio permettent à 360 foyers de consommer des légumes bio et locaux, dont 40 foyers en situation de précarité (prix réduit et accompagnement alimentaire). Une des fermes est autonome en énergie (éolienne, poêle bouilleurs, panneaux solaires, traction asine). Le service de livraison à vélo transporte 2.5 T de marchandises en centre vile. Adultes et enfants sont initiés au jardinage et sensibilisés à l’importance d’une alimentation bio et locale.

Optim’ism emploie 5 salariés permanents et 75 en contrats aidés.

Pour vous faire embaucher en tant que jardinier par un des Jardins de Cocagne, adressez-vous à votre conseiller-ère Pôle Emploi, Mission locale, à votre assistant-e social-e ou à votre référent RSA. Parlez-lui de votre intérêt pour cette activité. Il/elle vous dirigera vers  Optim’ism afin d’évaluer la faisabilité de votre embauche. Leur Jardin de Cocagne accueille, en contrat à durée déterminée d’insertion de 6 mois renouvelable pour une période maximale de 2 ans, des femmes et des hommes de tout âge et de tout horizon, en situation précaire et rencontrant des difficultés d’ordre professionnel, social ou personnel.

Tout le programme de leur anniversaire sur http://lorient.reseaucocagne.asso.fr/yeched-mat-la-transition/

 

Eloge de la sobriété technologique

Invité de la prochaine conférence, Philippe Bihouix, écorne la croissance verte et les nouvelles technologies, bouscule les idées reçues en matière de transition écologique.

“Transitions, écologie et société : quelles solutions pour un avenir durable ?” Un cycle de conférences organisé par l’UBS et la
coopérative les 7 Épis. Plus d’infos

Mercredi 3 avril 2019 à 20h30 , 2 rue le Coat Saint Haouen, Lorient

Entrée libre dans la limite des places disponibles