Connaissez-vous Lorient et son passé ?

Retrouverez-vous  les différents quartiers de Lorient sur ces photos ?

Postez votre réponse avant le 30 juin par mail pour gagner le livre DI-VAGUER de Sandra Dufour et de nombreux lots : multimedia.polygone@gmail.com

Merci au Musée de Bretagne pour ces magnifiques images de Lorient la jolie !

A la découverte de nos paysages

En juillet et août, partez à la découverte ou la redécouverte de nos paysages avec le géologue ambulant !

Samuel Piriou, docteur en Sciences de la Vie et de la Terre, vous emmène au cours de balades commentées (ou conférences) à travers les temps géologiques mais pas seulement… Il cherche et fouille dans les sentiers perdus à la poursuite des légendes, et analyse les sites mégalithiques pour tenter de retracer les pensées de nos ancêtres, du monde Néolithique au Moyen-Age, en passant par l’époque de la grande migration des Saints en Armorique.

Une sortie sera organisée en juillet à Gâvres, renseignez-vous à l’espace multimédia PLL

Tout le programme du géologue ambulant cet été en cliquant ICI

Plus d’informations : https://legeologueambulant.blogspot.com

 

 

 

Léna et la sucrerie

Je possède un site sur internet où j’expose des dessins. Depuis aujourd’hui, vous y trouverez aussi de la lecture ! Je vous invite à lire mes textes sucrés en cliquant sur « La sucrerie ». J’espère que ces nourritures spécialement concoctées par mes soins vous donneront de l’énergie !

www.lenacouedo.weebly.com

Visions de Lorient en aquarelles

« Il n’y a pas d’obligation en art parce que l’art est libre » Vassily Kandinsky

Alors en toute liberté, autodidacte, j’ai choisi le chemin de l’aquarelle pour sa lumière, sa transparence et pour la technique humide qui permet de donner une ambiance et une atmosphère particulière.Les stages de haut niveau ainsi que les rencontres et les échanges avec d’autres artistes m’ont permis de progresser et d’évoluer. La recherche en créativité m’a orientée vers différents horizons tels que la peinture chinoise, la calligraphie, la broderie au fil de soie sur aquarelle, le collage, la technique mixte et le croquis dans le cadre des Urban Sketchers, tout en gardant une ligne directrice. Le choix des thématiques conditionne et influence mon travail. L’éclectisme est délibéré et chaque nouvelle technique ouvre de nouveaux horizons. Qu’il soit figuratif ou abstrait, mon univers : la mer, les ports mais aussi l’urbain, ma ville, la nature, les voyages m’inspirent.

Membre de la Société des Aquarellistes de Bretagne, j’ai aussi présenté mon travail dans le cadre d’expositions et de salons que ce soit à titre personnel ou dans le cadre associatif et avec les Urban Sketchers Lorient.

Prix du Public : Biennale d’Aquarelle l’Estran – Guidel 2017
Oeuvres remarquées au Salon de Riantec de 2017 et 2018
1 er Prix Dargent (catégorie collage) à Melrand – Couleurs de Bretagne 2019
Nominée pour la finale régionale de Couleurs de Bretagne 2019

Andrée LE GARREC
Aquarelliste
Urban Sketcher

Journée mondiale de l’environnement

La Journée mondiale de l’environnement a été initiée par l’Organisation des Nations unies en 1972. Le thème cette année est la biodiversité : c’est un appel à l’action pour lutter contre la perte accélérée d’espèces et la dégradation du monde naturel. Un million d’espèces végétales et animales sont menacées d’extinction, en grande partie à cause des activités humaines. La Journée mondiale de l’environnement nous invite à repenser la manière dont nos systèmes économiques ont évolué et l’impact qu’ils ont sur l’environnement.

Testez vos connaissances au sujet de la biodiversité et apprenez-en davantage sur les services complexes que la nature nous fournit : https://www.worldenvironmentday.global/fr/le-saviez-vous/faire-un-quiz

Qu’est-ce que la biodiversité et pourquoi est-ce important pour nous ?

Site web : https://www.worldenvironmentday.global/fr

N-B: A l’occasion de cette journée pour la planète, participez au Gaia World Tour un festival qui accueille des artistes, des scientifiques ou des explorateurs pour 30 heures de direct

Biodiversité, culture et communication animale, économie bleue, biomimétisme, poussières d’étoiles, océans, peuples premiers, musique, engagement, émerveillement, conscience, colère, droit de la nature, Overview Effect, les échanges seront passionnés, passionnants et inspirants sur www.gaiaworldtour.org

Une vidéo hommage à George Floyd

Keedron Bryant, un adolescent de 12 ans a posté sur son Instagram une vidéo de lui chantant à capella.

Les paroles écrites par sa mère sont en hommage à George Floyd, contre les violences faites aux personnes noires.

« Je suis un jeune homme noir, je fais tout ce que je peux pour me tenir debout. Oh, mais quand je regarde autour de moi et que je vois ce qui est fait à mes semblables chaque jour, je suis chassé comme une proie.Mon peuple ne veut pas d’ennuis, nous avons assez lutté. Je veux juste vivre. Dieu, protège-moi, je veux juste vivre »

Dem Jointz et RAHBI ont ajouté des instrumentales et des choeurs :

La page Instagram de Keedron Bryant : https://www.instagram.com/keedronbryant/

Prêts à emporter aux médiathèques

Le service de réservation et retrait en mode « Drive » pour les abonnés, mode d’emploi :

mediatheque.lorient.bzh/chercher/prets-a-emporter/

Pour les personnes qui n’ont pas internet

Une permanence téléphonique se tient dans les trois médiathèques du mardi au samedi de 11h à 12h

Médiathèque François Mitterrand
02 97 84 33 65

Médiathèque de Keryado
06 29 46 95 40

Médiathèque de Kervénanec
07 85 02 77 08

 

Comptage des oiseaux des jardins les 30 et 31 mai

Pour la huitième année, la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) et le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN) vous invitent à participer au Comptage national des oiseaux des jardins. Voici quelques espèces que l’on rencontre fréquemment au jardin. Qui saura tous les identifier ? Testez vos connaissances !

Rendez-vous mardi 2 juin pour connaître les bonnes réponses. A vous de jouer !

En savoir plus sur le week-end  de comptage : https://m.lpo.fr/RecenserLesOiseaux

JT clownesque improvisé et confiné

JT clownesque improvisé par des artistes de rue confinés, Les Têtes d’affiche

Tous les dimanches à 20h10, retrouvez P.TDR et ses correspondants habituels !

3 mai

10 mai

17 mai

24 mai

Les Têtes d’affiche
https://www.facebook.com/lestetesdaffiche/

Et si vous vous initiez à la langue bretonne ?

Merci à Gael de nous autoriser à rediffuser ces cours qu’il donne sur facebook.

Toute l’histoire de la Bretagne sur Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_Bretagne

La culture bretonne au pays de Lorient : www.emglevbroanoriant.bzh

A force de m’entendre parler ou en parler, plusieurs personnes m’ont demandé de leur donner des bases de breton. A distance, ce n’est pas évident et je ne suis pas enseignant, mais j’ai accepté de leur proposer quelques petits trucs. Ce premier « cours » à distance, je le donne ici en espérant que ça puisse donner envie à d’autres personnes de s’y mettre. Mais ce que je fais ici est périlleux: d’abord parce que je vais me prendre une flopée de critiques de la part de ceux qui parlent déjà breton du genre « ouais, j’aurais plutôt dit comme ça » ou « ça, c’est faux », ensuite parce que je rappelle qu’une langue SE PARLE et que vous n’aurez pas le son. A la fin du post, je redirige vers les structures qui donnent de VRAIES formations de breton… L’objectif ici n’a qu’un seul but: donner envie à certain(e)s d’aller plus loin!

Je vous propose ici de bosser avec la méthode de Mark Kerrain. « Ni a gomz brezhoneg » (nous, nous parlons breton). On commence par se présenter. Leçon 6: http://www.kervarker.org/fr/kentel06_01_diviz.html

Rappel, je ne suis pas enseignant et donc même si je maîtrise correctement le français, j’ai un peu oublié les leçons de grammaire et de conjugaison de primaire (d’autant que je n’ai pas d’enfants pour réviser). Quant à la phonétique j’ai toujours été nul!

Demat: bonjour

On peut saluer de bien des manières en breton. Souvent, on rentre directement dans le vif du sujet par un « comment ça va? »
Mont a ra mat? / Cela va bien?
Mat ar jeu? / ça gaze?
Penaos ‘mañ kont? / Comment ça va?
Mat an traoù? / Comment vont les choses? (sans doute le plus courant)
Penaos ‘tro ar bed/rod ganit? / littéralement comment tourne le monde/la roue pour toi? (là, on est pas mal niveau de langage!)

Les pronoms personnels sujets en breton
me (prononcé « mé »)/ marque du « je » – moi
te (prononcé « té »)/ marque du « tu » – toi
eñ (prononcé « un »)/ marque du « il » – lui
hi / marque du « elle » – elle
ni / marque du « nous » – nous
c’hwi / marque du « vous » – vous
int / marque du « ils » – ils

Conjugaison du verbe « Bezañ », « être » à l’indicatif (le verbe est toujours en deuxième position)
Pour dire « je suis » dans une phrase, on utilisera « on »
Pour dire « tu es » dans une phrase, on utilisera « out »
Pour dire « il est » ou « elle est » dans une phrase, on utilisera « eo »
Pour dire « nous sommes » dans une phrase, on utilisera « omp »
Pour dire « vous êtes » dans une phrase, on utilisera « oc’h »
Pour dire « ils sont » ou « elles sont » dans une phrase, on utilisera « int »

Exemple:
Piv out? Piv oc’h? (qui es-tu? qui êtes-vous?)
Gael on / je suis Gael
Pour dire « je suis Gael », on pourra également dire:
Gael eo ma anv = Gael est mon nom (littéralement en breton, on traduirait par « c’est Gael mon nom »)
Note: « Piv » se prononce « Piw » (écoutez le lien de la leçon)

En breton, la début de la phrase est ce sur quoi on accentue. Ainsi, on peut dire « Me zo Gael » qui ne veut pas vraiment dire « je suis Gael », mais « Moi, je suis Gael » (ou encore « c’est moi Gael ») sous-entendu ce n’est pas toi! Cette règle est très importante car elle permet beaucoup de nuances par rapport aux périphrases du français.

Ici, s’arrête le premier cours (je vous préviens: il n’y en aura pas 36, parler une langue ne veut pas dire l’enseigner!)

Deskit mat tudoù!

 

Deuxième leçon de breton, pour rappel, je ne suis pas enseignant, je suis un peu comme ces militants du collectif Ai’ta sur cette photo, capable de donner du goût, de donner l’envie d’aller plus loin. En fin de post, vous trouverez des liens utiles pour ce faire.

Bref, cette deuxième leçon, questionner, s’appuie sur la leçon 3 de la même méthode que la dernière fois: http://www.kervarker.org/en/kentel03_01_diviz.html

On a déjà vu (cherchez plus bas dans l’historique) le « comment ça va? / bonjour ». On a aussi vu « Piv / Qui ».

Piv on? Qui suis-je? (réponse: Gael on / je suis Gael)
Piv out? Qui es-tu? (réponse: « Gwen on » si je m’adresse à Gwen)
Piv eo? Qui est-il? (réponse: si je désigne Yves en m’adressant à Fanny, elle répond: « Yves eo »)
Piv omp? Qui sommes-nous?
Piv oc’h? Qui êtes-vous?
Piv int? Qui sont-ils?

Révision de la précédente leçon faite, on passe donc à la suite des questionnements. Avec « Petra » qui veut dire « Quoi ».

Petra eo se? Qu’est-ce que c’est?
Un ti eo. C’est une maison.
Ur gwele eo. C’est un lit.
Ur gador eo. C’est une chaise.
Un daol. C’est une table.
Un dresadenn vil. C’est un dessin moche.

Le « Petra » est extrêmement important car il vous servira… au bar!
Le serveur doit vous dire: « Petra ‘po? » Littéralement « qu’est-ce qui ira avec toi ».
Vous, vous répondrez:
Ur banne kafe ‘mo, mar-plij / Une tasse de café ira avec moi s’il vous plaît
Ur banne te (thé)
Ur banne bier (bière)
Ur banne laez (lait)
Ur banne dour (eau)
Ur banne chokolad (chocolat)
Ur banne chistr (cidre)
Ur banne gwin (vin)

On ne dira jamais « Un te » ou « Ur c’hafe ». Mais ur banne kafe. Ur c’hafe ne serait pas liquide. A vrai dire, je ne sais pas si cela existe!

Ensuite vient « Perak ». Perak, c’est pourquoi?
Perak ep ken sot Gael? Pourquoi Gael est-il si idiot?
Réponse:
‘rak / abalamour / peogwir : parce que (au début, mieux vaut privilégier peogwir)
Peogwir eo (eñ) kouezhet war e benn / Parce qu’il est tombé (sous-entendu « lui », le « il » est exprimé dans la phrase en breton par la terminaison du verbe mais ne s’écrit pas, ni ne se dit sauf si on veut insister) sur la tête.
Tête = « penn » mute en « benn »… on verra les mutations après… moi-même je ne suis pas doué
Setu perak / voilà pourquoi

Bifurcation dans la leçon:
Le « Emañ » ici, c’est un verbe de situation. Un peu comme en castillan pour ceux qui connaissent (désolé si je me trompe, je n’ai jamais pris un cours de ma vie): Soy/Estoy. Estoy en Madrid. Je suis à Madrid.

Je vis à Lorient. Emaon (être de situation marque de « je ») o chom (vivre au sens « habiter ») en Oriant (à Lorient).
Pelec’h emañ o chom Gael? Où habite Gael?

Emaon o chom en Oriant / j’habite à Lorient
Emaout o chom en Oriant / tu habites
Emañ o chom en Oriant / il ou elle habite
Emaomp o chom en Oriant / nous habitons
Emaoc’h o chom en Oriant / vous habitez
Emaint o chom en Oriant / ils ou elles habitent

Après « Perak » vient « Pegoulz »: Quand

Enfin, Penaos?: Comment
On l’a aperçu pour se présenter: Penaos ‘mañ kont? Comment ça va?
Penaos eo deuet Gael da vezañ kelenner? Dre chañs. Goulennet o deus mignoned dezhañ kelenn brezhoneg dezho.
Comment Gael est-il devenu enseignant? Par chance. Des amis (à lui) lui ont demandé de leur apprendre le breton.
Penaos e vez lavaret « merci » e brezhoneg? Comment dit-on « merci » en breton?
Trugarez

« Penaos e vez lavaret « … » e brezhoneg? » Cette phrase est importante. Apprendre une langue, normalement, se fait par l’immersion (Coucou Diwan!). C’est à dire que tout doit être fait en breton. Sans quoi, on se concentre sur le français et on n’avance pas. Ce qui est dur en breton, c’est que c’est une langue minorisée. Si tu veux apprendre l’allemand, va en Allemagne, si tu veux apprendre l’anglais, Angleterre, Cornouailles, Pays de Galles… mais si tu veux apprendre le breton? En Bretagne, seul 5% de la population parle breton. Et encore, je dirais plutôt 5% ont des notions. Officiellement 200000 locuteurs, en réalité quoi? 50000 personnes capables de parler réellement à tout casser. Sur 5 millions d’habitants!
Bref, cette phrase permet de demander à l’enseignant des mots de vocabulaire sans utiliser le français. La forme « vez » est une forme d’habitude. On verra ça plus tard, si j’ai le niveau pour aller jusque-là!

Il y a aussi « Pegement? » pour Combien? Mais on verra ça avec les chiffres. « Pegeit? » aussi pour le temps. « Pet? » pour le nombre. (…)

Echu an eil gentel. La deuxième leçon est finie.

 

 

 

Comme je l’avais promis, voici le troisième cours que j’ai proposé à mes colistiers de Lorient en commun il y a quelques semaines. Pour celui-ci, nous nous appuierons sur les cours du soir dispensés par Skol an Emsav (à Rennes). Je vous préviens, cette leçon n’est pas évidente (surtout les mutations), mais si vous apprenez bien, ça roule pour pas mal de mois après et vous pourrez, moyennant du vocabulaire, commencer de la petite conversation. Moi-même je m’embrouille souvent donc ne paniquez pas ! On a tout le temps… une langue, c’est d’abord fait pour être parlée et l’apprendre demande de la patience. C’est un jeu de séduction!

On commence par les articles :

La règle : Selon la lettre par laquelle commence le mot, l’article change.
Cela peut être AL – AN – AR pour l’article défini (le ou la)
Ou
UL – UN – UR pour l’article indéfini (un ou une)

Par exemple, « Arzh », c’est « ours ». Mais comment dit-on « un ours » ? « Un arzh ».

Tout mot commençant par la lettre « L » aura un article en UL ou AL
Celui-là, c’est le plus facile. On ne réfléchit pas. Un « L » et hop, l’article finira par « L »
Ex : Al logodenn, la souris ; Al louarn, le renard ; Al labous, l’oiseau

Tout mot commençant par N / D / T / H ou une voyelle (sauf le Y) aura un article en UN ou AN
Ex : An naer, le serpent ; An tad, le père ; Un ti, une maison ; An heol, le soleil. Et pour les voyelles : An avel, le vent ; Un eskemm, un échange ; An iliz, l’église ; Un olifant, un éléphant ; An urzhiater, l’ordinateur. On dira ur yar, une poule.

C’est aussi une question de liaison à l’oral. Il faut donc se familiariser, mais rapidement, ça vient tout seul. L’idéal, c’est de garder un exemple en tête. Comme ça, si vous avez un trou, vous reprenez cet exemple.

Le reste des mots (la majorité donc) aura un article en UR ou AR
Ex : Ar strobineller, le magicien ; Ar bleiz, le loup ; Ur ran(ig), une grenouille

Attention : Ar + K n’existe pas. Ex : on ne dira pas « ar kêr » pour la ville
C’est là que le breton devient compliqué. La première lettre d’un mot peut muter en fonction du genre du mot.

Kelenner – Kelennerez
Enseignant – Enseignante
Le suffixe « ez » est une des marques du féminin
On dira Ar c’helenner / l’enseignant
Mais on dira Ar gelennerez / l’enseignante

Le K mute donc en c’h ou g en fonction du genre
Ur gêr : une ville
Ar c’hoala : le koala

Voyons maintenant la règle du possessif :

La règle n’est pas compliquée : on a vu lors du dernier cours « me, te… »
Pour les possessifs, c’est à peu près pareil. On a :
Ma = mon/ma (équivalent de me, moi)
Da = ton/ta (équivalent de te, toi)
E ou He = son/sa (équivalent de eñ ou he, lui ou elle)
Hon / Hol / Hor = notre (même règle que l’article en fonction de la première lettre du mot) (équivalent de ni, nous)
Ho = votre (équivalent de c’hwi, vous)
O = leur (équivalent de int, eux/elles)

Pour le possessif, il faut retenir qu’on ne dira pas « le chat du père », mais « chat du père »
On ne dira pas « Ar c’hazh an tad », mais « Kazh an tad », l’article n’est exprimé que pour le dernier mot.
Moto ar plac’h, la moto de la fille
Fri Yann, le nez de Yann
Kentell Gael, le cours de Gael
Mantell ar c’hi, le manteau du chien
Aval an heureuchin, la pomme du hérisson

Un dernier petit problème avant de raccrocher : avec les possessifs, on a aussi des mutations. Les mutations, c’est ce qu’il y a de plus compliqué en breton, mais une fois qu’on les connaît, c’est une langue très simple, comme l’allemand : difficile au début et après ça roule. Donc, accrochez-vous sur ces règles, révisez un peu, relisez de temps à autre. Petit à petit, ça rentrera. N’ayez pas peur de faire des fautes. Je n’en suis pas fier, mais mes phrases sont truffées de fautes et ça ne m’empêche pas de m’exprimer. Le breton n’est pas réservée à une élite.

Avec MA (mon/ma)
Le K devient C’H (« C’H » était une lettre à part entière en breton)
T devient Z
P devient F

Ki, ma c’hi / chien, mon chien
Tog, ma zog / chapeau, mon chapeau
Pemoc’h, ma femoc’h / cochon, mon cochon
Plac’h, ma flac’h / fille, ma fille

Avec DA (ton/ta)
Le K devient G
Le T devient D
Le P devient B
On appelle ça une « mutation par adoucissement » (à l’oral, c’est frappant)

Kayak, da gayak / Kayak, ton kakak
Taol, da daol / table, ta table
Pijama, da bijama / pyjama, ton pyjama

En résumé, un petit tableau à recopier et à accrocher dans vos toilettes :

+ K T P

Ma C’H Z F

Da G D B

 

 

Maintenant, les liens vers les vrais pro en formation longues ET cours du soir:

Skol an Emsav (Rennes, St Herblain, St Nazaire): http://www.skolanemsav.bzh/
(je les mets en premier car j’ai appris avec eux)

Stumdi (St Brieuc, Guingamp, Landerneau, Brest, Ploemeur, Arradon, Vannes): https://stumdi.bzh/

Roudour (Quimper, Morlaix, Carhaix, Hennebont, Lannion, Lesneven): https://www.roudour.bzh/

Mervent (en Cornouaille): https://www.mervent.bzh/

+ les cours du soir de Kentelioù An Noz dans le pays de Nantes, de Bod Kelenn dans le pays du roi Morvan, de Tarzh An Deiz dans le pays de Lorient… (là, j’en oublie des palanquées)

On ne « sauvera » la langue qu’en l’apprenant. Mettre ses enfants en filière bilingue, c’est génial, mais ça ne suffit pas! Il faut l’apprendre soi-même ou chercher à le faire au moins.

 

 

Une appli gratuite et ludique pour apprendre le breton : Kwizh Brezhoneg (Apple / Android)