Les projets du rappeur lorientais Milua

Hydrophone nous présente Milua un nouveau rappeur lorientais sur sa page facebook :
« Né à Djibouti mais vivant à Lorient depuis l’enfance, MILUA compte bien placer sa ville d’adoption sur la carte du rap français. Il s’y prend bien : productions versatiles, de la trap à la guitare acoustique, et textes en forme de concentrés d’états d’âme, acérés et incroyablement matures pour ses 18 ans. »
Milua fait parti des artistes bretons retenus pour le concours national Buzz Booster. Il a atteint aussi la finale régionale des Inouïs du Printemps de Bourges. Milua a enregistré six titres en décembre 2020 dans le studio du Tiers lieu à Kervénanec et prépare déjà un album…
L’EP « Tiamat » est en écoute et disponible en cliquant ICI

Lumières de Lorient par André Méhu

L’aquarelliste André Méhu nous fait le plaisir d’exposer sur lekiosque.bzh. Nul doute que vous reconnaîtrez cet univers si familier aux lorientais et que ses couleurs vous enthousiasmeront !

« Le dessin et la peinture sont des activités que je pratique depuis l’enfance. Ce sont les moyens qui naturellement se sont présentés à moi pour apprivoiser le monde qui nous entoure.

Mon premier rapport avec l’art, aussi loin que je m’en souvienne date de cette période du développement que l’on appelle « âge de raison », où chez mes grands-parents paternels il y avait accroché au mur de l’une des chambres une reproduction du tableau « Le cheval blanc » peint par Gauguin en 1893. Puis plus tard jeune adolescent j’aimais parcourir à vélo la côte de mon Pays Bigouden natal et m’arrêter regarder avec envie les peintres de plein air qui sur les dunes ou dans les ports s’adonnaient à leur passion… »

Lire la suite : http://www.andremehu-aquarelles.com/biographie.php

Site officiel : www.andremehu-aquarelles.com

Saïko, une demoiselle hors norme

Ma première rencontre avec Saïko a eu lieu au Foyer Soleil à Lorient (maison d’accueil spécialisée et foyer d’accueil médicalisé). Régulièrement le soir elle partait pour l’entraînement de karaté…Hormis sa passion pour cet art martial, elle est une aventurière qui a de multiples cordes à son arc ! Sa nationalité y est pour beaucoup. Elle est Française par sa mère et Japonaise par son père et le « mélange » des deux a enfanté un être singulier et plein de mystères ! Pour moi elle est un modèle de combativité et de bonne humeur !

Sa gentillesse et sa culture me motivent pour lui poser quelques questions.

Est-ce que tu peux nous parler du karaté et de ta pratique ?

Le karaté est un art martial, cela vient du japonais « kala » qui veut dire vide et de « té » qui veut dire main : la main vide, c’est à dire que nous n’avons pas d’arme. Un art martial est un sport de combat, mais aussi un art de vivre avec ses codes dans lesquels petits et grands peuvent se retrouver.

Je suis ceinture noire, 2e dan et je prépare la 3e dan (un enchaînement de techniques dans le vide et travail sur cible). Je suis aussi professeur assistant à Kervignac avec les ados et les adultes. Cela fait 25 ans que j’en fais. J’ai été aussi arbitre pour la Ligue de Bretagne. J’ai en projet de passer le certificat de qualification professionnelle…

Quel est ton rapport avec la culture japonaise ?

Je suis née au Japon, d’un père japonais et d’une mère française. Cela fait parti de mon identité, je parle, je lis couramment le japonais grâce à l’aide de mon père Kazouto (et français avec l’aide de ma mère Annie). En 2008, j’ai eu le bonheur d’accompagner en tant que traductrice l’équipe de France de karaté au championnat du monde à Tokyo.

Je suis une grande lectrice de mangas, j’adore leur cuisine et je découvre aussi beaucoup de musique et d’art japonais avec mon père.

Avec Michel Kervadec, entraineur au Karaté Sud Armor Kervignac

Quelles sont tes aspirations profondes pour l’avenir ?

Après avoir passé 10 ans au Foyer Soleil, j’espère vivre de beaux moments au Bois du Château, un quartier en pleine mutation !

J’espère que l’avenir sera plus serein, que les promesses sur le climat seront enfin tenues et que l’on va pouvoir passer de la parole aux actes !

Week-end HandiGlisse avec l’association Vagdespoir : www.vagdespoir.com

 

Ravi de son humilité et de la clarté de ses réponses, elle a en plus un merveilleux sens de la vie.

Son site web où elle partage ses photos : http://saikoniida.weebly.com/

Louis

Conseil Citoyen de Quartier : les résultats du tirage au sort

 

 

Le tirage au sort a été effectué mardi 24 mars à 18h en direct sur la chaîne You Tube de la ville.

Pour retrouver les résultats et connaître les conseillers élus dans les différents quartiers de la ville, rendez-vous sur le site internet de la ville : https://www.lorient.bzh/ccq/ 

Vous pouvez aussi regarder le tirage au sort en replay en cliquant sur le lien suivant :

Tirage au sort des conseillers citoyens de quartier – YouTube

Les Centres de Loisirs du PLL recrutent pour cet été

Les dossiers de candidature ETE 2021 sont à compléter sur le lien suivant :

 

Offres d’emploi

 

Dans le cadre d’une clause d’insertion et en lien avec la rénovation urbaine, plusieurs postes sont à pourvoir.

 

– Sato intérim recherche :

  • des profils d’électricien.ne dans le cadre de la rénovation urbaine (priorité aux habitants des quartiers prioritaires)
  • un profil en plomberie pour faire du sav. Débutant accepté – Permis est un plus mais n’est pas exigé (offre clause, pas de priorité public quartier)

Contact : Romuald KERGUELEN / Sébastien LUCAS / Céline LASSALLE

 lorient@sato-interim.fr 02 97 02 31 31

 

Le GEIQ Multisecteurs recherche un chargé.e de relations locataires pour Kerfréhour à Hennebont (priorité aux habitants du quartier de Kerfréhour)

Renseignement et contact : Laurent GERAY geiqmulti56@orange.fr 02 97 64 73 58 et mettre en copie les candidatures à Bernard PEYRAMAURE : b.peyramaure@mllorient.org

Le régime des intermittents du spectacle : comment ça marche ?

On en parle en ce moment, car les intermittents du spectacle vivant occupent plusieurs théâtres en France. Mais concrètement de quoi s’agit-il ?
C’est un régime d’indemnisation-chômage pour des artistes professionnels, car un intermittent du spectacle n’est pas employé en continu. Exception culturelle : ce régime n’existe qu’en France.

Comment l’obtenir ?

Pour une grande majorité de cas, l’indemnité est de l’ordre de 1200 à 1300 € nets / mois.
Pour un artiste (comédien, musicien, danseur, clown, arts de la rue…) il faut avoir obtenu 43 dates de représentations dans l’année, fixées par un contrat. Pour un technicien (son, lumière, régie, costumière, maquilleuse…) il faut avoir travaillé 507 h dans l’année. Si l’intermittent ne parvient pas à justifier de ce nombre de contrats ou d’heures pour un an, il perd le droit à ce régime.
Depuis la crise sanitaire, à cause de la fermeture des salles de spectacles, de l’interdiction des spectacles debout, des restrictions concernant les rassemblements sur l’espace public même en extérieur, un très grand nombre d’entre eux sont interdits de travailler et menacés de ne plus pouvoir exercer leur métier. Ils ont obtenu une année blanche jusqu’en août 2021 (c’est-à-dire la prolongation de leurs droits). Mais si les spectacles ne reprennent pas dans un futur très proche, et si leur année blanche n’est pas renouvelée jusqu’en août 2022, la plupart d ‘entre eux perdront leurs droits.

Quel rapport y a-t-il entre cette indemnisation et le cachet perçu pour un spectacle ?

Les chiffres sont arrondis pour faciliter la compréhension, avec. Si on prend l’ exemple théorique d’un cachet de 240 € bruts /par artiste pour un spectacle (ce qui représente non seulement 1h à 1h30 de prestation, mais aussi tout le temps de préparation : répétitions, installation du matériel, etc) :
– 120€ sont versés immédiatement, au titre des charges, au GUSO (Guichet Unique du Spectacle Occasionnel)
-Restent 120 € de salaire net, mais Pôle Emploi diminue alors l’indemnité-chômage de plus de la moitié de ces 120 €
-Si bien que pour un cachet brut de 240 €, l’intermittent a gagné en fait environ 50 € seulement (qui s’ajoutent à son indemnité). C’est vraiment très peu cher payer tous ces artistes professionnels qui nous apportent le rêve, la beauté, l’émotion et nous aident à vivre.
On ne fait pas ces métiers pour devenir riches, on les fait par passion. Mais si les intermittents perdent leur régime, la culture disparait, et avec elle la civilisation et notre part d’humanité.

Mireille KERGOAT

Anita Conti : une histoire, un fonds à Lorient

Le collège de Kerolay a été rebaptisé Anita Conti en 2006. Rappelons nous qui fut cette grande dame.

Née en 1899 en Seine et Oise, Anita Conti fut habituée dès l’enfance à côtoyer la mer et les bateaux. Ce fut une humaniste active et passionnée, qui fut aussi relieuse d’art, journaliste, photographe et écrivain. Elle mourut en 1997 à Douarnenez

Elle fut donc d’abord relieuse d’art, puis c’est son mari qui l’oriente vers une autre voie. Avant la guerre, elle embarque en 1935 sur un bateau océanographe. Et par la suite, c’est sur un chalutier-morutier qu’elle navigue en mer de Barents et au Spitzberg pendant 100 jours. Elle s’évertue à dénoncer la surexploitation des océans. Ses récits de voyages sont nombreux, elle publie des articles dans divers journaux. Ses activités la firent remarquer par l’ancêtre de l’Ifremer, elle en devint « chargée de propagande », ce qui l’amène notamment à aller sur le premier navire océanographe français. Au cours de ses équipées maritimes, elle prit de nombreuses photos dans des conditions pratiques très difficiles parfois. Son travail colossal et remarquable entre autre dénonce la vie précaire des marins et aussi un état des lieux déplorables des mers…

Plus d’informations sur le site du Patrimoine de la Ville de Lorient

Découvrez le fonds Anita Conti, propriété de la Ville de Lorient, sur la base de données en ligne accessible à l’adresse :

Fonds iconographique Anita Conti

Fonds d’archives papier Anita Conti

Par Isabelle et Nicolas le 12/03/20

Edit 24/03/21 :

Un fonds exceptionnel entièrement accessible en ligne avec les Archives de Lorient  :

https://anitaconti.lorient.bzh/fr

Concours Lorient, ville fleurie

La Ville de Lorient et l’association Lorient Ville fleurie organisent comme chaque année le concours de fleurissement des jardins, immeubles, commerces et balcons.

Gratuit et ouvert à tous, ce concours met en valeur les jardins, balcons, commerce fleuris et  participe au fleurissement et à l’embellissement de la ville.

Le jury passera en juin et les gagnants de chaque catégorie seront récompensés à l’automne.

Différents critères seront pris en compte par le jury :  couleurs et formes, pérennité des compositions, composition, associations végétales, mise en valeur du patrimoine, …..

 

Différentes catégories existent : jardin paysager visible de la rue ; jardin fleuri visible de la rue ; décor floral et végétal sur façade ; balcon ; fenêtre ; espaces jardinés devant l’habitation ; commerce ; fleurissement collectif des immeubles.

Pour maximiser vos chances, éliminez les éléments décoratifs trop artificiels, pour les balcons, utilisez des jardinières identiques, préférez l’harmonie à la profusion de couleurs et  si possible rendez vos jardins visibles de la rue.

Cette année, le Tour de France passe à Lorient, les jardiniers sont donc invités à s’en inspirer pour le choix de leurs décors, accessoires ou couleurs.

Pour clôturer le concours, un dîner dansant sera organisé fin octobre pour tous les participants.

Vous pourrez trouver le bulletin de participation à découper dans le Lorient Mag de mai et des exemplaires sont disponibles en mairie. Pour télécharger le bulletin de participation, cliquez ici .

 

 

 

Déconnecté.e.s, les oubliés du numérique

11 millions de Français sont mal à l’aise avec l’univers numérique ou ne savent pas utiliser un ordinateur. L’informatisation de notre société est l’avancée majeure du XXIème siècle, le numérique facilite les échanges, les démarches en tout genre, et entrouvre des portes immenses sur la connaissance et le monde qui nous entoure. Mais cette révolution ne profite pas à tous. Il s’agit alors d’une fracture bien réelle et aussi lourde en conséquence que celle séparant les lettrés des illettrés. Cela a désormais un nom : l’illectronisme. Dans le Lot-et-Garonne, au beau milieu d’une zone blanche se cristallise alors ce paradoxe technologique.

Réalisation : Fanny Fontan et Romain Fiorucci Production : 13 PRODUCTIONS