Objets transmis, objets trouvés
Pourquoi nous entourons-nous d’objets, jusqu’à entretenir des liens d’affection avec eux ? Pourquoi les conservons-nous ? Comment nous les réparons, reprisons, bricolons, recyclons ? Pourquoi en transmettons nous certains, à qui, dans quelles circonstances ?
Dans le cadre de la prochaine exposition/résidence à l’Ooooh, l’Atelier Catpied fait appel à votre participation. Il s’agit ici de recueillir la mémoire de vos objets du quotidien : la canne de votre grand-père, un objet trouvé dans la rue, une veste usée dont vous ne pouvez vous séparer, une tasse ébréchée dont vous ne vous servez même plus, un truc acheté dans une brocante … Pour approcher d’une manière intuitive plus que rationnelle ce qui nourrit nos histoires personnelles et notre mémoire collective, ce qui nous construit et nous fait tenir debout.
Chaque objet donnera lieu à une rencontre entre vous et l’artiste autour d’une conversation et à une mise en perspective par le biais du dessin, de la photographie, de la création textile …
L’ensemble de ce matériel ainsi collecté fera l’objet d’une restitution.
Du 03 au 24 février 2024
19 rue Joseph Talvas – Lorient
jeu-sam : 14h00-18h30
Les Lavoirs, avec Salomé, de la compagnie « Les Hostilités »
Jeudi 18 janvier 2024
Le groupe Loisirs-Seniors du centre polygone P.L.L. effectue une sortie « Lavoirs » en compagnie de Salomé Rousseau de la Compagnie « Les Hostilités » (lire un article de présentation)
A Merville, le lavoir Sainte-Brigitte célébrait une Brigitte, il y a une « niche », dans la pierre, pour une petite statue, mais elle n’y est plus. Un culte était rendu à Sainte-Brigitte, des prières publiques étaient faites à cet endroit. C’est devenu un parc pour enfants.Une épidémie de choléra a été l’occasion de constater en 1892 que ce lieu pouvait véhiculer la maladie. Il a donc été fermé, à cette époque.
Toujours à Merville, nous nous rendons à pied ensuite au lavoir de Kerlin. Il est constitué d’un bloc de béton, On l’a refait : les pierres se sont descellées. Les gens du voyage venaient laver leur linge, ici, récemment encore. Toutefois, la mairie a décidé d’installer une vanne, pour limiter la mise en eau du lavoir. C’est pour une meilleure sécurité, pendant le festival des Cornemuses ! Des fêtards se baignaient dedans, par exemple. On peut remettre en eau, en utilisant la vanne. Celle-ci se trouve en un endroit entouré de briques rouges. Elle est recouverte d’une plaque de fer. Le lavoir a un toit en tôle ondulée, et des piliers en bois. Les femmes y étaient présentes la plupart du temps. Mais, les hommes intervenaient périodiquement pour le vider et le nettoyer. On le curait, comme on disait.
Le lavoir d’argent, à Keryado (quartier de Lorient)
Jeudi 01 février 2024
Après une brève visite au lavoir d’argent (en breton « Poul Argand » d’après le commentaire sur une pancarte), où nous avons vu le lavoir en train de servir comme avant pour une grande lessive, le groupe Loisirs-seniors du PLL retrouve Salomé et un bénévole, Gabi Diard, coprésident de l’association « Baraques An Oriant », sur le site du Rouho (il est appelé aussi La Grande Baraque). Après une visite des lieux, on rejoint la grande baraque, où un échange verbal a lieu, assis en rond sur des chaises. Il est riche en informations, mais aussi chaleureux.
Salomé : » le site est la propriété de la ville, il est ouvert exceptionnellement pour des journées Patrimoine. Il a déjà été réparé, en particulier les bacs pour laver. La grande pièce d’eau au milieu, c’est pour rincer.
Gabi Diard : A une certaine époque, des lavoirs ont été supprimés, comme à Merville, et au Moustoir. Maintenant, ce n’est plus le cas. On a protégé les lavoirs, ils sont classés.
Le lavoir du Rouho (à Lorient)
Salomé : vous avez remarqué la pancarte « Défense de couper les fils de fer », à l’entrée du site. L’association a tenu à la garder bien en évidence, à cet endroit. Elle est symptomatique d’une époque. Certaines personnes ont mis des fils de fer pour étendre le linge, et le sécher. Certaines utilisatrices du lavoir disaient que linge n’était pas aussi propre, qu’il y avait des traces de rouille. Elles préféraient l’étendre par terre. C’est comme ça que des personnes acquises à cette cause ont commencé à couper les fils de fer.
Gabi Diard : on a le plan des quarante-six cités de baraques d’après- deuxième guerre mondiale, de Lorient. Parmi celles-ci, les plus grandes avaient leurs fêtes spécifiques, leur épicerie. Il y avait une rivalité entre elles, celle de Kermélo était la plus grande. Elles avaient toutes des lavoirs.
Salomé : certaines personnes ont continué à utiliser les lavoirs, après avoir fait l’acquisition d’une machine à laver. Elles disaient que le linge était plus doux, et que c’était l’occasion de retrouver leur cercle d’amies. »
Là où nous nous trouvons, ça s’appelle La Grande Baraque. Il y a un comptoir ancien de bar, une vieille machine à coudre de marque allemande (Singer), des récipients en zinc pour faire bouillir le linge. On a recréé l’ambiance d’avant, des années cinquante-soixante, avec aussi des vieux postes de radio, des boules en verre pour apposer sur le dos des malades (un vieux truc pour guérir de certaines maladies). Mais on y a ajouté un système moderne de projection, capable aussi de faire des recherches sur internet.
Ce lieu a servi aussi pour les offices de la religion protestante, avant l’installation du temple actuel, boulevard de l’eau courante.
Josiane, Delphine et Jeanne, devant la grande baraque, on dirait que leurs écharpes sont bien assorties, pour un effet tricolore.
Pascal Le Gallo
Emmaüs Sacré Dressing : offre au panier
Depuis le début des soldes, les magasins Emmaüs Sacré Dressing proposent des paniers de vêtements à 35 euros.
Ils prolongent la promotion panier et abaissent le prix à 30 euros au lieu de 35.
Le principe reste inchangé : vous remplissez votre panier avec les articles de votre choix.
Peu importe le total si supérieur à 30 euros, vous ne payez que 30 euros en caisse.
L’Offre est valable jusqu’au samedi 10 février inclus .
La passion des jeux de société avec Fabien
Depuis 2 ans, Fabien est bénévole à la ludothèque, le vendredi après-midi pendant l’atelier jeux de société du Centre social du Polygone -PLL, de 14h à 16 h (sauf vacances scolaires).
Passionné de jeux de société, à chaque séance il présente des nouveaux jeux. Il a une une collection de plus de 340 jeux qu’il découvre sur Youtube, présentés par des magasins. Il a débuté à partager sa passion dans l’association Univers des jeux, à la ludothèque de Lanester et dans des festivals en Bretagne sud. Les jeux de stratégie et les jeux d’ambiance sont ses favoris. il ne peut citer de jeu préféré. En ce moment, il joue à Splendor, Sheriff of Nottingham, Wingspan…
Pendant l’épidémie de covid-19, Fabien nous avait fait découvrir le site Bored Game Arena qui nous permettait de jouer à distance…
Merci à lui pour son investissement au centre social du Polygone !
Entrez dans la salle obscure
Pour commencer l’année dans la joie et l’ouverture, j’ai décidé de créer cette chronique où je vous ferai part de mes coups de cœur cinématographiques…
Les feuilles mortes
Dans ce film, les clins d’oeil à l’histoire du cinéma se ramassent à la pelle… Un film plein d’humanité et un regard lucide sur le monde d’aujourd’hui enclin à la barbarie et la précarisation des existences.
3/10/23
Les Fabelman
Le dernier film de Steven Spielberg qui sort mercredi prochain est une œuvre autobiographique qui nous plonge dans l’enfance et l’adolescence de l’artiste.
Steven Spielberg est un des grands réalisateurs américains avec Woody Allen, Martin Scorcese pour citer des réalisateurs de sa génération.
Dans ce film il évoque l’antisémitisme dont il a souffert, le divorce de ses parents après leur déménagement en Californie, ses premiers émois amoureux et bien-sûr, ses débuts en tant que cinéaste dans la maison familiale avec ses sœurs puis plus tard avec ses camarades.
Un film touchant dû sans aucun doute au regard nostalgique de l’artiste qui a perdu ses parents que récemment puisqu’il son père est mort au delà des 100 ans et sa mère à 98 ans.
17/2/23
Vivre
Parce que trop de gens regrettent sur leur lit de mort de n’avoir pas assez vécu, parce que le conformisme ambiant éteint trop les gens, parce que nous sommes tous devenus au fil du temps des zombies ou des oncles picsous comme dans le conte de Noël de Charles Dickens et parce qu’il s’agit à notre époque de redevenir humain, allez-donc voir ce film ou regardez la version originale de Kurosawa.
De Oliver Hermanus, avec Bill Nighy, Aimee Lou Wood…Version Originale Sous Titré en Français, durée : 1h41, année : 2022, nationalité : Grande-Bretagne
Horaires sur https://lorient.cineville.fr/programmes?salle=lorient
10/01/23
La Strada
Dimanche 4 février 2024 à 10h30 à l’occasion du festival de cinéma italien Fimissimo :
Le film LA STRADA de Frédérico Fellini sera projeté au cinéville de Lorient
Plus d’infos sur le festival : https://www.italiamorbihan.org/2023/12/21/filmissimo-2024/
Appel à projets de Fondalor
L’objectif de cette initiative est de dynamiser la production de projets d’art participatif dans le pays de Lorient. L’appel à projets est l’outil qui permet de contribuer à l’émergence de l’expression culturelle territoriale !
Artistes ou porteurs de projets, vous souhaitez développer, produire ou diffuser une création qui vous tient à cœur ! Vous désirez participer à là la mise en valeur du Pays de Lorient et mobiliser le grand public ou les entreprises pour les associer à vos travaux.
Répondez cet appel à projet jusqu’au 9 février.
Informations détaillées sur le site Fondalor.org
Distribution alimentaire au centre social du Polygone PLL par l’association Cop1
Aujourd’hui c’est la première distribution d’aide alimentaire à destination des étudiants et moins de 26 ans dans le jardin du centre social du polygone PLL.
L’association Cop1 distribuera un jeudi sur 2 dès 18h des paniers alimentaires sans justificatifs de ressources.
Pour plus de renseignements sur l’association et son action cliquez ici.
« Lueurs et nuées », l’expo photo de Benoît Kuhn
Benoît Kuhn expose à la galerie La Rotonde à l’Hôtel de ville de Lanester jusqu’au 24 février
Lueurs et nuées
A l’origine il y avait un travail sur la nuit.
J’ai donc réalisé de nombreuses photos nocturnes avec toujours un parti pris poétique.
Puis s’est greffée l’idée de mettre en contrepoint des photos de jour, en choisissant des images reflétant la légèreté, des paysages presqu’immatériels, et là s’est concrétisé l’envie de faire vivre face à face le sombre et le clair.
L’exposition » Lueurs et nuées » rassemble des atmosphères qui, bien qu’étant familières, nous touchent par d’indéfinissables décalages de tonalités. Il en résulte une sensation minimaliste.
Dans ces paysages la lumière et l’air se jouent l’une de l’autre, tantôt furtifs, tantôt omniprésents, tantôt en opposition constellaire au noir de la nuit, tantôt en révélation timide de jours incertains.
B.Kuhn
« …Ainsi, puisque le monde dans lequel nous vivons est difficile à vivre et que nous ne pouvons pas pour autant le quitter, la question est de savoir dans quelle mesure nous pouvons le rendre habitable, ne fût-ce que la brève durée de notre vie éphémère. C’est alors que naît la vocation du poète, la mission du peintre… »
Natsume Sōseki – In « Oreiller d’herbe, ou le voyage poétique » – Éditions Philippe Picquier.
Magazine C’est Possible ! n° 29 “De l’art d’accueillir”
Découvrez le nouveau numéro du magazine C’est Possible sur l’art d’accueillir dans les centres sociaux.
Cliquez ici pour télécharger le numéro 29
