Fête des voisins au Polygone

La  fête des voisins est un moment convivial qui permet de réunir les voisins autour d’un repas.

Dns le quartier Polygone , le centre social du Polygone PLL , le Collectif de la Puce à la marne (collectif d’habitants du quartier ), ALOEN et Agora sont cette année à l’initiative de ce moment à partager entre voisins.

Le  vendredi 31 mai , une date à noter dans vos agendas !


 

 

Atelier Histoire du Pays de Lorient

Rencontre avec Monique Toulminet, Denyse Le Berrigaud et Pierre Mayol de l’Atelier Histoire du pays de Lorient de l’Université du Temps Libre créé en 1989.

Cet atelier a pour but de permettre aux amateurs d’histoire locale de s’investir dans des recherches historiques portant sur des événements ou des personnes en lien avec le pays de Lorient.L’atelier se réunit le troisième mardi du mois de 14h30 à 16h30, dans la salle 3 (Amphithéâtre) au rez de chaussé de la Maison des Associations Le Coutaller à Lorient.

Y sont organisées des conférences sur des sujets variés ou la présentation des travaux des membres du groupe, le tout suivi d’échanges entre les participants. Des visites de sites historiques du Pays de Lorient, ou de lieux en rapport avec l’activité de l’atelier (archives, musées, …) sont organisées en cours d’année.

Les ouvrages « Au-delà des remparts » et « Les cahiers du Faouëdic » sont disponibles lors des permanences de l’UTL-PL les lundis et mercredis après-midi de 14h 30 à 16h 30

Le sommaire du numéro 20 :

Lancement du low-tech lab Pays de Lorient

Une communauté low-tech a été créée en début d’année 2024 sur le territoire à l’initiative d’ALOEN, accompagnée et soutenue par le Low Tech Lab, cette communauté se nomme désormais « Low-tech lab du Pays de Lorient »

Nous vous partageons les informations reçues par ALOEN, partenaire du centre social Polygone pour le collectif de la Puce à la Marne (plus d’infos)

Pourquoi une communauté low-tech du Pays de Lorient ?

Pour porter collectivement la voix des low-tech
Faire connaître les solutions low-tech présentes sur le territoire et les renforcer grâce à la création d’un réseau local
Documenter les expériences des ambassadeurs low-tech afin de montrer les possibles et de permettre à chacun de s’en inspirer, diffuser…
Inviter à aller vers des modes de vie plus simples, vers des solutions moins coûteuses et plus durables

La communauté low-tech du Pays de Lorient propose une semaine de découvertes et de chantiers…à vélo !

Habitats légers, drive fermier, recyclerie, tiers-lieux, repair café, vélo-ciné en plein air, glaztoche…

De Pont-Scorff à Gâvres en passant par Inguiniel, Languidic, Hennebont, Lorient, Lanester, Guidel et Larmor-plage, venez à la rencontre des acteurs low-tech du Pays de Lorient !

Au programme : 7 jours de rencontres et d’échanges, un circuit cycliste qui relie 9 lieux à découvrir, de nombreux  acteurs Low-tech à rencontrer !

Les repas seront tous collectifs, préparés ensemble. Le coût des repas est de 15€/jour (petit-déjeuner, déjeuner, goûter et diner)
Si vous n’avez pas de vélo, indiquez-le dans votre inscription, une solution sera trouvée…

Du 8 au 16 juin, programme complet et inscriptions  en cliquant ici

 

 

Kaïros Effect en résidence à l’Atelier Ooooh!

Né au printemps 2023 à l’école d’art de Lorient, le duo Kaïros Effect composé de Frédéric de la Hogue et Caroline Heurtault développe un dialogue poétique entre écriture, expérimentation sonore et expression plastique.

Ouverture au public du jeudi au samedi de 15h à 19h, 19 rue Joseph Talvas à Lorient

« Comme une chambre d’écho de cet univers, ce temps de collaboration permettra de démultiplier le potentiel des « Cocons ». Tout en éclairant ses enjeux sociétaux liés au trauma. Brouillage des codes, jeux sur la polysémie et culture du fake jusqu’à saturation » …

Restitution le jeudi 16 mai à 20h par une expo-performance

Sortie à Pont-Scorff avec le PLL

Une très belle sortie mardi 30 avril avec tous ceux qui ont bravé le temps médiocre. Une sortie rendue possible par le PLL de Lorient, que toute l’équipe en soit vivement remerciée!

Il s’agissait de découvrir la principale voie antique de notre territoire. Cette route dans une ligne est-ouest, s’est imposée aux hommes par ses deux passages à gué, à Inzinzac sur le Blavet et à Pont-Scorff sur le Scorff.

Ainsi, bien avant la nationale 165, l’artère vitale se trouvait là: hommes, biens et marchandises y transiteront pendant des siècles.

Entre Inzinzac et Le Poteau Rouge la voie semble avoir disparu, mais l’ancienne carte de l’état-major en conserve la mémoire et quelques tronçons pavés se révèlent à celui qui accepte de parcourir son ancien tracé rendu à la nature. Elle est ensuite recouverte par la D26 et nous nous arrêtons au lieu-dit Saint-Séverin pour découvrir la borne de servitude, gravée 1777 mais dont la typologie renvoie à une ancienne borne miliaire gallo-romaine.

Nous repartons vers Pont-Scorff et deux kilomètres plus loin, dans un virage, nous avons cette fois-ci quelques centaines de mètres de route antique qui pénètrent la forêt. Ici, l’ancien tracé, trop abîmé par les passages répétés, a été abandonné et nous le découvrons, chemin libre de goudron, avec un arbre déraciné qui ouvre une fenêtre sur son pavage.

Notre parcours nous amène au parc de la Montagne puis à Saint-Urchaut en présence de son historien, Michel Pothier qui nous dévoile ses recherches dans un récit captivant. Plus d’infos sur son livre « De Saint Richau à Saint-Urchaut » en cliquant ici

Crédit photo : Nicolas

Les courageux affronteront la pluie, cette fois battante, pour découvrir la motte castrale de Pen-Mané, son verrou stratégique avec un point de vue panoramique sur Saint Urchaut.

La botanique exceptionnelle des différents sites fait l’unanimité. Assurément, cette friche où le maceron, la ballote, le buis, le fragon et autre consoude sont présents, ne peut que renvoyer à une occupation ancienne.

La menthe pouliot, autour de la borne, nous rappelle qu’il s’agissait d’une panacée dès l’antiquité, tels que l’attestent les auteurs anciens, puis le capitulaire de Villis au 9ème siècle et enfin Hildegarde de Bingen au 12 ème.

Un 12 ème siècle bien présent sur notre voie : les templiers tout d’abord, au Pont Romain et au lieu-dit Le Temple, il s’agissait encore de contrôler les passages de marchandises.

Nous trouvons la plus vieille statue du Morbihan, celle dite de la duchesse de Tronchâteau, dans une petite chapelle sur la voie. Statue abîmée et à l’expression énigmatique, voire inquiétante.

Nous espérons que notre duchesse à la coiffe typique ai pu connaître quelque bonheur durant ce 12ème siècle qui voit le climat s’adoucir et les jardins s’enrichir.

Le chapiteau de St-Urchaut nous abrite le temps d’une collation et nous convenons qu’un fantôme plus joyeux nous a accompagné tout au long du circuit : Sulevia, déesse des eaux, de la guérison, première égérie des fontaines sacrées de notre voie dont la mémoire est pour partie recouverte par les très chrétiens Severin – Selven sur la carte d’etat-major – et Sulan dont le nom remonte jusqu’à Sulim dans les terres, soit Sulevia-Minerva…

Hommage à Bernard Pivot

Viens Bernard. Entres donc chez moi ! Come on !
Qui donc m’apostrophe ? Qui donc m’apostrophe ?
Je suis Dieu ! Quittes les Buttes-chaumont !
Qui donc m’apostrophe ? Qui donc m’apostrophe ?

Il faut que je te présente Shakespeare !
Où donc est-il ? Il parle avec Molière !
Sur un nuage plus loin! Las-bas dans mon empire !
Pourrais-je leur parler ? J’en serai fier.

Tu es le bien venu ici au paradis.
Toi, l’homme de lettres, qui fait aimer les livres.
Toi le journaliste, le célèbre érudit.

Tu tourneras ici les pages de beaux livres.
Tu feras, « aujourd’hui », de très belles rencontres !
Ton chemin avec nous, tu vas le poursuivre.

N-B : Je me suis inspirée du dessin de Chaunu et des réponses de Bernard Pivot à son questionnaire (lire les réponses)

Stage Land Art au Centre social du Polygone PLL

La première semaine de vacances a été organisé un stage d’arts plastiques animé par Faustine.

Depuis quelques mois , un travail a été engagé avec Faustine, elle intervient à chaque vacances scolaires au centre social du Polygone PLL sur des stages avec des thématiques différentes à chaque fois : le premier stage était la réalisation à la manière de Picasso , le deuxième à la manière de Vialat  et ce troisième stage est un stage de Land Art.

 


Land art : qu’est-ce que c’est ?

C’est un mouvement artistique, qui a vu le jour dans les années 1960 aux États-Unis.

Ce mouvement a pour principe de créer des œuvres artistiques en utilisant le paysage naturel comme matériau et lieu d’exposition. Les œuvres de Land art sont souvent éphémères, soumises aux aléas du temps et des saisons.  Le ou les artistes ne modifient pas sur le paysage, l’oeuvre doit s’intégrer à lui, et le transformer temporairement.

 

 


 

Les stages d’art plastiques du centre social du Polygone sont ouverts aux adhérents de 7 à 97 ans.

Ce dernier stage de Land art, a été l’occasion pour 7 enfants et une adulte de s’engager sur 4 demi-journées.

Au programme du premier jour, un après-midi de récolte a été organisé au Ter afin de ramasser les matériaux nécessaires à la réalisation de l’œuvre Land Art du lendemain.

  • Le deuxième jour : réalisation de la première œuvre au sein du quartier derrière la boulangerie.

Avec les matériaux récoltés la veille, les participants de 7 à 75 ans ont pu avec l’aide de Faustine faire une superbe réalisation éphémère à partir de matériaux naturels: fleurs fanées et fraîches, châtaignes, épines de pin,…

 

 

  • Troisième jour : réalisation d’une œuvre au sein du quartier Frébault au milieu des immeubles avec matériaux toujours naturels mais différents de ceux composants la première oeuvre : bogues de châtaignes et de  noisettes, fleurs de trèfles, mousse, lichen, bois, ….
  • Quatrième et dernier jour : réalisation d’une œuvre éphémère à la plage de la  Nourriguel à Larmor-Plage avec des matériaux trouvés sur place : coquillages, algues, bois flotté, … et ramassage de déchets sur la plage.

 

 

 

 

 

 

Découvrez la Bretagne avec Côtes Ouest Rallyes Touristiques

Je vous présente Côtes Ouest Rallyes Touristiques : un concept innovant de jeu de piste en plusieurs étapes, en voiture, entre terre et mer. Il ne s’agit pas de faire la course sur des routes, un chronomètre en main, mais bien au contraire, de prendre le temps de vivre et de découvrir des lieux exceptionels, chargés d’histoire. Oubliez votre téléphone et votre GPS le temps d’une journée : laissez-vous guider par le roadbook qui contient un itinéraire balisé et des informations sur la Bretagne. Pour la dimension ludique, nous avons imaginé des questionnaires et des petits défis à relever.

Dans ce monde où s’enchainent les tristes nouvelles, où le vituel prend de plus en plus de place, il nous semble important d’offrir des parenthèses, de créer des souvenirs précieux avec nos proches en prenant soin de la nature. Chez Côtes Ouest Rallyes Touristiques, la dimension environnementale est essentielle. Nos coffrets sont fabriqués dans le Morbihan dans une logique d’éco-conception : circuit court, papiers certifiés FSC, label Oeko-Tex…

A ce jour, deux jeux de piste sont disponibles sur le Finistère. Vents d’Ouest vous mène de Brignogan-Plages à Porspoder, tandis que Le moulin de la digue vous guide de Bénodet à Nevez. Ils sont commandables sur notre boutique en ligne www.cotes-ouest-rallyes-touristiques.fr et dans quelques points de ventes. Vous y trouverez prochainement un circuit original situé en Morbihan Sud.

Une fois votre coffret livré, partez à l’aventure ! Il pleut le jour J ? Reportez l’expédion à la date de votre choix : vous êtes les maîtres du jeu. Autre avantage, c’est un beau cadeau à offrir aux amoureux de la Bretagne à la recherche d’inatendu et d’anecdotes.

J’ai créé Côtes Ouest Rallyes Touristiques en m’inspirant des rallyes de mon enfance. Devenue maman, j’y ai amené mes enfants à mon tour. Ce sont les souvenirs de ces moments joyeux au coeur de ma région qui m’ont donné l’envie de créer des coffrets contenant tout le nécessaire pour passer une journée inoubliable.

Le théâtre au coeur du quartier

Le Théâtre de Lorient se déplace au cœur du quartier Polygone-Frébault pour un spectacle au centre social du Polygone PLL le mercredi 15 mai à 15h.

Il reste quelques places pour pouvoir profiter de ce spectacle (à partir de 8 ans) à proximité de chez vous et à un prix très attractif.

Plus d’infos sur le spectacle sur le site du Théâtre de Lorient

N’hésitez pas à vous inscrire rapidement à l’accueil du centre social du Polygone PLL

Patrimoine archéologique de Pont-Scorff

Sortie découverte du patrimoine archéologique du 30 avril 2024, à Pont-Scorff, avec Jean Ostos et Michel Pothier

Jean Ostos : « A Saint-Séverin, dans la commune de Caudan, on est le long de la route initiale qui relie les petits fleuves côtiers du Scorff et du Blavet. Il y a un tronçon qui passe ici. On va voir une borne datée du dix-huitième siècle ( en 1 777), mais qui est sur le lieu d’une borne antique. C’est écrit : « Cléguer1863 toise. » Elle indique la distance entre Inzinzac et Cléguer. Elle ressemble à une borne romaine recyclée, au vu de sa taille, du volume. Dans les abords, on trouve de la menthe odorante, une plante dont les écrivains de l’antiquité parlaient déjà. »

Michel Pothier : « La voie romaine impériale partait vers Quimper, une voie adjacente allait vers le nord, un triangle isocèle délimitait l’embranchement, là où se trouve la place aux Princes de Pont-Scorff. Le manoir de Saint-Urchaut était le port de Pont-Scorff. Maurice Le Gall (seigneur de Kerguévalant) a fait construire les bâtiments (d’après les textes de 1 650 à 1 666) pour qu’on s’y consacre à la construction de bateaux. Des négociants et des artisans louaient les bâtiments et ils se sont chargés de le faire. Job Faurand a commandé un bateau-corsaire, c’était un homme qui avait servi dans les marines vénitiennes, hollandaises, notamment. Il effectue des requêtes précises pour la construction de celui-ci. C’est un navire qi s’apparente à un modèle hollandais (le Fly-Boat, Flibo pour ceux qui déforment le nom en français). Il s’agit d’un bateau très rapide. Ce capitaine n’a pas réussi à obtenir une lettre de marque du Roi-Soleil, ni du roi d’Angleterre. Il en obtient une du roi de Hollande. J’ai réussi à en avoir une photocopie par l’intermédiaire de son possesseur, au Texas. »

Crédit photo : Jean Ostos