Harcèlement scolaire – Halte à la souffrance !

En 2024, il est inacceptable que le harcèlement scolaire continue de faire des ravages. Nos enfants ne sont pas en sécurité. La liste des victimes s’allonge tragiquement :

Pauline, 12 ans 02/10/2012

Amanda, 15 ans 10/10/2012

Mattéo, 13 ans 08/02/2013

Mélina, 13 ans 18/012015

Lars, 13 ans 18/02/2015

Laura, 12 ans 03/12/2015

Emily, 17 ans 19/01/2016

Juliette, 15 ans 03/03/2016

Rosalie,13 ans 28/11/2016

Christophe,16 ans 16/04/2017

Thybault,12 ans 21/11/2018

Makenzie, 8 ans 03/12/2018

Evélle, 11 ans 21/06/2019

Maëlle, 14 ans 04/01/2020

Elyse, 16 ans 01/04/2020

Victorine, 18 ans 28/09/2020

Margaux, 14 ans 11/07/2020

Chanel,12 ans 30/09/2021

Dinah, 14 ans 05/10/2021

Annsofy, 10 ans 09/03/2022

Sihem, 18 ans 25/01/2022

Lola, 12 ans 14/10/2022

Ambre, 11 ans 25/12/2022

Lucas, 13 ans 07/01/2022

Thybault, 10 ans 28/04/2023

Lindsay, 13 ans 12/05/2023

Nicolas, 15 ans 04/10/2023

Où est la justice ?

Trois agressions sordides ont eu lieu la semaine dernière : une jeune fille de 14 ans agressée et filmée, Samara, 13 ans, rouée de coups jusqu’au coma, et Shemeseddine battu à mort à la sortie de son collège.

La loi doit agir !

Heureusement, une nouvelle loi contre le harcèlement scolaire a été adoptée. Le harcèlement est désormais reconnu comme un délit pénal puni jusqu’à 10 ans de prison et 150 000 euros d’amende en cas de suicide ou tentative de suicide de la victime.

Cette loi vise à :

Améliorer le droit à une scolarité sans harcèlement
Créer un nouveau délit de harcèlement scolaire dans le Code pénal
Punir les auteurs de harcèlement moral à l’encontre d’un élève
Prévoir des sanctions plus lourdes en cas d’incapacité de travail ou de suicide de la victime

Ces sanctions peuvent également être appliquées si les faits continuent après le départ de l’auteur ou de la victime de l’établissement.

Mobilisons-nous !

Il est temps de dire STOP au harcèlement scolaire !

Ensemble, exigeons :

L’application rigoureuse de la loi
La mise en place de moyens efficaces de prévention et de lutte contre le harcèlement dans tous les établissements scolaires
Un soutien psychologique renforcé pour les victimes

Nous ne pouvons pas rester sans rien faire face à ces souffrances.

Unissons-nous pour protéger nos enfants et leur garantir un avenir serein !

3018 : un numéro pour l’écoute des victimes et des familles

Élèves, parents, professionnels, un numéro vert et une application mobile pour tout renseignement ou signalement : le 3018.

Ce numéro gratuit, anonyme et confidentiel est disponible 7j/7, de 9h00 à 23h00.

Le 3018 a pour vocation de soutenir et d’accompagner toutes les jeunes victimes de harcèlement

Qui répond ? Une équipe dédiée, composée de psychologues, juristes et spécialistes des outils numériques.

Le service est également disponible sur 3018.fr pat tchat en direct, via Messenger et WhatsApp ou en téléchargeant l’application 3018 : https://e-enfance.org/numero-3018/besoin-daide/

Que devient la goélette Tara ?

Nous sommes en 2024. Cela fait plus de 20 ans que la Tara existe. C’est un bel anniversaire pour notre goélette célèbre à Lorient.
Pour l’occasion, je voudrais faire le point avec vous des dernières nouvelles de la fondation de la Tara.

La clôture du séjour à Lyon

En février 2024, s’est conclue les 47 jours d’escales extraordinaires à Lyon. Des rencontres, des expositions des projections où divers ateliers ont été organisés.

La rediffusion de la conférence « 3 regards sur le vivant » pour enrichir notre relation avec la nature :

L’expédition Tara Europa/TREC reprend le long des côtes méditerranéennes

Le voyage de la Tara continue son chemin, autour des côtes européennes, en Méditerranée notamment en février, mars, avril 2024. Actuellement, la goélette vient de Malaga en Espagne où l’équipage a étudié le modèle agricole, pour aller vers Naples en Italie, étudier les risques environnementaux.

Suivez la goélette sur www.echosdescale.fondationtaraocean.org/direct-de-tara/

Le deuxième Tara en chantier : Tara polar station

La conception de Tara polar station passe cette année de l’étape de conception qui a duré 5 ans, à celle de la réalisation qui se fera à Cherbourg pendant 18 mois. Il s’agit d’un nouveau navire prévu pour l’observation et la recherche scientifique en Arctique.

Le navire de 400 mètres carrés en aluminium, pourra accueillir 12 à 20 personnes. Ce seront des scientifiques aussi bien que des artistes, des médecins ou des artistes. La mission de Tara polar station sera de se laisser coincer dans les glaces de l’Arctique, peut-être durant l’été 2025. Ce sera une première mondiale.

Suivez les étapes du chantier  cliquer ici

Street art surprise au Polygone

Les Pavillons Le Guiner, devant être prochainement démolis, voient depuis peu leurs murs accueillir des fresques de plusieurs street artistes lorientais, dont certains du Diaspora Crew ou du Bass’tart Crew

Situés entre la rue du Général de Gaulle et la rue du Capitaine Lefort, les pavillons Le Guiner, sont construits en 1927 pour loger les sous-officiers de la Caserne Frébault.

Etienne

Christophe

 

 

 

Farid Afifi, un nouvel auteur lorientais

Bonjour, qui es-tu ? Présentes toi en quelques mots ?

Je suis Farid Afifi, comédien pour le cinéma. Parfois, je peux être cascadeur sur les tournages. J’ai des compétences aussi en danse, ce qui me permet de danser pour des artistes comme Patrick Bruel, Bénabar…J’ai écris un premier roman qui s’appelle Mystère au Fort Bloqué.

Quelle est ton activité ? Expliques-nous ton parcours ?

Je suis comédien pour le cinéma. Concernant mon parcours, j’ai pu suivre des formations de théâtre au sein du Théâtre de Lorient. J’ai été formé par Julien Chavrial, pendant quatre ans. Et, par la suite, j’ai pris des formations de jeux d’acteurs, face caméra, en Bretagne, à Paris. J’ai aussi eu la chance de partir à Los Angeles pour prendre des cours en anglais.

Quel est le titre de ton livre ? De quoi parle-t-il ?

Il s’appelle Mystère au Fort-Bloqué. C’est un polar thriller qui se déroule au Fort-Bloqué. L’histoire, c’est qu’on retrouve un corps sans vie au cœur du Fort-Bloqué. Et deux officiers de police, Malik Gibran et Julie Ducourt vont essayer de résoudre cette énigme-là, de trouver le criminel. Et l’arrivée, en fait d’un nouveau commissaire ne va pas leur faciliter la tâche.

Quelle est ton inspiration ? Les personnages sont ils réels ou imaginaires ? Est-ce totalement de la science-fiction ?

Alors, ce sont des personnages issus de mon imaginaire. J’ai retransmis quelques expériences personnelles au personnage de Malik, qui est l’un des personnages principaux. J’ai aussi mis quelques éléments autobiographiques dans mon livre. Sinon, c’est le fruit de mon imaginaire. Je me suis inspiré de beaucoup de documentaires policiers. J’ai aussi eu la chance de travailler dans des séries policières. Du coup, j’ai pu discuter avec des policiers, connaître leurs conditions de travail et m’en inspirer. Je me suis inspiré aussi de légendes celtes et aussi de l’univers des gangs. J’ai regardé beaucoup de documentaires sur les gangs aux États-Unis…

Où se passent les événements de ton livre ? Et pourquoi avoir choisi ces lieux ?

Les évènements de mon livre se déroulent donc au Fort-Bloqué à Ploemeur et à Lorient aussi. J’ai choisi ces lieux parce que depuis toujours , je voulais écrire une histoire dans ma ville natale. C’était mon plus grand rêve, d’écrire une histoire basée à Lorient, vu que je suis lorientais, dans l’esprit, plus tard, de pouvoir tourner un film ou une série, autour de ce polar-là, donc l’adapter en scénario. Et c’est la raison pour laquelle, j’ai décidé de parler de Lorient, vu que c’est une ville qui me tient à cœur et que je connais très bien. C’était logique pour moi de parler de Lorient.

Comment as-tu écrit ton livre ?

Les prémices de mon polar, je les ai écrit en face du Fort-Bloqué, dans ma voiture. J’avais un papier avec moi. Je commençais à prendre des notes, comme çà. L’inspiration est venue. Plus tard, en fait, quand je dormais, je me réveillais parfois en peine nuit, je notais des idées. Cela me venait comme çà.
Et puis après, j’ai passé la plupart de mon temps, à l’hôtel des Rives du Ter et à l’hôtel des Mouettes pour écrire. Je passais mes après-midis là-bas. Et j’écrivais, voilà. C’est comme cela que l’écriture est venue.

Combien de temps as-tu mis pour l’écrire ?

Cela a pris pratiquement deux ans. Et j’ai eu la chance d’être suivi par une écrivaine, qui s’appelle Valérie Sigward. Sans cette personne, je n’aurai jamais pu écrire mon livre, parce qu’elle m’a aidé à développer les personnages, à corriger, m’orienter. C’est une personne exceptionnelle. Sans elle, je n’aurai jamais pu écrire mon premier polar.

Comment as-tu choisi ta maison d’édition ?

J’ai préféré m’auto-éditer, parce que j’avais eu des retours de maisons d’édition. Mais, je n’étais pas d’accord avec eux. Ce qui était indiqué dans les contrats n’allait pas. Dans l’optique, moi plus tard, de pouvoir adapter ce polar en scénario, je voulais garder la maîtrise sur mes droits pour avoir ce que je veux.

Combien a-t-il fallu de temps pour trouver une maison d’éditions

Je n’ai pas choisi une maison d’édition. J’ai publié directement sur Amazon et c’est eux qui le livre. Plus d’infos pour savoir comment s’auto-éditer sur Amazon : https://kdp.amazon.com/fr_FR/

Le livre est disponible en commande sur le site d’Amazon, il est aussi possible de se le procurer dans la boutique K-You concept à Guidel-Plage !

Comptes-tu écrire d’autres livres ? Sur quel thème ?

J’aimerai aussi écrire prochainement une Bande Dessinée. C’est aussi un rêve de gosse. J’aime aussi écrire des poèmes, des chansons. Et pourquoi pas aussi, n’écrierai-je pas un autre livre peut-être autour des métiers d’acteurs et des castings.

Quel sont tes projets futurs ?

Ce serait d’adapter mon polar en scénario pour pouvoir démarcher des productions de cinéma, dans l’optique de pouvoir le tourner un jour à Lorient. Et je continue à passer des castings pour les films, les séries. Dans moins d’un an, une série pour France3, où j’ai un rôle sort. Elle a été réalisée par Olivier Broudeur. Il s’agit des « Portes du vent » produit par les 48ième rugissants. Et, il y a un film où j’ai eu la chance de tourner avec Roschdy Zem. Là, j’ai été en cascade avec lui sous trois jours. Il s’appelle Elyas et va sortir au cinéma dans moins d’un an.

 

scéance PORTRAIT à Kerroch

Venez nombreux ,,DIMANCHE 14 AVRIL au PORT de KERROC,H (ligne de bus,,OK) vous FAIRE TIRER LE PORTRAIT ,,la pose est de 12mn ,,à tous ages !!

Le choeur Soleil d’Orient en concert

Soleil d’Orient est l’un des rares groupes mixte à quatre voix de la région, à proposer des  chants de la mer en polyphonie.  Il est composé d’une quarantaine de choristes

Grâce à un répertoire large et varié, riche de chants iodés, Soleil d’Orient est en mesure de satisfaire  toutes les catégories de public qu’il s’agisse de concerts en salle ou d’animations en plein air, que ce soit dans le cadre de festivités régionales ou locales ou au profit  d’associations ou d’oeuvres à caractère social ou humanitaire.

Nous recherchons des ténors, soprani, alti, débutants ou confirmés qui ont le goût du chant

Répétitions tous les lundis de 20 h à 22 h

Centre social du Polygone, 80 avenue Général de Gaulle Lorient

Plus d’informations sur www.chorale-soleil-dorient.fr

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Concert à la Basilique d’Hennebont Dimanche prochain 8 octobre à 16 h 00, pour un concert au profit de l’association caritative Soleil Levant, reconnue d’utilité publique (lire l’article). Les fonds récoltés serviront à la construction d’une école à Pondichéry pour les populations intouchables

Entrée libre, participation au chapeau

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Un deuxième EP pour le rappeur Lerb

On connaît bien le rappeur Lerb au centre social du Polygone PLL. Il accompagne souvent le Rendez-vous des ados ou l’accompagnement scolaire sur les ateliers d’écriture.

Nous l’avions rencontré en 2021 pour la sortie de son premier 5 titres (lire l’article), en 2022 pour la création de son projet D’Clique autour de l’expression artistique (lire l’article) et en 2023 pour la venue de la Brigade AcoustiQ dans le quartier (lire l’article).

Lerb sort maintenant un nouveau 6 titres, en numérique mais aussi en disque ! L’artiste lorientais suit son bonhomme de chemin, du freestyle entre copains il y a 5 ans à son deuxième EP. Il a profité du confinement pour écrire, composer et enregistrer au studio Deroswell à Lorient.

Sur « Lerb de rien », il collabore avec les beatmakers @pol_alaprod8289, Avalanch prod, Skyume, Deroswell studio et le MC Sérum Alchi’mic et la chanteuse Élodie Auffred l’accompagnent. « J’ai voulu raconter une histoire sur 6 morceaux, quand on l’écoute je pense que l’on se rend compte que les morceaux se suivent dans l’histoire. J’ai voulu raconter un bout de ma vie dans une ambiance smooth, calme… » explique Lerb.

Le disque est disponible à L’Events Café, 10 rue Saint-Pierre à Lorient ou contactez Lerb : thomas.lanoe56@gmail.com

En écoute sur Youtube MusicApple Music, Spotify

Suivez Lerb sur  Facebook / Instagram / Youtube

Production du Clip: Bryan LeDantec

Rencontre avec l’autrice Pascale Cérato

Je voudrais vous présenter Pascale Cérato, une nouvelle autrice de l’agglomération lorientaise qui vient de voir publier son premier livre Entre terre et mer.

Bonjour, es-tu lorientaise ou sinon de quelle ville viens-tu ?

Je suis née à Marseille. Je suis arrivée à Hennebont, en été 2020, parce que la ville de Marseille était devenue une trop grande métropole.

Qui es-tu ? Présentes toi en quelques mots ?

Je suis Pascale Cérato. J’ai 58 ans. Je suis arrivée à Hennebont il y a quatre ans,
Je suis venue sans travail, sans amis et sans sans attaches familiales en Bretagne. Une amie marseillaise m’avait conseillé la Bretagne sans pouvoir me rejoindre.
A Marseille, je gardais des enfants et je pratiquais des activités artistiques avec eux. Je donnais aussi des cours d’histoire de l’art aux femmes en difficulté. (connaissances en histoire de l’art obtenues en recherches autodidactes). J’ai un DEUG de lettres modernes.
Je suis une artiste créatrice. J’aime écrire des petites nouvelles de science-fiction, la créativité sous toutes les formes : poésie, haïku, slam, peinture, poterie…
Ici, je fais de la peinture avec l’association « Les artistes en liberté » à Hennebont. Je participe aussi à l’association « Lire et faire lire » à l’école Paul Elouard à Hennebont et à des ateliers d’écritures. Je suis aussi conteuse à l’association « Il était une fois ». J’ai fais aussi du slam avec Titouan.

Quelle est ton activité rémunérée?

J’étais animatrice avec des enfants et des personnes âgées dans des maisons de quartiers. Je cherche du travail en Bretagne actuellement, dans l’animation en création de contes avec les enfants et/ou je voudrais donner des cours de peintures.
Actuellement , je suis écrivaine et peintre.

Quel est le titre de ton livre ? De quoi parle-t-il ?

Le titre de mon livre est Entre terre et mer. Il parle de la Bretagne et d’une protagoniste qui s’appelle Anna venant de Marseille en Bretagne. C’est un peu mon histoire mais revue et travaillée en forme de fiction.

Quelle est ton inspiration ? Des personnages réels ou imaginés ?

Les personnages sont réels mais imaginés par moi-même. C’est-à-dire que j’ai rencontré ces personnages-là. Certains m’ont beaucoup ému. Et donc, je les ai façonné à ma manière avec ma façon d’écrire, avec ma sensibilité. Ce sont des personnages qui m’ont beaucoup interpelés parce que j’étais toute nouvelle, ici sans famille , sans amis, sans travail. C’était dur. C’était un moment de ma vie qui m’a beaucoup choqué. Et j’écrivais, j’étais très inspirée par les gens que je rencontrais, par la Bretagne, par la mentalité, par les façons d’être des bretons assez francs, assez durs pour moi par rapport à Marseilles. Et donc tout cela m’époustouflait. Et puis, la Bretagne, je trouve cela magnifique : la mer, la campagne, le calme et la paix. C’était très nouveau comparé à une grande ville comme Marseilles, alors que je n’avais aucun repères. Je me suis un peu approchée de certaines personnes, dont les personnages du livre, notamment Zoé qui est très spéciale et très étrange. Le livre raconte des relations un peu chaotiques, mais toujours avec enthousiasme et gaieté.

Quelques extraits de « Entre et mer » en cliquant ICI ou LA

Comment as-tu écrit ton livre ?

J’ai écris sur cahier d’abord et j’ai recopié mon texte sur Word, et après je l’ai corrigé plusieurs fois. J’ai travaillé chez moi. Tous les jours, je recueillais les sensations que j’avais.

Combien de temps as-tu mis pour l’écrire ?

J’ai du mettre quatre-cinq mois en travaillant tous les jours. Mais, après pour revoir l’orthographe et les tournures de phrases, cela a été très long, deux ans.
Quand as-tu écrit la première ébauche du livre ? En août 2020.

Comment as-tu choisi ta maison d’édition ?

J’avais un collègue qui avait été édité par cette maison d’édition.

Combien a-t-il fallu de temps pour trouver une maison d’éditions ?

Trois mois environ.

Où peut on trouver ton livre ?

Sur différents sites internet :
édition Baudelaire : https://www.editions-baudelaire.com/auteur/pascale-cerato/entre-terre-et-mer/
La Fnac : https://www.fnac.com/a20245068/Pascale-Cerato-Entre-terre-et-mer
Amazon : https://www.amazon.fr/Entre-terre-mer-Pascale-Cerato/dp/B0CXLWTS9B
Cultura: https://www.cultura.com/p-entre-terre-et-mer-9791020365842.html
Décitre : https://www.decitre.fr/livres/entre-terre-et-mer-9791020365842.html
Furet : https://www.furet.com/livres/entre-terre-et-mer-pascale-cerato-9791020365842.html

On peut aussi l’acheter sur place :
au mag presse à Hennebont
à la petite librairie d’Hennebont
à la maison de la presse à Guidel,
à l’Aire de Broca à Pont-L’abbé.
à Séné, à la librairie marée pages

Il a été commandé à Coop Breizh, par la médiathèque de Lorient, section Bretagne et celle d’Hennebont.

Comptes-tu écrire d’autres livres ? Sur quel thème ?

J’ai écris d’autres livres avant sur d’autres thèmes sur les réseaux sociaux avec fond de science-fiction. J’en ai écris encore d’autres sur des petites balades, des haïkus sur des sensations de personnages. Et là, j’ai écris un autre livre sur la Bretagne. C’est une continuité. Je parle d’une dame qui devient veuve très rapidement. Elle va raconter sa vie depuis son enfance, en Bretagne. Je parle aussi du FIL et des contes. Ce livre est terminé et a été écrit après celui qui vient d’être publié.

La page du maréchal-ferrant

Le maréchal-ferrant forge ses mots en toute liberté, et pas de liberté sans courage !

« Sont, sont, sont les gars de Locminé
Qui ont de la maillette
Dessous leurs soulier »

Sans être de Locminé, le maréchal-ferrant forge les maillettes, ces clous en forme de pyramides tronquées, placées sous le sabot des gars de Locminé. Ainsi, quand ils dansaient, on les entendait bienn plus que les autres danseurs…

En la chapelle de Saint Gildas, sur la rive droite du Blavet, à Bieuzy les Eaux, il y a une pierre qui sonne comme une enclume quand on la frappe avec un caillou. Puissiez-vous entendre le message du travail du maréchal-ferrant dans cette gazette, la prochaine fois !

Un bon forgeron voit ce qui n’a pas encore de forme, entend l’âme du fer, chante avec son soufflet, touche le brûlant comme le froid métal ! Attendez-vous à lire…

Il forge, jusqu’à ce que ça devienne un coeur…


PORTRAIT DE GEORGES BRASSENS

Nous venons de commémorer le centenaire de la naissance de Georges Brassens, et de passer le cap du premier novembre, qualifié de jour du souvenir de nos morts.
Ce rapprochement m’inspire le portrait de mon compositeur/chanteur préféré, car poète avant toute chose, comme   Jacques Brel et Guy Béart, tous contemporains de Brigitte Bardot, et de la locomotive championne électrique BB303 de la SNCF :  Belle époque !

Brassens n’est pas mort étouffé par la censure, ni dans l’oubli, malgré sa pensée libertaire teintée d’anarchisme. Qui donc le lui reprochera ?
On le dit parfois misogyne…  Il s’en défend en chantant : « Misogynie à part »
On l’a fait passer pour un farouche anticlérical ?  Faux !  Et il chante le très chrétien Francis James :  » La prière » en 1953.

Quant à sa musique qui parait simpliste, tous les musiciens aguerris diront qu’elle est très compliquée.

Donc le bonhomme n’est pas simple à saisir, se présentant comme le « polisson de la chanson ». Il s’est fait connaître en 1950 avec sa chanson plus que provocante sur le « gorille qui ne brille, ni par le goût, ni par l’esprit ! »

Je n’ai donc pas la prétention d’en faire ici le portait savant qui lui aurait permis d’accéder à un fauteuil de l’Académie Française !  Je me contenterai d’extraire de son œuvre les textes particulièrement iconoclastes qui évoquent la mort :c’est mon choix délibéré pour coller au calendrier. Sur 163 chansons 30 ans de carrière, Brassens en a écrit 23 consacrées au trépas, car :

« la camarde, qui ne m’a jamais pardonné
d’avoir mis du persil dans le trou de son nez,
me poursuit de son zèle imbécile … »

En effet de santé fragile, Georges Brassens a nargué la mort à la façon de François Villon dans sa « Ballade des pendus » . Voilà pourquoi il a écrit en 1961: « La ballade des cimetières ! ». Ecoutez attentivement sa très longue « Supplique pour être enterré à la plage de Sète » (sa ville natale) , écrite en 1966, pour comprendre l’humour noir du poète/chansonnier, issu d’une famille pauvre, et petit délinquant primaire pendant son adolescence, Cf. « Celui qui a mal tourné  » !

Il s’ennuie à l’école, et encore plus au Service du Travail Obligatoire à Basdorf en Allemagne, d’où il s’évadera donc pour se réfugier chez Jeanne, dans un sombre quartier de Paris en 1943 Cf. « L’auvergnat « .

Avant mai 68, la censure chez l’ORTF était forte, le microsillon faisait son apparition, les mœurs guère déliées de préjugés archaïques !
Brassens n’en a cure, il brave les bien-pensants, choque, malmène les curés, les flics, les jeunes et les vieux, etc.

Mais il se moque sans méchanceté, avec un réalisme saisissant, tout en se tenant à l’écart de la place publique Cf. « La mauvaise réputation ! »
J’aime aussi particulièrement  » Trompettes de la renommée » qu’il dit « bien mal embouchées ! »

Mais lorsque mon ami Georges écrit une chanson sur la mort – un sujet triste direz-vous ou un triste sujet ? – alors il déchaîne les sourires : jaunes, certes, et alors ?
Son chef-d’œuvre dans un genre abordé aussi par Jacques Brel et Guy Béart, c’est incontestablement :

 » Les funérailles d’antan,
Jadis, les parents des morts vous mettaient dans le bain :

Y’a un mort à la maison, si le cœur vous en dit,
venez pleurer avec nous sur le coup de midi … ! »

C’était au temps dit le poète où :
« les gens avaient à cœur de mourir plus haut que leur cul ! »

Brassens nous fait part de sa nostalgie avec une extrême délicatesse dans « Le temps qui passe »,  « La messe en latin  » ,  « La guerre de 14/18 ».
Dans tous les cas : »pour aller au cimetière : prendre le chemin le plus long ! et : « à la limite, ne pas mourir du tout ! »

Dans ce registre, je ne résiste pas à l’envie de rappeler les « Veillées funèbres à Groix » contées par  Lucien Gourong, qui me font encore tordre de rire : eh oui !
Georges Brassens évoque lui aussi un rite funèbre quasiment disparu (spécialement durant la pandémie Covid19) et pour nous changer les idées, relisons :  « La fessée » :
« Un vieux copain d’école étant mort sans enfants,
abandonnant au monde une épouse épatante,
j’allais rendre visite à la désespérée,
et puis, ne sachant plus où finir la soirée :
je lui tins compagnie dans la chapelle ardente… »
(Devinez la fin à partir du titre !)

Je pourrais citer aussi « Le bulletin de santé » écrit en 1966, où Brassens égratigne les ministres d’Esculape : tout le corps médical qu’il convie à son enterrement en fanfare de jazz, comme à la Nouvelle-Orléans. Au passage il renvoie dos à dos :  « les jeunes cons de la dernière averse, et « les vieux cons de neiges d’antan » !

Georges Brassens n’est pas un passéiste/nostalgique, pas un trompe la mort, même s’il fait un pied de nez au Temps et à la Mort, auxquels il accorde volontiers la lettre Majuscule, car nous n’avons pas prise dessus.

J’aime par-dessus tout « Le revenant » : l’histoire du brave homme ressuscité qui revient chez lui  »

« …. son chien ne l’a pas reconnu
et lui croque en deux coups de dents
un de ses os, les plus importants
…/..
quand dans l’alcôve il est entré,
embrasser sa veuve éplorée,
il jugea d’un coup d’œil
qu’elle ne portait plus son deuil ! »

Terrible histoire !  Alors notre macchabée retourne dormir dans sa tombe !

Brassens n’est pas enterré au cimetière marin de Sète auprès de Paul Valéry, autre grand poète, mais inhumé fort simplement au cimetière communal.  C’est le signe de modestie et d’intelligence d’un libre penseur de la trempe d’un Jean de La Fontaine, courageux et jamais méchant, mais..:
« les braves gens n’aiment pas que,
l’on suive une autre route qu’eux ! »

Le 31/10/21

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Ça chauffe à la COP26 …!

Alors que la température baisse tous les soirs actuellement à Lorient, ça chauffe à Glasgow, où ils débattent du réchauffement climatique !   « Étonnant, non ?   » aurait dit Pierre Desproges …

Après l’accord sur ce sujet à Paris en 2015, des centaines de délégués venus de tous les pays à l’exception de l’Iran, Irak Erythrée et Yémen, et de l’absence des présidents russe et chinois, débattent sans se battre !  Tout ce beau monde se concerte à nouveau, pour ne pas griller bientôt.
A l’horizon 2030, l ‘objectif serait de limiter à + 1,9°C  le réchauffement moyen du globe, par rapport à ce qu’il était avant l’ère industrielle, au temps où la population s’élevait à 5 milliards d’individus. Si la tendance actuelle se prolonge, ce serait : 2’5°C en plus.

Autant dire que des cocotiers pousseraient à Larmor-Plage, Mike Horn : le baroudeur de l’impossible ne trouverait plus la banquise du pôle nord pour glisser à son aise, et nos atolls de Polynésie seraient noyés, etc. !

Faire face en urgence au péril s’impose à toutes et à tous.  Et même aux bovins qui lâchent dans l’atmosphère beaucoup trop de gaz polluants.  C’est comme si une « éco-guerre » internationale était déclenchée contre tout ce qui pète et réchauffe la voûte céleste qui nous protège du rayonnement solaire : un ami qui ne nous veut pas que du bien.

Greta Thunberg, la jeune écologiste suédoise devient la Jeanne d’Arc d’une troupe de combattants verts, et rouges de rage contre les calories nocives pour notre environnement.  Tout le monde y va de son couplet dans une résolution où même la reine Elisabeth II apporte sa contribution, en sursaut de son malaise au château de Windsor !

Maintenant que nous avons réussi à boucher le trou d’ozone qui laissait passer des rayons dangereux, il nous faut alléger le voile qui nous met en couveuse.
Nul ne conteste les émissions de gaz pernicieux : bombes aérosol, et fumées de combustion du charbon dégradent la voûte céleste. Il nous faut restreindre notre « train de vie », sans freiner le développement du « Tiers monde » qui pâtit de la prospérité des pays pollueurs, et réclame à juste raison une réparation.
Mais il y a un phénomène sur lequel personne ne pourra peser, c’est la marche de Dame Nature, car ce n’est pas la première fois que la terre se réchauffe après s’être refroidie, ou l’inverse au cours des âges qui ne sont à pas à l’échelle humaine : et de très loin ! Le réchauffement en marche accéléré est le cinquième depuis la formation ultra brûlante du globe terrestre dans le système solaire !

La glaciation dite du Wurm, avait fait baisser le niveau des océans au point d’amener les glaciers jusqu’ à la latitude du 45ème degré de latitude nord : la Manche n’existait pas, la Seine se jetait au large de la mer d’Iroise actuelle, allez voir la carte présentée au Musée de préhistoire à Carnac ! Depuis longtemps la terre se réchauffe, mais l’accélération a augmenté d’ 1,7°C en un siècle.  Alors le niveau de la mer monte, car les glaciers fondent, la faune fuit ailleurs, la flore dépérit ou mute, et nous connaissons déjà les réfugiés climatiques …!

Parce qu’elle convoque l’imaginaire biblique, la montée du niveau de la mer, de l’ordre de 30 à 90 cm à la fin de ce siècle si nous ne réagissons pas convenablement, ne doit pas rendre quiconque indifférent : »Après moi, la fin du monde ! »

Non et non !

Les catastrophes naturelles de plus en plus dévastatrices sur les biens et les personnes, deviennent insupportables !
Comme les cycles alternatifs froid/chaud, sont inéluctables, la présence des hommes peut et doit les freiner, pour en amortir les conséquences.  Souvenons-nous si possible, du temps où des hommes peignaient des hippopotames sur les roches du Sahara et cultivaient le riz, c’était à l’ère quaternaire !
Et remontons l’histoire de notre belle planète bleue à l’ère tertiaire : il y a quelques centaines de millions d’année : combien ?  Qu’importe : « de mémoire de rose, on n’a jamais vu mourir un jardinier ! » a écrit Fontenelle (1657-1757)

En ce temps-là, la rade (terme militaire, la ria pour le géographe) de Lorient n’existait pas, Groix était un sommet du continent débordant loin dans l’océan dont le niveau se trouvait probablement 80 m sous le niveau actuel.

Il a remonté depuis d’environ 15 m et ça continue ..!

L’érosion glaciaire avait creusé des vallées qui seront peu à peu noyées par la transgression marine, ce qu’on appelle les mouvements eustatiques auxquels assistent les hommes depuis la nuit des temps. Les paysages n’ont pas fini de changer : tous les géologues l’expliquent : la Petite Mer de Gâvres n’a pas toujours existé, au grand dam des chercheurs de vers de sable. Sur nos falaises qui s’écroulent nous voyons des plages soulevées, d’autres ont été déblayées dès l’époque monastirienne !
Ces faits témoignent de la position différente du trait de côte, il y a des millions d’années … Pourtant l’océan, poumon de la terre, est moins « chouchouté » à Glasgow que la forêt d’Amazone.

Dans son rapport rendu en juin dernier, le Haut Conseil pour le climat, qualifie de stratégique l’adaptation de notre civilisation à un phénomène naturel incoercible :   » On commande à la nature en lui obéissant ! » a écrit Francis Bacon (1561-1626) . Nous devons tous trouver une « entente cordiale », chacun d’entre nous à sa place, en son temps, doit en être conscient, sans vitupérer des incantations stériles.

Le 12/11/21

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Décroissance et dépollution ?

En augmentant la taille du gâteau on pourra régaler plus de convives, à condition qu’il soit équitablement partagé. Dès lors la croissance démographique actuellement forte dans le « Tiers monde » va ralentir, avec l’élévation du niveau de vie des populations concernées

A la nécessité de lâcher moins de gaz à effets de serres, s’ajoute celle hautement impérative, de mieux partager la richesse produite. 

La présidente du Haut Conseil pour le Climat, a montré que la croissance économique a évolué plus vite que l’émission des gaz nocif pour l’homme et la nature, entre 1973 et 2014.  Nul ne conteste que 10% de la population mondiale émet la moitié du volume de CO2, mais les progrès techniques, et les gains de productivité, croissent plus vite que les nuisances qu’ils engendraient… !

Alors le bilan deviendra positif, s’il n’est pas contrarié par une démographique galopante !

Reste à maîtriser les atteintes à l’environnement, à commencer par la rogne des villes sur l’espace naturel : encore un sujet lié à la démographie ! Les hommes ont toujours défriché pour cultiver, circuler, bâtir .. : nous faudra-il coloniser l’espace sidéral pour trouver un monde propre ? La production de rebuts tend à diminuer, mais celle des déchets ultimes pose encore problème, en particulier ceux d’origine nucléaire.

 » Qui veut manger des œufs frais, doit supporter le caquet des poules ! » dit un proverbe chinois. 

Mais la solution au découplage entre croissance et pollution, ne se trouve pas nécessairement dans la récession, bien au contraire !

Je vois plutôt dans la croissance le signe du mouvement.

Le progrès n’est pas un concept éthéré, plutôt le signe de la vie.

Qui dit vie, dit calories brûlée ..! Et, quoi qu’on fasse, il restera des cendres !

On se souvient du projet né à Lorient après le choc pétrolier de 1973, de la construction d’une centrale de production d’électricité, à partir de la combustion de gaz de charbon liquéfié, mis en concurrence avec la centrale nucléaire à Plogoff.  Ni l’une ni l’autre ne fut construite ! Et l’on bataille actuellement à propos du parc d’éoliennes au large de Groix .

Dans l’état actuel de nos connaissances, les énergies renouvelables n’apparaissent pas suffisantes à moyen terme pour satisfaire nos besoins .

On estime à 1,8 milliards d’individus l’augmentation de la population du globe à l’horizon 2050, et l’objectif serait l’autosuffisance alimentaire pour tout le monde , ce qui n’est pas encore le le cas actuellement: l’idée de décroissance n’est donc pas d’actualité!

La conférence de Glasgow a pris en compte la survie de l’humanité, qui ne se fera certainement pas au détriment de la nature. 

Il n’y a pas de solution fétiche et encore moins miraculeuse ! 

C’est ce qu’avait rappelé Albert Camus lors de la remise de son prix Nobel de littérature !

Une raisonnable exploitation des ressources et leur répartition solidaire sauveront à la fois le globe et ses habitants. Une course effrénée à la croissance: le «Toujours plus» dénoncé en 1970 par François de Closet est devenu insupportable ! Tout le monde en convient, et pourtant la COP26 se termine par un accord à minima !

Le monde réclame des changements volontaires, et même volontaristes des comportements individuels et des politiques publiques, qui permettront d’enrayer la pollution mieux que d’organiser la décroissance généralisée.

L’opulence ne fait pas le bonheur, l’indigence non plus. 

Le 5/12/21

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Décroissance en nuance !

C’est en mars 1972 qu’est né officiellement l’idée de décroissance économique.  Il était dit alors que le monde allait dans le mur par l’épuisement des ressources , entre autres, par le couple Meadows, du nom de ceux qui qui soutenaient mordicus cette thèse.
Et nous sommes en 2022, au sortir d’une élection présidentielle qui n’a pas mis avant ce principe de décroissance, bien au contraire, alors que l’écologie est discrètement à l’ordre du jour, pourquoi ?
C’est que le partage du gâteau qui me tient à cœur reste d’actualité, plus que sa réduction. Tout le monde veut profiter sans se restreindre, et c’est compréhensible, mais la crise sur l’énergie st imminente : qui a raison ?
A nous tous d’imaginer une autre vie moins gourmande donc plus écologique, mais sans le dire trop ! Les prochaines élections législatives en France confirmeront ou pas la tendance initiée il y a 50 ans : mais le monde a changé ! L’extrême droite représente 26% des électeurs, à la place de l’extrême gauche, avec les mêmes revendications, ou presque ?
Mais personne ne parle plus guère de la décroissance.
On évoque plus volontiers la résilience : cette résistance aux changements alors que la nécessité fait loi ! Contradiction ?  Peut-être, en tous cas le changement frappe fort à nos portes. Et malgré les illusions dont la décroissance fait partie, il faut changer, ce que je vois dans un meilleur partage des richesses, mais certainement pas dans leur réduction.
Il est toujours périlleux de vouloir réécrire l’histoire, il est plus dangereux de la caricaturer.
Les élites d’aujourd’hui veulent prendre une revanche sur la gauche, en niant certains changements.
Or on attend une vision positive de l’à-venir, et les technologies de rupture ne suffisent pas.
C’est une vision courageuse qu’il nous faut dans le monde et pas seulement en Europe, où tout reste pourtant à faire.
Commençons par balayer devant notre porte, et pas comme papa en 1940 !
Tout n’est que nuances, certes, pas en décroissance, il faut changer, à chacun son plan et son destin !
Le maréchal ferrant, convalescent
Le 4/5/22

L’art culinaire reste porteur d’initiatives à Lorient, comme ailleurs !

Deux chefs de cuisine lorientais viennent d’éditer encore un livre de recettes gourmandes :
Marine Nagy  du restaurant  » Gare aux goûts » et Vincent Sellier du restaurant » le poulpe »  sortent « Je cuisine à la lorientaise » aux éditions la Nouvelle Bleue …
« Et vous, savez-vous CUISINER À LA LORIENTAISE ? Deux chefs du cru, Vincent Seviller (restaurant Gare aux Goûts) et Marine Nagy (restaurant Le Poulpe) se sont prêtés au jeu pour réaliser 25 recettes emblématiques de Lorient. À travers ces plats préparés essentiellement à partir de produits locaux, ils redessinent une carte gourmande et gastronomique de la ville aux 5 ports et nous emmènent à la rencontre de femmes et d’hommes passionnés, éleveur, maraîcher, pêcheur, mareyeur, caviste, qui font l’extraordinaire richesse… »

Disponible dans toutes les bonnes librairies !

Cuisinez à la rennaise, à la brestoise, à la nantaise, à la quimpéroise, à la malouine, à la vanetaise sur le site des éditions de la Nouvelle Bleue

18/10/23

 

TOUT EST DANS TOUT, ET RÉCIPROQUEMENT : SPORT/SANTÉ !

Comment expliquer le vieillissement de la population de la France, un pays qui a mis au point tant de liqueurs ?   Exemple la Bénédictine inventée en 157O par Don  Bernardo Vicelli  à Fécamp, mais chaque région encore a sa spécialité, et ses centenaires…

Il a risqué sa vie d’explorateur sous toutes les latitudes, l’amiral polytechnicien Dumont-Durville, pour mourir bon retraité avec femme et enfant, dans un déraillement de chemin de fer à Meudon, en 1842 !

Friedrich Wilhem Muller mort à 58 ans, fut le premier homme à montrer ses muscles dans les foires en 1893. Il a lancé la mode du « bodybuilding » et son surnom franchouillard d’Eugène Sandow  est resté dans nos dictionnaires pour signaler un fort élastique.

Une autre aventurière célèbre : Alexandra David-Neel a rendu l’âme dans son lit à 100 ans ! Elle venait de refaire son passeport, la première européenne entrée incognito dans Lhassa au Tibet en 1924…

L’inventeur du tapis de course en appartement : William Straub est mort à 56ans : que n’avait-t-il pas fait plus de sport chez lui pour rester en forme ?
Un autre amateur de course à pied : James Fuller est lui aussi mort jeune d’une crise cardiaque : à 52 ans, alors qu’il avait été le promoteur d’une activité florissante car gratuite, appelée « jogging » .

Combien de fumeurs d’opium en Chine, ont été enterrés par les tremblements de terre au Hainan en 1926, à la même « Belle époque » , sans avoir abusé du bol de riz avec le canard laqué ?

Il a créé la crème Nutella pour éviter le ramollissement de ses chocolats sous la canicule de la plaine du Pö en 1944 …  Pietro Ferrero n’est pourtant pas mort d’indigestion gourmande à 53 ans !

Un autre « malfaisant » (si on peut dire?) : David Goerlitz a mis au point la machine à faire les cigarettes Winston ,la plus vendue dans le monde de 1965 à 1972, mais lui a vécu jusqu’à 79ans !

Même au cœur du conflit planétaire de 1939/45 , Winston Churchill faisait la sieste, et fumait ses cigares entre deux bonnes gorgés de son whisky favori !  » No sport » répondait-il a qui lui demandait le secret de sa longévité.

Faire ou ne pas faire de sport pour rester longtemps en bonne santé ?

Le lapin de garenne passe sa courte vie : 4 ans , à sauter pour se déplacer, alors que la tortue qui avance lentement vit 400 ans ….

Les personnages cités sont décédés +/-jeunes, sans avoir connu les bienfaits du Sport/Santé ni avoir absorbé quotidiennement 5 fruits et 5 légumes, nous en avons en abondance : profitons-en …

Qui veut voyager loin, ménage sa monture !

Le maréchal ferrant la 14 février 2024 à Lorient

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CHEZ LES PROFESSIONNELS QUI NOUS ENTOURENT DANS LE QUARTIER

Ma boulangère est tombée dans le pétrin, la fleuriste se fait du souci, le boucher mange de la vache enragée, tandis que le bistrotier noie son chagrin. Le chauffeur de taxi ronge son frein.  Le cordonnier tire une mauvaise alène. Et moi, et moi, aurait chanté Jacques Dutronc.

Le postier a fait sa tournée au carré.  L’instituteur en apprend tous les jours. Mais de son côté l’imprimeur se fait un sang d’encre . Auprès de lui le photographe présente tout en négatif … !

Heureusement le chanteur de rue se tait : c’est ce qu’il fait de mieux ! Les cadres montrent leur meilleur profil à leur  PDG.  Le croque mort attend son tour. Les vignerons dorment dans les vignes du seigneur.  C’est réconfortant.

Contrairement à ce que vous pensez la fleuriste se fait du souci.  Le peintre en bâtiment broie du noir sans pour autant être raciste. L’oiseleur bat de l’aile.  Mon coiffeur n’est pas mort, mais il frise la faillite.  Le libraire procède à un autodafé : qui aurait pu imaginer tout ça …?

Je sais que le pharmacien se drogue plus que ses clients, que le quincailler ne gagne pas un clou. La modiste travaille du chapeau, le cuistot des restos du cœur meurt de faim, et même la couturière se promène nue …. !

Heureusement le marin sort la tête hors de l’eau, les soldats marchent au pas cadencé, mon jardiner arrose ses boutons d’or, et le médecin soigne son style sur l’ordonnance : ouf ! Merci.

Le journaliste a tourné la page de sa feuille de chou.  L’infirmière a rendu ma prise de sang ! Le chauffeur routier reste à la maison avec l’écolier qui attend la semaine des 4 jeudis…Ne savait-t-il donc pas que la relâche c’est le mercredi ?

La péripatéticienne se trouve dans une mauvaise passe.  Le carrossier reste en tôle ! L’opticien ne voit pas l’avenir.  La mercière file du mauvais coton. L’ébéniste à la gueule de bois, et même le menuisier est assis entre deux chaises.  Le commerce va mal !

J’en oublie certainement, on ne peut pas tout voir, tout savoir, aidez-les, aidez-moi ! …

Le maréchal ferrant à Lorient le 11 mars 2024

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 PARITÉ , Femmes/hommes !

Le mois dernier nous avons vécu deux événements majeurs concernant cette relation, que je qualifie de vitale : la journée des femmes, et l’inscription de l’IVG dans notre Constitution !C’est franchement abusif, et pour tout dire désobligeant, d’entendre un homme parler de sa femme et disant : « ma moitié « !
Ce n’est pas parce que les autorités religieuses du Vatican ou de La Mecque, maintiennent les femmes en position subalterne, que la société française doit s’aligner sur leur position.
Aux USA,  la Cour Suprême est revenue sur l’arrêt de 1977 autorisant l’avortement,
Au contraire notre Congrès National à voté son inscription dans notre Constitution !
En 2023 il y en a eu  234 000 IVG en France : un drame qui n’a rien de banal.
On note pourtant une nette augmentation du droit des françaises qui leur donne accès à l’information et à la prévention des grossesses non désirées.  C’est même une large émancipation tous azimuts qui leur est accordée depuis 1945…
Les avancées législatives ont été nombreuses l’année dernière, cf. la directive européenne du 10 mai réduisant l’écart entre les rémunérations H/F, qui reste encore de 13% en moyenne !
Une récente loi oblige le Conseil d’Administration d’une entreprise de plus de 250 salariés à réserver à des femmes 4 postes sur 10 .. Certes ce n’est pas la parité totale, absolue, juste !
L’Union Européenne a décidé de ratifier la Convention d’Istanboul, qui réprime les violences physiques et sexuelles dont sont souvent victimes les femmes.
Au-delà des rémunérations et des conditions de travail, il reste de nombreuses inégalités H/F, et pas seulement démographiques !
Il naît plus de petits garçons : 105 pour 100  filles, mais chacun sait qu’elles vivent plus longtemps : 82,2 ans contre 79,1, et elles décrochent plus de bachots : 67 contre 43 %  avec une mention, mais …  !
Leur statut d’adulte : 35/49 ans,   n’est guère enviable : 10 % de cette tranche d’âge vit chichement seule !  Dans 75% des cas ce sont elles qui demandent le divorce.  Alors  elles sont 14 % contre 4,8 % à se trouver chef de famille monoparentale.
Dans nos Conseils Municipaux 6/10 élus sont des hommes et l’écart est encore plus flagrant au Palais Bourbon …
La dernière journée internationale du droit des femmes, a mis en lumière la difficulté-et c’est un doux euphémisme !- qu’elles rencontraient pour se faire avorter ( y compris à Lorient !).  Elles peinent au travail en société et souvent à la maison …
Depuis trois ans, le Haut Conseil à l’Egalité tend à imposer un point de vue qui se heurte à l’opposition d’une partie de la population masculine, qui craint d’être dépossédée de ses prérogatives  ancestrales, et outrageusement « genrées ».  Ils pensent que pour être respecté, il faut être violent : foutaise !
Heureusement, chez les jeunes adultes, ils sont nombreux à déplorer cette stupide croyance : la parité est en marche, rien ne pourra l’arrêter.   » La femme est l’avenir de l’homme ! » clame le poète,  qui a toujours raison, chantait Jean Ferrat !

Le maréchal ferrant à Lorient le 03 avril 2024

Fermeture des Halles Merville pour travaux

Dimanche dernier, 31 mars, c’était le dernier jour d’ouverture des Halles de Merville, avant leur fermeture pour des travaux de rénovation et d’agrandissement, qui vont durer jusqu’au mois de décembre 2025. Le 16 avril, les Halles provisoires seront mises en service et ouvertes au public, et on y retrouvera tous les commerçants habituels des Halles, qui auront eu deux semaines pour déménager. A noter que les marchés extérieurs du mercredi et du samedi sont maintenus entre le 2 et le 16 avril.

Plus d’infos sur la rénovation : https://www.lorient.bzh/halles

Ouvertes en 1964, les Halles de Merville, sont l’oeuvre de l’architecte Félix Le Saint . En 1982, la mosaïque de plaque émaillée du Céramiste Guidelois Jean-Claude Goualc’h vient embellir la façades des Halles du coté de l’Avenue Anatole France.

Plus d’infos sur le site des Halles : https://hallesdemerville.bzh/histoire/