Les anciennes murailles de Lorient

En se promenant dans la ville aujourd’hui, il est parfois difficile d’imaginer les constructions qui ont disparu avec les siècles. En l’occurrence, je vous invite à vous demander ce que furent les anciennes murailles de notre ville et surtout où elles furent construites.

Si c’est bien en 1666 que furent octroyés des terrains à la Compagnie des Indes Orientales,  dans une des rares rades de France, à l’embouchure du Scorff et du Blavet, la date où ces espaces sont ainsi offerts correspond à l’édit de création de la ville.

Peu à peu, la ville va se créer progressivement autour des terrains sur lesquels sont construits les futurs bateaux de la Compagnie des Indes. Peu à peu la cité augmente sa surface. En 1735, Angères du Mains, un ingénieur des fortifications de Bretagne à Brest, de 1728 à 1739, dessina un projet pour fermer l’espace côté terre. Ce ne sera qu’en juin 1744 qu’une muraille est enfin terminée, avec trois fronts de polygones fermés par deux bastions et deux tours aux angles intermédiaires. L’ensemble est relié par deux courtines.

Si on se réfère au nom des rues actuelles de Lorient, il est possible de situer l’emplacement de l’ancienne muraille :

– Mur extérieur : le long des boulevards Général Leclerc et boulevard Maréchal Joffre, puis les rues Le Poulichet, Delory et Albert Schweitzer ;
– En intérieur (intra-muros) : la ligne part de la rue Cambry vers la place Aristide Briand, direction la rue de Kervérot vers l’intersection de la place de la Libération et la rue Vauban. Puis, la ligne se poursuivait : tout droit en parallèle au boulevard Joffre, à partir de là, à travers la gendarmerie vers la rue des Remparts, puis l’allée du Colonel Rémy.

Les places Aristide Briand et Clémenceau se trouvaient au pied des portes, intra-muros.

Par ailleurs, il existait une lunette à Kerlin, près du pont du moulin ou moulin à marée qui se trouvait entre la mer et l’étang du Faouédic. Son implantation qui partait de la place des Frères de Beaufort était à peu près située entre l’avenue Anatole France, la rue Faidherbe, le début de la rue Michelet avec retour vers la place Jules Ferry en direction de la rue Cambry.

Source Archives Ville de Lorient

 

Le 17 octobre 1744, le contrôleur général des finances Fulvy accepte la création de deux portes dans les enceintes :
– La porte de Ploemeur (avenue du Faouedic) était dotée d’un pont-levis. Ce dernier passait au-dessus des douves qui longeaient les fortifications et se remplissaient à chaque marée.
– La porte d’Hennebont place Clémenceau ou porte du Morbihan était protégée par deux barrières. La première se trouvait en amont, au niveau d’un bastion qui la protège et la seconde était en avant sur la route.

Leurs constructions furent achevées en 1758.

Au cours du 20ème siècle, les murailles furent détruites.

Un grand merci au service du Patrimoine de la Ville de Lorient pour leur aide.

Plus d’infos : https://patrimoine.lorient.bzh/histoire/architecture/edifices-militaires/fortifications-de-lorient/

Nouvelles couleurs dans le quartier

Inauguration de la fresque mercredi 27 avril par un goûter de printemps qui officialise le lancement de l’action « Couleur quARTier ». Une invitation à poser sur Frébault un autre regART en attendant les nouveaux projets qui s’annoncent pour l’été…Article sur les fresques réalisées en 2021 en cliquant ici et sur les fresques réalisées en 2018 en cliquant là

Erik

Isabelle

Nicolas

Le quartier Frébault fait peau neuve

Reportage photo au quartier Frébault où a lieu un chantier impressionnant, entre réhabilitation et rénovation avec des travaux de désamiantage, étanchéité, isolation, plomberie, peinture… Bon courage aux habitants et aux travailleurs, le jardin partagé reste accessible !

A suivre…

Un mathématicien contre des sous-marins

Chacun connaît le formidable débarquement du 6 juin 1944, qui a permis de renverser le cours de la guerre contre les nazis. Mais pour que 156 000 hommes et 20 000 véhicules puissent débarquer en Normandie, il fallait leur faire traverser la Manche, et donc contrôler l’espace maritime.

Or les sous-marins allemands, les fameux U-boote, reçoivent leurs ordres de l’Amiral Dönitz par radio, depuis un bunker situé sous la villa Kerlilon à Larmor-Plage. Ces messages sont cryptés; chaque sous-marin possède à son bord la machine Enigma qui lui permet de déchiffrer les messages de l’Amirauté.

C’est là qu’intervient Alan Turing, jeune mathématicien britannique, qui cherche à décoder ces messages. En effet les sous-marins allemands, dès qu’ils ont connaissance d’un convoi de ravitaillement allié, se regroupent ’en meute’ et les attaquent. Des centaines de navires marchands seront ainsi coulés au début de la guerre.

Devant l’incrédulité de ses chefs quant à la possibilité de déchiffrer ces fameux messages, Turing écrit directement à Churchill, qui va lui donner carte blanche et lui fournira locaux, budget et personnel.

Aux premières machines à calculer inventées par Turing, succéderont des machines électroniques qui seront les ancêtres des ordinateurs que nous connaissons aujourd’hui. En découvrant la clé des messages chiffrés allemands, Turing fait avancer de deux ans la fin de la guerre, et jette les bases de ce qu’on nomme aujourd’hui l’intelligence artificielle.

Pour toute reconnaissance, il finira sa vie dans un hôpital psychiatrique, accusé d’homosexualité, un crime à l’époque, et se suicidera en croquant une pomme empoisonnée au cyanure.

Certains pensent, à tort, que la Société Apple a choisi comme logo une pomme croquée, en référence à la fin tragique d’Alan Turing. Mais quand la légende est plus belle que la réalité, ne peut-on pas imprimer la légende…?

Plus d’informations sur Wikipédia

Le Modèle Turing, vidéo sur le site du CNRS

Rallye photo intergénérationnel

Dans le cadre de la semaine bleue, le Centre social du polygone PLL a organisé le mercredi 06 octobre après-midi, un rallye photo intergénérationnel.

Une vingtaine de personnes étaient au rendez-vous en ce début d’après-midi pour aller à la découverte du quartier sous un magnifique soleil et dans une ambiance détendue.

Mme Le Grévès, adjointe à l’action sociale aux personnes âgées et au handicap, est venue donné le top départ du rallye.

Des groupes intergénérationnels ont ainsi parcouru le quartier en suivant la feuille de route : Un bon moyen pour chacun de découvrir le quartier un peu mieux.

Chaque groupe a répondu aux énigmes posées en prenant des photos. Ces photos ont été récoltées et seront  prochainement mises en valeur dans un article du Kiosque.

Découverte du port de pêche de Lorient

La Maison de la mer a fait découvrir cet été à plus de 660 visiteurs la filière maritime lorientaise grâce aux circuits portuaires. Une dernière visite est programmée le 10 septembre à 9h45 : « La marée du jour : le Port de pêche de Keroman »

Durée : 2h

Tarifs : 6,50 € tarif plein, 3,50€ tarif réduit (étudiants, demandeur d’emploi, moins de 18 ans)

Réservation obligatoire auprès de Lorient Bretagne Sud Tourisme (en ligne ou par téléphone au 02 97 847 800)

Les oubliés du Front de Lorient

En 2005, à l’occasion du 60e anniversaire de la libération de la Poche de Lorient, la Ville de Lorient a réalisé un film documentaire de 52 mn pour mettre en avant ces combattants de l’ombre.

Après une tentative infructueuse pour libérer la ville début août 1944, les Alliés continuent leur conquête du territoire français et laissent derrière eux un certain nombre d’endroits où les soldats allemands se replient et maintiennent des places fortes. La Poche de Lorient demeure une zone occupée jusqu’au 10 mai 1945.

Film réalisé par Christophe Hoyet, produit par Trigone Production et la Ville de Lorient.

Un article sur Trigone Production de janvier 2018, cliquer ICI

Redonnez de l’attractivité à la pointe de la Perrière

La quartier de la Perrière était à une époque très dynamique, foisonnant de monde.

Cette énergie revient doucement avec de nombreux restaurants qui s’installent, des lieux comme « La Colloc » ou « chez Finette » qui attirent. L’économie du monde maritime reste toujours dynamique pour la ville, mais mériterait d’être plus connue.

Malheureusement, un monument de l’Histoire de Lorient s’apprête à disparaître, à l’extrémité de l’avenue de la Perrière, visible au loin depuis le début de la rue de Carnel.

Notre association propose une reconversion de ce bâtiment, jamais étudiée à ce jour, car la démolition a toujours été la seule option.

Dans notre projet, le bâtiment accueillerait au rez de chaussée, les activités liées au port de Pêche, comme précédemment. Dans les étages, des espaces pour des associations lorientaises en lien avec le caractère maritime, mais aussi culturel. Des espaces dédiés à des entreprises spécialisés dans la recherche et le développement du domaine maritime (commerce, transport, navigation, nautisme, pêche…). Des espaces dédiés à des formations spécifiques aux métiers de la mer, depuis la pêche, jusqu’à la dégustation, en passant par la transformation, commercialisation…
Enfin, le dernier étage sera pour tous les lorientais, ils pourront contempler les environs, en dégustant les produits de la mer, mais aussi de la terre, puisqu’ils pourront contempler l’horizon à 360°C, le scorff, le blavet, le Ter, la Terre, la MER !!

Pour voir ce projet aboutir, aidez-nous à financier nos actions de communication, de préfiguration, de recherches :
https://kengo.bzh/projet/3049/je-fonds-pour-ma-glaciere

Une nouvelle lanterne pour la Tour de la Découverte

La Tour de la découverte, bâtiment emblématique de Lorient a retrouvé une nouvelle jeunesse. Après un long chantier, cet édifice du 18ème siècle qui domine la ville et la rade depuis la colline du Faouëdic a revêtu une « coiffe » toute neuve jeudi dernier.

L’opération était délicate, mais  s’est déroulée sans accroc. Ce bâtiment emblématique de Lorient situé dans l’enclos du port, a retrouvé une deuxième jeunesse avec une lanterne flambant neuve : Le résultat de plus de deux ans de travail.

En février 2018, la coupole avait été enlevée car en très mauvais état, elle était rongée par la rouille.

La nouvelle coupole a été fabriquée sur le modèle de celle qui existait en 1891 et qui avait été détruite par les bombardements alliés pendant la Seconde Guerre mondiale.

La Tour de la Découverte que nous connaissons aujourd’hui est la deuxième construite par la Compagnie des Indes. La première fut construite entre 1737 et 1744 pour surveiller le trafic des bateaux dans la rade de Lorient, elle avait été détruite par un incendie en 1751 après avoir été  deux fois touchée par la foudre. Les travaux de construction d’ une nouvelle tour ont débuté en 1785 dans l’enclos du port pour s’achever en 1786.

Au XIXe siècle, la Tour a été équipée d’une coupole abritant un projecteur de signalisation optique, permettant des communications optiques entre les établissements maritimes de la ville. Puis elle accueillera également un système de boule horaire permettant de relayer l’heure officielle à la flotte du port militaire, calculé par un observatoire de marine.

Mais Attention petite subtilité , c’est une tour de guet, et non un phare, car elle n’est pas équipée d’un feu. Elle mesure plus de 38 mètres de haut et il vous faudra monter 286 marches pour arriver à son sommet.

Fermée au public depuis 2015, la Tour de la Découverte devrait à nouveau être accessible aux visiteurs à partir de  mars 2021, pour nous  permettre de profiter à nouveau d’un des plus beaux panoramas sur la ville et la rade de Lorient.

Une façade remarquable rue Général Frébault

On passe souvent devant l’immeuble du 12 rue Général Frébault, sans faire forcément attention à cette belle façade de style Art Nouveau, mise en valeur par un ravalement en couleur gris bleu.

Cet immeuble datant du début du 20e siècle, est l’oeuvre de l’architecte Charles Caro (1882-1930) et de l’entrepreneur Moreau, est un témoignage de l’urbanisation du quartier depuis la fin du 19e siècle.

Charles Caro, est aussi l’architecte du Castel Annick à Hennebont, et en collaboration avec Dutartre et Ramonatxo, l’architecte de la Chambre de Commerce à Lorient et de la villa Hélios à Larmor-Plage.