Reportage photo à Vannes avec des adhérents de l’espace multimédia PLL
Merci à l’association « L’Art Prend La Rue », leur reconversion d’une friche administrative en un lieu de création et de culture est un un succès : C’est complet en juillet et août mais chaque jour des places se libèrent, automatiquement remises à la réservation…Si vous êtes de passage à Vannes, tentez votre chance !
« Les artistes qui ont une pratique d’art urbain (graffiti, street art, néo-muralisme) et les cultures urbaines y sont mis en avant dans toutes leurs diversités, avec comme fil d’ariane la culture émancipatrice du graffiti. »
Plus d’infos : https://dedale.lartprendlarue.org
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Tel le minotaure emprisonné dans le labyrinthe d’un bâtiment de la DDE voué à la destruction en fin d’année, j’ai été happé par cet exposition d’une centaine d’artistes De bureaux en bureaux , je me suis déplacé au cœur des œuvres d’artistes. L’espace donne une force supplémentaire et permet d’appréhender davantage le travail réalisé.
Les œuvres présentées sont d’une grande générosité. Elles m’ont interpellées par leur force, la palette des couleurs, par la diversité des matériaux (acier, bois,électronique, d’antiquité, de récupéation…), par les techniques utilisées.
Il est dommage que ce bâtiment disparaisse car c’est un support idéal pour une expression libre et accessible à tous
René
Dédale est un lieu d’exposition et une résidence d’artistes dans lesquels de nombreux graffeurs se sont exprimés librement sur les murs de l’ancienne DDE (Direction Départementale de l’Entretien).
Ce sont des artistes très percutants avec une grande maîtrise du graphisme, des couleurs, du relief avec pour certains un discours subversif. Se dégage de cette exposition une grande effervescence créatrice et beaucoup d’énergie. Dépêchez-vous de profiter de ce vivier, car l’association Dédale met les clefs sous la porte à la fin de l’année.
Léna
Le musée Dédale à Vannes est un musée dédié aux graffeurs. Nous y avons passé toute la matinée de samedi. Parmi les œuvres qu’on peut trouver dans ce dédale de couloirs, figure une œuvre appelé le fil d’Ariane. C’est un clin d’œil au mythe du minotaure et au fil qu’Ariane a donné à Thésée, soldat athénien, pour trouver son chemin dans le labyrinthe où est caché le monstre, issu des amours entre la femme de Cronos et d’un taureau offert par Zeus.
Les autres œuvres du Dédale (nom de l’architecte du labyrinthe) sont toutes très originales et ont chacune leurs particularités. Qu’elles soient en noir et blanc ou en couleur, chaque salle ( y compris les couloirs) est dédiée à un thème et une technique distincte à chaque artiste
Isabelle
Arrivés à Vannes à 9 heures, le temps de faire le trajet du stationnement à l’ entrée, nous trouvons la porte close mais les choses s’arrangent et nous commençons la visite commentée de la galerie DEDALE. Celle-ci commence par le rez de chaussez, et se compose de portes, de pièces où divers artistes ont exercés leur ART. Les graffs peuvent être interprétés suivant l’esprit de chacun.
Puis à l’ étage le même principe mais pour moi plus grandiose et les artistes venant de divers provenances m’ont permis de prendre quelques photographies de leurs œuvres signées de leurs blazes, nom d’emprunt des graffeurs.
Batiment de la DDE d’où le nom de la galerie DéDaLe, prêté par la mairie et sans doute bientôt quitté par les artistes en fin d’ année ! Elle vous apparaîtra de « loin » grâce à ses gorilles sur le fronton , et garez-vous ou vous pouvez (parking payant).
Erik
Etonnant d’observer les réactions du public devant les oeuvres du DéDalE, des sentiments d’admiration mais aussi de répulsion…Une centaine d’artistes et autant de démarches artistiques, notre analyse est soumise à rude épreuve pour comprendre l’art…On espère vivre une telle expérience artistique au pays de Lorient, pourquoi pas un parcours comme à Saint-Brieuc ? 25 communes à enchanter par des fresques hautes en couleurs !
Nicolas