La sculpture sur la mairie de Lorient

Sur La façade de l’Hôtel de Ville, se trouve un étrange bronze. Que vous inspire-t-elle ? Voilà son histoire et sa symbolique.

L’actuel bâtiment de l’Hôtel de Ville a été construit après la deuxième guerre mondiale où la ville a été presque totalement détruite durant le conflit. Il a fallu reconstruire la ville et … la ressusciter de ses ruines telle le Phoenix. L’un des ornements de la façade de l’hôtel de ville est une splendide sculpture. Le travail se déroula avec l’appui de l’Association Syndicale de La Reconstruction de Lorient.

Le 07 septembre 1957, la réalisation du motif de cette œuvre fut confiée à l’initiative de l’architecte Jean-Baptiste Hourlier, à Monsieur René Letourneur, un sculpteur parisien, qui a réalisé pas moins de six autres réalisations pour la ville.

En janvier 1958, l’artiste montra son projet de 5,30 m de largeur sur 4,50 m de hauteur. Selon son choix, il ne s’agissait pas d’une représentation du blason de Lorient. C’était en fait une illustration imagée de la création d’une cité portuaire, « née de la mer » symbolisée par un navire de la Compagnie des Indes que côtoyait un homme vu de dos. Ce dernier n’était autre que Neptune, le dieu de la mer des Romains, armé d’un trident. Il chevauchait une étrange créature (mi-cheval, mi-poisson) qui était accompagné de dauphins.

Pour une somme de 7 000 000 de francs, votée le 08 février 1958, l’œuvre fut moulée puis suite à différentes tentatives et divers procédés, la ville accepta le versement d’un complément financier de 1 500 000 francs. C’est en 1959, que l’œuvre est fixée à la façade de l’Hôtel de Ville.

Pour en savoir plus, on peut consulter les sites de la Société d’Archéologie et d’Histoire du Pays de Lorient et le site du Patrimoine de la Ville de Lorient

 

Lorient, les mémoires d’une ville détruite

Lorient commémore cette année les 80 ans du bombardement qui l’a anéantie entre le 15 janvier et le 16 février 1943. Les Alliés déversent entre 50 et 60 000 bombes incendiaires sur Lorient, détruisant environ 3 000 des 5 000 immeubles de la ville. Le théâtre, l’Hôtel Gabriel et l’église Saint‐Louis sont à terre. Plus d’infos sur le site des Archives et du Patrimoine

Ce film documentaire a été réalisé par Christophe Hoyet en 2003, est illustré par des archives photographiques et cinématographiques de cette époque.

© Ville de Lorient & Trigone Production

Univers artistique de Floribert

Floribert Pertulien BANTSIMBA, artiste pacifique multidisciplinaire, à la fois conteur, marionnettiste, percussionniste et artisan. Je vous transporte, à travers mes contes et mes spectacles, directement en plein cœur de l’Afrique, et plus précisément du Congo, d’où je suis originaire. Travailleur en animation culturelle avec les enfants et jeunes,  j’organise différents ateliers autour de l’art Africain.

A travers mes histoires envoûtantes et réconfortantes, tout en musicalité et teintée par une présence sur scène marquée par l’authenticité, je dévoile mes racines africaines par mes contes originaux et mes marionnettes uniques, créant ainsi des moments magiques où petits et grands m’éblouissent à travers un voyage culturel hautement enrichissant.

En plus de mes œuvres inédites, je dévoile un côté engagé en faisant découvrir au public un fruit connu depuis des millénaires en Afrique, mais méconnu au Québec : la calebasse. Je suis un véritable porte parole, j’initie le public à la découverte de ce fruit en relatant avec passion les origines ainsi que les différentes fonctionnalités de ce fruit aux multiples usages, tout en mettant de l’avant ces vertus écologiques. Lors d’ateliers créatifs, le public est d’ailleurs invité à manipuler la calebasse à travers un processus créatif permettant de créer des œuvres d’art uniques à partir de ce médium naturel et novateur, bref un moment avec moi est assurément un voyage où l’émerveillement, la découverte et la rencontre culturelle sont au rendez-vous !

En tant que conteur, la culture africaine se résume à notre identité, notre originalité qui nous différencie des autres. Elle nous sert de repère quels que soient le lieu et le temps de notre existence ! Je veux que les Africains d’origine se fassent une idée de leur racine et de ce que le culte de l’imaginaire a apporté à la grande Afrique et au monde à travers les mythes, les légendes, les contes, etc. Les familles doivent veiller à ce que leurs enfants nés en Amérique ou ailleurs soient au diapason de leur culture d’origine. Le respect des cultures, des valeurs, c’est important pour moi en tant que conteur et surtout transcender toute cette bâtisse en perdition.

J’utilise la langue française et les thèmes développés dans mes contes sont variés et adaptés à l’actualité, en plus d’être présentés sous différentes formes : déploiement oratoire, chansons épiques et généalogiques, chants lyriques, langages mélodieux, ou percutants mais toujours rythmés par des instruments de musique traditionnels (kalimba, shekere, balafon), parole gestuelle du corps dansant mes peines et mes joies. Je ne peux pas écrire sans oralité. Le livre tout seul est un objet mort. La preuve, pour traduire ou transmettre ce qui est écrit dans un livre, il faut qu’un être humain le lise. L’oralité est pour moi la base de toute forme d’éducation. J’ai écrit aussi des contes originaux que je présente sur scène. Dans ma pratique de l’oralité, je mets en relation des contes d’inspiration traditionnelle avec le monde actuel. C’est ce qui fait la particularité de mes contes. Je raconte aussi des histoires contemporaines et urbaines à travers lesquelles, je présente les vaillants Africains qui ont conçu l’histoire de l’Afrique et des grandes villes africaines. mes récits s’enracinent dans le sud du Congo-Brazzaville.

Dans mes créations de marionnettes, je m’intéresse au corps, au mouvement et au mélange des genres, des techniques. La marionnette est un art aux multiples facettes. Concepteur de marionnettes et interprète. J’aime transmettre mes émotions aux parties de mon corps qui mettent en mouvement l’objet. Ce faisant, la marionnette me renvoie ses propres gestes sublimes. Cet échange fascinant m’amène à être autre sur la scène. J’imagine, conçois et fabrique les personnages, les costumes et les décors selon le type de représentation : théâtre de marionnettes à tiges ou à fils ou encore des marionnettes habitées.

Contact :

Floribert BANTSIMBA

bpfloribert@gmail.com

0751518905 / 0751507679

https://www.facebook.com/people/Intercultur-ARTS-En-SCENE/100057644731151/

Carnet d’aquarelles de Bernard Schmitt

 

 

Rencontre avec Bernard Schmitt, peintre aquarelliste autodidacte, qui a édité un livre intitulé « Lorient, la mer en partage », actuellement indisponible mais que vous pouvez consulter à l’espace multimédia du PLL.

Médecin hospitalier arrivé à Lorient en 1980, il est président et cofondateur de l’association Bleu-blanc-coeur qui promeut une alimentation bonne pour la santé et l’environnement. Depuis 2020, il participe aux sorties du groupe des Urban sketchers Lorient où il se plaît à traduire l’émotion d’un lieu par un dessin. Fasciné par la diversité du monde maritime, Bernard Schmitt est un amoureux de l’âme du port de pêche qu’il exprime à travers ses aquarelles. La peinture est pour lui une « pause salutaire en dehors du temps et des nécessité »

Pendant le confinement, il postait ses dessins par courriel à ses proches. Maintenant réunis dans un livre, l’artiste peut aussi les exposer.  N’hésitez pas à l’inviter, il se fera un plaisir de vous présenter ses aquarelles des 6 ports de Lorient, en passant par les Rias, les îles et la côte…

Le poète Jean Lavoué lui a récemment passé une commande pour illustrer un livre sur René Guy Cadou, en commande sur le site des éditions de l’enfance des arbres

Retrouvez Bernard Schmitt sur sa page Flickr

 

L’alimentation écologique pour tous

L’association Astuce et fourchette a pour objectif de rendre accessible à toutes et tous une cuisine équilibrée, écologique et facile d’accès !

Le projet est porté par deux cuisinières professionnelles polyvalentes.

Ce qui les réunit :

Promouvoir l’écologie, la transmission et la coopération. Militer pour une justice social et alimentaire.

Astuce et Fourchette a besoin de vous, l’association réalise un sondage sur les habitudes alimentaires des habitants du Pays de Lorient et sollicite quelques petites minutes pour répondre à leur enquête que vous trouverez en cliquant ici 

Exposition Mood au Lieu

Avec la réouverture des portes de la galerie « Le Lieu », pour ce début d’année 2023, j’ai envie de vous recommander vivement d’aller voir l’exposition de Stéphane Mahé. Même s’il s’agit de photographies, nous déambulons facilement d’une œuvre à l’autre en glissant sur des références de peintres connus : Hopper, les peintres hollandais…Un univers chatoyant avec des ambiances étranges. Une visite réconfortante.

Hôtel Gabriel – Aile Est, Enclos du Port, 56100 Lorient

Mardi à Vendredi – à Samedi et Dimanche – à

Fermé les jours fériés

Gratuit et ouvert à tous, accès PMR

 

Les Z’aZOtes chantent les Années 80

Nostalgiques de la musique des années 80 ? Ce concert est fait pour vous !

L’école de musiques actuelles d’Hennebont La Bulle d’Air présente le groupe choral des Z’aZOtes qui chantera un répertoire des années 80.
Concert organisé au profit de l’Association JALMALV, reconnue d’utilité publique, qui assure l’accompagnement, l’écoute et le soutien des personnes en fin de vie et de leur famille.

Le samedi 21 Janvier 2023 – Plateau des 4 Vents – 2 rue du Professeur Mazé – 56100 Lorient

Nous vous espérons nombreux à venir partager ce joyeux moment.

Prix d’entrée : 8 euros – Sur place ou billetterie sur HelloAsso :

https://www.helloasso.com/associations/jalmalv-morbihan/evenements/concert-des-z-azotes-annees-80

Plus d’informations sur l’association JALMALV : www.jalmalv-morbihan.com

Lire, un vrai bonheur, un grand plaisir !

Des livres à acheter et pourquoi pas « lire des passages » ensemble avec un petit groupe intéressé à l’espace multimédia…

——————————————————————

« CLARA LIT PROUST », de Stéphane CARLIER, Gallimard (18,50) : un bon écrivain (plusieurs livres publiés), accessible tout en gardant une écriture de qualité, à laquelle même les « petits lecteurs » adhéreront de suite !

Clara est coiffeuse dans une petite ville de Saône et Loire. Son quotidien, c’est une patronne mélancolique (elle a des expressions populaires qui font rire tout le salon), un copain beau comme un prince de Disney, un chat qui ne se laisse pas caresser. Le temps passe au rythme des histoires du salon et des tubes diffusés par Nostalgie, jusqu’au jour où Clara rencontre l’homme qui va changer sa vie : Marcel PROUST ! Pur hasard, un « beau » client (inconnu de passage) venu se faire couper les cheveux par Clara a oublié son roman ! LA SUITE UNE MERVEILLE ! Courez le lire, sur le lit, le canapé, par terre sur le tapis, sous la couette….. la nuit, lecture agréable !

 

Le 12/01/23

Claudie Tabet, auteure de « Petites Victoires sur l’illettrisme, Portraits en bibliothèques publiques » (Erès), 2018

Une année d’écriture sur lekiosque.bzh

En ce début d’année, je vous propose un bilan de me articles écrits en 2022. Il s’articule autour de différents thèmes :

(Cliquer sur les liens pour accéder aux articles)

Je vous emmène dans un voyage à travers tout un univers à plusieurs stations. Au début de l’année, j’ai fait une escale au foyer du jeune travailleur, pour découvrir un nouveau espace lorientais qui s’est profondément développé durant l’année 2022. il s’agit d’un espace où sont apparus les débuts de l’association A l’abordage, tout juste créé dans un nouveau café peint aux couleurs des cultures de tous les continents né pour l’occasion qui a donné lieu à de nombreux évènements artistiques, comme par exemple des ateliers de dessins avec Dominique Guéguan  ou musicaux avec la Brigade AcoustiQ

Après cette première invitation au voyage, je vous ai amené à la suite des aventures de la Tara. Elles ont continué cette année. J’ai eu la chance d’interviewer Lata, une chercheuse de l’UBS en lien avec la célèbre goélette et j’ai continué de suivre l’expédition de la Tara dans l’hémisphère sud comme la côte ouest de l’Afrique et leur retour à Lorient qui s’est dérouler lors de fêtes locales « un monde à explorer »

Je vous ai aussi amené à découvrir la nature et le patrimoine naturel que ce soit lors de sorties comme à l’île d’Arz ou à  Lorient-Plage avec le guide touristique Frédéric Pingaud.

L’environnement, à travers l’actualité, notamment le séisme qui s’est produit en Morbihan, ou le risque de montée des eaux en Morbihan ou des évènements en lien avec la COP 27 comme à la Maison Glaz. De plus, je vous ai fait connaître ou redécouvrir des associations comme l’association trisailes. ou le festival Pêcheurs du Monde , le festival Alimenterre 2022

Notre voyage nous a aussi mené dans toute la Bretagne avec les sorties du centre social pour découvrir le patrimoine historique de plusieurs sites remarquables de la région, de Douarnenez à Erdéven, de Suscinio à Trévarez en passant par Lorient et Hennebont pour des sorties photo avec l’espace multimédia.

Puis, je vous ai emmené dans un autre type de voyage. Je vous ai tracé un chemin à travers les arts, les spectacles  et la musique en deuil avec la disparition de Jean-Paul Corbineau des Tri Yann mais aussi certaines expositions et atelier créatif en informatique pour créer des calendriers avec une application.

Pour conclure ce parcourt culturel, je vous ai fait entrer dans le domaine littéraire avec des rencontres à l’espace multimédia de deux auteurs lorientais comme Nicolas Savignat  ou Andréa Le Garrec et les 20 ans du salon du livre jeunesse à Lorient.

Par ailleurs, je vous ai aussi emmené dans divers évènements de l’agglomération à travers des événements auxquelles j’ai participé : Un banquet citoyen avec les centres sociaux de Bretagne, la fête de quartier du Polygone, l’inauguration de nouvelles fresques…

Les anciennes murailles de Lorient

En se promenant dans la ville aujourd’hui, il est parfois difficile d’imaginer les constructions qui ont disparu avec les siècles. En l’occurrence, je vous invite à vous demander ce que furent les anciennes murailles de notre ville et surtout où elles furent construites.

Si c’est bien en 1666 que furent octroyés des terrains à la Compagnie des Indes Orientales,  dans une des rares rades de France, à l’embouchure du Scorff et du Blavet, la date où ces espaces sont ainsi offerts correspond à l’édit de création de la ville.

Peu à peu, la ville va se créer progressivement autour des terrains sur lesquels sont construits les futurs bateaux de la Compagnie des Indes. Peu à peu la cité augmente sa surface. En 1735, Angères du Mains, un ingénieur des fortifications de Bretagne à Brest, de 1728 à 1739, dessina un projet pour fermer l’espace côté terre. Ce ne sera qu’en juin 1744 qu’une muraille est enfin terminée, avec trois fronts de polygones fermés par deux bastions et deux tours aux angles intermédiaires. L’ensemble est relié par deux courtines.

Si on se réfère au nom des rues actuelles de Lorient, il est possible de situer l’emplacement de l’ancienne muraille :

– Mur extérieur : le long des boulevards Général Leclerc et boulevard Maréchal Joffre, puis les rues Le Poulichet, Delory et Albert Schweitzer ;
– En intérieur (intra-muros) : la ligne part de la rue Cambry vers la place Aristide Briand, direction la rue de Kervérot vers l’intersection de la place de la Libération et la rue Vauban. Puis, la ligne se poursuivait : tout droit en parallèle au boulevard Joffre, à partir de là, à travers la gendarmerie vers la rue des Remparts, puis l’allée du Colonel Rémy.

Les places Aristide Briand et Clémenceau se trouvaient au pied des portes, intra-muros.

Par ailleurs, il existait une lunette à Kerlin, près du pont du moulin ou moulin à marée qui se trouvait entre la mer et l’étang du Faouédic. Son implantation qui partait de la place des Frères de Beaufort était à peu près située entre l’avenue Anatole France, la rue Faidherbe, le début de la rue Michelet avec retour vers la place Jules Ferry en direction de la rue Cambry.

Source Archives Ville de Lorient

 

Le 17 octobre 1744, le contrôleur général des finances Fulvy accepte la création de deux portes dans les enceintes :
– La porte de Ploemeur (avenue du Faouedic) était dotée d’un pont-levis. Ce dernier passait au-dessus des douves qui longeaient les fortifications et se remplissaient à chaque marée.
– La porte d’Hennebont place Clémenceau ou porte du Morbihan était protégée par deux barrières. La première se trouvait en amont, au niveau d’un bastion qui la protège et la seconde était en avant sur la route.

Leurs constructions furent achevées en 1758.

Au cours du 20ème siècle, les murailles furent détruites.

Un grand merci au service du Patrimoine de la Ville de Lorient pour leur aide.

Plus d’infos : https://patrimoine.lorient.bzh/histoire/architecture/edifices-militaires/fortifications-de-lorient/