Etude sur les victimes de violences conjugales

Participez jusqu’au 23 mars à une étude action sur la prise en charge des femmes dans le pays de Lorient, organisée par le Centre d’information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF). Cette étude est menée à la demande de la préfecture et cofinancé par l’État pour permettre d’identifier les besoins des victimes de violences conjugales.

« Dans le cas où un projet serait présenté, le CIDFF veillerait à ce que celui-ci ne se limite pas aux traitements des violences mais s’orienterait vers une approche plus globale pour les femmes dans différents domaines : social, juridique, emploi, violence, santé, citoyenneté. » indique le CIDF. Plus d’infos

Participer en ligne :

http://www.cidff-morbihan.fr/nos-missions/etude-action-lorient-agglomeration/questionnaires-en-ligne

 

La protection des données personnelles

Le règlement général sur la protection des données (RGPD) est une règlementation  en Union Européenne depuis 25 mai 2018. Elle ajoute de nouvelles exigences aux organismes qui utilisent des données personnelles (comme ton nom, ton adresse email, où tu habites, ce que tu regardes sur internet, etc.). En France, elle remplace alors la loi Informatique et libertés de 1978.

Ce sont les sites internet et les applications mobiles qui sont concernés en premier lieu car ils stockent souvent des informations personnelles sur leurs utilisateurs, pour de la publicité, des statistiques ou sur leur application elle-même.

Ces organismes doivent désormais être plus transparents sur la façon d’utiliser les données. Ils doivent aussi demander à l’utilisateur s’il est d’accord avec l’utilisation qui va en être faite. Aussi, si la base de donnée d’un site contenant des données personnelles est piratée, l’entreprise est obligée de prévenir ses utilisateurs.

Plus d’informations :Donnée personnelle, traitement de données, RGPD, de quoi s’agit-il ? Êtes-vous concerné ?

Il est important de défendre les droits des femmes.

Je suis Hondurienne, je viens d’Amérique centrale et j’habite à Lorient. Dans mon pays j’ai beaucoup travaillé pour les droits des femmes et la prévention de la violence chez les femmes et les hommes.

Depuis mon arrivée, j’observe et écoute les conditions de vie des femmes et je respecte beaucoup ce que fait la République Française à cet égard, mais je considère qu’il y a beaucoup à faire encore. Il est important que des actions autour des droits des femmes soient menées par des organismes comme les centres sociaux…

Je ne vis dans ce beau pays que depuis un an et je connais plusieurs cas de femmes migrantes et non migrantes victimes de violences physiques et émotionnelles. Je connais également des institutions avec une approche sociale libre qui travaillent sur divers sujets et qui incluent ce thème comme un facteur important dans tous leurs objectifs de travail, comme le Centre social du Polygone, le Centre de formation pour adultes en Bretagne CLPS.

C’est grâce à ces institutions qu’en plus d’apprendre la langue française, j’ai pu m’intégrer dans cette société et m’épanouir, j’ai pu reconnaître à quel point cette société s’intéresse aux droits des femmes.

Bien qu’il semble que le nombre de plaintes soient faibles pour la proportion d’habitants au niveau régional, ce nombre est important et augmente sur le plan national avec celles qui n’ont pas été comptabilisées, comme les cas qui sont connus de bouche à oreille…

J’observe toujours qu’il est nécessaire de s’impliquer davantage dans la lutte pour l’égalité des droits des femmes dans un pays qui nous accueille et met à notre disposition tous les moyens pour faire respecter nos droits quel que soit notre pays d’origine.

Merci CLPS, IBEP et POLYGONE pour avoir accompagné ce devoir humain !!!

Pamela SANTOS

Une deuxième chance avec « Remise en jeu »

Rencontre avec Robert Salaün, créateur du projet « Remise en jeu », une école de la deuxième chance pour que les jeunes retrouvent confiance en eux…

Influencé par ses expériences de footballeur professionnel (D2 à Poitiers, Châteauroux dans les années 70), mais surtout de professeur d’éducation physique et directeur d’Institut médico-éducatif, Robert Salaün a eu l’idée il y a 20 ans de remobiliser les jeunes par le football.  Utiliser leur centre d’intérêt pour une remise à niveau. Ainsi le français, les maths, l’anglais ou l’histoire sont enseignés via le thème du football. Par exemple, ils vont utiliser la Coupe du Monde pour travailler la géographie.

Des sessions de 6 mois et demie permettent aux 16-25 ans de trouver une formation ou un emploi à la sortie. 4 premiers mois en immersion : les cours le matin, préparés par Marie Le Moing, encadrés par Caroline Salaün, fonctionnent sur le mode de l’auto-évaluation. Le sport l’après-midi est encadré par Jonathan Cado et Anthony Landrein, professeurs titulaires de brevets d’État. Certains stagiaires seront les derniers mois en stage dans une entreprise ou passeront les premiers brevets d’initiateur, d’éducateur, voire le BAFA…

Les 2 structures bretonnes pour l’instant à Lorient et Quimperlé affichent des résultats concluants, 80 % des jeunes trouvent du travail ou une formation. De quoi satisfaire le président Michel Kervadec ou le vice-président Christian Gourcuff. Les autres centres créés par Robert Salaün à Cognac, la Courneuve ou en Corse ont aussi du succès. L’aide de la région Bretagne dépend de leur revenu fiscal, un stagiaire de la formation professionnelle peut être indemnisé de 400€ à 900€.

Plus que des savoir-faire, c’est avec un savoir être que les jeunes sortent de cette « remise en jeu », plus motivés que jamais à trouver leur place dans la société, avec un corps sain dans un esprit sain.

Contact : remiseenjeu@gmail.com / 07.89.62.53.62

 

Edit 06/07/21 :

Depuis cet article, l’association a ouvert 12 centres en Bretagne, plus d’infos ICI

Nouvelle formation professionnelle par le sport du 4/10/21 au 30 /06/22

Expo photos aux Grands Larges

Une sélection d’œuvres des 20 membres du Groupe de Photographes Lorientais est exposée au foyer Agora aux jours et heures d’ouverture.

Contact : groupephotolorient@gmail.com

Naifs et Singulier de Tati Mouzo

L’Exposition du printemps est en place: Naifs et Singulier de Tati Mouzo.
Peintures sur toile a l’huile, scène de la vie quotidienne.
Vernissage le samedi 14/02/20 de 14H à 19H
Exposition jusque début mai

Tati Mouzo peint des gens que l’on ne peint pas : des ouvriers dans leur jardin, des mariniers au bord des canaux, des lecteurs de journaux improbables, des consommateurs de ballons de rouge, de p’tits blancs au bord des zincs de bistrots.

Son œuvre se nourrit d’un quotidien ordinaire, de gens simples et figures familières, surpris dans des gestes banals qui se figent dans l’instant fabriqué de sa peinture. Ils y apparaissent en suspension, leurs regards sont fixes, leur histoire sert à bâtir à partir de ces bribes disposées sur la toile : sourires en cours, jouets à peine saisis, rêves inoffensifs à portée de main et inventions absurdes y prendront leur part…

Quant à lui, il ne prend part qu’au tout début, son geste se retire à peine, esquisse d’une figure de l’ailleurs mais qui ne serait pas à chercher au-delà de la toile, ce que Bonnefoy appelait «l’arrière-pays» : ce qui se trouve juste au-delà de ce qui est figuré, ce qui aura marqué durablement l’œil et qui pourtant n’était pas visible ,ici , c’est peut-être simplement ce qui commence juste après …

Les poses de ses personnages sont élégantes ou grotesques : leurs mouvements improbables, souvent maladroits ne dissimulent rien de ce qu’ils sont.

C’est vivant, rêveur et tendre : dans des paysages fantasmés où tout serait possible, momentanément immobile, la geste suspendue de ses personnages contient ce que contient le rêve d’Alice avant qu’elle ne le rêve, avant qu’elle ne s’approche du miroir et que le tic tac ne commence…

Les images viennent d’elles-mêmes, avec une évidence spontanée : la représentation s’éloigne de tout dogme réaliste pour lorgner vers le naïf, l’art séquentiel.

Son regard se veut sinueux, tricheur : piégé dans le fond de l’impasse, il poursuit pourtant ses lignes qui se prolongent  au-delà.

La Galerie Pom « Broc’Art’Café »
42 rue Maréchal Ferdinand Foch
56100 LORIENT
0616524704

Fin de l’exposition d’art Haïtien…

Pour conclure l’exposition d’art Haïtien organisée au centre social, nous vous postons un message de Marie-Hélène Lestrohan, présidente de l’association Soleil d’Haïti qui résume bien la situation sur l’île…

« Parce que je ne veux pas rester en Haïti encore, tout le monde vit sur la frustration, ça me rend mal pour  apprendre, je veux quitter ce pays pour me réfugier dans un autre pays plus calme et qui permet aux jeunes de devenir quelque chose dans la vie.”

Voici le message poignant que m’a adressé Jonaldson il y a quelques jours. J’ai connu Jonaldson lorsqu’il était en maternelle, il avait 7 ans. J’ai tout de suite remarqué ce petit bonhomme vif et drôle. Après l’école primaire dont notre association Soleil d’Haïti assurait la gratuité totale aux 140 élèves, il ne pouvait, faute de moyens, continuer au Collège. Grâce à des parrainages nous avons pu lui assurer la scolarité dans un collège national (ils étaient 80 en 5eme !!!) et de quoi vivre. Sa maman est morte d’une crise d’asthme, faute de soins, quand il avait 14 ans. Jonaldson s’est alors retrouvé chef d’une famille de 6 enfants dont un petit frère de 3 ans. Malgré tout il a poursuivi ses études et en 4ème il a passé brillamment un concours d’entrée dans un collège technique privé, le meilleur de Port-au-Prince, tout en poursuivant ses études d’enseignement général. Il doit passer cette année son BEP de mécanique générale et nous faisons les démarches afin qu’il puisse venir à Lorient préparer un bac pro, puis un BTS.

Jonaldson au lycée professionnel de Port au Prince

Est-ce-que vous  vivriez, vous, dans un pays qui n’a jamais connu la paix depuis 220 ans ?  et qui voudrait faire subir à ses enfants les galères, les misères qu’ils connaissent ? Et depuis 2 ans le pays subit une crise politique et économique terrible.

80% des étudiants émigrent à bac + 3 ( chiffres qui m’ont été donnés par une universitaire d’une prestigieuse université privé de Port-au-Prince en 2009)

En 2006 et je m’en souviens comme si c’était hier, lors d’une réunion avec une dizaine d’étudiants avec lesquels j’avais crée un club de lecture, je leur avais dit : ” Vous aussi vous partirez à l’étranger”

Au nom de tous l’un m’avait répondu : “Non, Madame Hélène, nous sommes les leaders de demain et nous changerons les choses”

10 ans après ils ont TOUS émigré au Canada ou aux USA. A l’exception de 2 d’entre eux – Muller et Sherly dont j’ai été témoin du mariage – qui ont fondé une bibliothèque et survivent tant bien que mal.

Il y a 2 moyens de ne pas sombrer là-bas : la religion et l’art. C’est aussi pourquoi tant de Haïtiens sont écrivains, poètes, comédiens, peintres, sculpteurs… malheureusement l’Art ne permet pas à tous de remplir le frigo – quand ils en ont évidemment – et je connais des artisans d’art du fer sculpté qui cherchent par tous les moyens à quitter le pays car les clients sont devenus rares depuis 2 ans et ils ne peuvent que survivre.

Marie-Hélène Lestrohan

Si vous souhaitez aider l’association Soleil d’Haïti à financer un école avec la vente des tableaux, connectez vous sur https://soleildehaiti.weebly.com

BDnF, la fabrique à BD

En cette année 2020 où la Bande Dessinée est à l’honneur en France, une nouvelle application

BDnF permet de réaliser des BDs, des romans graphiques ou tout autre récit mêlant illustration et texte.

Pour permettre à l’utilisateur d’élaborer ses créations, BDnF intègre plusieurs centaines d’éléments graphiques (personnages, objets, décors et bulles) dessinés pour l’occasion ou issus des collections numérisées de la BnF. Dans les prochains mois, de nouveaux corpus viendront enrichir vos récits.

Disponible gratuitement sur ordinateur, tablette et dans une forme simplifiée sur mobile :

https://bdnf.bnf.fr

Bientôt un atelier Fabrique à BD à l’espace multimédia !

N-B: les Linuxiens seront obligés d’utiliser Wine pour utiliser ce logiciel…

Les épidémies à travers les époques

Nous sommes confrontés aujourd’hui au coronavirus qui est une maladie contagieuse et infectieuse qui se propage rapidement par contagion. De plus, qu’est-ce qu’une épidémie exactement ? C’est initialement une maladie contagieuse d’origine infectieuse qui se développe et se propage rapidement, qui peut toucher un grand nombre de personnes. Par extension, on parle d’épidémie quand par son incidence, cela devient un problème de santé publique. De ce point de vue, on peut parler d’épidémie actuelle pour le coronavirus , même si proportionnellement à la population mondiale, peu de gens sont en fait vraiment affectés. Quand à parler de pandémie à l’heure actuelle ce qui équivaudrait à un épidémie mondiale, il n’en est pas encore question réellement, semble-t’il.

Il est donc intéressant de s’attarder un instant sur l’histoire des vraies épidémies mondiales à travers le monde.

Depuis quand datent les épidémies?

Depuis la Préhistoire, des épidémies ont touché l’homme.

Où ont-elles existés ?

Les épidémies se sont répandues à travers le monde entier en posant des désastres humains parfois colossaux à des époques où la véritable médecine était quasi inexistante.

A quoi sont elles dues ?

Il existe deux types de causes de maladies. Elles sont soit environnementales, soit dues à des animaux qui transmettent le virus à l’homme.

Les sols s’ils sont gelés surtout, tout comme l’air peuvent contenir des microbes, des virus ou des bactéries. Ces derniers peuvent naître ou se développer si le sol dégèle trop ou si la température de l’air se modifie.

Les animaux peuvent aussi contaminer les hommes, comme les puces (Éradiquée aujourd’hui, la peste fut autrefois transmise par les puces), les moustiques ( la fièvre jaune fut transmise par un moustique), par exemple. Aujourd’hui, c’est au Pangolin, un animal qui vit en Asie et en Afrique que serait du le coronavirus …

Le manque d’hygiène est une cause élémentaire de prolifération des épidémies voire des pandémies.

Comment se propagent-elles dans le monde ?

Une fois que la maladie touche l’homme, ce sont les mouvements de populations à travers le monde qui causent leur développement. Autrefois, contrairement aux apparences, il y a toujours eu des voyageurs solitaires ou en groupes, des commerçants ou des guerriers qui voyageaient…

A quelle époque, la médecine a-elle fait des pas de géant pour guérir des maladies ?

Le 19 ème siècle fut un bouleversement dans le domaine de la médecine : des vaccins furent inventés, les remèdes se développèrent. Pasteur trouva ainsi le vaccin contre la rage.

A quand remonte la dernière grande épidémie en occident ?

Les dernières épidémies furent éradiquées au début du 20 ème siècle avec les campagnes de vaccinations massives.

Mais des maladies ponctuelles peuvent comme aujourd’hui arrivées comme il y a quelques années les grippes asiatiques. Mais des vaccins sont en quelques mois trouvés.