Rencontre avec Paolo, volontaire européen

Je m’appelle Paolo, j’ai 23 ans et je viens d’Italie et d’Irlande.

Que fais- tu aujourd’hui ?

Je commence mon volontariat pour les Corps Européen de Solidarité (CES) à Agora Services Résidence Les Grands Larges et le Bureau Information Jenesse de Lorient depuis octobre pour un durée de 9 mois.

Quels sont tes projets pour l’année ?

Mes projets pour l’année à Agora sont d’augmenter les recyclages des piles à la Résidence

Plus d’infos : www.corepile.fr/circuit-des-piles-et-batteries/

et des augmenter le nombre de personnes qui trient correctement leurs déchets.

Plus d’infos : https://www.lorient-agglo.bzh/vos-services/dechets/

Pour le BIJ j’aide à créer un guide Instagram pour aller à l’étranger avec les autres volontaires de Lorient. La page Instagram s’appelle survivreabroadces :

https://www.instagram.com/survivreabroadces

Je fais également parti d’un groupe de volontaires européens en Bretagne qui créent un jeu pour encourager les jeunes à participer à la vie politique.

Mon projet individuel est d’améliorer mon français et de découvrir la Bretagne.

Quels sont tes projets pour ton avenir ?

J’aimerais faire un Master en Études du Moyen-Orient, et ensuite trouver un stage en Irlande.

Le Sonotone

Par Marcel Le Guilloux

https://theatredeloeuf.weebly.com

Lanester serait un oxymore ?

Faux ! C’est une île, ou plutôt, cela aurait pu être une île si nos visiteurs romains avaient eu l’excellente idée de creuser un profond canal navigable entre le Blavet et le Scorff. Ils auraient ainsi inventé le commerce maritime local tout en délestant la RN 165. Hélas, la RN 165 n’existait pas encore.

Nous serions devenus la plus grande île continentale de France après La Barthelasse sur le Rhône, face à la cité papale. Lanester est une île reliée au continent par deux ponts suspendus et une passerelle. Depuis Lorient, nous empruntions toujours la passerelle dessinée par Gustave Eiffel. Nos vélos dansaient sur le tablier métallique, et nous étions effrayés de croiser « L’Enfer » – un train crachant des poumons. Une fois arrivés sur votre terre, je proposais à Camille, Robert, Lionel et à mon frère Gérard de faire un sprint jusqu’au pont Saint-Christophe. Je perdais toujours, mais de là, je pouvais admirer la Passerelle, la Grande Forme et surtout la gigantesque Grande Grue de l’Arsenal – Titan, je crois.

La passerelle et la grande grue ont été vendues au poids, et la forme habillée. Je suis sûr que le monde entier serait venu admirer cet héritage industriel. Quelle connerie ! Il aurait suffi de creuser un souterrain sous le Scorff, d’y poser des rails, et le train serait apparu dans la gare du pays de Lorient. Plus d’embouteillages chroniques paralysant le Cours de Chazelles. Nous aurions dû conserver l’enjambement d’acier pour les piétons au-dessus de la voie. C’est du patrimoine ! Combien d’ambulances deviennent des maternités improvisées faute d’atteindre la clinique Bianqui à temps ? Et combien de corbillards, exposés cruellement au soleil, explosent devant les barrières baissées, transformant nos chers défunts en gaz détonnant ? Cruelle musique pour une ville qui se relève péniblement des fracas de la guerre.

La bande est sur l’île, direction le Pont du Bonhomme. De là, du tablier, nous jetons nos pétards dans le Blavet. Les explosions se font entendre jusqu’au port de Lorient, à Hennebont, et assourdissent toute la commune de Kervignac. Qu’est-ce qu’on a ri, qu’est-ce qu’on était cons ! Il n’y avait déjà plus de péage sur ce pont, mais il y avait encore un garde-champêtre côté Lanester. Celui-ci, un jour, décida de nous coincer. Il s’installa sur un pliant et attendit au bout du pont. Nous étions tétanisés, bloqués et sûrement en retard pour la soupe ! Que faire ? Déjà une graine de super-héros, n’écoutant que mon courage, je fais du stop. Nous sommes si mignons qu’un chauffeur de camion-plateau s’arrête. Je lui explique qu’un méchant monsieur nous empêche de rentrer chez nous. Il baisse une ridelle, charge nos vélos, nous fait grimper et démarre. Au bout du pont, il klaxonne et hurle sur le Cerbère un gros mot que je ne puis répéter ici, mais que nous aussi avons hurlé.

– Enculé ! Depuis, j’ai appris que ce n’est pas un gros mot, mais une pratique sexuelle. Le chauffeur nous arrête devant une buvette, une canadienne – pas une américaine. Pour nous remonter le moral, il offre à chacun de nous une petite limonade dans un petit verre Duralex. Duralex, une entreprise que nous n’avons pas été foutus de sauver, tout comme les Fonderies de Bretagne, ex-SBFM, elle-même héritière des Forges d’Hennebont. Duralex, la marque affirmée au fond du verre, verre serti d’un élégant anneau creusé dans la masse, le seul verre qui ne tremble pas le matin, le seul verre que l’on peut remplir un peu plus haut que le bord, le verre qui accueille la moustache de l’assoiffé avec tendresse, le verre français, le verre breton !

Le garde-champêtre dépité s’est sans doute arrêté au Bel Air, s’est enquillé une chopine dans un grand verre Duralex lui aussi, puis est rentré câliner sa bergère ou l’avoiner avant de nourrir ses lapins et butter les patates. Lanester est encore paysanne. Il faudrait habiller le pont de son tablier en bois pour le passage des piétons et des vélos entre Lanester et Kervignac. Il en reste les piliers, le Bonhomme et la Bonne-femme alors ?…

Lanester est une galère arrimée en rade. De ses flancs sortent le fleuron de la Royale. Ses ouvriers sont des galériens moqués mais respectés. Ils sourient aux vannes. – Comment fait-on une déclaration d’accident de travail à « L’arsouille » ? – En sortant les mains des poches du blessé.

Lanester est une galère. À sa proue sera édifiée la statue de Jean Maurice, maire emblématique de ce territoire, cinq mandats consécutifs. Le seul édile de France sans doute à connaître le prénom de la moitié de ses administrés. Jean Maurice, marxiste approximatif mais sincère humaniste à la crinière blanche. J’ai eu l’occasion de voir côte à côte Jean Maurice et Jean-Yves Le Drian, indécrottable président de région, député, incontournable ministre, futur premier ministre sans doute et jusqu’à peu supra-maire de Lorient – l’allégorie de ce qu’est un maire communiste et un pâle socio-libéral.

J’ai habité fièrement Lanester, Saint-Guénaël. Je suis de nouveau fièrement Lorientais. Comme beaucoup de réfugiés logés en baraque au Champ de course après la guerre sont revenus à Lorient, j’ai retraversé le pont. Que voulez-vous, on n’est pas d’un pays, mais on est d’une ville.

J’espère que cette version vous convient ! Si vous avez d’autre

Marcel -réac en chef

Réchauffement climatique….

Je dis qu’il pleut,c’est faux, il flotte,une vraie flotte, une qui cogne,qui gifle, qui griffe,pas comme cet hypocrite crachin breton qui tombe du ciel ou monte du sol, qui est là comme s’il avait été toujours là. Non, celle-ci est agressive dans la tempête incessante, sans répit, comme une mousson tropicale.

Chaque fois que je dis « mousson », je souris, je pense « bière » mais il y a belle lurette que les cales sont à sec.

Je vis à Lorient sur mon bateau, enfin au-dessus de Lorient, à dix mètres à l’aplomb du clocher de l’église St Louis. Je me suis arrimé à la croix en béton, j’ai confiance.
On nous avait prévenu mais moi, je suis un pur, un dur, un climatosceptique. J’ai vite déchanté. Les coefficients de marée m’ont alerté, des marnages dignes du Mont St Michel , vous savez ,là où la mer monte à la vitesse d’un cheval au galop, non, ça ne vous dit rien le Mont St Michel, perdu, noyé, oublié le Mont St Michel, une des sept merveilles du monde pourtant. Alors qui se souviendra de nous ?

Ce sont les larmoriens qui m’ont intrigué. La ronde incessante des camions de déménagement, les volets que l’on barricade.Tous se trissent, se carapatent sur les hauteurs. La Montagne du salut porte bien son nom, tous ceux qui habitaient le trou de la sécu y construisent des villas. On appelait ça « le trou de la sécu » car habité surtout par des médecins, maintenant, ils serrent les fesses, les médecins.

Moi, j’ai de la chance, je flotte, bien arrimé au crucifix de la paroisse. Bien sûr ça tangue, bien sûr ça gîte mais les poules s’y font.

Oui, j’ai des poules, un coq aussi, une lubie. Je m’ennuyais alors j’ai acheté des poules, les plus moches, ça me rappelle ma femme, plein de sacs de grains et un coq parce que c’est con un coq. Grace à Maurice, c’est le nom du coq, je ne suis plus le plus con à bord. Pour manger, j’attends que les poules pondent. Momo, le coq, est un chaud lapin, ils les montent souvent, j’en laisse toujours deux ou trois couver, j’entretiens la basse-cour comme on dit, c’est joli un poussin, deux aussi.

Les poissons ont tellement la trouille dans le déluge qu’ils sautent sur le pont, là, ils agonisent en cherchant l’air, l’eau, ce n’est pourtant pas ce qu’il manque. Nous, on rigolent Momo et moi, après, on les clape. Ça changent un peu des oeufs.

-C’est vraiment con, un poisson…
-Plus con que toi?
-Euh, ben oui…

et on se tord de rire mais quelque fois on s’emmerdent.

Momo s’appelle Momo, moi Marcel mais Momo m’appelle Noé, ch’ais pas pourquoi!
Déjà fini le premier sac, je le retourne pour bien le vider, faut pas gaspiller. Et sur la toile de jute, à l’intérieur, une carte est imprimée.
Enez Groe, ça me dit quelque chose Enez Groe, mais quoi ?

J’appelle mon voisin, un con que c’est rien de le dire. Il se rase tous les matins, avec la houle, il se lacère le visage, s’invente des rides sanguinolentes. Il va finir par attirer les requins ce con. Il se met à coupe,monte à bord, je lui montre la carte. Je sais lire une carte bien sûr mais à deux, on est moins cons.

-Alors là, tu vois, y’a la Croix du Sud, le nord magnétique mais maintenant que le soleil se lève à l’Ouest …
-Euh oui,… mais on est cons, on est cons!
-Oh, tu sais que j’aime pas ce mot là, pauvre con va!
Et il se tait, il se tait ce con
-Bon ben, tu l’ouvres un peu
-On est cons, il suffit de tourner la carte et on trace la route
-Pas bête
On sort sur le pont,tous les bateaux se sont mis à coupe, ils ont peur que l’on se trisse sans eux, ils n’ont pas tord,sont pas si cons!
-Bon, d’accord, vous me suivez, on se forme en Armada mais c’est moi le chef!
-Oui chef!
-Pour ne pas se perdre, toutes les dix minutes, en décalé, chaque unité souffle trois coups de corne de brume …en formation, c’est parti…

Très vite, c’est la cacophonie, j’en peux plus. Je coule le plus près, c’est l’autre con,. mon pote, celui de la carte. Tant pis! Enez Groe ,ça me dit quelque chose bon sang….et toujours ce bordel, j’aimais tant le silence, j’en coule un autre puis un autre, puis un autre….j’arme ma scie-cloche mais sur le pont, une égérie,un miracle,une femme en robe avec une bouche pleine de dents,les tresses collées dans son généreux décolleté, des jambes à arpenter le ciel me sourient. Je lui souris, il y a comme des éclairs entre nous, de l’électricité. Je lui offre la main à la gentleman, elle saute à bord, elle n’est pas en robe mais en Guy Cotten, un jaune comme tous les Guy Cotten. Je regarde mes poules, elles sont belles, peut-être que ma femme était belle finalement.De toute les façons, elle était con et les poules, c’est pas con.
C’est comme si elle avait été toujours là, on se mange des yeux, des papillons s’amusent dans nos ventres malgré la tempête. C’est ça l’Amour,ça chatouille?

-Tu les entends?
-Oh oui!
-Ecoute, on va les supporter jusqu’à Enez Groe, une fois arrivés, reconnaissants, ils cultiveront les champs et nous payeront leur dîme en nature.
-Mais Enez Groe aussi sera submergée
-Eh non, Enez Groe est une île flottante, tout le monde l’a oublié même les grecs, mais Enez Groe est une île flottant, les grecs étaient les habitants de Groix mais ça fait bien longtemps qu’il n’y a plus de grecs sur l’île.
-Pourquoi?
-Parce que, comme tous les sites touristiques, inflation immobilière, grecs obligés de vendre les maisons de famille aux parigots tête de veaux.
-Ça, c’est pas drôle
-Ah bon, c’est pas drôle …et je démarre la scie-cloche
-Si si, ça, c’est drôle ……..et elle m’embrasse en riant…c’est quoi ça?
-Ça, mais c’est Groix, c’est Groix,Enez Groe, on est sauvés, sauvés….comment t’appelles-tu?
-Marie
-Bienvenue à l’île Marie,Marie!

Le débarquement se passe dans le calme et l’allégresse malgré la fatigue. Le vent, la pluie, la tempête, tout ça, c’est fini, ici, c’est l’Amour.

-Merci Noé, merci Noé

Tous me saluent, me remercient en débarquant.

-De rien les gars mais je m’appelle Marcel, Marcel
-Merci Noé, merci Noé ….

Le lendemain, je distribue les terres , les maisons, je nous octroie l’église (il y a un thon sur le clocher, c’est pas con, un thon), l’église, ils aménageront pour nous. En attendant ,on s’installe dans la villa où trône le balcon de la veuve,c’est la plus belle villa, c’est le paradis!

Je me suis instruit des compétences de chacun, il y a même un médecin, ça commence bien. Plus tard, nous raserons les maisons, les plus moches, l’île redeviendra belle. On aurait pu l’appeler Belle-Île mais Marie,c’est bien…l’Ile Marie!

-Et nous, qu’est-ce qu’on va faire?
-L’Amour, on s’occupera des poules, on refera l’Amour. Si j’ai le temps j’écrirai La Bible, on ne va pas changer le monde, juste l’embellir,pas vrai Momo?
-Cocorico,cocorico
-Tu vois

Ps: Mais n’oubliez pas de voter …

Le 5/6/24

Le  Sonotone…urgence

( le vert est dans le fruit et regarde Caïn )

Des instituts de sondages dit autorisés annoncent

– La résistible montée de Zémour Eric

– de Le Pen Marine

fort heureusement  compensée

– par la bonne résistance de Lasalle Jean

Le Sonotone et d’autres grands groupes de presse dont Libation, Carambar,  BIP (bulletins inter-paroissiaux)  ont décidé l’organisation d’un

Grand  rassemblement  citoyen

Grc

– avec les coiffeurs, les chômeurs, les alcooliques, les abstinents, les repentis, les artistes, les pacifistes, les retraités, les actifs, les handicapés,les sceptiques de tous sexes et Vous et souvenons-nous

……………….qu’un sondage est un instantané sur un trottoir crotté destiné à nous faire penser comme les commanditaires du dit sondage pensent

………………..que  nous avons un Pass ‘ Salutaire dit aussi carte vitale dit aussi carte d’électeur

 Le Vote

La convention sera suivie d’un  grand apéro festif,  nez de clowns, langues de belle-mères, confétits bien venus pour que vive

La  Démocratie

 

Le 1/04/22

Le Sonotone N° spécial

… et nous sommes déjà fin janvier,  voici l’heure de se pencher sur le cimetière de nos « bonnes résolutions »

– en janvier, pas d’alcool,comme vous n’y avez jamais cru, est-ce une surprise cet apéro ?
– cette année, sport, oui mais il fait trop froid, trop gris pour un footing… vrai, et cet été il fera trop chaud
– cinq fruits et légumes par jour : si pour les fruits ce n’est pas terrible, pour les légumes par contre vous êtes même bien largement au-dessus … cinq pommes de terre par jour ne vous font pas peur

– et combien d’autres petites auto-trahisons à votre actif
J’en parlais l’autre jour avec Brice Le Teinturier qui comme moi analyse la population française dans les bistrots
– L’homme ne croit plus en lui-même, m’affirmait-il, et se méfie des autres !!!

Il a sûrement raison…
Et je me suis pris à analyser le comportement de ceux que je considère comme plus ou moins proches, il en résulte que sur 376 vœux que je vous ai adressés par mails, sms ou courrier, je n’ai reçu que 21 retours exprimés, les blancs, les nuls ne sont pas comptabilisés.

– 2 personnes me souhaitent le pire
– 18 regrettent de m’avoir rencontré
– et 3 autres espèrent que je change
… j’en passe et des pires

Vous ne croyez plus aux vœux exprimés avec sincérité, dommage ! J’espère juste que vous n’irez pas jusqu’à écouter les sirènes du pire qui enfleront jusqu’au printemps… et bien plus hélas si affinités

Le Sonotone qui comme vous le savez est un journal apolitique de gauche vous présente ses meilleurs vœux avec sincérité et angoisse

Marcel, réac en chef

PS : comme vous le savez , Le Sonotone appartient à ses lecteurs mais à qui appartiennent les autres médias ?
Pour vous délivrer d’un doute, voici un lien : https://www.monde-diplomatique.fr/cartes/PPA

Le 31/01/2022

Le Sonotone n° d’avril

Devient ce mois-çi le Sonne Au thon

(en l’honneur de tous ces pêcheurs de perles qui nous font la vie plus légère)

En ces temps troublés ,nous nous devions, nous aussi, d’être les joyeux sapeurs de la joie de vivre, c’est pourquoi cette année nous vous offrons un florilège de quelques saillies qui ont marqué ces millénaires
Et commençons par le fondateur :

– Et la lumière fut

Il faudra 15 millions d’années à Cromignon pour « inventer » le feu, 15 autres pour découvrir l’écriture, et la lecture .

5 millions d’années plus tard ils comprirent enfin la plaisanterie….
Mais revenons en ce millénaire :

– Il sortit de la vie comme un vieillard en sort (Victor Hugo dans Les Châtiments)

Humour poétique

 

Plus prés de nous :

-N’oubliez pas les enfants, Jésus n’a jamais baissé les bras
-forcément, y’ pouvait pas !
(La guerre des boutons, Humour cinématographique)

 

Plus proche encore :

-Blanc, je vois, Gris, je vois….mais plus banc que blanc, je vois pas (Coluche, humour scientifique)

Et maintenant, celui qui enfouit dans les poubelles de l’histoire toutes ces joyeusetés.

Celui qui décide d’un cap pour nos vies, j’appelle pour le Carambar de Platine, Mr Macron, président de la république française

Pooooouuuuuur ………….( marseillaise)  Le confinement déconfiné

Humour politique

 

Bravo

 

Merci, et au prochain quinquennat  si nous ne perdons pas le sens de l’humour

Notre livre du mois : « Le rire  » de Bergson

Ps : Certains de nos lecteurs, les plus attentifs, sont étonnés de ne plus croiser Mr Willem dans nos colonnes, ni celles  de  Libé.

Nos groupes ayant  décidé à sa demande, d’offrir un joyeuse retraite à ce dessinateur hors pair nous la lui accordons et la souhaitons belle et bien bonne…

 

Marcel, réac en chef

04/2021

 

Le Sonotone – n° d’hiver

à Lucien Gourong, conteur épicurien et groisillon

(Photo: Yvon Kervinio)

Comme je dors peu, je me réveille souvent endormi. Je somnambulise jusqu’à la fenêtre que j’ouvre avec gourmandise. Je me remplis les éponges d’un air que personne encore n’a respiré, je vis.

Ce matin-là, c’est différent,  une odeur que j’attends depuis des années, un cadeau, un fantasme. J’ouvre les yeux doucettement, il a neigé, il neige, ça sent le neuf, l’origine, le beau.

8 heures, je petit-déjeune, jambon, œuf, fromage, un bon verre de bon vin…. et hop, je m’habille et hop, je saute dans le fidèle Pimpom et hop, en route.

Dans un verger, entre les pommiers, j’aperçois un petit ours blanc. Déjà là! Fantastique nature.

Enfin la mer, je me glisse à l’arrière, me change. Mince, j’ai oublié mon maillot. Qu’importe, à cette heure-ci, par ce froid, il n’y aura personne sur la gréve n’est-ce-pas ? Quelques mouettes peut-être, quelques gravelots sans doute. J’ai un bonnet de laine, un bonnet de bain, se protéger la tête est le geste animal des nageurs de hauts fonds. Je m’emmitoufle dans mon peignoir, mon sac isotherme et vite, la plage, et vite la mer.

C’est éblouissant, doux, mes pieds nus sont caressés par la neige, réchauffés par le sable. Les vaguelettes se frottent le ventre au continent. Personne, seul témoin de ces nouvelles amours, je vois, je vis.

Au plus prés de l’océan, je m’extrais  de ma carapace d’éponge … un papillon sort de sa chrysalide .

Dans ce balbutiement, j’entre, l’air est à -2° , l’eau à 7°. Mi cuisses, mi fesses, nombril, je me rince la bouche à cette eau délicieusement iodée – technique utilisée par nous autres, nageurs de hauts fonds – mettre son corps au diapason de l’unité. Le bonheur.

Au large…

Je dépasse les 3 Pierres. En quelques brasses bien senties, me voici dans les coureaux entre Larmor et Groix. Enfin, le vapeur, liaison maritime entre l’île et le continent.

Je l’attends, j’adore nager le papillon dans le sillage de ce monstre. Ses hélices voraces pourraient m’avaler, m’engloutir, je ne lutte pas, je survole l’eau bouillonnante.

Je choisis ma pêche patiemment. Celui-ci, trop vieux, celui-là, trop jeune, celui-ci, magnifique.

Grâce au réchauffement climatique, les icebergs dérivent. Dérivant, ils assomment des poissons qui nous arrivent congelés. Après une récolte juste, équitable et raisonnée, ma besace est pleine à craquer.

Petite pause. Quelques minutes de planche pour récupérer. Comme c’est bon ! Je respire calmement, profondément, je me remplis d’eau et souffle tel un cétacé, je recommence et recommence encore…

Demain, les journaux titreront :

– un troupeau de baleines aperçues entre Larmor et Groix –

Une année, je me souviens, une St Valentin, en faisant la planche, je pensais à ma fiancée. Le lendemain dans la presse :

– un sous-marin, sans doute soviétique, aurait longé nos côtes pendant plusieurs minutes De nombreux témoins, dignes de foi, ont certifié avoir aperçu son arrogant périscope – Je ne démens pas, la déraison pimente la poésie.

Le cœur léger, le corps lavé, le sac bourré, je regagne le rivage. Je ne vois plus mon peignoir. A-t-il été avalé par la marée montante, fauché par une admiratrice, par un admirateur ?

La vie reprend sur la promenade. Je suis nu. Qu’importe, avec la bandoulière du sac, le roi du nœud s’invente une ceinture. J’y accroche ma pêche. Je me confectionne un pagne et pudique, sans me presser, je rejoins Pimpom. Je suis léger, heureux, ravi. Quelle belle journée !

Au loin, deux uniformes verbalisent. J’allonge le pas.

– Messieurs, messieurs, excusez, j’arrive, je me suis baigné, je n’ai pas vu le temps passer, c’est bête mais…

– Pas de problèmes jeune-homme, allez vite vous couvrir. Dîtes, vous n’auriez pas vu une baleine au large ?

– C’était un cachalot messieurs. Messieurs, juste pour vous remercier, prenez je vous prie ……. Je leur tends deux jolies bonites.
-Merci mais vite, couvrez-vous, au revoir.

Je rentre au chaud dans Pimpom, me change, et m’apprête à repartir quand j’aperçois sur le pare-brise un avis de contravention pour…

Exhibitionnisme.

Mince, mais c’est bien sûr, j’ai décroché les poissons qui couvraient mon intimité.

Je souris, les gabelous ont bien fait leur métier, je suis heureux, je n’ai pas vu de baleine mais j’ai vu des fonctionnaires intègres.

Sur la route je croise celle que j’ai pris pour un ours, une jeune femme, mignonne d’ailleurs, avec sur la tête un bonnet à 2 pompons. Fantastique nature !

Elle fait du stop, que voulez -vous, j’adore les ours.

 

Mon congélateur est plein, il ne neige plus, les journaux titrent

– Ouest-France : un cachalot dans les coureaux –

– Le Télégramme : un orque entre Groix et le continent –

 

Il me tarde d’y retourner, l’hiver est court, la vie aussi.

Marcel, réac en chef

Le 24/02/21

Mes Jeunes Vœux……………..disent 9

Comme ce sont les mêmes qu’aujourd’hui

J’ai mis tous mes vieux vœux dans le même panier
« Ça s’écrit en noir, en rouge, en jaune ou bien en blanc
quand ça ne s’écrit pas , ça se dessine »
Picorez, picorez
chacun, chacune en aura sa part

tous, toutes les auront entiers
Ce ne sont pas des vœux recyclés
Ni bios, ni raisonnés

Cette année enfin,

Nous serons des Utopistes debout
Affamés de liberté

Le 13/01/19

avec la complicité involontaire et approximative
de Johnny,  Hugo et Paris Clavel

 

n° Spécial Noël

(tirée d’une histoire presque vraie et légèrement romancée)

Chouette, chouette, chouette, ce soir je suis invité, gracieusement, à assister à un concert donné au grand théâtre
Au grand théâtre de Lorient
Le quatuor Bella s’y produit
J’y suis invité gracieusement,
Mais comme je suis toujours gracieux et élégant,
Cela  sous-entend, sans doute que je fait partie des  » VIP « ,
Que ma tenue se doit d’être particulièrement soignée.
J’ai la chance de voir la cour de l’école maternelle de la fenêtre de mon « home sweet home »
Rien au monde ne me déride plus que la vue des ces petits bouts de choux  hurlant, courant, tombant sous l’oeil attendri de leur jolie maîtresse qui louche de son autre bel oeil sur le chronomètre qui bientôt guillotinera la récréation
Je m’éclipse bien avant le couperet  dans la salle de bain
Le « lifting » a fonctionné, je suis lisse, souriant et très élégant dans le costume de mon
2 ème mariage, celui qui avait servi au 1er
Il est temps que j’y aille.
Je démarre mon joyeux et fringant Pimpom, je traverse la ville si joyeusement éclairée
Je vais écouter le Quatuor et je serai à l’heure
Je me gare près de chez Maître Brisset, j’ai 7 mn pour atteindre le Grand théâtre
Il pleuviotte, les arcades Jules Ferry m’offrent leur abri
A la terrasse des cafés, nombreuses sont celles qui d’un sourire m’invitent à partager un verre.
Je n’ai hélas pas le temps , je suis invité au concert, au récital
Récital, ça fait mieux, c’est plus chic
Je traverse La Place Rouge, ancien nom donné à la place de la mairie quand la mairie était de gauche.
Je m’y sens bien seul
Personne n’afflue vers le somptueux édifice blanc qui accueille les spectacles
Je cours, me serais-je trompé de salle
En quelques jolies foulées, je suis devant les portes vitrées d’un hall désert.
Bon sang mais c’est bien sûr, pas de temps à perdre, c’est sûrement au Studio Merville,
Il me reste 3 mn, c’est jouable
Déjà je cours, double la piscine, négocie joliment le virage des Halles Centrales
Je suis large sur les trottoirs de l’avenue
Je traverse, une voiture, une C3 pile et me klaxonne….. un ami peut-être, je fais un petit salut et me fais klaxonner par un autre ami venant dans l’autre sens et qui me fait la fête
– Abruti!!!!!
Pas le temps camarade, je vais au récital de euh, je suis un peu essoufflé mais je commande des fleurs
elle est jolie la fleuriste, je repars en courant…. avec mon joli bouquet
Elle hurle sur le pas de porte « Au Voleur »….. je n’ai rien volé, Mlle, c’est pour  offrir
Un dernier virage à négocier, ça passe, ouf!!!!!
Je reprends mon souffle
Ça va aller, pile à l’heure, Super Marcel n’a vraiment pas volé son nom
Je pousse la porte, tous les regards se tournent vers moi
Dans le silence on entend les bulles de Champagne (depuis Higelin, Champagne est majuscule)
Dans le silence je vois ma silhouette dans les vitres,
Le costume de mon second mariage me colle à la peau, je dégoulle de pluie et de sueur
– C’est pourquoi me demande un homme tatoué, un  régisseur sans doute (jean’s tee shirt, ce ne peut-être qu’un régisseur)
– je suis invité au récital de euh euh
– Y’a pas de récital ici, c’est L’Arbre de Noël de la boîte
Une très jolie et gracieuse jeune femme s’approche, me chuchote
– C’est la semaine prochaine monsieur et c’est à l’autre salle, mais partez je vous prie, vous faîtes peur aux enfants, s’il vous plaît, s’il vous plaît,
je lui tends les fleurs, des pivoines, j’adore les pivoines
…. et je rentre chez moi…. sous la pluie…I ‘m singing in the rain
… je ne sais plus où est Pimpom.
je vais regarder  » Le père Noël est une ordure » …..à la télé…  c’est pas drôle, j’aime bien rire

Le 17/12/18

Mamie Chipie

En préambule de  mon dernier opus,  « Au bout du comptoir,  la mer »,  je cite Voltaire affirmant : « Le café est le parlement du Peuple »
Alors, par décision de justice,  un parlement, une chambre démocratique vient de fermer ses portes dans notre quartier.
Sur la vitrine de Mamie Chipie, quelques mots de soutient ou d’estime. Trop peu à mon avis…pourtant cette dame, figure tutélaire, emblématique  a coloré l’âme de notre quartier,  a témoigné du commerce à l’ancienne où chacun serre la main de tous en arrivant et s’installe là où il peut,  là où la conversation est en construction, en roue libre.
Allons-nous prendre l’habitude de ses caisses automatiques où il n’est pas utile de sourire à la machine enregistreuse ?
J’ai besoin d’un bon jour, de chaleur, de vie… je vous engage dans un superbe sursaut de témoigner de votre attachement à cet estaminet qui a pansé bien des solitudes.
Un mot pour elle est pour un moindre mal…
Chaleureusement à tous

Le 21/09/18

N° 9 de Pâques

Surprise dans l’édition !
Les rotatives tournent à plein,
Pas de week-end de Pâques pour les imprimeurs……
Pourquoi?
Dès mardi, dans votre librairie et non chez Amazone
Une nouvelle présentation de
– De l’amour –  de Stendhal
Augmentée d’une préface de Yodelice
Qui est Yodelice ?
Tout simplement l’auteur-compositeur du dernier opus
– De l’Amour – de Johnny
Mr Sarkozy en citant Mme de Lafayette affole les ventes de – La Princesse de Clèves -,
Johnny en chantant – De l’Amour – ressuscite Georges Stendhal, l’oublié (Georges, je crois)
La petitesse ou le talent booste les ventes, il faut refaire les stocks !!!
Elsa Triolet déclarait le 14 février 1964 être une fan de Johnny (et de Bardot),
sans doute aurait-elle aimé être chantée par l’idole des jeunes!
Johnny, après avoir sublimé Lautréamont, Shakespeare, Labro, Jan et Jill et tant d’autres,
aurait pu graver dans la cire plutôt que dans le marbre
– Le rossignol se tait à l’aube –  Elsa T chez Folio (1970)

Marcel, réac en chef…….encore sonné

Le 1/04/18

N° pair !

(Librement inspiré par Mr Le Soux)

Il fait beau,
Il fait froid,
Nous sommes des centaines
Nous sommes des milliers
Nous sommes des centaines de milliers  sur les Champs
Au loin, le bruit des motos peut-être
Mille fois  sur la pointe des pieds
Mille fois je ne vois rien d’autre que des milliers de gens sur la pointe des pieds
Des gens qui sourient une larme au bord des  yeux
Des gens qui disent- Merci
Qui chantent- Que je t’aime
Qui braillent Gabrielle
L’histoire ne s’arrête pas à La Madeleine
Elle continue dans le coeur de ceux qui savent aimer
Nous n’aimons pas écouter aux portes
L’histoire continue
Nous sommes les héritiers

Marcel, réac en chef

Le 22/03/18

Nouvelle exposition aux Grands Larges

Vernissage de l’exposition du Groupe Photo Lorient pour « MONOCHROME»  le Jeudi 13 Mars 2025 à 18h00 aux Grands Larges.

 

Rencontre avec la journaliste Laure BRILLAUD

Événement vendredi 28/02/2025 à l’espace multimédia du Polygone PLL avec la venue de la journaliste Laure BRILLAUD.

La journaliste commence en nous mentionnant son parcours. Travail dans une ONG puis formation au métier de journaliste avec un « collectif » d’étudiants en Belgique. A présent journaliste d’investigation et pigiste, elle exerce pour divers journaux, de Mediapart à Le Télégramme Lorient.

Elle nous présente ensuite son métier mais selon le souhait qu’elle a exprimé en début d’intervention, en répondant aux questions que nous lui posons.
C’est sûr, quoi de mieux que de l’interactif pour capter et intéresser une assistance, inciter sa curiosité ! Laure ne manque pas d’ailleurs de s’informer sur le fonctionnement de notre journal de quartier « Le Kiosque ».

Les questions fusent, nombreuses et variées :

Comment devient-on journaliste ?
Comment choisissez-vous vos sujets ?
Comment vérifiez-vous vos infos ?
Quelle enquête vous a particulièrement marquée ?
Est-ce que tous les journalistes sont salariés d’un journal ?
Etc

Laure répond :

« Il y a beaucoup de journalistes qui travaillent comme moi à la pige.
Pour capter des infos, il faut se constituer un réseau. Et bien sûr, la qualité d’un journaliste, c’est d’être curieux.
Je choisis un sujet en fonction de l’intérêt que je lui porte, par exemple, je suis maman depuis quelques mois, ça m’a amenée à m’intéresser aux crèches, ça peut aussi être une commande.
C’est en premier lieu au journaliste de vérifier son info, de la recouper avant de la diffuser. Toutefois si elle s’avère malgré tout inexacte, le journal qui l’a diffusé endosse la responsabilité. Le lanceur d’alerte lui, reste responsable des mauvaises infos qu’il colporte.
Une enquête qui m’a particulièrement marquée : le contrôle aux frontières et les frontières numérisées faisant appel à une technologie IA.
Ce n’est pas facile d’obtenir une carte de presse.
Mes articles sont soumis à la rédaction du journal. Un rédacteur les relit, il arrive que les titres soient modifiés, rarement les contenus. »
Attentif, l’auditoire s’égare un peu au fil des commentaires que ça lui inspire et s’interroge (pas directement Laure) sur des événements qui font ou ont faits la « une », ainsi que sur la liberté de la presse :
Pourquoi certaines affaires ressortent maintenant alors qu’elles sont connues depuis des décennies ?
Pourquoi ne parle t-on plus de Mayotte ?
La concentration de grands médias pose t-elle problème ? (de même leur appartenance à des familles que l’on sait très riches).
Etc

Vastes sujets.

Ouf, relancé par les nombreuses questions de Brigitte, l’essentiel de la rencontre se consacre à Laure et à son métier.

Merci à Laure pour son enthousiasme et sa volonté de nous transmettre une information de qualité.

JM FRASLIN

Journées de nettoyage numérique

Le Digital Cleanup Day, aussi appelé la « Journée mondiale du nettoyage numérique », est un événement annuel lancé en 2019 par Kévin Guérin pour sensibiliser la population mondiale à l’impact environnemental de l’industrie numérique. Cette initiative encourage la population à agir concrètement en nettoyant leurs données numériques et/ou en offrant une seconde vie à leurs équipements informatiques inutilisés qui se trouvent dans des tiroirs. Le Digital Cleanup Day, anciennement appelé Cyber World Cleanup Day, a été lancé en France en 2020. Co-porté par l’Institut français du numérique responsable (INR) et le World Cleanup Day France (WCD), il s’est rapidement étendu dans d’autres pays, notamment en Italie et en Suisse. La première édition suisse a connu un grand succès avec la participation de nombreux citoyens et la collecte de tonnes de données numériques et d’équipements électroniques à recycler.

L’objectif principal de cette initiative est de limiter les impacts environnementaux causés par l’utilisation croissante des technologies numériques. En effet, bien que la pollution numérique soit invisible, elle est bien réelle. L’impact de l’industrie numérique sur les gaz à effet de serre dépasse celui de l’aviation civile en temps normal. C’est pourquoi il est important que chacun prenne des mesures concrètes pour réduire son empreinte carbone.

 

Les technologies numériques ont un impact environnemental considérable, à la fois pendant leur fabrication, qui est très émettrice en CO2, et pendant leur utilisation. Leur consommation énergétique, ainsi que le poids des activités en ligne, ajoutent également à leur empreinte carbone. Être sensibilisé aux usages du numérique permet donc de réduire les impacts environnementaux de cette industrie. Selon l’Institut du numérique responsable, l’économie et les usages numériques sont responsables de 6 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, soit autant que le transport aérien civil.

Le Cyber World Cleanup Day encourage tous les acteurs du territoire à supprimer les fichiers informatiques et les e-mails inutiles stockés sur leurs ordinateurs et à donner une seconde vie au équipements numériques en préférant la réparation ou le réemploi au recyclage. Cette initiative est soutenue par des villes et agglomérations dans le monde entier, qui travaillent ensemble pour sensibiliser la population à l’importance de réduire l’empreinte environnementale de l’industrie numérique.

Plus d’informations sur https://digital-cleanup-day.fr/

Printemps des poètes à la ludothèque

« La poésie. Volcanique » est le thème du Printemps des poètes 2025, plus d’infos : www.printempsdespoetes.com

COURS D’ARTS PLASTIQUES : QUI SUIS-JE ?

Apprendre à se connaître, à travers l’expression visuelle…

Au mois de janvier, j’ai réalisé pendant trois semaines des cours d’arts plastiques au centre social Polygone. Nous avons appris à se familiariser avec les médiums (crayon, feutre, fusain) et les supports (papiers de différents formats) pour ainsi s’exprimer librement et avoir des connaissances techniques.

Le sujet était l’art du portrait à travers des approches multiples : le croquis, le traitement de la lumière, les proportions, la profondeur et le cadre. Nous avons aussi abordé la simplification des formes, la composition à travers des œuvres de Picasso, l’utilisation de la couleur libre chez Bonnard, Van Gogh ou encore l’usage des hachures, de la ligne souple dans le dessin avec des artistes comme Modigliani, Chagall ou encore Charlotte Salomon.

Du mercredi 26 février jusqu’au 5 mars prochain, nous vous proposons de venir découvrir l’exposition de ces ateliers au premier étage du centre social Polygone au 80 av du Général de Gaulle à Lorient. Par ailleurs, un vernissage et un goûter sont prévus avec les enfants ce mercredi 5 mars à 16h30. Tous les participants : Tsifanavi, Saïd, Abubakar, Isia, Ajdi, Ivana, Mohammed, Milann, Luc, Valérie et moi même pourront à l’occasion récupérer nos travaux.
C’est aussi l’occasion d’inscrire son nom sur la liste pour les apprentis artistes qui souhaitent assister au prochains cours hebdomadaire de cette année 2025 ! Ceux-ci se tiendront les mardis ou les jeudis, en fin d’après-midi au Polygone bien sûr…

Merci de votre attention et à bientôt 😉

Nicolas Savignat

 

Les ateliers de réparation, du nouveau

Le 12 mars de 9h30 à 12h, au centre social Polygone, 80 avenue du Général de Gaulle à Lorient, Germain des Compagnons Bâtisseurs de Bretagne vous propose une formation gratuite (10 places) pour devenir bénévole/réparateur, pour ensuite animer avec lui des cafés de réparation (appareils électriques, petits électroménagers…). Vous êtes intéressé.e ? inscrivez-vous auprès du centre social Polygone au 02 97 83 69 64 / polygone@pllorient.org

Pour participer à cette formation, il n’est pas nécessaire d’être bricoleur, être motivé.e et faire preuve de bon sens sont les qualités requises.

Après-midi de 14h30 à 17h, au centre social Polygone. Venez participer à un café-réparation. Ce dernier vous est proposé par le Centre Social Polygone PLL et le Collectif d’habitant.e.s engagé.e.s de la Puce à la Marne.

Avant de jeter un appareil électrique ou un petit équipement électroménager et d’en racheter un, ayez le réflexe réparation et donner une seconde vie à votre équipement.

Comment ? c’est très simple

>> Vous voulez apprendre à diagnostiquer une panne et à la réparer ? c’est possible grâce à l’équipe des Compagnons Bâtisseurs qui anime des cafés réparation dans plusieurs quartiers de Lorient, Lanester et Hennebont.

>> Réparez un vêtement ou apprendre à faire un ourlet ? grâce aux couturières de l’atelier couture du Centre social Polygone. Merci à elles !

>> Donnez une seconde vie à votre ordinateur en installant un système d’exploitation libre avec l’espace multimédia PLL. C’est possible avec Nicolas

Les outils sont fournis et le café aussi ! On vous attend nombreux. C’est gratuit et sans inscription !

Une page de l’histoire à Lorient

Lorient va célébrer le 80e anniversaire de sa libération le 10 mai 2025.

Effectivement, il faut noter que le 7 mai 1945, le cessez-le-feu est signé à Étel. La capitulation s’effectue le 10 mai à Caudan en présence du général Kramer, du général Rollins et du général Borgnès-Desbordes. Le territoire lorientais a toujours pris, lors de ce temps fort, une place particulière en France. Ce fut l’un des derniers bastions allemands libérés, près d’un an après le débarquement.

La poche de Lorient est l’une des « poches de l’Atlantique », nom donné aux poches de résistance allemande. La poche de Lorient se met en place début août 1944 suite à la percée des Alliés à Avranches et au début de la libération de la Bretagne par les troupes américaines. À cette période, il y avait environ 26 000 soldats allemands présents. Cette poche subsistera jusqu’à mai 1945. La poche de Lorient s’étend des rives de la Laïta jusqu’à Plouharnel, englobant les îles de Groix et de Belle-Île ainsi que la presqu’île de Quiberon. Elle abrite en son centre « La base des sous-marins » et une ligne de fortifications.

À noter que de 1942 à 1944, le secteur de Lorient est systématiquement protégé au maximum. En effet, dès décembre 1941, Hitler décide de constituer le mur de l’Atlantique. Le port de Lorient est le plus grand port de sous-marins en France. Les batteries côtières allemandes sont réparties sur la totalité du littoral afin de protéger leurs poches défensives.

La base des sous-marins est construite entre 1941 et 1944 par l’Allemagne nazie pendant l’Occupation. Elle est alors destinée à abriter les flottilles d’U-Boote de la Kriegsmarine, tout en s’inscrivant dans le dispositif du mur de l’Atlantique. Sa présence et sa grande résistance sont les causes de la destruction de la ville de Lorient par les bombardements des aviations britannique et américaine, ainsi que de la reddition tardive de la poche de Lorient.

En 2024 et 2025, de nombreuses commémorations liées à la fin de la Seconde Guerre mondiale seront organisées pour le 80e anniversaire de la libération de la poche de Lorient. Lorient Agglomération a souhaité impulser une démarche collective en associant l’entièreté des territoires qui ont subi cette histoire pour commémorer ensemble ces temps historiques.

Toute le programme sur le Site de Lorient Agglo

Vacances de février 2025 avec “Tous ensemble pour…”

Vacances de février 1 : Atelier Carnaval avec “Tous ensemble pour…”

Ces deux  semaines de vacances de février ont permis de finaliser les préparatifs pour le Carnaval de Lorient du 29 mars 2025.

Toujours dans la joie et la bonne humeur, les bénévoles ont donné le meilleur d’eux-mêmes pour terminer la plupart des costumes et des décorations.

  • Michel et Hélène ont terminé les décorations du caddie (caisse de ticket de cinéma).
  • Victoire et Fabienne ont arrangé les boîtes des ouvreuses en ajoutant des fils de laine tressés.
  • Rosine a confectionné les bandeaux Charleston en noir ou en blanc avec des plumes sur le côté.
  • Jeanne, Régine, Anne-Marie, Soizig et Jean-Claude ont peint les perles et assemblé les accessoires (bâtonnets avec des étoiles, des moustaches, des lèvres rouges, des nœuds papillon).
  • Josianne et Catherine ont fabriqué les claps de cinéma.

Horaires :

  • Mardi 18/02 : (14h-17h00) ;
  • Mercredi 19/02 : (14h-17h00) ;
  • Jeudi 20/02 : (14h-17h00) ;
  • Vendredi 21/02 : (14h-17h00).

 

Vacances de février 2 : Atelier Carnaval avec “Tous ensemble pour…”

Cette deuxième semaine des vacances de février a permis au collectif “Tous ensemble pour…” de continuer les deux ateliers créatifs.

Encore une fois, les bénévoles ont fait preuve d’une grande créativité en embellissant les décors du caddie avec l’ajout des pancartes CINÉMA et PLL.  Ils ont aussi profité de ce moment pour fabriquer le cadre photo géant ainsi que pour ajuster la taille des cannes de Charlo

Certains bénévoles ont redoublé d’ingéniosité en servant de matériaux recyclés (rouleaux cartonnés pour les maisons des oiseaux, fleurs colorées à partir de moules à cupcakes). En effet, à la suite d’un appel aux dons, quelques donateurs (Brigitte) et le collectif De la puce à la Marne sont venus déposer des rouleaux en carton, des bouchons en plastique, des couvercles ronds, et des boîtes de conserve.

Nous tenons à les remercier pour leur précieuse aide et nous vous encourageons à donner vos bouchons, vos rouleaux de carton et tous les objets que vous n’utilisez plus.

Durant les activités, des habitants du quartier sont venus nous prêter main forte afin de fabriquer les décorations printanières tout en profitant d’un moment de partage autour d’un café et de gâteaux.

Alors n’hésitez pas à venir nous rejoindre la semaine prochaine pour fabriquer vos propres accessoires de cinéma ou pour nous aider à préparer les décorations sur le thème du printemps :

Horaires :

  • Mardi 18/02 : (14h-17h00) ;
  • Mercredi 19/02 : (14h-17h00) ;
  • Jeudi 20/02 : (14h-17h00) ;
  • Vendredi 21/02 : (14h-17h00).